L'indépendance belge

1811 0
11 augustus 1914
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s.n. 1914, 11 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2n33x/
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§ ÎO CN BELGIQUE F-T A PARIS ^ jHBBMi BjMSSm 1SBB 81: i' ANNÉE Mardi! 11 août 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 17v rue de® tûablea, Uiruxelle» BUREAUX PARISIENS .;11. place de la Bcurs* ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELEIP'JE. Uaan Jtlfr. binais iflfr. 3dois, Sir. i'JXf J:S0U3GlGr.-D., » 2Vfr " Mr. » 8 ir. EMKH » 4'.Hr. » 22 Ir. » 12 if. ÉDITION ir.BBDOUADAIRE 'Iniarnaiionaiw si a'Oaire-tisr: 10 pages, parai i ïsant le mercredi On an HU francs mois.•••••••«• 12S franco tmnwi wvwi . .■HIS&shsss«ragg \ L'INDÉPENDANCE BELGE x» «»a Mardi 11 août 1914 Les annonces sont reçues - I À BRUXELLES : aux bureaux du jotTdaC A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES s chez MIL Jonn-F. Jones A G3, Q1- ^ Snow Hill, E. CL-, à l'Agence Havas, «° lôgj Cheapside E, C. ; et chez Neyiroud & Fila, Lidg nos 14-18, Queen Victoria Street, et T* B. Brown% Ltd. n° 163, Queen Victoria Street, jfc AMSTERDAM î chez NÏjgh & Van Ditmar, Hokin, 2* & ROTTERDAM î même firme, Wynhaven, 113, gfc ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosse^ 'jS ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milao, Turin et Rome. i^SûEW-YORK t T.B. Browae. Ltd, i0 East4£fld Streofc# TS.QTS ÉumoKS £ah jocs- — srr pages COT3SSSYAXZOST ïae le proche Édition do soir LA GUERRE La Situation La période d'attente dans laquelle nous sommes depuis deux, jours énerve naturellement le public èU surexcite les 'Imjtgïriations. De là une (série de bruits extr-aordinairenient grosîjis ou simplement faux qui prennent leur envol et .que tes démentis les plus j>récis ne parviennent pas ii .éteindre complètement. Contrairement à ee qu'atilrment certains journaux sur la loi d 'an confrère ■de province, il n'y a pus-cm de grande bataille samedi entre l'armée. iranco-belg'e et. les Allemands au sud de L^ge; il n'y u pas eu dimanche de bataille livrée aux portes de Liège; ou n'a pas capturé un grand nombre ctf escadrons de cavalerie dans le Limbourg. Tout cela est inventé de toute' piè'oe ou folle-ment grossis, et on. se demande, quelle doit être la conscience du devoir à cette heure grave qu'ont les gens qmifont courir ces bruits et par lesquels'des petites feuilles occasionnelles, qu'ail ignorait hier, qu'on ignorera .demain! trompent le public, il y a là une situation de l'ait scandaleuse a laquelle l'autociité n'hésitera pas à remédier par des mesures énergiques. On rendra cet hommage à la presse belge régulière que son attitude a été d'une correction aibolue depuis le début ds la cappagitie. Notre devoir à tous — et ce devoir tous nous te connaissons — est d'exerceir le plus sévère contrôle sur les nouvelles publiées, car la presse joue actuellement .un rùle considérables au point cls vue du rnainlien de l'opinioû publique, dans les dispositions que commandent les circonstances. Il ne faut pas que Ton oublie que dans une crise comme* celle-ci la! force morale de la italien est/la meilleure garantie de sa puissance, militaire. La situation générale se pijésetrtè d'ailleurs sous un aspect ter-que1 nous avons lies meilleures raisons d'envdsagjer les choses avec calme et sang-froid. L'oc-qupation de la ville même-we Liège n'a aiucune importance au poinjt de vue purement militaire aussi