L'indépendance belge

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19 februari 1914
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s.n. 1914, 19 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rx9377705v/
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11 i i i_ ' C2 85° ANNÉE Jeudi 19 février 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1T, rue <3es Salilcs9 llriixelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE ittÊlpï: Un an 20fr. B nais, 10 (r. 3mis, Sft lUIEliBÛiiflBlSr.JJ -■ 28 ft. » 5 fr. » 8fr. ETBSliKÎI - 401r. =•■ 22 ir. » Bfr ÉDITION HEBDOMADAIRE iloternatiosale tt iTGutre-msri iO PAGES, PARAISSANT LE MKKCREDI Lin an.,.,, franc» Six 12f franc» BBT!^RnmrnliTirAMMBérfiyiV<^ilWtfffrff'^'Vr'*'' ■*fL"J li fil l"l~i"*ii ' L'INDÉPENDANCE TBOÏS KBITIOTC3 fi\£ JOÏTS. — SIX PAGES BELGE eOHSSBYAWCre Ï'OE LE PEOSSis Édition du matin S» SO ",- ïeudi 19 lévrier 1914 Les annonces sont reçuesî A BRUXELLES i aux bureaux du jou'à&C A PARIS î ii, place de la Bourse, A LONDRES : Chez MM, John-F, Jone3 &Cfi9 HP jy Suow Hiil, £• G.; à fAgence Haras, n° Cheapside G.; et chez Neyroud & Fils, £&L *r°* 14-18, Queeu Vietona Street, et T. B, BrowiMk Lid, n° 163, Queen Victoria Street, U AMSTERDAM : chez îtijgh & Van Ditmar, Rotin, g* ROTTERDAM s même firme, Wynhaven, 413, & ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Es SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss% ti ITALIE î chez Mil, Haaseastein & Vogler, à Turin et Rome. "ilîïEW-YORKs T.B, Browne, Ltd, V, East42Dd Street JLujourd'hui : iiA SANTE DU ROI. ReVue poiuique. LA QUiS'l'iuM DES ILES ET LA FRG.i-TIKRE D'ALBANIE. — La note des puissances. — La réponse de la Grèce. — L'attitude de la Porte. — Menaces albanaises.fin Turquie. — L'orientation Ce 1.-. politique étrangère. En Russie. — La Douma et l'émancipation féminine. — L'union interparlementeire. — Une lettre de M. Kokovtzoff. En Suède. — Le nouveau cabinet. — Les socialistes et la défense nationale. Iz-itre de Turquie. Note, du Jour, par J.-B. Ea France. — L'impôt sur le revenu. — L'état sanitaire dans i'armée. En Belgique. — La langue d'enseignement — A la Chambre : Les déclarations des deux gauches; le vote de la loi scolaire. Chronique mondaine. Chronique agricole. inionnations iinancières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A Sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée ù 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre O sont celles qui ôi.iï paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le m?'''n. BRUXELLES 1S lévrier Revue P©8itlqye Comme il fallait s'y attendre, la réponse de la Porte à la note collective des puissances relative aux îles de là nier Egée produit une impression assez pénible. yuand nous avons analysé cette réponse, nous avons l'ait remarquer .qu'elle n'était pas satisfaisante, mais Î1 semble bien que; le gouvernement ottoman a une fois de plus recours au double jeu qui est dans les traditions de la diplomatie turque. On relève, en effet* une différence notable dans le texte de la réponse de la Porte qui a été communiqué à la presse et dans la texte qui a été remis aux ambassadeurs des puissances. Tandis que le texte communiqué à la presse disait que la « Turquie cherchera à assurer la réalisation juste et légitime de ses demandes », ce qui impliquait une menace pour l'avenir, !e texte officiel remis aux ambassadeurs dit simplement que « la Turquie s'efforcera de faire valoir ses justes et légitimes revendications ». Il est évident que. le texte tronqué communiqué à la presse eut pour but de tromper. l'opinion publique ottomane en lui faisant accroire que le gouvernement jeune-turc ne consentirait jamais à la cession des îles dans le voisinage immédiat de la côte de l'Asie-Mineure, tandis que le texte officiel ne comporte qu'une protestation toute platonique contre la décision des puissances. De tels procédés ne peuvent qu'indisposer