L'indépendance belge

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s.n. 1918, 05 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39112/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UM : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDQR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE; CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 MARDI 5 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. ie lundi 4 mars (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : ] 6 MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRES. Il AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Lundi, midi. H semble bien, cette fois, que les Allemands, se croyant les mains libres du côlé de l'est, aient commencé leur grande poussée en Occident. Ils n'en sont encore apparemment qu'aux préliminaires des actions qu'ils espèrent devoir être décisives, les opérations déclanchées depuis le nord-est de So-issons jusqu'en Ilaute-Alsace, devant distraire l'attention du coup principal qui serait frappé à brève échéance sur un front à leurs yeux plus vulnérable, soit en Flandre, soit entre Arras et Saint-Quentin. Néanmoins, les diversions allemandes tentées en Champagne sont des plus chaudes. Après,les chocs de mardi et de mercredi, les troupes teutonnes n'ont^pris aucun répit et jeudi soir, *a l&»'héures, leur artillerie ouvrait un violent bombardement contre les positions françaises sur un front d'environ 32 kilomètres, de Loivre, au nord-ouest de Reims, jusqu'à Sillery, au sud-est de cette ville. Un feu ininterrompu se prolongea toute la nuit et toute, la journée de vendredi, jusqu'à 9 h. 40 du soir, mqrnent où les colonnes d'assaut germaniques attaquèrent en formations profondes les deux extrémités de ce front, dans le saillant de Neufchâtel, a]u nord de Loivre, et du côté du fort bouleversé de la Pompçlle, au nord de Sillery, faisant au même moment une vive démonstration plus à l'est de Reims-. Elles firent encore deux nouvelles attaques sur le massif de Moronvillers, la première dans le col, entre le mont Blond et le mont Haut; la seconde sur le mont Téton. Samedi matin, à la suite de ces cinq ■flïoarements, qui étaient combinés aree une feinte simultanée sur Béth-en, petit village formant saillant dans les lignes françaises près de Reims, au sud-est de Loivre, l'ennemi n'avait pas gagné de terrain et les Français, après diverses alternatives au cours -desquelles ils infligèrent des pertes sanglantes à l'adversaire, tout en faisant des prisonniers, conservaient le front qu'ils tenaient avant le commencement des opérations. Les combats les plus rudes furent livrés devant le fort de la Pompelle, où les Allemands, forts au moins de deux bataillons, parvinrent dans la journée de vendredi à prendre quelques éléments de tranchées qu'ils ne puj-ent tenir longtemps, cédant à d'irrésistibles contre-att4ques de nos vaillants alliés. Samedi, l'ennemi tenta également deux attaques-surprises au nord- du Chemin dés Dames et dans le bois de Malan-qourt, en Argonne. Celles-ci échouèrent sous le feu des batteries françaises, qui empêchèrent aussi le développement d'une attaque en préparation au nord-est de Reillon, en Lorraine. Entretemps, l'artillerie continue a être très active, tout particulièrement dans de nombreux secteurs sur la rive droite de la Meuse, en Woevre et en Haute-Alsace. Les bulletins allemands relatent toutes ces opérations d'une façon très personnelle, où les affirmations îes plus inattendues enflent les succès momentanés des armes teutonnes et signalent avec une complaisance parfois, naïve, le nombre des prisonniers capturés. C'est ainsi qu'ils annoncent qu'au cours des opérations sur les Côtes de Champagne les troupes germaniques ont repris toutes les positions qu'elles avaient perdues.en février, alors qu'elles capturaient 400 prisonniers au sud d'Haucourt, où, suivant le communiqué français, il n'y a eu qu'une lutte d'artillerie. Sur le front britannique, l'activité de ces jours derniers a été plus grande qu'à aucun,moment