longtemps que les forts tiennent bon. Et lf;s forts tiennent admirablement. Tous .teont intacts, disposent de la plénitude cle leurs moyens d'aotkm. Ce qui leJpTouve,; c'est .que les Allemands sont pofur ainsi dire immobilisës, que leur poussée à l'intérieur du pays est enrayée «t nue depuis 'deux jours ils n'ont pas osé .se risquer à la moindre attaque contre notre armée de campagne qui occupe ses positions normales. Les journaux, hollandais publient des dépêches suivant lesquelles on a annoncé officiellement à Berlin une victoire allemande A Liège et la prise de la place. Si de tels grossiers mensonges sont nécessaires pour entretenir l'enthousiasme du peuple al-lemanci, cela nous permet de nou s rendre compte du manque de popularité de cette guerre où on l'a poussé' avec tant cie légèreté. Si les journaux de Berlin osent .parler de «victoire allemande ». à Litege, on se demande comment ilr. doivent qualiSer la marche en avant des Français en Alsace. Le bulletin officiel t]ue. le miinistère de la guerre français,a communiqué dimanche soir à la presse fixe nettement ' lés opérations sur la frontière* de l'est : après l'occupation d'Alit-lïiiroîj et de Mulhouse, les troupes liala-çaisejs abordent la forêt du llarz- Star la frontière même, les Français se sont, emparés, après de violents combats, des ,c-ols Bonhommes et Sainte-Marie,., tandis qu'un engagement a eu lieu à hauteur de Montigny; enfin, au sud- i ouèsfiî de la frontière du Grand-Duché ; de Luxembourg vers Lengyon et Sprin- j court, des forces d'infanterie et de ca- i vaktrïe allemandes ont poussé une i pointe contre un bataillon _ de chasseurs français. On voit par là que l'action se généralise slir tout le. front du côté de la frontière franco-allemande et qu'elle se présente très favorablement; pour nos amis et alliés. AuJ point de vue général, les dépêches qui itious parviennent continuent à être rares. Elles signalent simplement que la Ru,r5S.ie a fait entrer 500,000 hommes en territoire allemand, ce qui indique évidemment que des opérations de grande portée vont commencer dans la Prusse orientale. On sait que les Allemands ne peirvent opposer aux Russes que des forces relativement faibles. Ils ont, en effet, po-iïé le maximum de leurs efforts contre* la. frontière française, espérant frapper 'à un coup décisif dès les premiers jours de guerre, ce qui leur eût permis ensuite de ramener des forces importants vers l'ouest afin de faire face aux Russes. Cette éventualité est maintenait! écartée, puisque les armées allemandes, après six jours de guerre, se trouvent toujours devant Liège, tandis que les troupes françaises sont entrées en Alsace et opèrent sur notre territoire en collaboration étroite avec notre armée. L'Allemagne semble avoir compté sur une révolte des Polonais pour contenir et retarder la marche des Russes sur la Pi:usse orientale, mais cet espoir sera déçu, car non seulement les Polonais savent que le régime qu'on im-■ pose aux leii'ijs dans la Prusse orientale n'est pas meilleur que celui qu'ils subissent en Russie, mais le Tsar vient d'accorder très opportunément à la Pologne un régime de liberté, comportant l'autonomie régionale et la reconnaissance de lle la langue polonaise comme langue offi-ve eielle. Il n'est pas douteux que toute la es Pologne fera héroïquement son devoir, ils De même, toute velléité révolutionnaire le- esi éteinte en Russie : les peuples de 0t l'Empire sont étroitement unis contre le ir. péril