L'indépendance belge

1449 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 14 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn6zt49/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

SiO G®2Xlfei33X©!gl EN BELGIQUE ET A PARIS CS 85' ANNÉE Samedi 14 mars 1914 administration et rédaction lïv l'Ile des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, plaça de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BUSQUE. lin an. 20 fr. 6 «ois, 10 fr. 3 eioit, 5 fr. UHNSOUHCIMJ » 28 fr. » iS fr. » Str, EMISER » 401t. » 22 fr. » Hfc ÉDITION HEBDOMADAIRE llnternitionale et iTOutra-mgri M PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un US franc« eU niola 1K franc* L'INDÉPENDANCE x» »a sjEia n tpstnes Les annonces sont reçues s A BRUXELLES : aux bureaux du jotTJftl* ▲ PARIS : 11, place de la Bourse. à LONDRES : chez MM. John-F. Jones & C°, D® Snow Hill, £. G.; à l'Agence Havas, n° li& Cheapside E. G. ; et chez Kcyroud & Fils, B°* 14-18, Queen Victoria Street, et T. B, BroTTDC^ Ltd, n° 163, Queen Victoria Street. % AMSTERDAM î chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 3» A ROTTERDAM : même firme, Wynhaven, 113. ^ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ES SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ ITALIE : ehez MM. Haasenstein & Vogler, à Milap, Turin et Rome. a&ftEW-XORK î T,B. Browno, Ltd, /, East42fld Street* ÎEOIS ÊDinOSS E4E JOEE* — SIX PAGES BELGE COïïSE&VAÏKiS VAR LE PSGGBES Édition du matin ■ JLujourd'hui : Revue politique. En Angleterre. — Le budget de la marine, — A la Chambre des communes. En Russie. — La défense nationale.: En Italie. —-, La crise. Au Mexique. — Une note du gouvernement américain. En Autriche. — A la Chambre autrichienne. En Serbie. — La mise à.la retraite du général Misitch. Notes du jour. Eq France. î— Les accusations contre M, Caillaux. — Les travaux parlementaires. En Belgique. — Le Congo. Chronique mondaine. Les Réformes congolaises. Le Journal de tous. Les Lettres et les Arts. Informations financières et industrielles.— Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies 'de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de 1 après-midi; les dépêches suivies tie la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 13 mars. Revue Politique .Tandis qu'une partie de la presse .allemande poursuit sa campagne" contre la Russie, on a le souci bien naturel à iiaint-Pétersbourg de mettre les choses au point afin d'enlever tout prétexte à une campagne pangermauiste. C'est ainsi que M. Sasonoff, ministre des aftaires étrangères de Russie, a exposé à un collaborateur d'un journal russe l'attitude fuituelle du gouvernement de Saint-Pétersbourg. U a déclaré — ce qui est d'ailleurs l'évidence même — que la Russie a augmenté son armée parce .que l'Allemagne avait considérablement augmenté la sienne et que l'Autriche avait suivi l'Allemagne dans cette voie. Si la Russie a pris ces mesures, c'est parce qu'elle aussi entend maintenir la paix. Il est logique, en effet, qu'un régime de paix armée les puissances s'efforcent de garantir l'équilibre en maintenant une proportion équitable entre leurs forces respectives, de telle sorte qu'un groupement ne puisse l'emporter sur l'autre. Dans ces conditions, si une puissance augmente ses armées, les autres doivent logiquement augmenter les leurs dans 1<>s mêmes proportions. Aussi M. Sasonoff n'attache-t-il qu'une médiocre importance à une campagne de presse qui ne reflète certainement pas les intentions des gouvernements et il a insisté sur le lait que les troubles qui pesaient l'année dernière sur les relations austro-russes sont dissipés. Les déclarations du ministre des affaires étrangères sont donc tout à fait rassurantes en ce qui concerne les intentions de la Russie. D'autre part, on attribue au ministre de la guerre russe