précédent depuis le début de cette année. Elle ne s'est cependant manifestée que par une série pour ainsi dire interrompue d'opérations locales semblant devoir constituer un prélude à des actions de plus grande envergure. Les Allemands ont effectué de nombreux coups de main, dont deux contre les Australiens et un contre les Portugais, ces derniers ayant dû céder devant les assaillants, mais n'ayant pas tardé à rétablir la situation par une vigoureuse réaction. Dans l'ensemble, les résultat de ces actions n'ont pas été défavorables à nos alliée vles Allemand» ayant laissé dans leurs mains — ou gisant devant leurs lignes — 70 tués ou prisonniers. Du côté de nos amis, les plus lourdes pertes furent subies par les Portugais gui, suivant p~o la version teutonne, auraient dû abandonner 66 prisonniers aux Allemands. De leur côté, les troupes de sir D. naig ont exécuté plusieurs raids, pénétrant notamment dans les tranchées ennemies au sud et au sud-est d'Armen-tières, pendant qu'elles faisaient des prisonniers au cours de rencontres de patrouilles dans le voisinage d'Arleux-en-Gohelle (au nord-est d'Arras) et dans lé bois du Polygone. Sur le front çiéridional, le mauvais temps entrave l'activité combative. Un coup tenté par les Austro-Allemands sur le côté gauche du Val Frenzela a complètement échoué sous le feu de barrage italien. L'invasion allemande de la Russie a été arrêtée par la soumission pleine et entière du "gouvernement" de Pétro-grad, qui a signé à Brest-Litoysk une paix honteuse, souscrivant du même fait à l'abandon, non seulement des territoires déjà signalés, mais encore à 'a perte pour la Russie des trois districts arméniens de Batoum, d'Artaham et de Kars, qui avaient été rattachés à l'empire des Tsars par le traité de Berlin en 1878. L'avance des troupes teutonnes en Grande Russie avait atteint un poijit à 160 kilomètres de Pétrograd. Cependant, l'avance en Ukraine a continué et des forces ukrainiennes et saxonnes ont occupé Kieff. La ligne tenue à présent par les troupes allemandes en Russie s'étend de -Narva, dans le golfe de Finlande, jusqu'à Kieff, en passant par Pskoff et Po-iqt k. L'invasion autrichienne de la Rus-■-? icridi-caale à.travers la Volbynie, 1a-Podolie et la Bessarabie continue. La jonction de la voie ferrée de Kieff à Odessa avec les lignes, principales vers ce dernier port, a déjà été atteinte. Les Allemands et les Autrichiens ont capturé depuis la rupture de l'armistioe, environ 67,000 prisonniers, plus de 2,600 canons, 5,000 mitrailleuses et 5,000 camions-automobiles.îi'intervention du Japon en Russie ne paraît pas devoir se réaliser à bref délai. Il y a, ce que l'on appelle du tirage de part et d'autre. Du Japon, on annonce que l'impression générale parmi les hommes d'affaires est une ferme opposition à l'envoi des troupes en Sibérie. On croit que les Allerpands ne pourront pas étendre leur influence sur l'Extrême-Orient par la Sibérie, et l'éventualité des attaques sous-marines et aériennes allemandes venant de Vladi-vistok est considérée comme une éventualité lointaine. Il y a tant de choses qui semblaient tout d'abord impossibles et qui se sont •réalisées par la suite. Espérons que les Japonais ne s"en apercevront pas dans l'avenir à leur détriment. D'autre part cependant, les négociations continuent entre le Japon et les alliés. Le point principal est la garantie à donner par le Japon qu'il effectuera le retrait de ses troupes des territoires russes lorsque les circonstances auront changé. La Grande-Bretagne et la France sont d'accord pour une occupation japonaise, sous réservé-que cette garantie lui soit fournie. Quant aux Américains, ils considèrent qu'il serait sans doute bon de voir le Japon occuper, toujours sous la garantie ci-dessus, la Sibérie, mais cependant ils semblent hésiter à déclarer que, pour le moment, il y ait une cause réelle de donner un assentiment formel à cette proposition. Quant à la question de savoir si le chaos qui se constate en Russie peut s'étendre et venir menacer la situation en Extrême-Orient, le