extérieur. it. , I-1®? Russes sont également entrés en î-- Autriche-Hongrie, où ils peuvent oppo-re ser quatorze corps d'armée à cinq ou six cle corps d'armée austro-hongrois. L'Autri-0. che ne pourra donc fournir aucune aide ■e; vraiment efficace à l'Allemagne, qui délie yra faire face à tous ses adversaires par as ses smls moyens. Au surplus, dès à pré-ns sent, il est établi que l'Au-triche-Hongrie ut est en mauvaise posture, car les troupes le- de François-Joseph n'ont pas encore pé-HU nétré sérieusement sur territoire serbe, tandis que les troupes serbes opèrent u. en Bosnie-Herzégovine et infligent à es leurs adversaires de sérieux échecs. Ût Dans certains milieux, on ne paraît ni, pas avoir tous les apaisements désirables ait au sujet de la neutralité pourtant offt-3i_ ciellement notifiée de la Bulgarie et de ,£S la Turquie. A en croire certaines dépê-à ches, on prendrait à Sofia et à Constan-(j. tinople des mesures préliminaires à une le_ mobilisation. 11 n'y a aucune confirmasse tion officielle ou officieuse de ces indi-us cations, mais si la Bulgarie tentait réel-us lement quelque chose contre la Serbie et lU_ si la Turquie voulait profiter des circon-,n> stances actuelles poui' faire la guerre à tjU la Serbie, la Grèce et la Roumanie entre-[os raient immédiatement en scène pour sou-te'nir la Serbie, et la Russie n'aurait au-m_ cune peine,étant données ses forces,pour exercer en Asie mênie une telle nres-sion sur la Turquie que celle-ci se trou-rc" verait totalement paralysée. (jl' La généralisation absolue de la guerre ns n'est donc pas à prévoir actuellement, et les telle quelle, la guerre européenne, qui -,c. met près de dix-huit millions de soldats -,'a face à face.est déjà assez effroyable pour )U_ que n'y soient pas entraînés encore les Ulô pays qui connurent il y a un an à peine ,n l'horreur des ruines et des charniers. "ts" ROLAND DE MARÈS. LA BELGIQUE ENVAHIE uRi a w ta ai u u vaa l : A Liège ' Le gouvernement a reçu de bonnes ; nouvelles de Liège, notamment un rapport très développé d'un commandant " de fort. Tous ses hommes sont en bonne ■ santé et ils disposent de beaucoup de ' vivres et de munitions. La population est calme. Les troupes 3 allemandes sont tranquilles et respec- ■ tent le droit des gens. LA SITUATION Lundi, à mid'.s au ministère de la r guerre, on communiquait les rensei-j, gnéments suivaiits : « Le développement d'ensemble des deux armées ennemies se dessine. Pour i la nôtre, les conditions sont, semble-. \ t-il, bonnes et répondent complètement ; aux prévisions de 1 "état-major, il faut 1, : s'attendre à une rencontre d'ici à quel-. ! i ques jours. » : LE COSVliUMiOUÉ OFFICIEL I.'antorité militaire a communiqué, same. j di, le bufletin sUtvan : , ' La situation des troupes allemandes ne 6test guère môJifiée depuis hier en Belgique.g 11'y a lieu de sigi al-er, pourtant, le recul e eo piplet de leurs détachements avancés de ^ ca yalerie sous la poussée irrésistible de ^ nœ nbrelises troupes Irançaises qui, dans les journées d'hier e d'aujourd'hui, ont dé-e bàrijassé de tout ennemi une partie consi-e déra })le du territoii-o beige située au sud de e la N'.leuse. s Au çun engagement sérieux ne s'est pro-1 doit aujourd'hui. s L'dlïcnsivo allemande est entièrement ar-t rétée., Aucune action sérieuse ne se produira t donc ayant que les forces principales fran-s çaisesi et beiges ne passent simultanément e à l'offi Msive pour déloger l'envahisseur. ÎÎUIT MILLE PRISONNIERS i, Le