les puissances, qui n'en seront certainement pas dupes et qui disposent des moyens diplomatiques et autres pour contraindre la Turquie à s'incliner devant la volonté de l'Europe. La crise ministérielle suédoise a été extrêmement laborieuse. Il ne pouvait en ôtse autrement,puisque le conflit est entre la majorité du Parlement et la Couronne. Le cabinet Staaf, qui s'est retiré parce qu'il ne voulait prendre, à la suite du Roi, des engagements fermes en ce qui concerne le' renforcement immédiat de la défense nationale, était appuyé par la majorité démocratique du Parlement* de telle sorte que toute nouvelle combinaison libérale ou conservatrice devait forcément, se trouver en conflit avec le Parlement. Le Roi offrit d'abord la mission de constituer le nouveau cabinet au baron de Geer, qui estima impossible de réunir les éléments indispensables pour la formation d'an ministère libéral. Il s'adressa ensuite à M. de Hammarskjoeld, gouverneur d'Up-sal, qui commença par conseiller au souverain de s'adresser à la droite de la Chambre, vu la situation créée par le relus dçs partis de gauche de collaborera la formation d'un nouveau cabinet-Cette r-ihtation .était d'autant plus grave que le groupe libéral du Riksdag avait lancé un manifeste pour affirmer que le cabinet, libéral avait démissionné parce qu'il n'avait pas voulu assumer la responsabilité d'une politique qui, pour assurer la défense nationale, l'aurait contraint à sacrifier les autres intérêts du pays. Pourtant M. Hammarskjoeld a fini par établir une combinaison qui présente tout, le caractère d'un ministère d'affaires. Il prend personnellement, avec la présidence, du conseil, le portefeuille de la guerre: il a confié le portefeuille des affaires étrangères à une. personnalité de, la haute finance, le banquier Knut-Wallenberg; la direction du département de la justice a été confiée à M. Hasselrot, président de la Cour d'appel de Kristianstadt; un industriel, M. Vennersten, devient ministre des finances; un professeur, M. Vestman, prend le portefeuille des cultes; M.Bros-troem, armateur, devient ministre de la J marine; un grand propriétaire foncier, le baron Becklries, devient titulaire du département de l'agriculture, et, enfin, un gouverneur de province, M. ' de Sy-dow, prend la direction du département de l'intérieur. Le choix des ministres en dehors du monde politique caractérise suffisamment cette combinaison ministérielle qui n'aura pas de programme politique à proprement parler et dont la mission consistera uniquement à faire aboutir la réorganisation de la défense nationale. Tous les éléments du Riksdag favorables à une prompte solution de la question militaire en dehors de toute influence de l'esprit de parti peuvent loyalement soutenir ce cabinet, mais il est peu probable pourtant que M. de Hammarskjoeld trouvera une majorité à la Chambre des députés. Dans ce cas, il ne resterait que la dissolution du Parlement et le recours à de nouvelles élections comme solution de la crise politique. On a éprouvé quelque surprise du fait que les Etats-Unis ont reconnu immédiatement le nouveau gouvernement du Pérou, alors que ce gouvernement est issu d'un coup d'Etat militaire, comme le gouvernement du Mexique, %uè le cabinet de Washington refuse précisément de reconnaître à cause, de cela. Dans l'entourage du président Wilson, on explique cette différence de traitement. en disant que les procédés employés pour constituer le nouveau gouvernement péruvien ont été, d'après les rapports officiels, absolument constitutionnels, le renversement du président Billinghurst s'étant accompli avec l'approbation du Congrès et celui-ci ayant approuvé le recours à la force militaire. Cela peut évidemment se soutenir dans une certaine mesure, mais à ce compte il faudrait admettre que ce fût le président Billinghurst qui manqua à l'esprit et à la lettre de la Constitution. Si cette thèse est commode pour justifier un changement de régime qui s'est accompli par une révolution militaire, elle peut difficilement se défendre quand on se place au simple point de vue constitutionnel. En réalité, le cabinet de Washington n'éprouve aucune répugnance à reconnaître le nouveau gouvernement péruvien, alors qu'il s'obstine à ne pas reconnaître le gouvernement, mexicain, né, lui aussi, ^cl'une révolution militaire, parce que les Etats-Unis n'ont pas au Pérou les mêmes intérêts qu'ils ont aji Mexique. La Question des lies et la frontière d'Albanie LA NOTE DES PUISSANCES La réponse de la Grèce Athènes, mardi, 17 février. La réponse de la Grèce à la note des puissances sera remise probablement d'ici samedi. On croit que la Grèce déclarera qu'elle exécutera et appliquera loyalement les décisions arrêtées. Elle fera remarquer pourtant que la condition de ne pas fortifier lés lies sous-entend des garanties de la part des puissances d'après lesquelles les lies ne seront pas attaquées. La Grèce dé-olarera également respecter les droits des minorités. Elle réclamera, d'autre part, .a liberté individuelle nationale, religieuse et scolaire en faveur des Grecs qui seront soumis à l'Albanie et de ceux habitant les lies qui seront soumises à la Turquie. La Grèce demandera, en outre, que la côte devant Corfou ne soit pas fortifiée, attendu que la Grèce, respectant les traités, n'a jamais fortifié Corfou. Le note-réponse réclamera uns amélioration de la frontière du sud de l'Albanie. (a) L'attitude de la Porte i Constantinople, mardi, 17 février. De nombreuses' dépêches venant de l'in-térieiur de l'Asie blâment la Port© de son attitude pacifique dans la question des lies et demandent qu'elle prenne une attitude ' belliqueuse." ' Le ministre de l'intérieur répond en conseillant le calme et explique que la décision des puissances, loyalement discutée, peut donner d'excellents résultats. (a) Menaces albanaises Janino, mardi, 17 février. Les gendarmes albanais auraient déclaré aux avant-postes grecs de Sevrant qu'ils se proposent d'occuper par la force les villages de Malintsi, Stenetsi, Cocozi et Kes-simtessi, dans le district de Premeti. Une compagnie a été envoyée à la frontière pour empêcher l'exéoution de ce projet, (a) Le prince de Wied à Londres Londres, mercredi, 18 février. Le prince de Wied est arrivé à Londres ce matin à 8 h.5. Il a été reçu à la gare par un représentant du roi George et par l'ambassadeur d'Allemagne. Le prince de Wied partira ca soir pour Paris. (a) Londres, mercredi, 18 février. Le prince de Wied, accompagné de son aide de camp, le capitaine anglais Arm-strong, est arrivé ce matin après une traversée difficile. A 11 heures, il s'est rendu dans une voiture royale aux différentes ambassades. Le prince déjeunera au palais de Buc-kingham pour faire visite à, Sir Edward Grey. Le prince partira à 9 heures du soir pour Paris. La date de son départ pour Durazzo n'est, pas encore arrêtée. (b) Les catholiques albanais Rome, mercredi, 1S février. Examinant la question du protectorat dés catholiques albanais, le « Messaggero » remarque que le Congrès de Berlin a enlevé à l'Autriche toute possibilité de se récla mer du droit en pareille matière. L'article G2 voté par le Congrès de Berlin prévoit, en effet, au point dé vue du protectorat, des catholiques eu Orient, une seule exception, à savoir ■ eh faveur des droits acquis par la France. Aucune réserve de ce genre n'a été faite en faveur de l'Autriche. D'autre pari, le. journal fait remarquer que le, protectorat de l'importante tribu albanaise des Minutes pourrait bien, si c.n allait jusqu'au fond des choses, être revendiqué par la. France. . (a) tavtiSes de Sïtranger ALLEMAGNE Le prince Léopold en Afrique De Munich à la « Presse Associée » ; A Munich,.au palais ,'Liêoppld, oh reçoit d'assez fréquentes nouvelles du prince Léopold et de son fils, le prince Conrad, qui se trouve en ce moment dans une région riche en minerais et autres ressources naturelles, non loin du lac Tanganyka. Le prince Léopold et son fils ont pris part à de nombreuses chasses dans ces régions. Mais, ce qui est plus intéressant, c'est, que ces princes et leur suite ont fait une ample moisson de renseignements précieux sur les ressources naturelles de cas riches régions africaines et sur leur avenir économique. I.e prince Léopold est personnellement émerveillé de la'richesse de ces pays africains, que détient déjà l'Allemagne, ou qu'elle espère posséder dans un prochain avenir. Probablement, le prince Léopold se servira de la nouvelle voie ferrée allemande, de plus de 1.200 kilomètres, du Tanganyka pour aller s'embarquer à Dar-es-Salarn et revenir en Europe, après un arrêt dans la Basse-Egvpte, dans le courant de mars. (a;. La santé de l'archiduc héritier De Munich à la « Presse Associée" » : Les bruits pessimistes qui ont été répandus sur l'état de santé-du prince-héritier François-Ferdinand sont exagérés. D'après une dernière information de Munich, i'arehidue-héritier doit prendre simplement le congé habituel qu'il prend depuis plusieurs années dans une propriété des lies îbrioni, sur l'Adriatique. Un séjour un peu prolongé dans ces régions lui est prescrit par ses médecins, non parce qu :' est actuellement, malade,, met- pe,r préc-a-.' tion contre le climat meurtrier de Vienne en cette saison de l'année. 11 s'agit d'empêcher le retour d'une maladie de poitrine dont l'archiduc souffrait il y a quelques années. Les bruits pessimistes étaient donc exagérés, bruits que certains journaux alle-man ;s semblent avoir pris à lâche de' reproduire périodiquement. (a) A la commission du Reichstag Les incidents de Saverne Berlin, mercredi, 18 févri vr. La commission du Reichstag pour l'examen des motions déposées à la suite des débats de Saverne sur l'emploi de la force année s'est réunie aujourd'hui. Au nom du Chancelier, le commissaire du gouvernement a déclaré que la proposition de loi de M. Abiass, radical, ne touche pas seulement à des questions militaires, mais aussi à des questions de droit qui ne sont pas de la compétence de l'Empire. Elle exigerait un changement de la Constitution que les gouvernements confédérés ne pourraient admettre. Une longue discussion s'est engagée pour savoir si, à la suite de cette déclaration, une prolongation des débats était opportune. Los députés socialistes et radicaux voulaient commencer tout-de suite la discussion, malgré cette déclaration, pour affirme^ disaient-ils, la volonté du Reichstag en face de celle du gouvernement. La motion, finalement adoptée, demande au gouvernement de présenter les documents nécessaires ù une discussion ultérieure. En particulier, elle demande qu'on mette à la disposition de la commission les prescriptions en vigueur dans chaeun des Etats particuliers et qu'en lui dise quelles démarches ont été faites ou sont projetées par le-.gouvernement pour l'unification des prescriptions des divers Etats. (b) Réforme coloniale Berlin, mercredi, 18 février. A la commission du budget des colonies du P.eichstag, M. Soif, secrétaire d'Etat des colonies, déclare qu'il projette des réformes inspirées de ce ■ qui existe en Angleterre, où les budgets'coloniaux ne sont pas soumis au Parlement, et où l'autorité centrale n'administre pas à proprement.- parler et se contente de contrôler l'administration. 11 déclare vouloir décharger l'administration centrale, diminuer les fonctionnaires et par contre augmenter les pouvoirs du gouverneur. A une question qui lui est posée, il répond que son gouvernement cherche, par des accords avec les gouvernements intéressés, à améliorer les frontières des colonies allemandes et qu'il soumettra prochainement un accord concernant la frontière anglo-allemande dans le nord-ouest de l'Afrique occidentale. (b) Fortunes insoupçonnées Berlin, mercredi, 18 février. Les journaux signalent presque chaque jour qu'à la suite de l'amnistie accordée à i'oooasion le la contribution militaire extraordinaire aux contribuables qui n'avaient pas jusqu'ici déclaré le chiffre réel de leur fortune, lé fisc découvre constamment de nouvelles fortunes insoupçonnées. Ou annonce aujourd'hui que dans l'arrondissement d'Eschwegr il a été. déclaré• onze raillions de mark, et, dans la principauté de Birkenfeld dix-neuf millions de mark qui avaient jusqu'ici échappé à la taxa* ANGLETERRE Lord Weardale fouetté par une suffragette Londres, mercredi, 18 février. Pendant que deux cents notabilité! étaient assemblées à la gare d'Eust-on poui se rendre à un mariage, une femme qu'oi suppose être une féministe s'approcha' d< lord Weardale, l'éminent pacifiste, et 1< lrappa avec un fouet. Lord Weardale tom . ba sur le sol.Les employés de la gare s'em garèrent de la femme et' la remirent au: •agents dè police. On e-i^oit que' iord Weardale a, été pris pour un membre du gouvernement. (b) La main-d'œuvre dans le Rand Le Cap, mercredi, 18 février. Répondant à une. question à la Chambre, le ministre des mines a déolaré que' le nombre des blancs employés dans les mines du Rand a diminué de 1,168 depuis le 1™ décembre,. (b) — On mande de Cork (Irlande) : M. William O'Brian, chef du parti national modéré, a été réélu sans opposition par la cité . de Cork. II avait donné sa démission poui fournir aux électeurs l'occasion d'exprimer leur opinion suit la politique actuelle de M. Redmond. Les partisans de ce dernier n'avaient pas nommé '•> candidat-, (b) AUTRîCHE-HONGRic En Bchême Pra^uç, mercredi, 18 février. Le Conseil municipal de Prague déclare .que las Allemands, selon une statistique officielle, représentent à Prague seulement 8 p .code la population. Le. Conseil proteste pour cette raison contre toute atteinte à l'autonomie et à la liberté d'action de la municipalité en ce-qui concerne le projet de loi sut l'usage des deux longues dans les rapports avec les autorités autonomes de Bohême. La ville de Prague, en qualité de capitale du royaume, réclame dans la nouvelle Constitution de Bohème la reconnaissance solennelle du titre constitutionne, et his torique de roi de Bohême, l'égalité absolue .des deux nationalités et l'indivisibilité du. pays. (b) Prague, mercredi, 18 février. La grève des typographes, qui durait depuis soixante-treize jours, est terminée ù la suite d'un arrangement conclu pour cinq années: entre les. ouvriers et os patrons. (b) • ETATS-UNIS Nouveau traité de paix Washington, mardi, 17 février. Les Etats-Unis ont signée aujourd'hui k traité de paix avec Saint-Domingue. C'est le ireizièpie traité de cette nature signé pai te# Etats-Unis depuis l'arrivée de M. Bryar aux affaires. (a) GRECE Les fiançailles du diadoque Alliance déiensive gréco-roumaine Vienne, mercredi, 1S février. Le correspondant ù Bukarest du « Neuf Wdenier Tageblat-t » dit apprendre de sour ce bien informée que les fiançailles officiel les du prince héritier de Grèce et de la princesse Elisabeth de Roumanie auront lieu er avril prochain à Bukarest, en présence di roi et de la reine de Grèce. Le mariage serait célébré à la fin d'avril à Athènes. On cite, comme devant assister aux fê tes, le roi et la reine de Roumanie, les rois de-. Serbie et de Monténégro et peut-être 1. prince de Wied, qui est l'oncle de la prin cesse Elisabeth et à qui M. Venizelos, lori de.-sa visite, remit une invitation. L'empe reur d'Allemagne, qui sera alors à Corfou sera, dit-on, témoin au mariage. Le mariage, projeté par la reine de Rou manie, fut ensuite chaudement approuva par M. Venizelos. Le correspondant ajoute qu'une alliancf défensive a été signée, dimanche dernier entre MM. Venizelos et Bratiano. Elle pro met l'aide de la Roumanie à la Grèce er cas: d'attaque de la part de la Bulgarie e dé la Turquie. M. Yénizelos, de son côté a donné l'assurance qu'il ferait tout soi possible pour que la population grecqu< d'.Vibanie ne crée pas de difficultés au gou vemement du prince de Wied. ' (a) — Las représentants des communauté; grecques de Vassiliko, Agathopolis, Kosti Prodivo, Galant/.o et de la Thraee on! adressé au roi Constantin une lettre 1( priant d'intervenir auprès des puissances afin de faire cesser les poursuites et les vexations, dont, ils sont continuellement en butte de la part, des autorités bulgares, (a; MEXIQUE Remaniements ministériels Mexico, mercredi, 18 février, M. José Lopez Portillo y Rojas est nommé ministre des affaires étrangères. M. Mohene -prend le portefeuille du commerce et des travaux publics. (a) Un combat New-York, mercredi, 18 février. Une dépêche- de Brownville (Texas) signale qu'au colis-.-:- d'un combat livré près de Sabinas Hidaljo les rebelles ont tué 11 fédéraux et faits 125 prisonniers. (aj RUSSIE Le successeur de M. Delcassé Saint-Pétersbourg, mardi, 17 février. Après que M: Paléologue lui eut présenté ses lettres de créance, le Tsar a eu avée l'ambassadeur un entretien d'une grande cordialité qui a duré plus d'une demi-heure. (a) Une lettre de M. Kokovtzeîî Saint-Pétersbourg, mercredi, 18 février. Le nouveau ministre des finances, M. Barke, reproduit dans un ordre ministériel la lettre que lui a adressée, son prédécesseur. M. Kokovtzoff l'informe, dans cette lettre, qu'au cours de l'apdiençe du 13 fé vrier le Tsar lui:a fait savoir qu'en lui donnant le titre de comte il avait .voulu non seuiement récompenser les services qu'il avait personnellement rendus à l'administration des finances, mais encore, et surtout, donner un témoignage, de sa bien-[ veiiiamce au ministère des finances et à tous ses fonctionnaires, dont le labeur plein d'ab-| négation et de loyalisme et la conscience ; qu'ils ont de leur devoir ont toujours fait la force de ce ministère. M. Kokovtzoff | ajoute que l'Empereur l'a autorisé à porter ces paroles-à la connaissance des fonctionnaires du ministère des finances. (a) L'Union interparlementaire Saiïït-Pétersbourg, mercredi, 18 février. Au cours de la réunion du groupe russe de l'union mterpariementaire, M Lange, secrétaire général de l'union, a invité le groupe russe à prendre part à la conférence de Stockholm. Il a rappelé que depuis cent ans les Etats Scandinaves n'ont aucun motif de troubler la paix internationale. 11 a fait ressortir également que tous les Etats scandinaves désirent nouer des relations plus étroites avec le peuple russe, dans l'espoir que les rapports personnels aboutiront à une entente amicale. L'intention manifestée par le groupe russe d'aller à Stockholm a renforcé l'impression que toute intention belliqueuse à l'égard de ses voisins et particulièrement des pays Scandinaves, est étrangère à la Russie, (a) A LA DOUHA L'émancipation de la femme La Douma a discuté aujourd'hui un projet de loi portant accroissement de la personnalité juridique et des droits de propriété reconnus à la femme mariée. D'après ce projet, la femme mariée sera autorisée à se faire délivrer, sans autorisation de son mari, des passeports particuliers,Les femmes qui vivent séparées de leur mari recevront le droit d'engager leurs ser-vic-es par contrat et également d'entrer en qualité d'étudiantes dans différents établissements d'instruction. Enfin, elles auront le droit, en dehors de l'autorisation de leur mari, de passer des contrats. Quant à la séparation de corps, la loi l'accordera aux femmes dans -les cas suivants : maladie mentale ou contagieuse du mari; incapacité chez -la femme de satisfaire aux obligations dérivant de la communauté matriinonaie; le fait pour le mari d'avoir une 'conduite 'jncornpatibte avec ses devoirs matrimoniaux; immoralité et injures graves. Le projet prévoit, on outre; la situation des enfants en cas de séparation de corps de leurs parents. Le projet est adopté. M. Godnel'f, député octobriste. a ensuite demandé qu'étant donné l'insuffisance de la législation actuelle sur le divorce un projet de loi touchant ce sujet fût présenté à la Douma. L'assemblée a également adopté cette motion.» '* * La Douma a adopté une motion en vertu de laquelle l'année budgétaire commencera \ désormais le 14 avril au lieu du 14 janvier. Le gouvernement s'est déclaré prêt à élaborer un projet de loi dans ce sens, (a) SUÈDE Les socialistes et la défense nationale Stockholm, mardi, 17 février. En raison de la nouvelle situation créée : par le changement de ministère, le leader • socialiste Branting et les deux autres membres socialistes de la commission parlementaire pour la défense nationale ont informé le nouveau président du conseil qu'ils ; quittent cette commission, les conditions nécessaires pour la coliaborat-ion sociailiste : n'existant plus. (a) SUISSE L'espionnage Berne, mercredi, 18 février. A la suite de perquisitions opérées à l'oc-, casion d'une affaire d'espionnage à Genève, . les autorités fédérales ont été mises sur .a traoe d'autres organisations d'espionnage. Elles ont découvert, notamment à Genève, une organisation .étendant ses ramifications sur plusieurs pays voisins et dirigée par les nommés Ehk, alias von Eck, sujet russe, et Aloys Gloser, élève-officier de ré-serve dans l'armée autrichienne. L'enquête ; a été menée par le ministère public de ia Confédération, qui a chargé le commissaire de police de Genève de suivre l'affaire. Le mois dernier, le colonel Egli, chef de section è l'état-major généra1, se rendait à Genève pour examiner les documents saisis. Hier mardi, sur la proposition du ministère public, et ee basant sur l'article 70 go 'a Constitution, le Conseil fédéral a décidé l'expulsion des deux hommes et de quelques comparses qui, du reste, ont déjà quitté 'e territoire do la Confédération, n n'a pas pris d'autres mesures, l'enquête ayant établi que l'espionnage n'est pas dirigé contre la Suisse. Au cours de l'enquête, Ehk et Glaser se sont rendus à Vienne, où ils ont été filés et arrêtés. Ehk est toujours détenu. Glaser, qui a été remis en liberté, est revenu ù Genève, qu'il a quitté de nouveau il y a quelques jours. (a) TURQUIE L'orientation de la politique étrangère Constantinople, mardi, 17 février. On constate dans Les milieux autorisés .sur la direction de la politique étrangère de la Porte un changement d'opinion pouvant se résumer ainsi : La politique laissant flotter la Turquie entre deux groupements de grandes puissances et à cause de la situation actuelle de ce pays, le temps des tefgiversations est fini. Le gouvernement doit" se prononcer nettement. L'hésitation n'est pas possible Il doit s'orienter vers Xa Triple-Entente. Voulant savoir si la môme opinion existe dans le® milieux gouvernementaux, le correspondant de l'Agence Havas a demandé une interview à Tun des principaux ministres qui lui a répondu que depuis longtemps cette idée s'est propagée garmi ses collègues et amis. Je suis, content des résultats obtenus, a-t-ll dit. Je ne vous parlerai pas de l'Autiiclie, ni de l'Italie, toujours défavorables. Quant à l'Allemagne, elle fait toujours des promesses. Elle nous a soutenu dans les petites questions, mais elle nous abandonne dans les questions primordiales, sous le prétexte qu'elle doit se ranger à l'avis des autres puissances. L'Allemagne a servi La Turquie dans la lutte économique contre l'Angleterre et la' France. Le temps est fini d'une pareille politique. Si la Turquie veut revivre, elie doit marcher loyalement avec la Triple-Entente.-Comme Turc, je suis ennemi personnel de la Russie, mais comme ministre je dois sacrifier nias idées personnelles à l'intérêt général de l'Empire ottoman.: 11 est absurde de nous accuser de vouloir provoquer un mouvement panistoaiste dans l'Inde, l'Egypte, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc. Nous avons trop de préoccupations intérieures et extérieures sans cela. L'Angleterre et la France peuvent, si elles le veulent, reprendre la première place éco-> nomique dans l'Empire. Mes collègues et amis sont loyalement prêts à les seconder de tout leur pouvoir. Nous avons déjà donné des preuves évidentes de bon vouloir et j'ai fait une semblable déclaration aux ambassadeurs de France et d'Angleterre. Le « Tanine » publiera demain un leader article sur l'amitié angio-turque et prochainement un article analogue sur les avantages des bonnes relations &anco-turques. (a) Les pourparlers iurco-serbes Constantinople,. mercredi, 18 février.-Les pourparlers pour la paix turco-ser*» be ont repris avec des chances d'aboutir rapidement, les deux gouvernements s'étant mis d'accord pour, prendre, à titre d'arbitre officieux, l'agent diplomatique de l'ambassade d'une grande puissance à Constantinople. (a) Nouveaux impôts Constantinople, mercredi, 18 février.-On a promulgué aujourd'hui une loi pro visoire extraordinaire créant des impôts spéciaux sous la forme soit d'une majoration d'impôts, soit de différentes taxes destinées à combler le déficit du budget de l'exercice commençant le 14 mars. On assure que ces surtaxes serviront à garantir l'emprunt. (b) Lettre de Turquie (De notre correspondant.) La situation balkanique et la Turquie. —■ Les questions orientales. .— Réflexion» économico-financières. CONSTANTINOPLE, 10 février. Les efforts de la Russie pour reconstituer une alliance balkanique sans la Turquie n'ont pas donné les résultats désirés, à Saint-Pétersbourg. La Bulgarie ulcérée boude toujours en n'entrerait dans une pareille alliance que si ie traité de Bukarest était profondément remanié à son avantage. Et quant à la Roumanie, elle ne veut point aliéner sa liberté d'action en se liant avec la Serbie et la Grèce. Ces deux Etats doivent se contenter pour le moment de l'intérêt qu'elle porte au maintien' du traité de Bukarest. Telle est la conviction ottoman et elle se réflète dans les journaux unionistes plus ou moins en contact avec le gouvernement. L'attitude ; do la Roumanie est attribuée au roi Ga-rol tout autant qu'au parti libéral roumain, lequel, comme on le sait, est porté vers r Autriche-Hongrie et l'Allemagne plus que vers. la Russie. Tout de même, la Bulgarie est maîtrisée, car elle est certaine d'avoir les Roumains contre elle si., elle veut remettre en question les résultats de la seconde guerre balkanique- Et, par ricochet, la Turquie est atteinte clans tout effort qu'elle voudrait tenter contre la Grèce, continentalement parlant. Sur mer, l'achat du superdreadnought argentin « Rivadpria » dont il est question et qui a un déplacement de 28,000 tonnes et une vitesse do 22 nœuds à l'heure, avec douze canons de 305 millimètres, permettrait à la Grèce d'être tranquille, du côté des Dardanelles surtout si, comme on l'affirme, le « Rivadoria » peut être livré par le chantier américain où il est en construction avant le mois d'octobre prochain, date de livraison probable du « Récbadié », ce qui est bien possible, car le navire argentin a été lancé au mois d'août 1911. Avec une pareille acquisition et le «Salamis», dreadnought de 19,000 tonnes portant des canons de 340 millimètres en achèvement dans lés chantiers Vulkan, à Stettin (Allemagne), le gouvernement hellénique serait autoivsé à croire qu'il conservera la maîtrise dans l'Egée avant comme après le règlement de la question des îles que la Turquie regrette tant. Celle-ci n'aura du moins aucune supériorité {navale pouvant l'encourager à les reprendre au cas où la note exprimant la volonté des puissances ne porterait aucune sanction contrairement au vœu des Etats de la Triple-Entente. La Russie qui veut avant tout constituer une barrière orientale contre le germanisme et l'Autriche-Hongrie. qui lui sert de véhicule balkanique no s'est rangée ici avec empressement à la manière de voir de la France et de l'Angleterre, amie," de l'Hellade., que parce qu'elle est très contente de M,. .Venizelos qui,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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