Japon doit être sur ce sujet un excellent juge. Une importante autorité a émis l'opinion que la Sibérie pourrait devenir une République distincte ou un groupe de républiques, et que le Japon pourrait alors offrir à ces républiques le concours nécessaire pour leur maintien. Les Alliés continuent donp à regarder et à attendre. Pendant ce temps, les Bol-shévistes vont mettre la main sur les réserves de Vladivostok et de la Sibérie, réserves énormes que les Alliés ont payées de leur argent et qui, directement ou indirectement, pourraient améliorer la situation générale. La Roumanie désespère sans doute de cette situation. Elle a sollicité le renou-j vellement de l'armistice et il a été entendu que les négociations qui allaient s'ouvrir à cet effet envisageraient en même temps les questions d'un traité de paix. Les élections d'Espagne n'ont donné de majorité suffisante à aucun groupe. Les partisans de M. Dato sont une centaine; les libéraux seront 160, mais fractionnés en priétistes, albistes et roma-nonistes- les députés de droite mauristes, paciervistes et carlistes seront une soixantaine; les républicains et socialistes, trente-cinq, et les régionalistes cinquante. Il faudra attendre que le tassement et le classement de ces fractions se fassent, mais ce que l'on peut dire au point de vue de la politique internationale, c'est que les germanophiles seront en minorité notoire dans la nouvelle Chambre. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Attaque allemande repoussée Le communiqué belge de samedi dernier signale qu'au cours des journées de vendredi et samedi, l'activité de l'artillerie a été d'une intensité modérée. Vendredi Soir, une attaque allemande dirigée contre le bois du Trapèze a été complètement repoussée par le feu de nos 'mitrailleurs et de notre artillerie. Les Allemands ne parvinrent, en aucune point, à atteindre nos ouvrages. OPÉRATIONS AÉRIENNES Ostende bombardée Les aviateurs de l;i marine britannique ont bombardé,'dimanche, lias abris d'hydroplanes ennemis à Ostende. Un certain nombre de bombes ont été jetées de 50 à 100 mètres de hauteur et ont atteint leurs objectifs; trois touches directes ont été obtenues également sur des batteries anti-aériennes situées près des abris. D'autre part, les pilotes du R.F.C. ont jeté plus de 200 bombes sur divers objectifs derrière les lignes ennemies. L'EFFET DE NOS INCURSIONS EN ALLEMAGNE Une audacieuse affirmation Les Allemands commencent à sentir d'une façon très "palpable" ce que signifie les attaques aériennes. Suivant un télégramme de Munich à la "Kôlnische Zeitung," les social-démocrates ont fait une interpellation à la Diète bavaroise au sujet des dégâts causés par les aviateurs alliés. Un mémorandum écrit accompagnait l'interpellation, disant entre autres : "Les attaques des aviateurs ennemis, spécialement sur un certain nombre de villes du Palatinat, ont augmenté dans de très grandes proportions. La question de savoir comment seront réparés les dommages causés par ces opérations de guerre, n'a pas encore été élucidée. Une dépense considérable a été imposée aux propriétaires de maisons et d'ameublements par suite des hautes prinles, qui leur sont demandées pour l'assurance contre les attaques aériennes."Le ministre de l'intérieur, M. Bret-teich, a admis que le Palatinat a,va:t "souffert coasidérablement par suite des 1 récentes attaques aériennes, et s'est efforcé d'assurer les députés que des mesures seront prises pour dédommager ceux qui en ont souffert. Il a déclaré incidemment, avec ce cynisme qui est particulier à tout Allemand : "Je désire affirmer, pour vous tranquilliser, qu'-l n'est guère à craindre que des dégâts soient causés aux récoltes par les bombes incendiaires ennemies. L'Allemagne n'a pas commencé les attaques aériennes dans cette guerre ( ! !). Lorsque nos ennemis cesseront leurs attaques, nous cesserons les nôtres. Pour nous, c'est principalement une question de représailles contre des attaques aériennes injustifiées que font nos .ennemis sur des villes ouvertes." Tout commentaire est superflu. RETOUR D?R0! ET DE LÀ REINE —«j».