Rb i( dans son dernier ordre du jour - écrit, dît Lque la 3° division et la la8 brigade - aurait ffci t. quantité de prisonniers. Le chifi re otficicl e;t de 8,000. ® QUARANTE MILLE ENGAGÉS r L'état-m: ijor a reçu, jusqu'à présent, l'en-gagement .4e 40,000 volontaires. Ceux-ci se-ront divisé: l en <lix brigades de vingt régi-s monts de 2, 000 hommes. Ils seront instruits _ par le général Guielte, inspecteur général e de 1'iniant^.ie, is- Le nombre des volontaires a atteint des [Ç. proportions si considérables que le départe tpment de la guerre se voit dans l'obliga-0. tion de demander aux nouveaux engagés ■je de se munir de vêtements, linge et chaus-fi_ sures nécessaires pendant la période d'in-la struction. Ils seront intégralement et large-r ment indemiùsés. re L'industrie privée consent, dans la plus je large mesure, à assurer, concurremment le avec les établissements militaires, la préparation des ternies nécessaires, m * * „ P" Le ministre de la guerre fait un pres-!X sant appel à tous les officiers ayant quitté l'armée. Il connaît leur dévouement et les prie instamment de se mettra le plus rà-e* pidemeîiit possible à la disposition du pays a,r qui a besoin de leur concours. ■e- ■ie UN ELAN ADMIRABLE Nous avons doup 4-0,00') vclontaiires, mais é- n'allez pas croire que l'on en restera à ee eliii'fre. L'élan est donné .et ne s'arrêtera ^ t pas. a Limdi matin, à IfEcoie militaire, le défilé con ttnuaiit e t nombreux sont les ci toy ens prêts ll* à verser leur sang pour -lia patrie qui ve-naieat présenter leurs pièces d'identité aux y- bureaux de la guerre. ^.e La plupart sont des jeuares gens de dix-,8" neui à vingt-cinq ans. Cependant,; à côté de n" cette vaillante jeunesse, les hommes de tren-ne te à quarante ans ne font pas défaut et il P:' en est qui dépassent la cinquantaine. [}" Deux jeunes scouts wallons viennent de ' s'engager; l'un d'eux dit en souriant : « Je e suis atteint de surdité, mais ça ne m'em-n" pôcliera pas d'aliter où tonne le canon. » , A quoi son ami répond : « Je suis un peu 'e" louche, mais avec quel plaisir je regarderai u" de travers les Allemands 1» u" La patrie accepte tous ses enfants. Lu 1011e le,s envoie à Lierre ou a d'auti es dé pOIV,' bî; ila .seiiî, i-aiTi-dicn-.ent éqtiipi: et ya-ji-u" vus de MaUser. Tous ces 'braves gens constitueront dix r? brigades, d'après les premières données o£-• flcielles, mais' on peut espérer qu'avant trois V1 jours le nombre des volontaires sera arrivé a 18,000 et que l'armée comptera 12 brigades pq de plus au lieu de 10. C'est lù un résultat réconfortant. Un peu-ne plie capable d'un pareil élan, participera aux plus grands faits de la guerre européenne. Les faux bruits Un journal de province et à sa suite plusieurs journaux. bruxellois ont publié une 1 prétendue dépêche relatant un grand combat qui aurait eu lieu entre les troupes i françaises et allemandes dans la région de Liège, où les Allemands auraient eu 20,000 tués et blessés. Cette prétendue information est absolument fausse. C'est pourquoi nous nouî sommes abstenus de signaler ce bruit dans notre précédente éclition. Nous nous faisons un devoir dans les graves circonstances actuelles de ne publier que des nouvelles que nous pouvons contrôler à bonne source. Une fois du plus, il convient de es mettre le public en garde contre les lan--P" ceurs de bruits sensationnels qui ne ten-nt dent qu'à fausser l'opinion et h, l'énerver ne dangereusement, de LfeS ALLEMANDS PROCLAMENT l6s