L'indépendance belge

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11 oktober 1917
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s.n. 1917, 11 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6cb6m/
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E INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS) KI^NISTRATION et REDACTION : PLACE DB LA BOOESB JEUDI 11 OCTOBRE 1917. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 . I niNB si®.. HIQH HOLBORN. W.C.l. UU LA BODKSB. U " . . ABONNEMENTS:, j MOIS. 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROQRÈS. t-iipHONB S HOLBORN 1773-4 teleph.î (fss'f s En vente à Londres a 3 h- '<> mercredi 10 octofore , I AN. 22 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi midi. [ La bataille des Flandres a repris hier, I ,t!te fois avec le concours des Français, Bit le résultat a été que les Alliés ont fait ■un nouveau bond en avant qui, par en-■droits, à atteint deux kilomètres en pro- ■ fondeur. I Le front d'attaque s'étendait de Brood-■r,-.inde (route d'Ypres à Koulers) jus- ■ qu'au nord de Bixschoote, soit sur envi-■ion neuf kilomètres, et malgré la pluk ■persistante et le mauvais état du terrair ■tous les objectifs visés ont été atteints. [ Les Français, qui avaient pour mis-■sion de nettoyer et d'occuper le terrair ■situé entre Bixschoote et la fameuse fo- ■ rêt d'Houtliulst, s'acquittèrent de leui I tâche avec la promptitude qui leur estr'îa ■ milière. Lancés à l'attaque à 5 heures e" ■ demie, ils occupaient la lisière sud di I bois d'Houtliulst dès 10 heures du matin I ayant capturé successivement les hameau : I de Saint-Jean, Mangelaere et Yeldhoek ■ ainsi-que de nombreuses fermes fortifiée: ■ et abris/bétonnés que les Allemands on' ■ installés dans toute la région. La rapidité de l'avance des Français Best d'autant plus remarquable que no: H alliés durent opérer dans un terrain trè. ■marécageux, qu'ils durent traverser 1< ■ ruisseau de Broenbeek, dont les eaux ■ par suite des récentes pluies, débor ■ daient et inondaient le pays, et qu'ils de ^■uient avancer sur un terrain plat n'of Brrant d'autre abri que les trous d'obu ■remplis d'une eau "glaciale et boueuse ■Le brouillard du matin empêcha les avin ■ îeurs de servir d'observateurs, mai ■ offrit l'avantage de voiler les mouve ■ -îients de nos alliés. D'un premier bond ils avancèrent d' ■ 800 mètres environ, jusqu'à proximit ■ du hameau de Mangelaere; un autr I bond les porta au delà du hameau et 1 ■ troisième jusqu'à la lisière de la Foré I d'Houthulst. Au cours de leur avance, nos amis on capturé 300 prisonniers, * plusieur mitrailleuses ainsi que deux canons d campagne, mais ce ne sont là que le j chiffres provisoires. Les troupes britanniques, opérant e: j liaison avec les Français, occupèrent 1 hameau de Koekuit (à hauteur de Man I gelaere) et avancèrent, elles aussi, jus [ qu'à la lisière de la Forêt d'Houthulst j A leur droite, les dernières maisons d Poelcapelle furent occupées, après uj combat violent, dont la brasserie et le maisons adjacentes à un demi-kilomètr au delà du village, furent le centre. Le | ferme? fortifiées et les blockhouses situé I entre Poelcapelle et Paschendaele furen I capturés sans trop de difficultés, malgr [ la présence de nombreux tireurs d'élit f installés dans les arbres et en dépit de 1 boue qui rendait la marche extraordi S nairement pénible. Entre Paschendaele et Broodseinde le Australiens, formant l'extrême-droite di [ front d'attaque, -occupèrent de nouveau points à l'est et au nord-est du mamelôi [ de TBroodseinde et atteignirent tous le objectifs qui leur étaient assignés. Au moment de l'envoi du communiqué un millier de prisonniers avaient ét comptés, exclusivement des 300 faits pa les Français, et oh peut dire que la jour née constitue une nouvelle et brillant ^ictoire pour nos alliés. Il est visible maintenant que le mare :hal Haig et le général Pétain exécuten || în Flandre une offensive en plusieur . phases, qui se distingue des offensive : précédentes en Artois, sur la Somme e en Champagne* par l'originalité de û j tactique adoptée. Celle-ci