des explications très précises publiées à Saint-Pétersbourg au sujet des mesures militaires dont l'opinion allemande paraît s'inquiéter si vivement. La Russie poursuit depuis cinq ans sa réorganisation militaire — ce qui est très naturel élant donné que ce fut par le fait de la faiblesse de ses armées au lendemain de la guerre russo-japonaise qu'elle ne put exercer son influence historique lors de la crise qui survint à la suite de la brutale annexion de la Bosnie-Herzégovine à l'Autriche-IIongrie. A l'ancien" plan de campagne qui avait un caractère dé-lensif en se basant uniquement sur des forteresses à la frontière de l'Ouest, la Russie a substitué un plan de campagne offensif, qui implique la nécessité de transporter à plus de dix mille ver-stes à l'Ouest de la ligne primitivement fixée la base des opérations. L'armée russe sur pied de paix est actuellement augmentée d'un tiers. L'artillerie a été pourvue d'un armement nouveau; le service d'approvisionnement a été réorganisé de manière à parier à tous les risques d'insuffisance de munitions. Mais si les efforts russes tendent à l'oubli de la doctrine de la défensive, l'ar-Tnée russe réorganisée et préparée à toutes les éventualités n'en constitue pas inoins un élément de paix, puisque ceux qui pourraient avoir des intentions agressives y regarderont à deux fois avant de provoquer <. • ,;s conditions l'offensive russe. Sar e, le fait que la Russie abandonn téthode traditionnelle de la défo pour adopter ta méthode offensive inquiéter l'Allemagne, mais les - -s plus autorisées en Allemagne r ne proclament-elies pas constam qu'en cas de guerra continental victoire sera à relui qui saura pr - le plus résolument l'offensive? ■ ■ iuoi l'adoption d'un plan général >if serait-il plus dangereux, au po - ' vue, de la paix-générale, de la p la Russie et de la France que de t de l'Allemagne et de l'Autriche? longtemps que nous suivrons un -le de la paix armée, il faut s'a ■ au développement À® lâ coux armements puis que la façon dont la question se trouvf posée ne permet pas d'envisager un autre moyen do maintenir l'équilibre. Le seul remède, à cette situation est dans la limitation des armements, mais cels ne peut être obtenu que par l'accord parfait de toutes les puissances, accord qui na pu encore être établi jusqu'ici par suite des résistances de l'Allemagne a toutes les propositions faites dans ce sens. La réorganisation de l'armée russe; qui répond exactement à cc qu'exige sauvegarde des intérêts russes et la sauvegarde des intérêts généraux de la Triple-Entente, ne justifie donc en rien la campagne que poursuit une partie de la presse allemande et l'on est amené à supposer, dans ces conditions, que cette campagne a uniquement pour but de préparer l'opinion à une nouvelle augmentation des armées allemandes. Il est question au Portugal de revenir sur la séparation de l'Eglise et do l'Etat, non pas que l'on veuille restaurer l'ancien ordre des choses, mais on a le désir de travailler sincèrement à l'apaisement des esprits dans la jeune république. Le cabinet présidé par M. Machado a donc déposé un projet tendant à la révision du décret de séparation. Cette revision ne sera pas ce que les cléricaux espèrent, mais elle atténuera dans une large mesure l'âpreté de la lutte qui se poursuit actuellement sur le terrain religieux. Le principe de la séparation de l'Eglise et de l'Etat restera à la base de la" loi, mais on supprimera les dispositions vexatoires du décret de séparation et on servira réellement par là l'esprit de tolérance qui doit prévaloir dans un régime de liberté religieuse. Il est à remarquer que le leader démocrate, M. Affonso Costa, lui-même, qui fut l'auteur du décret de séparation en sa qualité de ministre de la justice du gouvernement provisoire, admet la revision actuellement proposée, à