DE FAUSSES VICTOIRES -c' Une dépêche de Metz annonce que le bourgmestre de cette ville a annoncé une victoire des Allemands à, Liège et a fait arborer le drapeau a l'Hôtel de Ville pendant la que les dames de la cité sonnaient les clo- ?i- ches a toute .volée. (c) * * es Toujours l'agence Wolff, de Berlin : Ber-ur lin, le 9 août : Liège est en notre posses-le- sion. Les pertes de l'ennemi sont grandes, nt Dès que nous aurons des renseignement-? tut précis, nous donnerons le détail des nôtres, el- Le transport de .1 à 1,000 prisonniers belges est commencé. D'après les dernières nouvelles,les forces belges qui nous ont été opposées à Liège se composaient d'un 3e- quart de l'armée totale. (a) Sans commentaires... ne ,gi- LES BERLINOIS SONT BIEN INFORMES... cul S'il faut en croire YAlgémeen Ilandels-de' bltici, l'empereur Guillaume, après, avoir re-de çu le chef de l'état-major général, aurait ins envoyé son aide de camp a;u I .ustgarten dé- pour communiquer au.public que la forte-îsi- resse de Liège était tombée. Le public a de éclaté en hochJ et en hourrahs, ajoute notre confrère. ro- Est-ce que sur cette horrible tragédie, les Allemands de Géroistein vont greffer un ar- vaudevi.Me ? ; LES BOMBES DE LIEGE PROVENAIENT D'UN ZEPPELIN cl ii- ent Le journal « Kolnisclie YoCkszeitiuig » affirme qu'un dirigeable « Zeppelin « est revenu à Cologne, ieudi, à 4 heures, après une croisière en Belgique. Le « Zeppelin u au-5Ur rait pris une part très active à l'attaque aie de la ville do Liège et aurait laissé tomber douze bombes d'une hauteur de trois cents mètres. Ce sont ces bombes qui auraient causé les incendies dans la ville. (c) cn. UN GENERAL ALLEMAND se. AURAIT ETE TUE 5gi- Quatre soldats belges, qui avaient eiu .lits faits prisonniers a Sart-Tiiman, près de :ral Liège, sont parvenus à s'évader. En s'e-i cliappant à travers les. ■ taillis, ils tirèrem —-* les des coups de feu et Es croient avoir tué un ar- général allemand, LES RUSSES FELICITENT „g; LE GENERAL LEMAN 'àn- Le Heulenant général Sawiteh, commange- dant la garrison de Vladivostok, vient, tant en son nom qu'iiu nom des troupes lus placées sous ses ordres, d'envoyer un té-eait lé^ramme de chaleureuses l'élicitations «au iré- général Leinan et aux troupes de la garnison de Liège, pour la bel-Le défense de ■c^tte .ville. UNE EPEE D'HONNEUR AU GENERAL LEMAN ra; LVi comité vient de se formôr à Paris sur l'initiative de la Ligue Jeanne d'Arc, dans le but d'offrir, par souscription, une épée d'honneur au général Léman. Cette .épie sera remise au glorieux dé-<tfg tenseur de liège par ime délégation corn-ce' Posée de députés et de conseillers muni-ei.a cipaux de Paris. •filé UHLANS CAPTURES EN HOLLANDE •ôts . . Amsterdam, lundi, 10 août, ve.- Hier soir, une cinquantaine de uhlans lux éb- capturés et désarmés à Maestricht. lis ont passé par Amsterdam. et ont été lix- transportés à Alkmaar où ils seront inter-de E®s- (a) H] Le roi Albert reçoit ia croix militaire ,,a Paris, lundi, 10 août. i h. 37 matin, -m- j*1, Messimy, ministre de la guerre, a adressé le rapport suivant au président jeu de la République : ■rai " Monsieur le Président, » La vaillante armée belge, sous le commandement supérieur de S. M. le (P; roi des Belges, après avoir victorieuse-mfrrl résisté dan T iù l'ncjant dou troupes ennemies très supérieures en dix nombre, s'apprête à soutenir, à côté des 0f. troupes franco-anglaises, le choc des •ois troupes allemandes qui ont envahi ' le ivé territoire