consiste à avan c«r par bonds successifs après des pré pavatifs d'artillerie aussi complets qu possible et sans laisser le temps à l'ad fersaire de se ressaisir. ' Elfe fait dire aux Allemands que 3 | terrain occupé ne représente qu'un étroite bande dans la zone des cra tères," mais de la répétition de ces suc }6$ n'en naîtra pas moins la grande vie ■°ire escomptée, qui pourrait bien êtr plus proche qu'on ne le pense générale nient. il>es derniers progrès des Alliés per j'iettent à ceux-ci de soumettre à un bom jardement intensif la Forêt d'Hout nilst, quo les Allemands ont transformé r'i un reseau fortifié analogue sans dont 6u fameux Labyrinthe de Neuville, et le efforts réunis des troupes franco-britanniques, auront raison de cet obstacle, malgré la résistance des Allemands. Ceux-ci ont dû rappeler'de tous côtés des renforts pour remplir les vides creusés dans leurs rangs par l'offensive des Alliés en Flandre, et il résulte des prisonniers capturés hier qu'une division nouvelle, la 195e, venait d'arriver de Russie (la troisième en trois semaines) , et qu'une autre, la 227e, venait de la région de Reims, ce qui fait la deuxième ramenée du -front champenois. Or, tous ces renforts n'ont pu arrêter l'avance des Alliés, et on comprend les inquiétudes des "'Leipziger Neuesten Naehrichten," écrivant que "si les Bri-tons devaient réussir à passer, tout le front occidental devrait céder et les attaques françaises du côté de Verdun pour-1 raient avoir des conséquences incaloft-; labiés." 1 Voilà une note qui diffère sensiblement ' de l'optimisme de commande affiché par ! la presse gouvernementale, et il y a lieu * de la -rapprocher de la note, tout aussi symptomatique, de la "Deutsche Tages- 3 zeitung" agrarienne et conservatrice, s qui fait envisager une nouvelle proposi-5 tion de paix de nos ennemis, comprenant 5 prétendûment l'abandon de la politique » annexioniste, l'évacuation de la Belgi-" que et de la France et l'abandon de " toute indemnité.- Ce n'est là, pro-" bablement, qu'un ballon d'essai lan-s ce par nos ennemis, KÏ&nt la tactique, • exposée l'autre jour dans la "Frank- - flirter Zeitung,'' consiste à créer dans s les pays alliés un courant de pacifisme " tel que les gouvernements soient entraînés malgré eux à le suivre, au grand pro- 3 fit des Puissances Centrales. Tout cela fait partie du complot alle-3 mand, que l'affaire Bolo Pacha a mis au 3 jour et dont les ramifications passent par ^ Içs capitales de tousses pays alliés. Certaines campagnes pacifistes risquent, à r la suite de l'enquête ouverte tant à-Pa-s ris qu'à Londres, d'amener des constata-8 tions curieuses, et nous ne serions pas s étonné, pour notre part, si l'on découvrait- au fond de toutes nos agitations et 1 nos querelles intestines, la main des 0 agents de l'Allemagne. Mais ce qui a réussi en Russie ne doit - pas, nécessairement, prendre en Grande- • Bretagne et en France, et même le com-3 plot monté en Russie n'a pas donné les 1 résultats qu'en attendaient nos adver-s saires. 3 Le mouvement extrémiste a une" ten-s dance à se tasser, et la composition du s nouveau gouvernement de coalition t prouve que la querelle entre les révolu-3 tionnàires et les "partis bourgeois" était s plus artificielle qu'elle apparaissait. Le * nouveau cabinet comprend, en effet, trois - socialistes révolutionnaires, ' quatre socialistes démocrates, trois socialistes in- s dépendants, un démocrate radical, qua- 1 tre cadets et deux membres n'apparte-s nant à aucun parti. Mais il est nécessaire r d'ajouter que la composition de ce cabi-s net ne répond pas aux vœux du'Soviet de Pétrograd, qui vient de réélire son , conseil exécutif, à la tête duquel M. 2 Tcheidze est remplacé £ar un maxima-i" liste de la plus belle eau : M. Tretzky- - Bronstein. Réunis en assemblée géné- 3 raie, les délégués dès-soldats et ouvriers de la capitale ont décidé de refuser leur - appui au nouveau cabinet. t Quant au "Parlement provisoire," s dont la réunion a été décidée par la s.récente Conférence démocratique, il sera t remplacé par le "Conseil provisoire ck i la République russe," convoqué par le - Gouvernement Provisoire. Ce conseil - comprend des représentants de tous les 3 partis. Ajoutons, pour épuiser le sujet russe, que le ministre de la marine a décrété s le licenciement de quatre classes et que e les cosaques, qui constituent toujours - encore L'organisme fe plus sain qui sub- - siste en Russie, sont intervenus auprès - des cheminots dans le but de mettre fin s à la grève des chemins de fer. La situation sur les autres fronts est stationnaire. ♦ Le général Cadorna signale une non- - velle attaque autrichiennê repoussée dam - le massif de Costabella et des opération' 3 locales sur la Plateau de Bainsizza, qui e ont pei'mis à nos alliés de faire une cen-s tains de prisonniers. LE FRONT OCCIDENTAL La dernière avance La dernière attaque ne s'est pas faite sur le même front principal que les trois avances précédentes. Celles-ci avaient fait d'une partie de la ligne un saillant plutôt prononcé dont le sommet se trouvait entre Broodseinde et Becelaere. Hier il n'y a pas eu d'avance directe à l'est ni au sud-est de Broodseinde ; une action locale a eu lieu dans ces environs dans la région de Reutel, mais l'attaque principale a eu lieu au nord de Broodseinde, en passant par Poelcapelle et Mangelaere, la partie septentrionale de la ligne d'attaque étant occupée par les Français. Malgré un temps absolument défavorable, qui a certainement dû rendre très difficiles les mouvements préparatoires à l'attaque et ceux de l'attaque elle-même, le succès a été complet et les objectifs atteints. La part des Français Les Français tenaient donc l'extrême gauche ou flanc nord de la ligne d'attaque. Us se sont montrés aussi admirables que de coutume. Leur artillerie bombardait depuis trois jours les positions allemandes avec une grande intensité, et après des récits de prisonniers allemands il était des plus efficaces^bien que le temps empêchait les aviateurs de rendre l'assistance habituelle. Les Français attaquèrent à 5 h. 20 et à 7 h. 25 ils auraient atteint la halte fixée pour la première période de l'avance, halte qui ' se trouvait à une distance d'environ 70C „ mètres du village de Mangelaere. Après ' un cout arrêt, ils repartirent en avant, traversèrent Mangelaere et à 10 heures ils se trouvaient sur leur ligne finale, à la lisière méridionale de la grand forêt d'Houthulst. Tiff, profondeur moyenne de leur avance était d'environ 1,400 1 mètres. A certains points de vue et : bien que leur avance ne corportât pas la capture de positions en terrain élevé, 1 ils eurent -peut-être la tâche la plus " difficile, le terrain qu'ils conquirent en- - tre les ruisseaux de Steenbeek et de Cor-5 verbeek étant" un marais presque conti nu. Pas d'autre abri que des treus d'o t bus, petits étangs d'eau glacée ! Et cer 3 tes il fallait un beau courage pour avan cer sur un pareil terrain avec l'élan qu< t montra l'infanterie française. Partoui - les terl'es basses étaient semées de dé fenses en béton, "blockhaus" tantôt iso 3 lés, tantôt groupés eh véritables forte; resses, telles que la ferme Catinat, h ferme Lannes, le Carré de Londres, 1< Carré Gambetta, le village de Mange 1 laere, ou plutôt les ruines marécageuse! 1 de ce village. Dans un tel terrain, le: "'pill-boxes" ou "Mebus " malgré tou leur béton, ne sont pas entièrement î ' l'abri de l'eau. Quelques-uns étaient' dé s truits par l'artillerie, mais un granc nombre étaient intacts. Aucun cepen dant n'offrit une résistance bien grandi " à l'attaque française. Outre les prison niers, les Français prirent plusieurs mi : trailleuses et deux canons de campagne t La participation britannique i Sur le reste du front se trouvaien • des troupes britanniques surtout de,' - régiments des comtés anglais, et en ur - point, des Australiens. Si le terrain as - signé aux Français était archi-mauvais 3 celui que durent franchir les troupe; r britanniques ne valait pas' beaucoup mieux. Souvent il ne s'agissait pas d< marcher, mais de patauger, et chaqu< 1 trou d'obus contenait assez d'eau poui 1 noyer un homme fatigué. Une demi - heure avant l'attaque, 'les Allemand; - établirent un feu de barrage sur la plu: ' grande partie de la ligne britannique e 3 l'on peut supposer que cela ne constitu: pas un encouragement à des hommes fa ; tigués et mouillés jusqu'aux os. Mais 2 malgré tout, le succès fut complet. A h 3 droite immédiate des Français, les trou s pes britanniques rencontrèrent peu di " résistance; une nouvelle division enne s mie était arrivée 'sur le terrain à 3 h 1 du matin, ne connaissait pas les lieux était encore désorganisée et elle com-battit sans aucun entrain. Une certaine résistance fut offerte au début de " l'action dans le hameau de Koekuit, et s plus tard des combats plus ou moins s sévères eurent lieu aux environs de la 1 Ferme de Suez, de la Maison egyp- - tienne, de la ferme Pascal, de la Maisoi du Caire, et de la Ferme de îilorte^sei. Ce qui restait de Poelscapelle ne résista guère, sauf aux ruines de la brasserie et des maisons attenantes. OPERATIONS NAVALES Une méprise M. Daniels, secrétaire de la marine des Etats-Unis, a fait la communication officielle suivante : Un bateau patrouilleur américain naviguant dans la zone de guerre, a tiré sur un sous-marin italien qui avait négligé cle répondre au signal du bateau américain. Un officier a été tué. ' Nouveaux destroyers américains M. Daniels a signé hier des contrats pour la construction de destroyers dont le coût s'élèvera à Fr. 1,750,000,000. Ces constructions devront être terminées endéans les 18 mois. Décroissement des risques sous=marin! A la suite du décroissement des dangers de la guerre sous-marine, les assurances maritimes norvégiennes ont été abaissées. Le taux pour le transport d< marchandises dans la mer du Nord a ét< réduite de 8 à 7 p.c. L'embargo mondial L'embargo général décrété aux Etats-Unis contre les neutres ne vise pas en réalité ceux-ci mais l'Allemagne. Les neutres qui s'engageront à interdire les exportations vers l'Allemagne seront généreusement traités par les Etats-Unis et leurs alliés (car la mesure.sers probablement généralisée). Les Etats-Unis ont demandé aux neutres des pay: du nord des renseignements définitifs ai sujet de leurs ressources et de leurs besoins, mà-is les délais, les équivoques, e les abstentions dans les réponses on1 amené la décision relative à l'embargo, et celui-ci restera en vigueur jusqu'à et que l'Amérique soit absolument assurée qu'aucun produit américain n'arrivera directement ou indirectement, en Allemagne. Cette mesure n'est donc pas . l'expression d'une politique définitive mais c'est une mesure de précaution, er . attendant les réponses qui doivent satis . faire les Alliés. Si les Etats-Unis étaien sûrs que l'ennemi ne bénéficierait pas di toHit des exportations aux neutres, ce; , exportations seraient très volontiers ' autorisées, après que les besoins des Etats-Unis et de ses alliés auraient ét( assurés. L'AFFAIRE TURMEL Mme Turmel arrêtée ; Mme Tunnel a été interrogée niard par le juge d'instruction M. Gilbert, a t sujet de l'accusation portée contre so: . mari. I Les investigations de la police ont mon - tré que la plupart des billets suisses d ; Fr, 1,000 que M. Tunnel est accus - d'avoir rapportés de ses visites en Suisse . ont été changés par une femme à la Ban que Jordaan, rue Laffitte. Le signale ment donné de cette femme correspon à celui de Mme Tunnel. Cependant, lors ; qu'elle fut interrogée sur les voyages e î les affaires de son mari, Mme Turmel dé i clara n'en rien connaître et nia formelle - ment avoir jamais changé des billet , suisses rue Laffitte. Des témoins furen ; appelés et déclarèrent reconnaître Mm i Turmel comme étant la femme qu'il ) avaient vue, mais elle répondit: "Tou ; cela est absolument faux." Une nouvelle dépêche nous apprem - que Mme Turmel a été arrêtée. î A la demande de son avocat, M. Tur s mel ne sera'interrogé qu'aujourd'hui. LE CONGRES SOCIALISTE D! BORDEAUX 1 Au cours de la séance de lundi aprè^ . midi, la question de l'origine allemand . de la Conférence de Stockholm a été sou , levée. M. Albert Thomas, faisant allô sion à .son voyage en Russie, a déclar que M. Borgbjerg, le député socialist danois, avait admis lui-même qu' s'était rendu à Pétrograd pour propose une conférence à Stockholm, de la pai 'des socialistes, majoritaires allemands'e . j avec des conditions1 de paix qui ne 1 Yc» teraient*pss eîscntiellcm'rr,, di: progvan me pro-allemand. M. Thomas a fait valoir que la facilité avec laquelle les socialistes français avaient vu clair dans ce plan était un argument montrant qu'à Stockholm aussi toutes les manœuvres allemandes auraient été rencontrées et renversées. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Au congrès pangermanique tenu à Cassel dimanche dernier, des discours ont été prononcés demandant que l'Allemagne essaie de tenir tout ce qu'elle a tonquis si l'on veut que les futures générations allemandes soient libres. Le général von Liebert a émis^ l'avis que la situation militaire était" excellente. L'amiral von Cracow a déclaré que la situation na'vale forcerait l'Angleterre, ^ à signer une paix favorable à l'Allemagne. Le congrès a décidé que les frontières de l'Allemagne devaient être largement étendues à l'est et à l'ouest. Le _ Reichstag a été critqué pour "la résolution de paix qui ne représentait pas la volonté du peuple." Des télégrammes dans ce sens ont été adressés au Kaiser, au maréchal von Hindenburg et à M. Michaelisj ETATS-UNIS — Le président Wilson a déclaré à la nouvelle Ligue de l'Unité nationale que parler d'une paix prématurée avant que l'Allemagne ait été battue, trahissait une erreur d<0 jugement. La seule chose pouvant amener à la fin de la guerre, ( a-t-il dit, est La victoire complète des nations représentant les idéals démocra-j tiques sur les nations qui ont épousé les doctrines de force de l'Allemagne. -—»Des -prêts additionnels de 200 mil-, ; lions de francs chacun ont été faits, ; (hier, à la Grande-Bretagne et à la France. FRANGE — Le gouvernement français, à la suite des campagnes de calomnie d'une certaine presse exploitant les scandales £ en cours d'instruction contre le régime ( républicain et parlementaire, avait son-. gé un instant à restreindre la liberté de , la presse, en modifiant la loi du 29 juil-, let 1887. Un conseil des ministres tenu ; mardi soir à l'Elysée, sous la présidence de M. Poincaré, a décidé d'aban-■ donner ce projet. — La conférence parlementaire interalliée s'est ouverte lundi après-midi dans la salle du Sénat. Des députés belges, français, britanniques, italiens, j portugais, roumains et serbes y partiei-j paient. La conférence discutera les me-! "sures pratiques pour la mise à exécution du programme économique des Alliés et décidera de la date de la prochaine con-e férence, qui se tiendra à Londres. La con-£ férence durera trois jours. , GRANDE-BRETAGNE — Hussein Ivamel, Sultan d'Egypte - depuis 1914, est mort. Son plus jeune 1 frère le prince Almed Fuad lui sticcè- - dera. * — Lord Rhondda, contrôleur le l'ali-" mentation, et sir Arthur Yapp, conti- - nuent à insister sur la gra-vité de la s. situation des vivres, causée par le dé- * ficit mondial en céréales, et sur le dan-e ger de la disette de viande pour le s printemps prochain. En vue cle ce dan-t ger,v le contrôleur de l'alimentation a donné satisfaction dans une certaine 1 mesure, à l'appel des fermiers, qui demandaient pour l'an prochain des prix - plus élevés pour le bétail sur pied. Les prix de décembre resteront établis jusqu'au 1er juillet, et les bouchers pour- „ ront en conséquence, l'an prochain, aug-I menter d'un penny à la livre, le prix maximum précédemment fixé pour la viande de bœuf. Sir Arthur Yapp a fait appel à l'économie volontaire du peuple, disant que si celle-ci ne donnait pas les e résultats désirables, il n'hésiterait pas" - à avoir recours au rationnement obliga-^ _ toire. < é RUSSIE e Le cabinet de coalition vient d'être j constitué. Il comprend dix-sept membres, dont trois socialistes révolution-1 naires, quàtre socialistes démocrates, t trois socialistes indépendants, un radi- * cal démocrate, quatre cadets et deux -, membres sans parti. Le Soviet tente à''y, ds a'oafeltv l'accord. I année. No 240

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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