condition que l'esprit même de la loi n'en soit pas altéré. Le gouvernement portugais fait œuvre sage en s'engageant dans cette voie, car il enlèvera par là tout prétexte à l'opposition réactionnaire pour entretenir une agita-lion qui, si factice qu'elle soit, suscite de constantes difficultés au nouveau régime. LA Situation en Albanie La démarche austro-italienne relative à l'Epire Vienne, vendredi, 13 mars. Le (î Neue Wiener Tageblatt ■» précise, au sujet de la quesUon épirote, quie les ministres d'Autriche-Hongrie et d'Italie à Athènes, agissant de concert avec le ministre d'Allemagne, ont fait tout récemment au gouvernement grec des communications verbales rassurantes dont le ministre des affaires ' étrangères, M. Strei-t, a rendu compte à la Chambre. Gomme on craignait en Grèce que précisément l'Autriche-Hongrie et l'Italie n'opposassent de la résistance aux désirs formulés par les Grecs d'Albanie, les cabinets de Vienne et de Rome ont estimé opportun de donner dès maintenant cette réponse. En agissant ainsi, ruais sans indications précises et sans vouloir devancer pair là la note collective de toutes les puissances, qui est attendue a Athènes, ils ont en tout cas exercé une action apaisante et ont incontestablement contribué il ramener en Grèce et dans l'Epire albanaise des dispositions plus calmes. (a) L'évacuation de l'Epirs Janina, vendredi, 13 mars. Las troupes grecques qui se trouvent encore en. ce moment en EpLre ont reçu l'ordre de reprendre l'évacuation suspendue ces jours derniers. Elles s'apprêtent notamment à quitter les territoires de Pri-meti, Delvino et Argyrocastro. taveifôs de i'Ètager ALLEMAGNE Une exécution capitale Metz, vendredi, 13 mais. Le nommé Jean Berresiieim, mineur, originaire de Eschene, dans le Luxembourg, condamné à mort en novembre dernier par la cour d'assises de la Lorraine pour avoir commis deux meurtres en 1012 a Lagran-ge, a été exécuté ce matin, à 7 heures, dans l'intérieur de la prison. (a) AU REICHSTAC La circulation aérienne Au cours de la discussion en première lecture du projet de loi sur la circulation aérienne, M. Lewald, directeur au ministère, a exposé que par suite du grand développement de la circulation aérienne, il était nécessaire de la réglementer par une loi. Nous possédons, dit-il, vingt et un dirigeables, un grand nombre d'aéroplanes, seize grands abris pour dirigeables et de nombreux points d'appui pour dirigeables ainsi que des terrains d'aviation. L'Angleterre et l'Autriche ont déjà établi des lois a cet égard en 1911. La Fiance a ensuite élaboré un projet. Certes on doit laisser ouverte la voie de l'air, qui donnera peut-être lieu avec le temps à des services de transport aérien organisés par des sociétés, mais on doit aussi établir une démar-catinn nécessaire entre les dangers que les appareils aériens peuvent faire courir à là collectivité et les risques que les fabricants ! de ces appareils doivent assurer. De même que les navires allemands ont conquis la confiance du peuple allemand, de mémo nous espérons que les ingénieurs allemands réussiront à porter l'aéronautique à un tel degré de perfectionnement qu'en cala aussi l'Allemagne soit supérieure à toutes tes autres nations. (Applaudissements.) Ali cours de la discussion, la majorité des orateurs ont exprimé leur regret que la circulation aérienne ne soit pas l'c-ojet d'une réglementation internationale. Le député socialiste Landsberg a recommandé pour le cas où l'Amgleters» ne serait pas disposée actuellement à une réglementation internationale d'obtenir cette réglementation avec d'autres Etats. Le- projet de loi a été renvoyé à la commission., (a) • * * Séance de vendredi Les duels dans l'armée Le Reichstag disoute l'interpellation du centre déposée à la suite de la rencontre du 26 février dernier à Metz, dans laquelle le lieutenant Haage