belge au mépris des traités. Il des m'a paru qu'il convenait de rendre un éclatant hommage à l'héroïsme de l'ar-,eu- mée belge et aux brillantes qualités mi-mx litaires du Souverain éclairé qui les com-ne. mande, en conférant à S. M. le roi Albert la plus haute distinction que puisse recevoir en France un officier géné-,1U. ral, la médaille militaire. J'ai fait pré-me parer dans ce sens le projet de décret ci-,m_ joint et j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien le revêtir de votre signa-ture"qqu » Veuillez agréer, Monsieur le Prédent, l'hommage de mon respectueux , dévouement. ! " » Le ministre de la guerre, )> (S.) Messimy. » Iai_ Le décret signé par le président de la an. République est ainsi conçu : (,ej. « Article premier. — La médaille mi-œe lit-aire est cor.féfée à Sa Majesté Albert, de roi des Belges. an_ » Art. 2. — Le ministre de la guerre en_ et le grand-chancelier de la Légion vcr d'Honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret. » France et Allemagne LES OPÉRATIONS MILITAIRES FRANÇAISES LE BULLETIN QUOTIDIEN OFFICIEL Paris, lundi, 10 août. Communiqué du ministère de la guerre français du 9 août, 23 h. 30. Les Français tiennent toujours Fer-ney, Mulhouse et Altkirch, ayant devant eux la forêt du Harz, où la défen-• se paraît sérieusement organisée. De ■ nombreuses .escarmouches se sont pro- - duit.es sur tout le front. Les Allemands L et les Français se renforcent. Sur les crêtes des Vosges, les Fran-i çais se sont emparés hier soir des cols ; Bonhomme et Sainte-Marie, après un violent combat, qui reprit dans la ma-! tinée. Les Français occupent les crêtes i dominant Sainte-Marie-aux-Mines. On entend le canon dans la direction de Montigny. Les troupes françaises de , couverture sont probablement aux pri-ses avec les Allemands, venant de Sarre-bourg.Dans la région de Longuyon ei Sprin-court, des forces nombreuses d'infanterie et de cavalerie allemandes ont obligé un bataillon de chasseurs à pied à céder le terrain. La cavalerie française a couvert de pa-t trouilles toute la région de l'Eiffel et est ) entrée en contact avec la cavalerie allemands sur l'Ourthe et à l'est de Neuf-château.Un certain nombre de prisonniers al-J Ic-mands faits en Belgique sont dirigés > sur Narnur ou Charleville. Leurs che- - vaux paraissent fourbus. ' Les gertes subies au col Sainte-Marie un sont assez sérieuses. Les blesses sont évacués sur Epinal, ainsi que de nombreux blessés allemands. Un aéroplane „ a été criblé de halles. L'officier observa-teur a été blessé, mais il a pu rejoindre •n- Belfort. Sa blessure est peu grave. Les lli Allemands ont tenté d'arrêter la marche ies offensive des Français dans la vallée de lé- la Seille, par des inondations, mais les au Français ont pu néanmoins passer, u- Les pertes françaises au combat d'Alt-de kirch ne dépassent pas cent tués et blessés.Pour rendre un éclatant hommage à l'héroïsme de l'armée belge et aux bril-lN lantes qualités militaires du Souverain "is qui la commande, le gouvernement l'ran-nc, çais a décidé de conférer la médaille mine titaire au Roi des Belges. (a' >*- LES ALLEiMDS SE RETIRENT 51: SUB SSEUF-ERISâCH Paris, dimanche, 9 août. , On confirme que les Allemands après ^ l'évacuation de Mulhouse se sont retirés sur Neuf-Brisach. Dans leur retraite ls ils ont incendié de nombreux bâti-ll; ment-s, magasins à vivres et à fourrage et rasèrent la. forêt de Ilard. Ils terro-'r- risent les Alsaciens annonçant qu'ils 'a) fusilleront impitoyablement tous les j.» suspects. Néanmoins l'enthousiasme 'G des Alsaciens grandit continuellement. Des prisonniers saxons ont déclaré que la Saxe ne particupe à la guerre qu'à regret. j L'état de siège a été proclamé en Suisse. La « Auszug » (Elite) et la Land-vvelir ont été mobilisées. On annonce que les Allemands ont je tué une sentinelle suisse. L'opinion *e commence à s'émouvoir. 