— Après être restés pendant trois ans et demi en Flandre, dans le petit lambeau de terre patriale non souillé par l'ennemi, le Roi ,et la Reine, comme on le sait, ont été rendre visité au roi et à la reine d'Italie. Revenant du front italien ils se sont arrêtés à la côte d'azur et ont passé une douzaine de jours à Menton. Le duc de Brabant et la princesse Marie-José se trouvaient avec eux. Seul le comte de Flandre était resté en Angleterre où il poursuit son éducation navale. A- Menton ils ont reçu la visite du général Léman. Nos souverains, dont la santé est bonne, sont rentrés au pays, au front belge, et le Roi a déjà pu inspecter les tranchées et encourager leurs défenseurs. Vienne la grande offensive ennemie il se trouvera parmi eux pour la repousser. LA FIN D'UNETECENDE *o> Le Tsar n'était pas un traître Sir George Buchanan, ambassadeur de Grande-Bretagne en Russie, et récem ment revenu de Pétrograd, était vendredi dernier l'hôte de l'association des sociétés russes au Piccadilly Hôtel. Au cours du discours prononcé par si» George en cette circonstance, il a fait justice de la légende qui représentait le Tsar comme sur le point, de t-rahi-r les Alliés à la veille de la révolution. Pendant les derniers mois de 1916, a dit sir George, l'atmosphère politique était chargée d'éléctricité, mais à l'exception du parti de l'Extrême Droite, tous les partis étaient d'accord pour condamner les forces obscures derrière le trône. Sir George déclara au Tsar que le peuple et l'armée étaient unis et qu'il était arrivé au croisement de deux routes dont l'iriie conduisait à la victoire et l'autre à la révolution et au désastre. Le Tsar choisit le chemin de la réaction et la révolution s'ensuivit. Sir George, parlant du bruit qui ayait été. répandu, disant que. le 'tic veille de son abdication, se disposait h conclure une paix séparée avec l'Allemagne, cjéclara qu'il était convaincu qu'il n'y avait pas un mot de vrai dans cette histoire. Certes, dit-il, lé Tsar est responsable des conséquences de la mauvaise administration de ceux qu'il a choisis comme ministres, mais ce ne fut pas un traitre; jamais il n'aurait trahi la cause des Alliés, et il fut toujours'u;i ami sincère et loyal de l'Angleterre. Parlant ensuite de l'action des Soyiets qui, dès le début, l'emportèrent sur le gouvernement provisoire, sir George déclara que de crainte que l'armée ne devienne un jour une arme entre les mains de contre-révolutionnaires, ils détruisirent sa discipline et lui enlevèrent toute valeur comme force combattante. LiES fLES AALAND ET L'ALLEMAGNE L'Allemagne vient de donner une nouvelle leçon aux bons neutres. Par des menaces ou des flatteries, selon le cas, elle les maintient dans leur neutralité, mais elle se soucie de leurs intérêts comme d'un "chiffon de papier." La Suède en fait en ce moment l'expérience, après avoir été toujours d'une neutralité plus que bienveillante vis-à-vis de l'Allemagne.Les îles Aaland, très rapprochées de la Suède, avaient toujours été un sujet de discorde entre la Suède et l'Empire russe,'auquel elles appartenaient avant la guerre. Un certain nombre de Suédois habitent ces îles et depuis l'avènement du régime maximaliste, de nombreux combats avaient lieu entre gardes rouges et gardes blancs et mettaient en péril la sécurité dans les îles. La Suède y avait envoyé une petite expédition navale pour protéger ses nationaux et, à l'intervention du commandant de l'expédition, un accord avait été conclu entre les habitants, les troupes russes dans les forts et les gardes nationaux finlandais. Les troupes russes et les gardes finlandais devaient évacuer l'île, laissant les forts et le matériel de guerre sous la garde des habitants, aidés par le petit détachement suédois qui avait été débarqué. La situation politique des îles devant être discutée plus tard entre les gouvernements finlandais et suédois. Or voici que l'Allemagne informe îe gouvernement suédois qu'elle se propose d'employer