L'indépendance belge

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s.n. 1915, 03 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59f82/
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Kème annéfe. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES •'# » wvw» X wuv/tv . ±-é• v_y» TELEPHONE: CITY39SO LONDRES, SAMEDI 3 AVRIL 1915. ISEGISTEBED AS A _ <l»ou. ' • newspapee.3 conservation par le progres. ' 1 oUMMAlRL. Pour la Belgique future.—J. Peritch. Leur dieu !—Camille Roussel. Notes de l'Afrique du Sud.—Lydius. Billet Parisien—Jean-Bernard. Echos. Faits menus, menus propos.—Bob. Le Roi Albert. — Edouard Chapulsat. Lettre du Grand-Duché.—R.S. Les yeux bandés.— Dr Clément Philippe. A Verviers. — Léon Dedyn. Ai — : * r- » LA SITUATION. I Samedi, midi. Poursuivant leur œuvre de lâcheté, les pirates ont coulé les steamers anglais " Seven Seas " et " Southpoint," ainsi que trois chalutiers à vapeur, " Gloxiana," " Jason," et " Nellie. ' Le sous-marin " U 20," qui a montré une activité particulièrement fiévreuse, a fait sauter la barque norvégienne " Nor," dont l'équipage a pu être recueilli par le steamer " Unita," de la même nation. Cet attentat a donc eu lieu en dépit de toutes les lois qui régissent l'humanité, mais encore en violation du droit international. Dans cette guerre de barbares les neutres sont traités par les Allemands en ennemis. De pareils procédés n'auront-ils pas nue influence décisive sur l'attitude des Etats-Unis ? S'occupant d'une protestation des pirates contre le prétendu traitement infligé aux équipages prisonniers de leurs sous-marins, le gouvernement de Washington a adressé un mémorandum à sir Grey, qui s'est empressé d'y répondre. Ces prisonniers sont logés, nourris, traités, habillés, bien mieux que les officiers et soldats britanniques internés en Allemagne. Cependant, le gouvernement anglais les considère comme des criminels, auteurs d'actes qui constituent des attentats aux lois des nations et qui sont contraires à l'humanité. L'éminent ministre des Affaires Etrangères de la Grande-Bretagne a rappelé au gouvernement américain dans ce document si péremptoire que plus de 1,000 officiers et marins de la marine allemande ont été sauvés des flots, au péril de la vie des sauveteurs et au préjudice des opérations navales britanniques. Or pas un cas ne s est présente montrant un marin anglais sauvé par acs équipages allemands. De cet échange de notes il résulte, et avec quelle force et quelle lumière, comment l'Allemagne et l'Angleterre comprennent différemment lés lois humaines. En dépit de la pius atroce des guerres, la Grande-Bretagne les respecte avec une scrupuleuse et admirable conscience, tandis que 1 Allemagne ne cesse de les violer odieusemenl r,« "faisant preuve de la plus^ grande lâcheté envers des gens désarmés appartenant à toutes nations. En dépit de leur activité, et de la haine qui anime leurs équipages, les sous-marins allemands n'arrivent pas Pour la semaine se terminant le 31 mars, sur 1,559 navires qui ont pris la haute mer, cinq seulement ont pu être coulés. On sait que les passagers de l'un de ces steamers ont été outragés par leurs bourreaux.Comme cette attitude digne des Huns a soulevé la réprobation du monde civilisé Berlin a démenti. Le gouvernement allemand finirait-il par rougir de... ses propres ordres et de son inhumanité ! Les nouvelles qui nous arrivent de l'est et de l'ouest sont favorables aus Alliés. Les Russes, grâce à une attaque à la baïonnette, se sont emparés de la crête des montagnes de la Polonina Range entre Lupkow et les passes d'Uzok. Les Autrichiens qui se sentent perdus prétendent qu'ils ont repoussé les troupes du Tsar en Bukovine. En réalité il n'en est rien. Depuis la prise de Przemysl l'invasion russe se précise. Aussi le peuple viennois, qui en redoute les terribles conséquences, réclame-t-il la paix. Une dépêche envoyée à Rome annonce qu'une grande démonstration a eu lieu à Vienne. Un cortège a traversé fe Ià"Gu"e"rre~ P,_rr 'ÂT^as F mat-major!'' " A bas l'Armée." Si le gouvernement de François-Joseph obéi aux suggestions du peuple, il devra tout d'abord se séparer de l'Allemagne. Or le vieil empereur, allié de Guillaume II, y consentira-t-il jamais ? Qui sait, si plus tard la menace d'une révolution ne l'y contraindra pas ? Du théâtre de la guerre à l'ouest à signaler la prise de Fey-en-Haye, à l'orée de Bois-le-Prêtre, par nos vaillants amis les Français. Leurs aviateurs de nouveau se sont distingués, prouvant autant d'adresse que de crânerie. En Wœvre ils ont survolé, vendredi matin, vers 7 heures, les lignes allemandes et détruit de nombreux hangars à Vigïieulles, ainsi que la station et le railway de cette commune. Après avoir lancé plus de 30 bombes, ils sont revenus à leur point de départ sans qu'aucun appareil n'ait été atteint. Les jours précédents les aviateurs anglais avaient prouvé non moins de vaillance. De plus en plus s'affirme la , supériorité des aviateurs alliés sur les "airmen" allemands, ce qui facilitera la ncrvli'iinp POUR LA BELGIQUE FUTURE Les Etats-Unis d'Europe. " L'Indépendance oeige a ujcu ^ lu me demander un article et je suis tr content de pouvoir répondre à son aim ble invitation. Ce ne sera du reste p pour la première fois que ma prose p raîtra dans les colonnes du grand quo cîien belge, car j'ai déjà été à plusieu reprises honoré de son hospitalité. Lt qui m'avait toujours et surtout^fait < timer " l'Indépendance Belge c et cette large libéralité dont elle témoign; envers ses correspondants, bien^qi par exemple, plus d'une fois, dans rr lettres de Serbie ' j eusse critique politique extérieure du radicalisme si be, " l'Indépendance " n'en a pas moi toujours ménagé un bon accueil à rr articles, et je formule cette dernière c servation parce que je savais que la pt tique d'une réconciliation sincère loyale avec l'Autriche-Hongrie que conseillais à mon pays ne rencontr pas précisément de sympathie dams rédaction du journal bruxellois. Et néanmoins cette rédaction acceptait n articles, c'était, répétai-je, par esprit tolérance, tolérance qui avait son fo dans la haute culture des directeurs "l'Indépendance Belge." ès pendance," c'est-à-dire pour la Belgiqu a- mai-s je crois que la Belgique n'a pa as besoin d'articles : cè qui lui faut ce son a- des soldats. Par les temps que nou ti- traversons, les plumes ne portent pas ; c rs qui porte te sont les canons et tes fusils ce A chaque époque son arme, l'arme d :s- l'époque actuelle, c'est la poudre et no lit l'encre. Sans doute, ajouterai-je, esi lit ce une honte pour la culture européenn le, qu'il en soit ainsi, car cette guerr es monstre et monstrueuse est une catas la trophe de l'Europe, c'est sa chute. Qi :r- sait si elle s'en relèvera jamais, qui sa: ns si cette guerre ne marquera pas la fin d ies gouvernement de l'Europe sur le mond< >b- Je crains qu'on ne puisse dire d'ores c >li- déjà: l'Europe a vécu! et Vous voulez peut-être que je parle d je la neutralité de la Belgique et de so ait droit violé? Mais quel profit y a-t-la pour les Belges de discuter sur leur dro si de neutralité, puisque ce droit est bris les et anéanti. Une telle discussion n'aboi de tirait qu'à une réminiscence pénible : ] nd Belgique possédait un droit mais c de droit n'existe plus. Mais ceci la Bc gique le sait bien, elle le sait mieux qi souffre encore. A quoi bon lui rappeler sa douleur? Il faut néanmoins s'y arrêter, parce que l'exemple de la Belgique démontre, d'une façon éclatante, que le droit à la neutralité est un droit sans sanction. Car, s'il n'en était pas ainsi, comment serait-il arrivé que ce droit, en ce qui , concerne la Belgique, fût détruit? A quoi nous servirait un droit que le premier venu pourrait impunément violer? Mais, direz-vous, la sanction d'un droit peut être de deux sortes : elle peut d 'abord être préventive, et c'est la sanc-. tion qui empêche la violation même du droit; il y a ensuite la sanction répres-; sive, celle qui vient après la violation du droit — violation qu'on n'avait pu prévenir — et qui consiste dans les dommages-intérêts à allouer au titulaire du droit violé. Si la première sanction a manqué à la Belgique, il reste la seconde : 1 Allemagne va être condamnée au profit de la Belgique, à réparer le préjudice qu'elle a causé à celle-ci. Oui, mais ceci à une condition que l'Allemagne et ses alliés soient vaincus. Sans doute les Puissances de la Triple Entente croient-elles fermement en leur victoire, mais cette croyance n'est présentement qu'une croyance et tant qu'elle n'est pas devenue un fait, on doit compter avec la possibilité que l'Allemagne et ses alliés, l'Autriche-Hongrie et la lurquie, soient vaincus d'une fa- 1 çon indubitable et que la Triple Entente i parvienne a leur imposer ses propres < conditions de paix, parmi lesquelles figurerait également, bien entendu, la res- < tauration de l'indépendance de la Bel- 1 gique avec, en plus, les dédommage- i mep.tS ailXQUels h Belo-iriu} o 1 que le droit violé de la Belgique aurait : obtenu sa sanction pleine et entière, car • si hauts que pourraient être les dits dé- ' dommagements, ils ne représenteraient 1 jamais tous les préjudices subis par les < Belges : si on est à même, peut-être, de < les indemniser des pertes matérielles, ' comment pourrait-on les indemniser des ; pertes en hommes ? Comme nous le 1 voyons, une restitutio in integrum com- ; plète, la seule qui constituerait la vraie sanction répressive du droit violé de la 1 Belgique, est impossible. Les traités relatifs à la neutralité de la Belgique peuvent être considérés comme une {endance de la diplomatie européenne d'attribuer à la volonté humaine une puissance qu'en vérité elle ne possède pas.Certaines contrées de l'Europe, de par leur situation géographique, ont été de tous temps des champs de bataille entre les Puissances européennes, et vouloir neutraliser ces contrées, c'est-à-dire, vouloir les soustraire à la destinée à laquelle les condamne leur position géographique, c'est vouloir forcer la nature, faire agir la volonté de l'homme dans un domaine où elle est impuissante.Parmi ces contrées se trouve la Belgique, sur le sol de laquelle il s'est livré plus de batailles que sur aucun autre point de l'Europe. Et si la diplomatie voulait préserver la Belgique des dangers auxquels l'exposait sa situation géographique, il ne lui restait qu'un seul moyen — la déplacer, la mettre ailleurs, les seuls traités n'y suffisaient pas ■ et ce qui se passe actuellement en Bel-; gique le prouve surabondamment. ; On comprend dès lors que les traités t de neutralité soient loin d'avoir la' portée ; que la diplomatie leur attribuait, et ceci ; vaut également pour les autres conven-. tions internationales. ; Les traités ne sont utiles que durant i la paix, puisqu'ils règlent certaines ques-. tions entre les Puissances. Pour n'avoir ; pas à débattre ces questions au fur et à » mesure qu'elles se présentent, on les ré-. soud une fois pour toutes. Mais au i point de vue de la guerre, les traités t sont de peu de profit : jamais un Etat, i résolu à faire la guere, n'en a été détourné par un traité. Ainsi comme nous t le voyons, les traités ne sont efficaces que pendant la paix, c'est-à-dire alors qu'on e peut s'en passer à la rigueur, et quand -i on ne peut pas s'en passer, c'est-à-dire 1 aux moments de risques de guerre, ils t sont inefficaces. Le principal but des é traités, celui de faire éviter la guerre, . u'est donc pas atteint. a Car on se trompe, si on pense que ce e qu'un Etat respecte da-ns un traité c'est . le traité lui-même. e En effet, dès qu'un Etat trouvc-son.in- \ 1er violer un traité, il le viole en acceptant les conséquences, c'est-à-dire, en :ce s'exposant à la guerre. Les Etats ne re, respectent les traités que s'ils ont plus la d'intérêt à les respecter qu'à les violer, ►n. Ce qu'un Etat respecte dans un traité :nt c'est donc son intérêt et uniquement son jui intérêt, et lorsque cette condition man-A que, l'Etat n'hésite pas à passer outre -e- et à violer le traité. r? Ce que la diplomatie a toujours omis ait c est d'instituer une force qui serait à ut même d'arrêter tout contractant dans sa îc- velléité éventuelle d'enfreindre u,n traité, du attendu que la violation d'un traité con-:s- stitue la violation d'un intérêt de la par-on tie opposée, intérêt reconnu par le co-pu contractant de cette partie. es Une pareille force existe quand il s'a-rè gît des membres d'un même Etat: les an lois peuvent être comparées à des traités ,e- respectifs entre individus et qui, puisque ée l'Etat en assure le respect, ont le carac-le tère de véritables droits. Les intérêts prévus et consacrés par ne les traités internationaux, n'ont pas le s. caractèrte de véritables droits, parce ,1e qu'au-dessus des intéressés il n'existe ur aucune puissance souveraine, semblable é- à la puissance publique dans un Etat :1- qui en assurerait le respect. lit On a parlé de la sanction morale des e- traités internationaux. La guerre actu-ie elle a, malheureusement, fait tomber a- cette légende. Et comment en pouvait-il te être autrement dans l'état actuel de la ;s culture humaine? En effet, si la morale ï- pouvait remplacer la force physique s- comme sanction des droits, on n'aurait 1- plus besoin de l'institution appelée Etat 3- ni de puissance publique ou autorité: lo Cûlilû fnr/>û _mni-olû mntryjr/4«/> 14> 1 it aucune coërcition n y serait nécessaire, ir Mais nous savons que les choses se pas-i_ sent autrement : c'est la force physique, it la force armée qui sert de sanction aux ;s droits entre particuliers. Or, puisqu'il le en est ainsi dans les rapports entre par-s, ticuliers d'un même Etat, pourquoi ne ;s serait-il autrement dans les rapports le d'Etat à Etat: ici comme là nous avons n- affaire aux hommes, à ces mêmes hom-ie mes qui, laissés seulement à leur apprêta dations personnelles, ne se déterminent que d'après leurs propres intérêts. S'at-le tendre à ce qu'un Etat, dans ses rap-n- ports avec les autres Etats, se décide □- suivant les exigences de la morale et ie non suivant ses propres intérêts, c'est s- évidemment supposer que les particu-,e liers, passant des relations intérieures nt aux relations extérieures, changent de a- fond en comble, que d'hommes actuels, „ tels nu'ils sont, ils devien- 1 UtUl j L U U LUI J que nous désirons qu'ils soient. Par conséquent, nous croyons pou-voir dire que si, après la guerre, le système d'Etats souverains et indépendants continue à subsister en Europe il n'y aura rien de gagné en ce qui touche la sanction des traités : ce système rendrait possibles de nouvelles guerres et, avec elles, de nouvelles violations de traités. La question de la guerre et celle de la sanction des traités sont intimement liées l'une à l'autre; supprimer la guerre, c'est supprimer en même temps la question de la sanction des traités, cette dernière question ne pouvant plus se poser en cas de suppression de la guerre par cette simple raison que les traités eux-mêmes seraient alors sup-primés comme inutiles. La guerre actuelle doit être la dernière en Europe et elle sera la dernière si elle dote l'Europe d'un nouveau système d'Etat, si elle la dote d'un Etat confédéré, c'est-à-dire si elle donne naissance aux Etats-Unis d'Europe. La guerre deviendrait alors impossible en Europe, puisqu'il n'y aura plus qu'un seul Etat, et un Etat ne peut se faire la guerre lui-même. Ce qui serait désormais uniquement possible, tout comme dans le domaine d'un Etat actuel, oe serait des insurrections éventuelles, insurrections que la puissance publique européenne aurait à réprimer. Les différents Etats membres de l'Etat confédéré d'Europe ne seraient plus exposés à des attaques comme celle dont la Belgique a été l'objet l'année dernière, car la force publique de l'Etat confédéré les rendrait impossibles, de même qu'aujourd'hui la puissance publique d'un Etat empêche ""Ce "îf SsT'ejernia-, pa«Aicc"s6Tcn.Knt ut1» question européenne — question que la guerre présente a posée dans toute son horreur — qui pourrait dorénavant sauvegarder la Belgique de malheurs semblables à celui qu'elle supporte en ce moment si héroïquement et, avec elle, on sauvegarderait aussi les autres petits Etats de l'Europe. Sans cela, la Belgique doit être certaine que, dans un avenir plus ou moins éloigné, elle pourrait parfaitement revivre les jours qu'elle vit aujourd'hui : cette fois-ci c'est l'Allemagne qui a violé sa neutralité, la prochaine fois ce sera une autre Puissance. Le problème belge devient ainsi le problème de la suppression de la guerre et de la transformation politique de l'Europe. J. PERITCH, Professeur de droit à l'Université de Belgrade (Serbie). LEUR DIEU! son peuple, a propos uu ccuicimuc uc Bismarck : ^ — Vous devez exprimer votre éternel gratitude pour les immortels mérites du grand chancelier... Ce sont des mérites qui, s'ils sont immortels, ne se font pas faute de donnei la mort, fichtre ! Ce sont ces mêmes immortels mérites qui ont accouché des phrases suivantes que les peuples devraient, s'ils avaient conscience du Droit, se fixer dans la mémoire à jamais 'pour les exécrer : — Avec sang et fer... — La force prime le droit... — Ad majorent Régis gloriam... Il faut ajouter à ces phrases, pour comprendre la mentalite complété des autocrates prussiens, la phrase suivante de Frédéric le Grand : — S'il faut duper, soyons fripons... Ils mêlent à ces phrases, en d'autres moments, le mot "Dieu ! Le Dieu du Christ, car ils se disent Chrétiens ! Parbleu ! le Pape lui-même ne les démeni pas... Etrange, étrange! Cette salade de phrases prussiennes se mange dans les camps militaires lorsque les soldats du Kaiser se reposeni de leurs exploits—c'est-à-dire, après l'incendie d'une ville, l'assassinat d< prêtres, de bourgmestres, le viol des filles et le meurtre des vieillards... " Ail right !" comme on dit en Angle terre. Le Kaiser, à propos toujours de et . centenaire, a dit : — Je suis fermement confiant qu< ■ le Tout-Puissant est contre tous les en CL *.|U a.1 VV.UI M. protéger... Les Turcs, qui ont " leur Tout-Puissant aussi, doivent trouver cela un peu outrecuidant tout de même. La salade allemande ressemble terriblement à une macédoine, ne trouvez-vous pas ? Mais parmi ceux qui l'avalent et qui sont actuellement à la table prussienne i! se trouve des convives qui sont particulièrement à plaindre au~point de vue mental : ce sont, par exemple, les gens tels que ces bavarois qui, en somme, ne sont que des victimes naïves dans tout cela ... où des victimes de leur naïveté, si l'on préfère... Qu'était Bismarck? Un criminel de génie, ambitieux, qui aimait à traiter les hommes comme les chiens qu'il désirait avoir autour de lui — pour pouvoir taper dessus. Les criminalistes connaissent de telles psychologies. Ce qu'il y a de terrible, c'est que des foules ignorantes ne ■ savent pas discerner parmi les chefs ; qu'elles sedonnentet qui les conduisent à l'abattoir — sans profits réels pour elles. , Sous prétexte d'améliorations économiques et de culture, elles marchent sous : le bâton. Heureusement, cela comporte i un avantage : c'est la leçon qui ressort, : pour les autres peuples, des faits aux-. quels nous assistons... Le centenaire de Bismarck nous fait ■ penser aux Ilôtes ivres... Que les peuples observent donc les : Ilôtes allemands... Cela les dégoûtera à jamais de l'auto- , : cratie et du militarisme... CAMILLE ROUSSEL.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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