30" Cil X/ocGUPATIOH B" Tnp.ciAND en ALLEMAND les Paris, dimanche, 9 août. ;es La garnison française de Grandpopo (Dahomey) a pris possession du Togo aile- H mand de concert avec le croiseur anglais. ™ (a) . ON FUSILLE... ^11- Par:s, lundi, 10 juillet. VI. Suivant un •communiqué du ministère de is. la guerre, un jeune Français a déposé sous serment qu'étant ci', villégiature dans le ré- Grand-Duché de Bade, et voulant rentrer cj_ au moment cle la déclaration de guerre, il çjg fut arrêté a la gare de Lorrach avec d'au-la. très Français et trois Russes. Ils furent conduits au poste de police, où leurs baga-;•&. Res forent fouillés et leurs passeports «lieux vés- Les voyageurs furent ensuite conduits à travers la ville, escortés de soldats, au milieu des vociférations de la population. Un la Français ayant crié : « Vive la France ! » fut fusillé. Trois j f unes Français qui pro-0j. testaient véhémentement furent également fusillés. Un cinquième Français, qui traita ' les Allemands de lAciies et d'assassins, su-Te kit le même sort. Le reste des voyageurs on put continuer en chemin de fer son voyage ce vers, la Suisse, sous la conduite de soldats [.£_ armés. Durant le voyage, des coups de feu retentirent dans un wagon voisin. Deux voyageurs de ce wagon déclarèrent au jeune Français que les Allemands avaient tué deux Italiens entre les stations de Aldshut et Immendigen, l'un parce qu'il protestait contre l'ouverture des fenêtres, l'autre parce qu'il avait repoussé un soldat allemand qui s'était assis sur lui. Les voyageurs russes voyageant par le même train ont confirmé, au jeune Français le meurtre de deux Italiens. JOURNALISTES EN SECURITE Les journaux annoncent que M. Léon Bol, ' directeur du « Journal d'Alsace-Lorraine », est parvenu à passer la frontière. (a) SUR LA ROUTE DR JEMT.IAPES ^ Sous ce litre, Gustave Hervé publie, dans la « Guerre Sociale u, un article oit il corner- mente la proclamation du général von Em- mich au peuple belge. er- « Le général von Emmich, dit Gustave ;le- Hervé, en a de bonne. Est-ce qu'il n'a pas a- osé dire aux Belges : « Souvenez-vous de De Waterloo, où lés armées allemandes ont ro- contribué à l'indépendance de votre pays ! » ids Non, mais est-ce qu'ils ont tous perdu l'a carte, dans ce grand état-major allemand? m- Waterloo, mais c'est, si je ne m'abuse, Ois l'écroulement d'un empereur' qui avait sou-un levé contre lui une coalition européenne, na- Cet empereur violait la neutralité des tes petits pays... Parler de Waterloo à l'heure où l'e Kai-ion ser a l'air d'être pris de M même griserie de qui cassa les reins à notre Napoléon, c'est >ri- une gageure ! C'est ce que nous appelons, re- en France et en Belgique, parler de corde dans la maison d'un pendu! in- Si le général vom Emmich avait vu la lté- vague d'enthousiasme que soulève depuis lli- huit jours la France entière, des Vosges a cé- l'Océan, de la mer du Nord aux Pyrénées, des royalistes et des bonapartistes aux ré-pa- publicains les 'plus avancés et aux socialis-est tes les plus exaltés, je lui donne ma paroile île- que l'idée ne lui aurait pas effleuré l'esprit uf- de parler d'un Waterloo français. Il y a, sur la route de Bruxelles a Paris, al- un gros village .