les îles Aaland, comme point d'appui pour une expédition allemande en Finlande. Le gouvernement suédois a protesté contre l'usage des îles dans une forme qui puisse les amener dans des opérations de guerre et em pêcher la Suède d'exécuter les mesures prises pour la protection des habitants. Une flotte de 15 navires de guerre allemands a passé la côte de Gothlarid samedi, probablement en route vers la Finlande. AUTOURde la GUERRE ALLEMAGNE — Le correspondant du "Times" à Amsterdam raconte que de nombreux ouvriers hollandais qui vont travailler en Allemagne portent avec eux de bons vêtements et chaussures de fabrication anglaise et reviennent avec de vieux vêtements allemands, gagnant beaucoup * d'argent à ce trafic, qu'ils répètent aussi souvent que possible. Le pain en Allemagne ne serait pas mauvais, et on en reçoit une demi-livre par jour. La ration de pommes de terre est actuellement de 7 livres par semaine, mais certaines usines disposent de quantités supplémentaires en faveur de leurs Ouvriers. CHINE — La lutte entre le nord et le sud continue et le chaos politique est absolu. Les sudistes font feu sur les bateaux qui s'aventurent dans leurs parages, et la canonnière japonaise "Fushimi" n'ayant pas échappé à cette règle, fut obligée de réporter. Deux canonnières britanniques avaient débarqué un gioupe de parlementaires pour négocier la cessation jie ce petit jeu, mais les par lementaires eux-mêmes essuyèrent des coups de feu et furent obligés de revenir à bord. ESPAGNE -—• Voici, d'après le correspondant du "T.imè^" à Madrid, la raison de la crise ministérielle qui vient de souvrir en Espagne. Le gouvernement aurait été constitué pour organiser les élections; cette mission ayant été accomplie, les ministres voulaient faire place à un cabinet qui- puisse présenter un programme bien défini au Parlement. Il y a quelques jours, les deux ministres catalans, MM. Ventosa et Rooles, annoncèrent leur intention de démissionner dès que l'accord commercial avec la France serait favorablement approuvé par le ca-binet-. Cependant, le ministre de la-guerre demanda que la situation fût immédiatement réglée, et comme aucun parti n'était assez fort pour obtenir une majorité aux nouvelles Cortès, il fut nécessaire de chercher une solution provisoire. Par conséquent, les deux ministres régionalistes, dont les désirs de réforme n'ont jamais été partagés par leurs collègues, quittent le ministère et sont remf placés par le comte de Caralt, industriel catalan bien connu, et M. Luis Silvela, ami personnel du premier-ministre, et ancien maire de Madrid. GRANDE-BRETAGNE — M. Bryan, ex-candidat à la présidence des Etats-LTnis, et qui fut un non-interventionniste acharné, n'a pas parvenu à prendre la parole à un meeting public à Toronto (Canada). L'audience comprenait un grand nombre de soldats réformés. Ce fait est généralement regretté, car depuis l'entrée des Etats-Unis dans la guerre, M. Bryan s'est montré un des soutiens les plus actifs du gouvernement et de son programme de guerre. ITALIE — Le dernier emprunt italien, dont la souscription n'est pas encore close, a produit jusqu'à samedi dernier 5 milliards de francs. Le maximum atteint par )es emprunts précédents était de 3 milliaifBs. PERSE — Le majof Druffel, officier d'état-major allemand, a adressé aux commandants turcs sur le front persan la communication suivante: "Faites savoir directement aux chef-s kurdes que, suivant les ordres d'armée que j'ai reçus, ils doivent accélérer la retraite en continuant leurs pillages et leurs embuscades, malgré l'armistice. Li retraite doit coûter le plus cher possible aux Russes. Expliquez aux tribus la situation précaire des Russes et dites-leur combien leurs succès seront faciles. La retraite de Perse est imminente, et pendant qu'elle s'accomplit les plus grandes pertes doivent être infligées aux Russes. En fait, l'armistice ne doit modifier en rien leur action.'' 89e année

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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