L'indépendance belge

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03 februari 1915
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s.n. 1915, 03 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p26pz52q66/
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86ème année. No. 374. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 3 FEVRIER 1915. begistered at the g.p.o. as a newspaper. Conservation par le Progrès. S O M MA I R E. LA GUERRE: La situation—Attaques allemandes repoussées sur la Rawka—Pertes énormes—Les sous-marins allemands essayent de torpiller un navire-hôpital—Nouvel» les menaces—La situation en Belgique. La Vérité!—Camille Roussel. L'opinion suédoise. Lettre des Etats-Unis. Billet Parisien.—Jean Bernard. Faits menus, menus propos—Bob. Nos musiciens. Journal de " Pitou," cavalier de 2me classe. Lettres écrites aux tranchées.—Gaston. Lettre d'Anvers. Le traitement des fonctionnaires et agents belges en Belgique occupée. Aux valeureux soldats liégeois.—M. Chabance. Le combat de Haelen.—A. P. F. Moniteur. Nécrologie. iwwiMiiiBMMTTm—Tll IM■ilMilIII— I ililHBlMIH IHII1IWM ll—IHIl MMWI'BnMnTWrMWnMTTWrTITîrmill LA SITUATION. Mercredi, midi. Un calme relatif continue de prévaloir sur le front occidental. En Belgique, depuis la mer jusqu'à la Lys, l'artillerie lourde allemande a bombardé les positions des Alliés et plus particulièrement les différents points d'appui conquis ces derniers jours dans la région de l'Yseï et aux alentours d'Ypres. Dans le secteur de La Bassée les troupes alliées furent une fois de plus attaquées par les Allemands qui, repoussés deux fois de suite, réussirent la troisième fois à atteindre les tranchées, Mais contre-attaques aussitôt, les Teutons durent évacuer les positions s chèrement acquises. Les Allemands,, d'ailleurs, ne sembleni guère vouloir profiter des leçons di passé, et leurs méthodes d'attaque n'onl pas varié "depuis le début des hostilités. C'est toujours en formations compactes qu'ils avancent, conduisant leurs hommes à une boucherie inutile. Lorsqu'ils parviennent à percer quelque part et à occuper une ligne des tranchées ennemies, il suffit généralement de livrer une vigoureuse contre-attaque pour leur ravir les fruits de leur effort. C'est ce qui vient de se passer encore sur la rive gauche de la Vistule, où les troupes du général von Hindenburg ont essayé à nouveau de se frayer un chemin vers Varsovie. Mais la capitale de la Pologne est bien gardée et les tentatives allemandes ont complètement échoué. L'attaque principale eut lieu aux environs de Bolimoff, sur la Rawka, où les Allemands ont essayé à plusieurs reprises déjà, et chaque fois avec le même résultat négatif, de forcer les lignes russes. L'assaut, préparé par un violent feu d'artillerie, fut livré avec une grande détermination et les Russes, devant l'impétuosité de l'offensive, conduite en formation serrée et fortement appuyée par l'arrière, durent céder et se retirèrent sur leur deuxième ligne de tranchées. Mais une contre-attaque des positions voisines obligea l'ennemi à évacuer les positions conquises "au prix de pertes colossales." Concurremment avec l'attaque du côté de Borjimoff, les Allemands effectuèrent des attaques très obstinées con-1re les villages de Goumine et de Ma-gheli, subissant partout des pertes importantes.A Pétrograd, on estime que ce nouvel cchec affaiblit à tel point les Allemands dans cette région que toute offensive sé rieuse leur sera interdite pour longtemps. D'ailleurs, même si les Allemands parvenaient à bousculer les lignes russes sur la Bzura et la Rawka, ils se heurteraient à une seconde ligne de défense russe bien plus forte encore et qui passe par Blonie, à 30 kilomètres environ de Varsovie. Dans les Carpathes les Russes, à en croire les derniers bulletins officiels, res-i tent maîtres de la situation—et des prin-. cipales passes. La marine de guerre allemande semble être jalouse de la mauvaise réputa-• tion que l'armée allemande s'est acquise ! au cours de cette horrible guerre. Non contente de s'attaquer aux navires de : commerce, qui sont assimilables aux civils sur terre, les sous-marins allemands, encouragés, il faut bien le constater, par le silence coupable des Puissances neutres, s'en prennent même aux navires hôpitaux, autrement dit aux ambulances navales. C'est ainsi qu'une torpille a été lancée hier soir, sans autre avertissement, par un sous-marin ennemi contre le navire hôpital anglais Asturias qui, fort heureusement, ne fut pas touché. C'est là une des plus flagrantes et des plus inexcusables violations de la convention de La Haye qui, si la justice et le sentiment humanitaire avaient encore une valeur, devrait provoquer de la part des puissances non-belligérarftes, une solennelle protestation. Les procédés barbares de l'Allemagne sont un défi jeté à toutes les nations civilisées et celles qui laissent passer de pareils crimes sans élever la voix assument devant l'Histoire une bien lourde responsabilité.Il faut malheureusement s'attendre à de nouveaux et graves incidents si les Allemands continuent, dans la guerre navale, à mettre en pratique les procédés criminels qu'ils viennent d'inaugurer.L'Empereur s'est rendu à Wilhelms-haven, sans doute en vue d'y inspecter la flottille de sous-marins chargée de perpétrer de nouveaux crimes. Les organes officieux d'Outre-Rhin préparent dès à présent l'opinion publique, chez eux et à l'étranger, en annonçant qu'il n'est pas toujours possible, pour des raisons militaires, d'éviter que les non-combattants pâtissent des opérations. En d'autres termes, les Allemands ne respectent les traités et conventions que pour autant qu'ils ne les gênent pas dans la réalisation de leurs desseins. LA VERITE! Pour les Puissances neutres. C'est un sentiment de douleur et d'indignation qui remplit le cœur des Belges ! Ln sentiment de douleur, d'abord. Pourquoi ,J Parce que les hommes honnêtes qui voient, dans la vie, les obligations morales resplendir comme un phare, se trouvent profondément blessés lorsqu ils constatent que cette Lumière n est pas aperçue par ceux qui, au loin, passent et qui pourtant devraient, dans leur intérêt même, se rendre compte de son existence... Ce phare, c'est la lumière qui résulte de toutes les hautes obligations morales, de toutes les obligations qin élèvent la vie, celles qui font que celle-ci n'est pas une abominable chose, conçue seulement de matières et d'instincts bas et mauvais; celles qui, pareilles à l'étoile des Mages, pardonnent aux hommes de vivre dans leur naturelle abjection et les élèvent, attirant leurs regards vers les cîmes... Le Phare, quel est-il pour les Belges, qui firent le combat de Liège et sauvèrent l'Humanité de l'envahissement brutal? C'est celui dont la lumière trouve sa source dans le respect de la parole donnée, dans le respect des obligations prises, dans le respect de la dignité et du noble orgueil d'indépendance... Or, il n'est pas aperçu par certaines Puissances neutres. Il semble que celles-ci se plaisent dans l'obscurité et crai gnent l'éclat violent des choses vraies qui résultent des faits généraux. Ces Puissances ont vu la Belgique, respectueuse de hautes qualités morales, se sacrifier à ces qualités, se laisser aller à une résistance du faible contre le fort, poussée à cet exploit par le grand désir de vérité morale, si pure qu'elle sort de l'humanité ordinaire, hélas ! Ces Puissances ont vu ce petit pays, tel un roseau devenu chêne, se raidir contre la force brutale et, sans plier, subir le choc de la tempête féroce. Elles ont vu ce "geste" admirable, fait par un Roi qui, par cette attitude, s'est attiré le respect des pires ennemis de la royauté, ce geste qui efface toutes les fautes que l'égoïsme (souvent inconscient), où l'incompréhension des choses sociales et du vrai Droit peut produire. . Ces Puissances ont vu tout cela... Elles auraient dû, comme l'aveugle apercevant le rayon de beauté, s'incliner—que dis-je !—se prosterner devant cette beauté morale et adorer ce que l'humanité produisait d'aussi exceptionnel et de remarquable... Que font-elles? Hélas ! Elles discutent ; elles examinent si leurs petits intérêts comrrrerciaux, si leurs petits appétits matériels ne sont pas en jeu».. A une âme (une Ame '.) elles répondent par de la matière, par la matière qui crée les vilenies contre les hommes ! Oui : hélas ! hélas !... * * * Et, discutant ainsi, où en arrivent-elles? A produire chez les Belges un sentiment d'indignation. Comme l'homme incompréhensif qui, devant une œuvre d'un art élevé et subtil, n'attache d'importance qu'à la dorure du cadre, certaines des Puissances murmurcn'. . — Et mon Commerce? D'autres disent : — On l'a violentée, la Belgique? Oui? On a tué ses prêtres, on a violenté ses femmes... Mais tout cela, est-il vrai? (L'assassin, le violenteur est si fort, si puissant, n'est-ce pas?) Cela, est-il vrai? Les cadavres sont là-bas, sous la terre patriaie ; les victimes sont muettes à jamais, déduction faite des femmes qui, les lèvres scellées par leur honte, se tairont, par respect pour elles-mêmes ; et, seules, mais avec leur " âme de choses " les villes détruites restent témoins... parlant parmi ceux qui se taisent. . — Apportez-nous des preuves ; que des témoins parlent ! disent encore les Puissances neutres... Les témoins ! O vous, qui songez aux intérêts matériels de votre Commerce, aux intérêts économiques de votre pays, sans savoir, d'un coup d'aile, vous élever à la hauteur des principes qui produisirent la résistance de la Belgique, songez-vous aux milliers de témoins qui, sur le sol de la patrie violée, sont là-bas aux mains des Barbares—et qui ne peuvent parler, qui ne peuvent dire ce qu'ils ont vu, car ils sentent le plomb sur leurs épaules? Songez-vous à ces milliers et milliers de témoins qui ont vu les pires tortures infligées à des innocents et qui doivent se taire pour éviter, sous la menace du sabre, les représailles dont ils ont eu tant d'exemples?... Songez-vous à tous ces témoins qui ne peuvent parler aujourd'hui, car Us doivent se sauver ou sauver ceux qui leur sont chers? — Apportez-nous des preuves !... On en a apporté. Pas suffisamment, paraît-il? Il faut des détails circonstanciés, et il faut, comme pour le spectateur des exécutions capitales, qu'on laisse toucher au cou dégouttant de sang du supplicié?... O Puissances neutres ! Vous pourrez " toucher" ; vous pourrez connaître toutes ces souffrances, toutes ces horreurs... Oui. Mais vous les connaîtrez seulement lorsque la liberté de parler existera. Vous en connaissez beaucoup déjà, vous en connaîtrez plus encore!... Hélas ! pourvu que, alors, ce ne. soit pas trop tard !... Car lorsque l'heure de la Vérité toute entière luira, il pourrait être trop tard, oui, par la faute même de ces Puissances indifférentes. Il n'en sera pas ainsi. Mais quoiqu'il arrive, cette heure de Vérité sonnera, et, alors, comme l'ombre en présence du soleil, les âmes indifférentes d'aujourd'hui chercheront les coins humides et sales pour y cacher leur honte ! CAMILLE ROUSSEL. L'OPINION SUEDOISE. Quelle que soit la direction qu'aient pu prendre au début de la guerre les sympathies en Suède à raison die la situation spéciale de ce pays vis-à-vis de la Russie, il est en tout cas certain que ces sympathies vont unanimement et sans réserve vers la Belgique injustement attaquée et foulée aux pieds pour avoir accompli son devoir. Le passage suivant d'un article du grand journal libéral, " Dagens Nyhater," est significatif à cet égard. Parlant d'une justification de la cause belge qui lui était communiquée, le journal s'exprime comme suit : " Ce qui est à noter dans cette lettre, c'est l'ignorance de la question belge dont l'auteur oroit les Suédois capables. Le cas est ce.pendant que nos plus chauds admirateurs des Allemands se cachent la figure, quand il est question de la Belgique." Cette déclaration catégorique est de nature à nous réjouir mais il est permis de s'étonner de l'existence de "chauds admirateurs des Allemands," c'est-à-dire d'une nation qui a commis les crimes dont "il faut rougir"... LETTRE DES ETATS-UNIS. *-4^. L'odieuse préméditation des Allemands.—Propagande belge.— Le rôle des femmes.—Notre consul.—Les grands services d'un ministre d'Etat. (D'un correspondant.) New-York, janvier 1915. Avant de vous parler de nos amis les Américains, un mot, un souvenir personnel. J'avais quitté New-York le 27 juillet dernier pour rentrer précipitamment en Belgique, à bord d'un navire allemand. A cette date nous étions en paix avec l'empire voisin et l'on ne supposait pas qu'il violerait notre neutralité. Or, le capitaine de notre paquebot — nous l'apprîmes plus tard — avait reçu de Brème des ordres secrets. Il devait mener le Kronprinaessin Cecilie en Allemagne, directement, au lieu de nous mener à Plymouth, nous faire prisonniers et mettre l'embargo sur les 66 millions d'or destinés aux banques anglaises et françaises. C'était un coup de filet dont ces misérables se réjouissaient à l'avance. Mais, le 31 juillet, le capitaine apprit que la guerre allait éclater. Dès lors, il n'eut plus qu'une pensée : échapper aux croiseurs ennemis et, à toute vapeur, cingler vers le nord-ouest, après avoir maquillé son navire, s'enfonçant dans le brouillard. Nuit et jour dans la brume épaisse, renonçant à tout signal, le navire fila et, après quatre jours de navigation d'une allure folle, il atteignit Bar Habaa, sur la côte du Maine, près de la frontière canadienne. Je retournai à New-York, heureux d'avoir échappé aux perfidies des Teutons, et je me rendis au consulat pour m'engager dans notre chère armée. Mais M. Mali, notre très dévoué consul, déclara que j'avais dépassé l'âge du service militaire et il m'invita à prouver mon dévouement à notre pays en «'occupant du ravitaillement d'Anvers. Malheureusement les événements se précipitèrent, la métropole succomba et nous nous occupâmes, ma femme et moi, de la propagande "pro patria. " Le rôle des femmes en ce moment n'est plus au second plan. Telle dame bejge fait partie de plusieurs comités de dames américaines qui s'occupent de recevoir des vêtements pour nos réfugiés et écrit dans les journaux américains. Ses articles sont traduits avec une tournure littéraire en anglais, par la jeune ; fille de l'ancien rédacteur en chef da ; " l'Evening Post," le journal le mieux ■ coté de New-York. Elle s'efforce de : nous rallier les sympathies américaines et elle y parvient. • Les fils des Etats-Unis ne sont nulle-< ment des égoïstes comme on l'a prétendu. Au contraire ils connaissent les sentiments généreux, ont du cœur et c'est à leur cœur qu'il faut faire appel. Tout New-York a aujourd'hui une grande admiration pour la Belgique, son armée, et son roi. Leur enthousiasme est sincère et ils nous comparent aux plus nobles héros de l'antiquité. Les intrigues, les calomnies et le machiavélisme des Allemands devraient pouvoir être combattus plus efficacement,-pour permettre à l'opinion américaine de nous juger parfaitement. En effet, les Allemands trompent les Américains, et leurs efforts portent là-dessus...M. Louis de Sadeleer, ministre d'Etat, qui est resté ici après le départ de ses collègues de la délégation envoyée par notre Roi au i Président Wilson, travaille avec un admirable dévouement. C'est en grande partie grâce à ses démarches que le Relief Fund belge a obtenu la partici-. pation de plusieurs multi-millionnaires - américains et de la fondation Rocke- ■ feller entr'autres. Le revenu de celle-ci i s'élève annuellement à plus de cinq millions de dollars. Quelle part nous rc- : viendra sur ce total? La somme n'est - pas encore fixée mais déjà plusieurs niii-, lions de francs de cette fondation ont été : convertis en farine pour les Belges. En dehors de cette collaboration si i précieuse et de multiples contributions en nature le Relief Fund belge s'élève i t ce jour à plus de 760,000 dois. Une seule représentation théâtrale à donné: : une recette nette de 17,000 dois, soit , 90,000 fr. Les meuniers du N.-O. à - eux seuls ont donné 90,000 sacs de farine et ils en ont promis d'autres. Le geste n'est-il pas très généreux? ; Notre consul, M. Mali, a donné de . multiples indications pour l'achat des - vivres les plus indispensables. M. Louis ; de Sadeleer l'a vivement approuvé. Récemment, l'honorable ministre d'Etat a été légèrement indisposé et il n'a pu assister à une réunion d'artistes i qu'il avait convoquée. Un ami du consul l'a remplacé et a exposé en anglais les desiderata des nôtres. Peintres, sculpteurs, musiciens ont promis leur concours. Je vous ai parlé au début de cette L lettre de mes mésaventures à bord de la ' Kronprinsessin Cecilie. J'ai été en rela-" tion avec les avocats des grandes ban-? ques américaines et ils m'ont appris qu'ils faisaient un procès au Norddeut- - scher Lloyd pour n'avoir point délivré ; en temps opportun l'or qui se trouvait à . bord de ce navire. Le cas de force ma-; jeure ne pourrait être invoqué puisque la 1 guerre n'était réellement pas déclarée quand ce navire est retourné en Amé-, rique. Et ces maîtres du barreau des Etats-Unis ont bien voulu prendre à leur risques et périls une action de dommages-intérêts qu'ils ont intentée en mon nom. Telle est l'ambiance d'amitié qui nous enveloppe ! Comme nous ne traiterons plus jamais avec les immondes Allemands, massacreurs et incendiaires, des Belges ont ' cru bien faire; en visitant quelques grands moulins américains et en se mettant en rapport avec les constructeurs t les plus réputés. Ne devons-nous pas ' envisager, de plus, la destruction éventuelle de nos usines lors de la retraite ' tant souhaitée de nos envahisseurs? A nos anciens fournisseurs allemands substituons des fournisseurs américains. • C'est le mot d'ordre, ici, de tous les > Belges. BILLET PARISIEN. Les dernières révélations venue* 5 d'Allemagne et qui finissent par filtrer, ; nous apprennent qu'un certain nombre de socialistes allemands sont tout sim-t plement des agents de Guillaume qui : les emploie pour tenter d'embrigader les ; socialistes des pays neutres et pour ï essayer de débaucher les socialistes des 5 pays alliés. Dès le premier jour de l'occupation - allemande à Bruxelles, deux socialistes : teutons, le député au Reichstag Noské

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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