trouva la mort. Le député Groeber (centre) 2*>se au gouvernement trois questions.il demande quels ont été exactement les incidents qui ont provoqué ce duel; ce que les autorités militaires ont fait pour l'empêcher alors qu'elles en avaient été officiellement prévenues; pourquoi, enfin, elles ne l'ont pas empêché. L'orateur étudie la question au point de vue juridique. Il rappelle que lié Code civil punit les combattants et les témoins, et que cependant on n'a jamais entendu pairies de poursuites contre les membres d'un jury d'honneur qui s'est occupé d'un duel. (Applaudissements au centre.) Le ministre, de la guerre prend la parole. Il s'excuse par égard pour les familles intéressées de ne pas exposer -les motifs de ce duel. Il constate que les conditions étaient moins rigoureuses que dans beaucoup d'autres cas. C'est l'offensé qui n'a pas voulu attendre l'enquête proposée par le jury d'honneur. Oe-lui-ci n'a aucunement poussé au duel, mais il ne pouvait pas non plus l'empêcher. Dans tous les oas ,c'est l'officier lui-même et lui seul qui est le gardien de son honneur.(Vive agitation.) D'ail-leurç, continue le ministre, le due! est général dans la société. 11 n'y en pas que dans l'armée et dans la marine. On ne peut le combattre en général que par une législation appropriée. (Vive agitation.) C'est le résultat que les travaux de la commission du dœel au Reichstag aideront à atteindre. Le ministre rappelle les différents Ordres du ca-binet de l'Empereur contre le duel. Il déclare qu'en 1913 il n'y a eu que 16 duels pour les 75,000 officiers de l'active et de la réserve qu'il y a en Allemagne. C'est très peu et cela montre l'inanité des affirmations d'après lesquelles il y aurait dans l'armée allemande une rage de duel. (Vive agitation.) Evidemment, c'est encore trop et il faut continuer à en réduire le nombre. Mais, répète le ministre, ce n'est pas dans une interdiction uniquement militaire du duel qu'il faut chercher le remède. Dé-, jà aujourd'hui le duelliste sait très bien qu'il enfreint les lois divines et humaines. (Sourires ironiques chez les socialistes.) Si cependant on se rés ut à se battre, c'est parce que l'on ne trouve pas une meilleure solution parmi celles qu'offre le code de l'honneur du milieu où l'on vit. (Nombreuses protestations.) Do toutes façons, ce dilemme empêche une action spontanée et individuellfc, ce qui serait bien plus grave et bien plus dangereux. Le lieutenant qui a trouvé la mort a Metz est sa propre victime. Il aurait dû attendre la décision du jury d'honneur. H ne faut pas répondre qu'il ne le pouvait pas et était obligé de se battre. Il n'y a pas dans l'armée de semblable obligation. (Vive agitation chez les socialistes.) Le seul motif qui pousse impérieusement au duel est le désir de prouver qu'on ne manque pas de courage. On peut combattre cette oonception, mais on ne peut la flétrir. Le ministre termine : La défense serait de peu d'effet. C'œt par l'éducation des officiers et le développement d'un esprit véritablement chevaleresque et purement chrétien qu'on luttera le mieux contre le duel. (Vifs applaudissements à droite. Protestations et sifflets à gauche.) M. Haase, socialiste, déclare que toute la question se ramène à l'illégalité du duel et a la nécessité d'obliger les officiers à obéir eux aussi à la loi. M. Casker, national libéral, reconnaît qu'on ne peut supprimer radicalement le duel, mais, dit-il, on devrait le punir de la prison et empêcher toute rencontre avec un adversaire d'une honorabilité contestable.M. Westarp, conservateur, dénie au Reichstag le droit de légiférer le duel dans l'armée. C'est, dit-il, une question militaire qui est du ressort de l'Empereur. Après une seconde intervention du ministre de la guerre,qui nie qu'un lieutenant ait été exclu de l'armée paroe qu'il s'était déclaré hostile au duel,et quelques déclarations de députés conservateurs favorables ou hostiles à l'état de choses actuel, et comme il n'y a aucune motion de déposée dans aucun sens, le président déclare la discussion dose. La séance est levée. (b) ANGLETERRE Indisposition du marquis de Crewe Londres, jeudi, 12 mars. Le marquis de Crewe, secrétaire d'Etat pour l'Inde, a été pris d'un malaise ù la Un d'un discours qu'il prononçait à une réunion dp l'industrie des mines, hier soir. 11 a été conduit à son hûteL II s'est rétabli à une heure avancée et son état est maintenant satisfaisant. (a) Le budget de la marine Le budget de la marine pour 1914-1915 s'élève à 1,2S6,750,000 francs, r-e nouveau programme comgijead quatre cuirassés, quatre croiseurs légers et douze torpil leuns.. Un document annexé au budget de li marine dit que le personnel en officiers e' en marins est accru de 5,000 hommes pous les navires en chantier et pour permettre à la nouvelle organisation de la flotte d* se compléter graduei[varient au fuir et à mesure que tes puissances étrangères augmenteront leur marine de guerre et auss. pour fournir des hommes auS services aéronauiiques. Le coût total du nou veau programme naval pour le persooi nel, i>3 matériel, les travaux en chantier e' les armements est évalué à 14,817,000 liv. si, le service aéronautique non compris. Ii s'éievaAt l'an passé à 18,824,000 liv. st. Il y a cette année beaucoup d'arrière dans les constructions de navires. Il s'agi! donc de rattraper le temps perdu. (a) » * * Un document annexé au budget de 'a marine porte que la somme totale destinée aux nouvelles constructions, non compris le service aéronautique, est de 18,373,000 liv. st. et que l'an passé, y compris les crédits supplémentaires dernièrement votés, elle était de 17,300,000 liv. st. Le budget prévoit une somme de 3,000 liv. st. pour le département du service aéronautique. (a) CHAMBRE DES COMMUNES Répondant à de nombreuses questions au sujet du it home rule », M. Asquith a annoncé qu'il ferait une déclaration générale lundi prochain. A une réponse à une question concer nant le timbre de 10 centimes entre la Fran ce e. l'Angleterre, le ministre anglais afai la déclaration suivante : « Certaines per sonnalités se sont offertes à combler le dé fleit que le timbre de 10 centimes pourrai amener dans les caisses du Trésor, mais le gouvernement regrette de ne pouvoir accepter l'assistance d'initiatives privées en oette matière. Un amendement au budget de l'armée demandait que l'on prit en considération le sort malheureux des femmes de soldats qui ne sont pas en subsistance dans les casernes comme le sont un certain nombre d'entre elles. Cet amendement ne fut repoussé que par 249 voix contre 212. La faiblesse du chiffre de la majorité provoqua les applaudissements frénétiques de l'opposition. (a) AU PARLEMENT SUD-AFRICAIN Lu Cap, jeudi, 12 mars. Le Sénat a voté en seconde lecture le bili approuvant les actes du gouvernement pendant les derniers troubles. Un député travailliste seulement a voté contre, (a) AUTRICHE-HONGRiE L'incident austro-monténégrin Vienne, vendredi, 13 mars. Le « Neue Wiener Tageb'att u publie l'exposé officiel suivant au sujet de l'incident de frontière austro-monténégrin : « Jusqu'à la dernière guerre balkanique, les soldats turcs avaient été autorisés à se servir d'une section de route située sur le territoire bosniaque, qui leur permettait d'atteindre une caserne turque établie juste à la frontière. Cette faveur a été transférée à la Serbie après la conquête par celle-ci des territoires avoisinants, à la condition formelle qu'un poste militaire serbe ne fut pas établi le long de cette route. La Serbie ayant fait pendant la dernière période de Ja guerre une tentative contraire à cette stipulation, le gouvernement bosniaque a prote-té et le commandant serbe à Metalka a reconnu la justesse du point de vue autrichien, de sorte que le poste serbe a été retiré. Le 7 mars, un peloton de chasseurs-frontière autrichiens a trouvé ce poste occupé par les Monténégrins, au nombre d'environ 120, que se refusèrent, malgré les invitations répétées qui leur en furent faites, à évacuer la plaee. Après qu'eût été prise la position de combat, des coups de feu furent tirés contre les Autrichiens de la caserne voisine et les troupes autrichiennes ripostèrent naturellement et forcèrent les Monténégrins à se retirer avec les pertes que l'on sait. Un géométre bosniaque et une commission monténégrine ont arpenté le territoire oontesté et ont établi nettement que c'était bien là un territoire bosniaque. La commission monténégrine, i^ui est intervenue à titre officiel, a exprimé ses regrets de l'incident et a reconnu expressément le bon droit des troupes austro-hongroises. Elle a promis que ce territoire austro-hongrois serait respecté à l'avenir. >> (a) A LA CHAMDRE AUTRICHIENNE Le président exprime les condoléances de la Chambre à l'occasion de la catastrophe causée par une avalanche de l'Orthler survenue le 5 mars. M. Svika, tchèque radical, donne sa démission à la suite de l'inculpation relevée contre lui d'avoir entretenu des relations avec la police. Les Tchèques agrariens radicaux continuent leur obstruction, pour empêcher la discussion des projets de loi à l'ordre du jour. A la fin de la séance, M. Soukup, socialiste tchèque, demande au président de flétrir au nom de la Chambre la trahison de M. Svika. Le président répand que si l'inculpation dirigée contre M. Svika est vraie,il partage l'avis de M. Soukuip. (Applaudissements.) M. Choc, tc-hèque radical, déclare que le parti jeune-tohéqUe et le gouvernement sont responsables do l'affaire Svika. Son parti a rempli complètement son devoir en sommant M. Svika de démissionner. M. Heilinger, qui n'appartient à aucun parti, accuse au sujet de la même affaire le gouvernement de corruption. H est rappelé à l'ordre. M. Groos, de l'Union allemande,propose en présence d l'obstruction tchèque, de mettre pour la première lecture le projet de ■ loi augmentant le chiffre des recrues à l'ordre du jour de la prochaine séance. Cette proposition est adoptée par 181 voix contre 147. Il y a cette année beaucoup d'arriéré dams la construction des navires. D s'agit donc die rattraper le temps perdu. (a) CHINE , Nouvel emprunt Londres, vendredi, 13 mars. Une dépêche de Pékin au « Mornimg Poat >i dît que les agents des maisons Armstrong et Krupp ont conclu un emprunt de 2,500,000 liv. st. avec les provinces die Kouang-Toung et Kouang-Si, garanti par l'impôt sur les propriétés fan- rn'frnps; . lu \ EQUATEUR La révolution Quito, jeudi, 12 mars. Le président de la République, le général Léonidas Plaza, a battu les révolutionnaires qui occupaient la ville d'Esmeralidas. Le reste du pays est dans un ordre complet. La révolution est considérée comme terminée . (a) ESPAGNE L'ACCORD FRANCO-ESPAGNOL AU MAROC Déclarations du président du Conseil Madrid,- vendredi, 13 mars. A l'issue du conseil tenu ce matin au Palais royal sous la présidence du Roi, le président du conseil a déclaré qu'il avait exposé que la présence à Madrid des généraux Lyautey et Marina, les entretiens des deux généraux entre eux et ceux du cabinet de Madrid avec le général Lyautey,contribueront sûrement à resserrer les relations de l'Espagne et de la France et à faciliter l'accomplissement de la mission de civilisation et de progrès que les deux pays sont chargés de remplir dans les régions marocaines. Le président du -_>nseil a ajouté : Sans contracter d'engagements d'aucune sorte, il est hors de d'• te que l'unité de vues et les loyales et franches relations de la France et de l'Espagne permettront d'éviter des incidents toujours regrettables. Elles donneront les plus grandes facilités pour l'exercice du pouvoir ^-"ns les zones respectives d'influence et serviront d'une manière évidente les intérêts espagnols et français en produisant sur las indigènes l'impression qu'ils ne sa aiment s'opposer efficacement par la force à la mission qu'accomplissent en Afrique la France et l'Espagne dans ce sens. Nous ne pouvons que nous féliciter de l'agréable visite du général Lyautey,qui a fait entendre, «• iBsi que les personnes qui raccompagnent, des paroles de haute considération et d'affection pour l'Espagne,paroles qui réponden', sans le moindre doute, aux sentiments de notre pays envers la nation française. *** Les généraux Marina et Lyautey ont eu ce matin un entretien de 9 heures à midi à l'ambasade de France. (b) GRECE Un duel politique Athènes, jeudi, 12 mars. A la suite d'un vif incident qui s'est produit à la Chambre, M. Théotokis, leader de l'opposition, et M. Zavitzianos, président de la Chambre, se sont rencontrés sur le terrain. Deux balles ont été échangées sans résultat. (a) ITALIE La crise ministérielle Rome, jeudi, 12 mars. Le bruit court que M. Somiino a refusé la mission de former le ministère et a indiqué au Roi M. Giolitti comme seul capable de constituer le nouveau cabinet, (a) Rome, vendredi, 13 mars. Le Roi a conféré ce matin au su-jet de la crise ministérielle, avec MM. Cocco, Ortu, Rubini, Guicciardini, Pantano et Fusinato, députés. (a) Rome, vendredi, 13 mars. Le Roi a reçu à 1 heure M. Sonnino. On croit dans les couloirs de la Chambre qu'il lui a offert de constituer le cabinet. (a) Sérieux engagement en Cyrénaïque Benghazi, vendredi, 13 mars. Le 11 mais, vers 2 heures du matin, la colonne Latini, campée aux environs de l'oasis de Zuetina, a été attaquée subitement par 1,500 à 2,000 ennemis. La colonne a pris vigoureusement l'offensive et vers 3 h. 1/4 a obligé l'ennemi à prendre la fuite. Vers 4 heures, la colonne a repoussé et dispersé encore de nombreux groupes ennemis, qui tentaient de recueillir les morts et les blessés. On a relevé 263 cadavres de rebelles, dont ceux de quelques chefs. L'ennemi a laissé, en outre, une grande quantité d'armes et de munitions. Les Italiens ont eu deux officiers tués et neuf blessés, un soldat- et quarante-deux Askaris tués, sept soldats et quatre-vingt-treize Askaris blessés. Le général Ameglio est arrivé à Zuetina, oe matin. Il a visité le campement et a félicité les troupes. (b) JAPON Les scandales dans la marine Tokio, vendredi, 13 mars. M. Iwahara, directeur de la maison Mitsui, est détenu en prison par un ordre du procureur qui examine le scandale naval dons lequel une maison allemande est impliquée.Les principaux journaux déclarent ce matin que les derniers développements du scandale se réfèrent à la construction d'un vaisseau en Angleterre, au sujet duquel le vice-amiral Matsuka a été interrogé attentivement p.ar le procureur. (ai MEXIQUE Une note du gouvernement américain Londres, vendredi, 13 mars. On mande de Washington au « Times » que M. Bryan, secrétaire d'Etat, a envoyé ce matin une note au général Carranza, insistant sur le droit des Etats-Unis de traiter avec lui au nom des étrangers qui ne sont pas représentés dans le nord du Mexique. (a) Le corps de M. Bentcn aurait été brûlé Mexico, vendredi, 13 mars. Des Mexicains habitant le nord du Mexique ont écrit à leurs parents demeurés dans la capitale que le cadavre de M. Ben-ton a été brûlé par ordre du général Villa, dans le quartier d'un officier contigu au quaa-tter du général Villa, lorsqu'on a cru que les Américains allaient franchir la frontière afin de s'en emparer. L'enquête El Paso, vendredi, 13 mars. D'un témoignage recueilli par la commission d'enquête présidée par le général Carranza il résulte que c'est le commandant Udolfo Fierro qui a réellement tué M. Benton. Les voyageur arrivant de C-hihuahua disent que, suivant des bruits non encore confirmés, le commandant Fierro a été arrêté sous l'inculpat-ion d'avoir tué deux Mexicains. Le commandant Fierro se trouvait dans le bureau du général Villa lorsque M. Benton a été tué. Il serait parent du général. On dit aussi que la commission a reouefflli deux témoignages tendant à établir que le commandant Fidal Avila, commandant la garnison de Juarez, a ordonné l'exécution d'un sujet américain, d'origine allemande, nommé Baucli, accusé d'espionnage. , (b) PÉROU — On mande de Lima : La Chambre a été convoquée pour re« connaître le gouvernement. Le manque le quorum a empêché l'assemblée d'adopter les résolutions. Les partis politiques se sont divisés. Le peuple réclame des élec« tions générales. (a) ROUMANIE La revision de la Constitution Bukarest, jeudi, 12 mars. L'expasé des motifs du projet relatif à la révision de la Gonstotutijon a été lu aujourd'hui pour la première fois au Parle-meait. Conformément à Constitution,-deux autres lectures auront lieu chacune à quâmze jours d'hiteinvaEe. La Chambre ao tueiBLe sera ensuite dissoute et l'on procédera ù l'élection, de l'assemblée consti- RUSSIE La défense nationale Saint-Pétersbourg, jeudi, 12 mars. La commission du budget de la Douma a adopté un projet de loi concernant l'ouverture conditionnelle de crédits en 1914 en vue de la construction de navires de guerre eit la mise en état d'ouvrages dépeaidant de la marine, ainsi que des ports de guerre, des stations de télégraphie sans ni et des points de couverture. Au cours de la discussion relativement à l'établissement de nouvelles fabriques de poudTe, la commission de là guerre et de la marine s'est prononcée à l'unanimité en faveur de la monopolisation de la fabri-cati.n des poudres entre les mains du gouvernement.« * » La commission de la marine die la Dou* ma discute la question de l'inégalité de la conclusion du contrat passé par le ministre de la marine avec une maison anglaise., La majeure partie de la commission a déclaré que le contrat est préjudiciable aux intérêts de l'Empire et que les conditions offertes par une maison française étaient inacceptables. * * * Le conseil des ministres a décidé de oon» fier la constitution de la compagnie du cliemiin de fer méridional à un groupe d'entrepreneurs soutenus financièrement par un consortium de banques françaises., # * * Le conseil des ministres a décidé de laisser substituer à Yalta l'état de protection extraordinaire jusqu'au mois - de septembre 1914. Irï SERB3Ë Le cas du général Misitch Belgrade, jeudi, 12 mars. Répond-ant à rinlerpeliatiion relative à la mis-e à la retraite diu chef d'état-major, adjoint général Misitch, le président diu conseil a déclaré que cette mesure avait été prise sur la proposition d<u ministre de la guerre, proposition à laquelle le gouvernement s'était rallié. Au cours des débats, les orateurs de l'opposition ont insisté suu ce faiit que le chef d'état-major adjoint n'était pas responsable de l'insuffisance des dispositions prises lors de rmcursiooi adbanaise. Ils ont affirmé que s'il avait été mis à la reitraite, c'était parce que le gouvernement voulait s'affranchir de toud-e responsabilité au sujet de cette affaire. Le président du conseil a répondu que le chef d'état-major adjoint avait personneii-lement pris les dispositions assurant la sécurité de la frontière. Ces mesures ayant été insuffisantes, c'est donc bien lui qui est responsable. La Skoupchtina a rejeté par 60 voix contre 38 un ordre du jour blâmant le go u ver- TURQUIE Réforme utile Gonstantinaple, jeudi, 12 mars. Le ministère de la marine a décidé ét créer un poste d'inspecteur des eûtes ottomanes et de surveillant général des douanes. On dit que ce poste sera occupé

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes