L'indépendance belge

1541 0
27 december 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 27 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m85v/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

SSème année. No 304 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) ADMXNISTBATION ET REDACTION: IBOURSE TtJDOR HOUSE, TÙDOR ST.. E.C. 4. ' A ' TELE : 311.57 et 238-75 JEUDI ET VENDREDI 27 ET 28 DECEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 27 d@cembï*6 0 JUU1B. y HHilj'-d.lNliO. ABONNEMENTS • 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. . 1 AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Jeudi, midi. La bataille des deux côtés de la Brentè ne s'est pas arrêtée pendant les jours d< fête et le bombardement intense qui fu' déelanché dans la nuit de dimanche n'était que le prélude d'une nouvelle offensive ennemie. Le bombardemen' s'étendit sur tout le secteur situé entre l'Astico et la Brenta, mais il fut concen tré plus particulièrement contre le sail lant que constituaient les positions ita liennes entre la vallée de la Frenzela ei le Mont Sisemol (rive occidentale de 1; Brenta). Les lignes de communication: de nos alliés furent soumises à un feu plus intense encore que les positions d< première ligne, afin d'isoler la garnisoi des points visés, et l'ennemi fit dans ci but un usage intensif d'obus asphyxiants Lundi, à l'aube, l'infanterie autri chienne,forte de deux divisions,s'ébranl; et réussit à s'emparerdu Col del Rosso e' des hauteurs adjacentes, tant à l'ouesi qu'à l'est. Les Italiens contre-attaque rent et parvinrent à reprendre une parti< des positions perdues, mais malgré 'de: prodiges de valeur, ils ne surent s'] maintenir. Le Mont Bello dut être éva cué, mais sur le Mont Rosso nos ami: occupent encore, semble-t-il, certain: points qui enrayent momentanément le: progrès de l'ennemi. Les communiqués de Berlin et d< Vienne disent qu'au cours des com bats autour du Col Rosso, neuf mill< Italiens, dont 270 officiers, ont été fait: prisonniers. Aux dernières nouvelles l'adversaire ooeupait Sasso, un hameai -itué à environ tm kilomètre et "demi ai sud-est du Col Rosso, à hauteur d< Valstagna. C'est un progrès assez sensible, et no: amis ne pourront plus céder beaucoup d< terrain de ce côté sans danger. Les pertes austro-hongroises, dues sur tout à l'artillerie, sont très sérieuses mais l'ennemi s'est engagé dans une opé ration qu'il est obligé de mener à bout quels que soient les sacrifices qu'ellf exige, et il a tout intérêt à profiter de: circonstances exceptionnellement favo râbles résultant de l'hiver tardif, poui achever son succès dans les Alpes véni tiennes. Les correspondants de guerre attaché: à l'état-major italien annoncent que « dernier, vu les concentrations ennemies qui lui sont signalées, s'attend à un< nouvelle tentative contre les positions du Mont Grappa (à l'est de la Brenta), à moins que, de fortes chutes de neige intervenant, il ne puisse mettre ses projets à exécution. L'ennemi est à ce point favorisé par les éléments qu'il en est lui-même abasourdi et, prompt à tirer parti de tout, le voici qui, par la bouche du Kaiser, proclama avec un cynisme choquant "que Dieu est l'allié avoué et inconditionnel du peuple allemand, qui peut se fier sur Lui. San* Lui, tout eût été en vain !" Le bon Dieu ne doit pas être très flatté de cette alliance, et le blasphème impérial a fait dire aux pasteurs américains, dans leurs sermons de Noël, que le Dieu du Kaiser était le diable du peuple américain ! Mais le but du Kaiser, dans sa tournée sur le front occidental, a surtout été de réveiller parmi ses troupes l'esprit militaire. Il les a averties que l'ère des épreuves n'était pas encore finie, et que si l'ennemi ne veut pas la paix, " nous devons la donner au monde en enfonçant d'un poing de fer et le sabre nu les portes de ceux qui la refusent." En attendant, les négociations de paix à Brest-Litovsk sont suspendues, afin de permettre aux délégués ennemis de sou mettre à leurs gouvernements respectif: t les différents points du programme russe . On annonce de Pétrograd que deuj - commissions, composées de délégués de: > deux camps, vont être constituées , siégeant l'une à Pétrograd, sous la pré ; sidenoe de M. Trotsky, l'autre à Odessa s Cette dernière s'occuperait- exclusive . ment des questions purement militaires . Enfin, une troisième commission serai' . chargée de préparer tout en vue du Con 5 grès Européen de la Paix que, des dem t côtés, on se flatte toujours de pouvoii . réunir. i Entretemps, le gouvernement bolshé > viste a adressé une lettre à M. von Kuhl i mann, secrétaire d'Etat aux affaire: > étrangères, dans laquelle il l'informe que . le refus de passeports pour Stockholrr aux socialistes minoritaires allemands: L Haase, Ledebour et Kautsky, est suscep . tible de créer des difficultés au cours de: . pourparlers de paix, et peut faire naîtr< le soupçon que le gouvernement impéria > ne désire pas la paix. ; C'est ce que le député Haase affirme d< , la façon la plus catégorique et c'est ci . que confirme l'attitude du gouvernemen' allemand, qui, d'une part, empêche tout» ; propagande des socialistes minoritaire: . sur les bases du programme de paix russe et, d'autre part, énoourage les manifes } tations pangermanistes et annexionniste: auxquelles se livrent plus que jamais le: ; leaders des partis dirigeants. , Le pacifisme de nos ennemis n'esi qu'une farce, et la conférence de Brest t Litovsk le démontrera. t L'Allemagne fait étalage de pacifisme > pour tromper le prolétariat allemand pour lui jeter de la poudre §ux yeux ei l'entraîner à des sacrifioes nouveaux ei „ inutiles. La "Gazette de Francfort" fait entre voir une grande offensive contre la Fran ce, affirmant que jamais plus les Allié: ne retrouveront d'occasion aussi favora ble qu'en 1915, 1916 et 1917. [ Le mieux pour les Alliés est d'être prêl [ partout afin de frustrer les tentatives ennemies où qu'elles se produisent. En Flandre, la situation n'a pa: changé, et'excepté sur le front de Verdun, où les Allemands ont essayé à deu> reprises d'attaquer nos alliés (sans suo : cès), il n'y a eu que des duels d'artillerie ' sur le restant du front franco-britanni-que. D'assez fortes chutes de neige sont signalées du front macédonien, et en Palestine le général Allenby avance prudemment dans la direction du nord et de l'est. Les pertes pour la semaine dues aus sous-marins sont de onze navires de plu; de 1,600 tonnes et de trois de moins d< 1,600 tonnes, ce qui constitue une légère diminution comparativement à la semaine précédente. Pourtant ces chiffres ne sont pas satisfaisants, et nous comprenons que nos alliés, pour qui le danger des sous-marins constitue la plu; grave menace pour l'avenir, désirent apporter de nouveaux changements dans le haut personnel de l'Amirauté, afin de faciliter un changement de méthode reconnu par beaucoup comme nécessaire. L'amiral Jellicoe, le populaire Premier Lord de l'Amirauté, est remplacé par le vice-amiral sir Rosslyn Wemyss, de cinq ans plus jeune que lui, et tant en Grande-Bretagne qu'aux Etats-Unis, un effort immense est fait pour remplacer le plus rapidement possible le tonnage perdu. M. Ford, le grand oonstructeur d'automobile® (en série) a été appelé en consultation à Washington, et il a soumis un plan de construction qui assure une augmentation ultra-rapide du tonnage disponible. LA GUERRE EUROPEENS SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Vœux de l'armée britannique au Roi Albert et à son armée Front Belge, 25 décembre. Le roi Albert a reçu le télégramme suivant : J'ai l'honneur d'offrir à Sa Majesté et à nos braves alliés belges les vœux sincères jdes amé^s britanniques en ' France et en Belgique à l'occasion de la Noël et du Nouvel-An. Nous avons le ferme espoir que l'année nouvelle mettra fin aux malheurs de la Belgique que son peuple a supportés avec tant de courage. (S) Field-Marshal Sir Douglas Haig. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs des navires de toute nationalité et de plus de 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux) dans les ports du Royaume- Uni pour la semaine finissant le 22 d cembre 1917 à minuit : Arrivées, 2,311 ; départs, 2,460 ; co tre 2,461 et 2,-497 la semaine précédent Navires marchands britanniques co lés par sous-marins ou par mines : ( plus d*. I,o00 tonnes, 11; de moins < 1,600 tonnes, 1 ; contre 14 et 3 la s maine pfécédente. Navires marchands britanniques a taqués sans succès, 12 ; contre 11 la s maine précédente. * * * Les statistiques des ports frança pour la semaine finissant le 22 décemb 1917 donnent 711 entrées et 887 sortie contre 981 et 892 la semaine précédent Un navire marchand français de pli . de 1,600 tonnes et un de moins de 1,6( . tonnes ont été coulés, contre un navi 5 marchand de moins de 1,600 tonnes > semaine précédente. l Un navire marchand français a été a taqué sans succès, contre un la semaii - précédente. î Aucun bateau de pêche français n s été coulé. I * * L * La statistique hebdomadaire italien! renseigne pour la semaine finissant le 'l décembre 1917, 337 entrées et 347 so ties, contre 387 et 333 la semaine préc dente. Trois navires marchands italiens < plus de 1,200 tonnes ont été coulés, co: tre 0 la semaine précédente. Deux navires marchands et un bâtes ' à voiles italiens ont été endommagé mais ont pu atteindre un port. J Un bateau à voiles italien de plus ( 100 tonnes et deux de moins de 100 toi nés ont été cou''s contre deux et un ' semaine précédente. ' Un paquebot détruit ; Le "City of Nagpur" (8,331 tonnes paquebot de la compagnie Ellermai . s'est brisé sur le récif de Danoé, dans - baie de Delagoa, à six milles de phai ; Inhaca. Les passagers, au nombre de 259, oi été sauvés, ainsi que la cargaison c 8,000 tonnes et quatre chevaux de rae d'une valeur de Fr. 175,000. Le bâtes s'est brisé en deux et s'est échoué. OPERATIONS AERIENNES Une attaque sur Charleroi L'éclus no 11 du canal Charleroi-Bri xelles a été détruite dernièrement p; une bombe lancée par un aviateur alli< Un bateau chargé de gravier se trouvai dans l'écluse a été littéralement broy la bombe étant tombée sur la bordui en pierres de l'écluse. Raid britannique sur Mannheim Dans la journée du 24 décembre ur escadrille britannique a bombardé Mani heirn, sur le Rhin, avec d'excellenas n sultats. Une tonne d'explosifs a éi jetée et des explosions ont été observée dans la gare principale, dans les usine et dans la ville, où des incendies se soi déclarés. Une très violente canonnac anti-aérienne a été dirigée contre les aj pareils au moment où ils se trouvaier au-dessus de leurs objectifs et un de aéroplanes britanniques a été endon magé et forcé d'atterrir. Plusieurs éclaireurs ennemis ont livi des attaques répétées contre l'escadril britannique, mais ils ont été refoulé: Tous les appareils britanniques sor rentrés à l'exception de celui mentionr ci-dessus. LES EVENEMENTS EN RUSSI Les maximalistes craignent Kaledinj Il semble y avoir une certaine détent dans le développement des hostilités ei tre lefc troupes maximalistes et ukrt niennes. Cet état de choses est dû, vra semblablement, au désir, de part e d'autre, d'éviter de nouvelles effusion de sang. Les Commissaires du peuple sont de plus désireux d'employer toutes les foi ces valides contre le général Kaledine qu'ils considèrent comme le champio de -la cause des Cadets et de la "boui geoisie" s'efforçant de restaurer la me narchie ! C'est la raison pour laquell ils sont prêts à faire des concessions l'Ukraine et même aux Allemands, pou autant qu'elles soient compatibles ave le programme révolutionnaire, la g:uerr é- des classes étant leur principale préoccupation.n- Le Congrès des paysans désire égale-e. ment éviter une complication dans le il- conflit survenu entre la grande et la pe-le tite Russie, et, agissant sous cette sug-le gestion, Trotsky a télégraphié, au "gé-e- néralissime" Krilenko des instructions pour obtenir un accord avec les divisions t- ukraniennes sous son commandement, e- afin de couper le général Kaledine, "qu: seul ruine l'Ukraine et la République russe." Des régiments ukraniens doi-js vent être envoyés avec des troupes révo-_c lutionnaires russes contre le chef cosa-s que. "L'envoi d'une armée contre le gé-e' néral Kaledine est une question de vie oi ^ de mort pour la Révolution. " >0 Une protestation américaine 'e L'ambassadeur américain a fait une la déclaration disant que les instructions de son gouvernement défendent positi-t- vement toute ingérence dans les affaires ie intérieures de la Russie, que lui et toutes les personnes sous ses ordres ont obser-'a vé ces instructions et que l'accusatior d'aider le général Kaledine ou toute autre des nombreuses et diverses factions qui existent en Russie est absolument ,2 sans fondement. En ce qui concerne le reproche qu'on lui a fait d'avoir facilite l'envoi d'automobiles et autres objets à Kaledine, l'ambassadeur fait remar-j quer que les fonds fournis à cet effel l'ont été par la Croix-Rouge et non pai l'ambassade américaine, et qu'il résulte de lettres rendues publiques que le bui ,u poursuivi était non pas d'envoyer quo s' que ce soit au général Kaledine, mais de mettre du matériel à l'abri des trou- e pes ennemies. î- la Le journal allemand de Trotsky Le premier envoi du journal de propagande "Die Fackel," publié en allemand par le département des Affaires )> Etrangères maximalistes et rédigé pres> 1> qu'entièrement par Trotsky, a été sais :a à la frontière allemande. Les paquets "e ont été confisqués et brûlés. lt L'esprit des troupes maximalistes le Un esprit de révolte existe apparem :e ment parmi les'troupes de Moscou. Le u général Mouravieff, le nouveau com mandant de l'armée agissant contre k général Kaledine, a fait de vaines efforts pour décider la garnison de cette ville à prendre part à l'expédition! Tous les hommes déclarent qu'ils n'ont pas cessé de faire la guerre à la frontière i- pour en commencer une autre à Tinté lr rieur. A Pétrograd, le régiment Preobra-it jensky a refusé d'abandonner la garde £ du palais de Tauride jusqu'à l'ouverture •e de l'Assemblée constituante et a déclare son manque de confiance dans les intentions du "gouvernement" au sujet de cette assemblée. La Garde Semenovsk) ie a décidé de ne pas arrêter les membre; j" de l'Assemblée constituante. ^ La libération de Tchitcherin et Petroff ;s L'ambassade de Grande-Bretagne a :s Pétrograd a publié une note annonçant it que la requête du "gouvernement" maie ximaliste pour la libération de Tchitche-). rin et Petroff, internés en Angleterre, ,j it été prise en considération. Ces deux per-;S sonnages pourront rentrer en Russie pai le premier bateau de l'Amirauté quittant l'Angleterre. é Les paysans et l'Ukraine e La deuxième conférence des paysans >• a nommé 15 délégués pour aller à Kiefl 't dans le but de donner une solution au e conflit entre la Rada d'Ukraine et le ^ Conseil des Commissaires du peuple. r Les Chinois à Kharbine Un télégramme de Kharbine.dit que les troupes chinoises ont actuellement 1 le contrôle de la ville. Les Bolshévistes e ont tenté une insurrection, mais les Chi-i- nois ont arrêté les meneurs et reprimé la révolte. Un complot bolshé viste à Jassy Des maximalistes russes avaient organisé un complot à Jassy; ils voulaient assassiner le général Tcherbatcheff, mais le complot fut découvert et quatre des meneurs furent arrêtés; l'un d'eux ^ était venu spécialement de Kronstadt. _ On a commencé le désarmement des soldats rebelles. e Les conditions de paix à Une dépêche de Vienne annonce qu'à r la réunion plénière des délégués de la c Russie et des _ Puissances Centrales ie el comte Czernin, parlant au nom des quatre Puissances Centrales, annonça que les délégués de celles-ci considéraient les propositions russes comme : une base possible pour la conclusion de la paix. Les délégués des Puissances Centrales étaient en faveur d'une paix générale immédiate, sans annexions et ' sans indemnités. Le comte Czernin déclara que les hommes d'Etat des Puissances Centrales avaient plusieurs fois affirmé que leurs gouvernements ne prolongeraient pas la guerre d'un seul jour pour faire des conquêtes et ils affirment maintenant être disposés à signer une paix immédiate basée sur ces conditions pour tous les belligérants, sans exception.Mais il est nécessaire que tous les belligérants sans exception s'engagent à la fois à exécuter fidèlement les conditions, car il est impossible que l'Allemagne se lie sans posséder la garantie que les Alliés de la Russie remplissent les mêmes conditions envers les Puissances Centrales. En réalité, cette déclaration signifie que la Belgique n'obtiendrait pas de réparations, que l'Alsace-Lorraine resterait allemande, que le Trentin resterait autrichien, que la Mésopotamie et la Palestine resteraient turques et que l'Allemagne édifierait à sa guise son plan de Mittel-Europa et sa domination en Orient. En somme, ce serait une paix allemande et une victoire allemande. ÂiîûÏÏR ds ïa GUERRE BELGIQUE — Les Allemands occupent les établissements d'Ellicom à Reppel (Campine Kmbourg-eciie). C'est use usine-«le pro duits chimiques. Us y fabriquent de l'arsenic et des gas asphyxiants avec un personnel d'une cinquantaine d'ouvriers. i — Quelques jours avant l'attaque i aérienne sur Anvers, le peuple a organisé une grande manifestation en chantant les chants divers : hymne national, Lion de Flandres, l'Escaut libre'. Le cortège était composé de milliers d'enfants de tout âge, de femmes et de peu d'hommes. L'autorité allemande a été dans l'impuissance de réprimer cette tournée turbulente. Le peuple chantait : "Notre bien-aimé Albert ne nous laissera pas mourir de faim."—"Les Nouvelles." GRANDE-BRETAGNE — Le vice-amiral sir Rosslyn Wemyss a été nommé premier lord de l'Amirauté en remplacement de l'amiral sir John Jellicoe. Ce dernier recevra la pairie, et | on espère que ses services et son expérience pourront être employés plus tard dans autre fonction importante. DERNIERE HEURE Réorganisation du Cabinet belge Le Havre, jeudi. La réorganisation du cabinet beige vient d'être complétée par la nomination de M. Emile Brunet comme ministre sans portefeuille. M. Brunet résidait à Paris depuis 1914, où il représentait le ministère belge de l'intérieur. Le ministère des Affaires Economiques a été repris par M. Poullet. M. Emile Brunet nommé ministre On nous annonce officieusement la nomination de M. Emile Brunet au titre de Ministre sans portefeuille. M. Emile Brunet appartient au parti socialiste, dans lequel il est entré avec les Destrée, les Grimard, les Furné-mont. D'un caractère peu enclin aux intrigues électorales, il se tint à l'écart de la vie politique militante pendant un certain temps. Il fut cependant élu conseiller provincial du Brabant et, plus tard, sur les instances de ses amis, entra au Parlement. Mais ni dans les commissions, ni dans les débats publics il ne tint la place qui revenait à son talent. Ayant quitté la Belgique en 1914, il se fixa à Paris, où il fit preuve d'un grand évouement envers ses malheureux compatriotes, tout en secondant la tâche patriotique de M. le général baron Em-pain.* * * Il est également question de la nomination de M. Georges Lorand comme ministre d'Etat. Ce serait par là justement reconnaître les grands services qu'il a rendus au pays par son inlassable campagne de propagande.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes