L'indépendance belge

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09 augustus 1917
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s.n. 1917, 09 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f47gq6s09k/
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■ ROYAUÈVIE-UMI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTS) ■ ADMINISTRATION ET REDACTION : PLACP'NVr A^nnRSF JEUDI 9 AOUT 1917. f 3 MOIS, B SHILLINGS. ] D . 1 I nt\Ë STR IIIGII HÛLBORN. W.C.l. rEACD DE LA BOURSE. ABONNEMENTS • J B MOIS, 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. ■ téléphoné: holborn 1773.4 teleph. : {Jà à: f s. * * En vents a Londres a 3 h. le mercredi S août. \ , an. j, shillings. J LA SITUATION » Mercredi, midi. I part' les bomkardejfients réciproques, leL communiqués britanniques n'ont rien de particulier à signaler. I.' Paris mentionne un assez violent duel d'artillerie dans le secteur de Bixschoote, Shiii a gagné en intensité dans le courant Re la journée. ■ L'artillerie a été active également au Bord de l'Aisne, ainsi que sur la Meuse. Dans ce dernier secteur, l'ennemi a dé-Klanché deux attaques, la première di'ri ■ée contre les positions françaises entr< le Bois d'Avocourt et la Côte 304, l'au |t:v oontre le Bois des Caurières. I La première, grâce au feu des batte ■fies françaises, échoua et l'ennem ■éprouva des pertes très sensibles San (Âtenir le moindre résultat. La seconde eut le même sort et les quel ques groupes d'Allemands qui réussireir à pénétrer jusque dans les tranchée; françaises en furent expalsés immédiatement à la suite d'une contre-attaque. En somme les Allemands, que les récents efforts sur l'Aisne et en Champagne ainsi que sur la Meuse et en Flandre, on1 dû épuiser, se recueillent et se préparent pans doute pour résister au choc qu'ils attendent sur la Lys et l'Yser, où l'offen-Ipive des Alliés n'a fait que commencer. I Un fait assez intéressant vient d'être ■sonstaté par nos alliés britanniques qui. En classant par âge les prisonniers alle-Bniands faits au cours de la récente Bivance, ont découvert que sur 4,000 des 6,000 hommes capturés, 30 p.c. étaient âgés de 20 ans ou de moins de 20 ans. ■ Treize pour cent appartenaient à la classe de 1917, 17 p.c. à celle de 1918 et quelques-uns provenaient même de la .«classe de 1919, c'est-à-dire qu'ils n'a-^fcaient que 18 ans ! I Cette dernière classe a été convoqué' lune première fois'en avril dernier. Lei ^■éjnents las'plus aptes furent retenus. Hes autres furent renvoyés et rappelés ër -juin. Cette classe se trouve par consé-Bijuent en grande partie encore dans les ■dépôts. ■ Ces constatations sont intéressantes, ■parce qu'elles indiquent à quel point le; ([ressources de nos ennemis en matérie' humain sont entamées. Mais il ne faudrait pas en conclurc que l'Allemagne est à bout, loin de là: càr avec sa population de 60 millions d'habitants, l'empire germanique peul mettre en ligne chaque année entr< 600,000 et 800,000 combattants nou-■veaux. Ces chiffres ne suffisent évidem-■ment pas à remplacer les vides, car les («pertes allemandes" leur sont de beaucoup ^supérieures, mais elles permettent tout ■3e même de les compenser en grand* ■partie. I Si l'Allemagne était obligée de fair< ■face, à un même moment, à l'offensiv< IBsur tous les fronts, sa faiblesse relativf ■en hommes l'obligerait certainement È ■ se replier, soit sur l'un ou sur l'autr< ■front. Mais cette coordination de no; ■efforts a été chaque fois contrariée. Au lieu de participer à l'offensive générale qui avait été préparée pour lf campagne de 1917, les Russes ont faii la Révolution, et à l'heure qu'il est nos Alliés sont encore toujours en pleine re- i Aux dernières informations, les trou-Ipes du général Mackensen, qui marquaient le pas depuis leur avance victorieuse d'il y a quelques mois, avaient fiepris l'offensive. En un coup de mair audacieux elles ont capturé les position! occupées par les Russes dans la région de Focsani (Roumanie), sur le Sereth inférieur, et Berlin parle de 1,300 prisonniers, de 13 canons et d'un nombreux . matériel de tranchée "capturés. Pétrograd confirme ce succès ennemi, : qui pourrait être gros de conséquences s'il est vrai, comme le pense le corres-i pondant du "Times" à Pétrograd, que . Mackensen va essayer d'enfoncer un coin - entre les forces russes du nord et les 3 armées russo-roumaines du sud. 3 L'état-major ennemi espère couper la - retraite aux armées russes qui opèrent dans les Carpatlies, et il compte sans - doute beaucoup sur l'indiscipline qui, i malheureusement, sévit encore toujours s dans l'armée de nos alliés. Ainsi le dernier communiqué de Pé- - trograd mentionne la défection de deux t régiments d'une des divisions qui opé-j raient sur la Bistritza (dans le nord- - ouest de la Moldavie), ce qui obligea les troupes occupant les secteurs adjacents à . rétrograder de plusieurs kilomètres ! En Galicie, la situation reste # peu près stationnaire, et les Allemands semblent pour le quart d'heure plus pressés de rentrer les récoltes — dont ils ont le plus urgent besoin — que de poursuivre l'ennemi. : En Bukovine,* la retraite de nos alliés continue et le communiqué russe signale . toute une série de villages qui ont dû > être abandonnés. : Malgré cette situation peu brillante, le commandant en chef des troupes russes reste confiant. "Il y a trois ans," dit-il, , en assumant ses nouvelles fonctions, ! "nous avons mobilisé nos armées. La i première phase de la guerre est termi-. née. Aujourd'hui la seconde commence." Quant au nouveau cabinet constitué ; par M. Kerensky, il comprend des re-? présentants des cinq grands partie russes , et mérite vraiment le qualificatif de ca-i binet national. Ce ne sont pas les Allemands qui peu-: vent en dire autant du leur, surtout après le remaniement partiel auquel vient , de procéder le Dr Michaelis. La nomina s tion de deux ministres, ohoisis en dehors 1 du Parlement et pendant que celui-ci est ajourné, est un défi au Reichstag et con-; firme pleinement ce que M. Lloyd George , a dit du nouveau chancelier: qu'il était s l'instrument du Kaiser et du général ; Hindenburg. s La presse allemande est d'ailleurs - unanimé à reconnaître le caractère anti- - parlementaire et antidémocratique de ce 3 remaniement, qui aggrave encore la crise ) politique dont souffre l'Empire des Ho-t henzollern. ; Les Autrichiens semblent s'attendre à un mouvement offensif de la part de nos î alliés italiens, et on annonce de Rome ; que sur l'Isonzo l'adversaire concentre ; de l'artillerie ainsi que des troupes, i D'autre part-, le général von Hoetzen-3 dorf s'attarde sur le front italien, où il 3 se livre à des inspections continuelles. 11 a transféré son état-major du Trentin - sur l'Isonzo. i De l'Est Africain allemand on si-t gnale un combat assez sérieux du côté 3 de Lindi, à proximité de la frontière - portugaise, et en Syrie les patrouilles britanniques et turques déploient une - grande activité. Signalons à ce propes le - bruit de l'arrivée à Jérusalem du géné- - ral von Falkenhayn qui, s'il était con-t firmé, tendrait à indiquer que l'ennemi i se prépare à une offensive simultanée . i._„i ci • ir ' FJ IFRI6US ORIENTALE I Violents combats ; 11 y a eu un violent combat, le 3 août, I êntre les forces britanniques et alle-I Mandes près de Lindi, port allemand, I près de la frontière de la colonie portu-I jgaise, d'où l'ennemi a été refoulé en I juin derner. La puissante ~ position I ennemie située à 16 kilomètres à l'inté-I rieur, sur le fleuve Lukedeli, a été atta-I QUee, et le combat est resté sans résultat. ■■Les pertes des deux côtés ont été consi-I Arables. I D'autres mouvements sur des régions I Rendues se sont développées en faveur I «es forces britanniques. La direction I gtaerale de la campagne à pour but de I refouler vers Mahenge, point sur lequel I convergent diverses colonnes britanni ques, les forces allemandes dispersées. Tous les détachements ont été refoulés sauf un qui se trouvait en territoire portugais.Dans la région d'Iringa l'ennemi est refoulé vers Mahenge et Fakara's (60 kilomètres (Je Mahenge), par les troupes belges en coopération avec les colonnes britanniques. OPERATIONS NAVALES Un crime des pirates Le secrétaire de l'amirauté britannique a fait la communication' suivante relative aux témoignages sous serment des survivants de l'équipage du "Belgian Prince," dont le torpillage peut être .considéré comme un des crimes les plus barbares des pirates allemands. Ainsi\ que les journaux l'ont déjà signalé officieusement, le steamer britannique "Belgian Prince" a été torpillé par ^ un sous-marin allemand le 31 juillet dernier. L'équipage abandonna le bateau . dans deux barques et reçut l'ordre du commandant allemand de venir se placei sur le pont supérieur du sous-marin. Toujours sous les ordres du commandant teuton,, les deux barques furent détruites e,s à coups de -haches, et l'équipage du "Bel-s" gian Prince" fut privé de ses ceintures ;ie de sauvetage. Le capitaine du bateau in britannique fut amené à-l'intérieur du sous-marin et l'écoutille fermée. Alors, le sous-marin fut immergé sans aver-tissement avec les 43 hommes se trouvant nt sur son pont supérieur. L'équipage en-"s tier du ''Belgian Prince" fut noyé de la 11 > sorte, sauf trois hommes qui étaient par-rs venus à garder leur ceinture de sauvetage. Ces derniers furent repêchés après é" avoir séjourné 11 heures dans l'eau ! Vx Les détails de ce crime atroce sont con-firmes par les témoignages séparés des 1 " trois survivants. Le meutre de ces hom-e® mes, commis de sang-froid égale, s'il n« a les dépasse pas, les plus grands crimes commis par nos ennemis contre l'huma-:u nité. Q- és Nouvelle insulte à l'Espagne le On mande de Madrid à la date di re 7 août qu'un sous-marin allemand i coulé à coups de canon une seconde bar es que de pêche espagnole, blessant sérieu le sement quatre hommes de l'équipage. L< lù commandant du sous-marin s'est excust en déclarant qu'il n'avait pu'distingue) le les couleurs espagnoles. ^ Trois sous-marins coulés g' Le correspondant de 1' "Idea Nazio a nale" à Berne, télégraphie que des nou velles reçues d'Innsbruck au sujet di j> raid italien récent sur Pola, disent qu< trois sous-marins qui étaient en répara ,e_ tion dans ce port, ont été détruite pai les bombes. • CHOSES DE RUSSIE u- . ^ Le correspondant du "Times," décri 3 vant la situation à Odessa, dit: s Odessa est tranquille, mais ce serai ,S£ une erreur de croire qu'elle e§t silen n_ cieuse. Au contraire, il s'est abattu su: ge la -ville un torrent d'éloquence. En de jt hors des congrès, conférences et réu al nions de comités, il y a des réunions d> toutes espèces, représentant les diver rs intérêts, guildes, syndicats, profession :i- et occupations, légitimes et illicites, e ce les journaux en annoncent souvent de 21 se a 30 par jour. Mêijie les "pick-pockets' o- ont eu leurs conférences; à l'une des quelles il fut décidé que les membres d à la corporation s'abstiendraient de leu os lucrative activité le jour de certaine ne manifestations. Le lendemain un de re membres de cette intéressante confrèri :s- se rendit au bureau de police pour de n_ mander si personne n'avait enfreint 1 ^ consigne. Les malfaiteurs qui, mystérieusement 1,1 virent s'ouvrir les portes des prisons ai . jour de la Révolution, ont aussi teni sl" leur meeting, auquel assistèrent des re lte présentants de la presse. Ils ont vot IC une résolution par laquelle ils ont pro eS mis de changer leur genre de vie, et leu président, qui aurait, dit-on, 40 meur , très sur la conscience, a rendu visite au: journaux qui avaient envoyé des repor .. ■ ters au meeting. Il parut ensuite sur 1 ^ scène du Théâtx-e de l'Opéra, où il mi aux enchères les menottes qu'il avai ^ portéés; puis il s'en fut proposer ai gouvernement de l'envoyer en missioi spéciale à Iiishineff, où quelques trou es bles avaient éclaté et où il pourrait ré r" tablir l'ordre, va sa "grande influence' sur la population de la ville. Tout le monde semble n'avoir rien ; faire. En Russie, on a toujours h es temps; mais cela est plus vrai mainte es nant que jamais. Les prolétaires s'ei donnent à cœur joie: peu de travail salaires énormes, et excursions intéres santés dans le royaume inconnu de la po litique et du gouvernement. En dehor des dimanches il y a maintenant d< nombreux jours de congé; les magasin 'i- ferment à six heures ; les journées d 'e- huit heures sont la règle ; les grèves son es nombreuses, et chacun travaille juste au an tant qu'il lui plaît. Même dans les meil re leurs hôtels, le visiteur est parfois subi us tement inforn^ de ce qu'on ne peut lu servir à manger, parce que tout le per i sonnel est sorti ; il se ra'bat sur les res- - taurants, mais les trouve tous fermés. l- En fait, les serviteurs sont devenus les - maîtres. i Des ministres qui composaient le gou-r vernement provisoire original, trois seu-• lement font partie du nouveau minis-^ tère : ce sont MM. Kerensky, Nekrasoff s et Terestchenko. Outre ceux-ci le nou-" veau ministre comprend : deux socia-s listes, un social-democrate, un socialiste 1 révolutionnaires, et quatre membres du -x parti des cadets. * * ' * j. Le corps des volontaires serbes combattant en Russie, a été divisé par des dissensions sur les buts Yougo slaves. La majorité des Slovènes et des Croates du corps sont partisans de la formation g de trois états autonomes, Serbe, Croate et Slovène, réunis en une fédération, et sont hostile à l'idée d'une "plus grande g Serbie" ou d'une "plus grande Croatie." Les chefs du mouvement ont été ren-e voyés du corps, et bon nombre de leurs s camarades après cela ont démissionné et pris du service dans l'armée russe. la , CONFERENCE DE STOCKHOLM a * En Grande-Bretagne Le Comité parlementaire du Congrès e des T*ade Unions a décidé, après une é discussion prolongée, d'envoyer des* dé-r légués à Stockholm pourvu que la conférence du Labour Party et le congrès des Trade Unions se déclarent en faveur de cette mesure. La conférence du Labour Party a lieu vendredi prochain et le congrès des Trade Unions le 3 sep-tembre._ D'autre part, le Comité exécutif de la r Fédération des Mineurs, que l'on s'attendait à voir se déclarer ouvertement B contre Stockholm, hésite et a démandé au Labour Party des renseignements complémentaires au sujet du but de la Conférence de Stockholm et de la pro-i- cédure qui y sera suivie. t Le programme de la conférence j_ On croit savoir, dit la Press Associa-tion, que suivant le programme arrêté 3_ jusqu'ici pour la Conférence de Stock-holm, la délégation de chaque pays bel-[e ligérant préparera d'avance une décla-ration relative à son propre cas. Ces rapports seront examinés par une com-^ mission, formée de deux délégués de q chaque pays, qui en fera rapport à la u Conférence s'eô'orçant de concilier, si c'est .possible, les différents points de vue [ des deux groupes de belligérants. Il est j. entendu que., si on arrivait de cette manière à une décision unanime, cette décision lierait tous les partis ouvriers [e représentés, mais en cas de désaccord, les questions contestées seraient ren-vôyées aux diverses nations pour y être soumises à une nouvelle discussion dans j. le but de les renvoyer' à de prochaines ^ conférences, jusqu'à ce qu'elles rallient l'unanimité. ;é AUTOUR de la PAIX ir * r- Entre compère et compagnons x On apprend aujourd'hui comment et l" pourquoi le fameux ordre du jour "ni annexions, ni indemnités," déposé par le centre catholique au Reichstag, a ob-u tenu les suffrages de 214 membres de n cette Chambre domestiquée, sur 330 vo-j tants. En effet, le correspondant du "Daily Express" à Amsterdam signale » les aveux de M. Fehrenbach faits à Augs-burg où, dans un discours, ce chef du :x parti catholique romain a déclaré que la e résolution, dans aucun cas, n'exprimait j. l'opinion de ceux qui l'ont votée. "La n raison pour laquelle cette motion a été [_ adoptée, a-t-il dit expressément, était -, simplement que "les socialistes, dirigés )_ par M. Scheidemann, étaient tous ani-.s niés du désir de mener une campagne en e faveur de la paix au cours de la session LS d'été du Reichstag, ayant été chargés ie par leurs électeurs de faire de leur mieux !t poi\r soulever cette question." Suivant M. Fehrenbach, M. Scheide-1- manri affirma en comité que quelque i- chose devait être fait pour manifester le ii désir de "paix sans annexions ni indem-[•- nités" et qu'une résolution dans ce sens devrait être rédigée. Les catholiques romains, les libéraux et les nationaux s'opposaient à ce que l'Allemagne soit liée par quoi que ce soit de ce genre, mais les socialistes répondirent que ne pou-. vaut se présenter devant leurs électeurs . qu'avec le texte d'une résolution adop-. tée par le Reichstag, ils ne voteraient • pas les crédits de guerre. Cette menace produisit un effet immé-. diat. Il fut décidé de réaliser une ma-; jorité pour voter une résolution vide de 1 sens en échange de quoi les socialistes de M. Scheidemann—non ceux de M. Haase—voteraient les crédits "de guerre. Il fut entendu, formellement déclaré, que la résolution ne lierait personne et ' qu'elle serait simplement considérée ■ comme une feinte. J L'explication de ce tour de passe-passe 1 rend plus intelligible la (déclaration de ? M. Michaelis du 19 juillet, lorsqu'il dit 1 qu'il accepterait la résolution de paix ' "comme je la comprends," soit plus exactement comme une escroquerie sans importance. La révélation de M. Fehrenbach, qui t montre les chefs politiciens allemands sous un jour peu reluisant, est publiée par la "Post" de Berlin, journal conservateur modéré, comme écho des cèrcles | parlementaires. ' Elle n'a pas été démentie et elle ne le sera pas. : AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE s — Trente mille ouvriers d'usines, au I cours d'un meeting qui s'est tenu lundi à Dordmund, ont unaniment désap- t prouvé la "résolution de paix" de la majorité du Reichstag. Une agitation contre cette résolution a commencé dans a tout l'empire. — Le capitaine Persius, le critique t naval allemand, met en garde ses com-e patriotes contre des espoirs exagérés au s point de vue de la guerre sous-marine; a ils ne faut pas oublier, dit-il, que la plus - grande partie du tonnage mondial est à la disposition de nos ennemis, ainsi qu« la plupart des chantiers de construction. BELGIQUE é — Le "Telegraaf" confirme la muti-. nerie qui s'est produite à Anvers, et à . laquelle ont participé trois cents soldats _ allemands. Ces hommes, à l'annonce de s leur envoi sur le front d'Ypres, ont jeté . bas les armes. Ils ont été immédiatement e arrêtés. a ESPAGNE >i — Le "Heraldo" annonce qu'à l'inter-e vention du Gouvernement espagnol l'Al-;t lemagne aurait consenti à ne plus tor-e piller les navires-hôpitaux, à la condi-e tion qu'un officier espagnol soit placé à s bord de chaque navire et garantisse que , celui-ci n'est employé qu'au transport . des malades "et des blessés. e FRANGE s — M. Almeyreda, rédacteur en chef 's du "Bonnet-Rouge," a été arrêté le G * août. On se souvient que M. Duval, l'un des administrateurs de ce journal, fut 5 récemment arrêté à la frontière suisse et trouvé en possession d'un chèque de Fr. 158,000, d'origine suspecte. MM. Duval et Almeyreda étaient depuis quelque temps surveillés par la police. t GRANDE-BRETAGNE i -— Deux réunions ont eu lieu hier r entre les représentants alliés et à l'issue i de la réunion cle l'après-midi, M. Ribot et M. de Margerie, directeur politique c au ministère des affaires étrangères, ainsi que M. le baron Sonnino eurent II une nouvelle réunion avec M. Balfour. e Les principaux délégués français étaient : M. Ribot et son fils, M. Painlevé, 11 ministre de la guerre, M. Albert Thomas, * a ministre de l'armement, M. Thierry et le L général Foch. Le baron Sonnino, le a marquis Impériale, le général Albricci, fc ainsi que l'attaché militaire à l'ambas-^ s,ade italienne représentaient l'Italie s Du côté britannique, outre les membres du cabinet de guerre, il y avait: M. n Balfour, lord'Derby, le général sir W. n Robertson et lord Bertie, ambassadeur !S britannique à Paris. x — Le projet de loi sur la conscription a été adopté par le Sénat canadien par 54 voix contre 29. ■ LIBERIA i- ■— La République nègre de Liberia a is déclaré la guerre à l'Allemagne. ■ S8ème année. No 136 1 •

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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