^ui t'appelle Jemmapes. Au gés mois de novembre 1792, une grosse armée he- autrichienne l'occupa solidement, en garnit les hauteurs d'une formidable artillerie, trie C'était la plus bette armée manœuvrière t d'Europe, celle qui surpassait ea valeur - technique toutes les autres armées d'Eu* i rope de ce tempsJà. Les Français approchèrent. Us étaient > moins nombreux. Ils étaient moins bien t r-5 niés. Mais ils avaient conscient» de corn* i battre pour la plus sainte des causes. 131a > détendaient à cette heure-là comme aujour» i d'hui le droit des peuples. Au chant de lai « Marseillaise » ils s'élancèrent sur les Au« . trichjens et les culbutèrent... Le général von Emmich va l'un de ces jours donner à la Frauoe un grand coïïb l dans l'estomac. Toutes les mères françai-. ses en frissonnent d'avance et font provL i sion de courage pour le jour, de la dore ■ épreuve. Mais la Belgique attend l'Atanagnej David attend Goliath. Carpentier attend le nègre Jack Joluisoa* Et quand môme Carpentier serait knock-out — pour un moment ! — il y a quelqu'un qu'on ne mettra pas knock-outj .ctest la' France ! Le général von Emmich noua parle d* ' Waterloo. Musiques, jouez-lui Entre-Sambze Meuse ! Angleterre et Allemagne Vûx U U m H lu Vif u u y D H ATTAQUE de SOUS-MARINS REPOUSSBB Londres, dimanche, 9 août. L'Amirauté annonce que des sous-marin* allemands ont attaqué hier une des escadres t!e la fiott& prmeipafc.Aucun des navires britanniques n'a été endommagé. Un sous-marin allemand a été coulé.; (al BRUIT DEMENTI Londres, lundi, 10 août.! . Le bruit que dix-neuf vaisseaux de guer* re allemands ont été coulés sur les côtes de' HoSiande esit inexact. (a) > POUR LES BLESSES BELGES Londres, lundi, 10 août. Le « Daily Graphie » espère que les An. glais,. pour, reconnaît,re l'héroïsme des Belges, prendront une grande part à la souscription établie en Belgique pour aider les familles des soldats tués, les blessés et leai malades. (a) GUILLAUME II NE VEUT PLUS PORTER L UNIFORME ANGLAIS D'après un correspondant de 1' « Evening News » : Le minisire d'Angleterre à Berlin, Sir Edward Goschen, avant son départ de cette ville, aurait reçu de l'empereur d'Allemagne une lettre dans laquelle celui-ci disait que jamais plus il ne se déshonorerait en portant l'uniforme anglais. Les officiers et soldats du 1" régiment des dragons légers de la reine Victoria ont enlevé les insignes V. R. f. de leurs unifor-mes. te) Autriche el Russie LES RUSSES EN AUTRICHE Saint-Pétersbourg, samedi, 9 août. Les troupes russes ont pénétré en territoire autrichien par la vallée de la Styr, chassant devant elles les avant-gardes ennemies. (û^ LA GUERRE AUSTRO-SERBE LES SERBES PRENNENT L'OFFENSIVE Saint-Pétersbourg, lundi, 10 août. La mobilisation des troupes serbes s'est terminée au milieu d'un grand enthousiasme et de manifestations grandioses des villes serbes et monténégrines en faveur de la Russie, de la France et de l'Angleterre. Les troupes serbes franchirent Ja frontière du cùté.de Prembojo, en poursuivant les Autrichiens, qui reculèrent vers Visagarad, où ih se fortifient. Les avamt-oosros serbes sont devant Visagarad. Un officier, un sou«-officier. et vingt Autrichiens ont été tués, (a) LES AUTRICHIENS BOMBARDENT ANTIVARI Bari, lundi, 10 iîbût. Un steamer venant d'Aniivari rapporte qu'lûer, à 8 h. 30r deux croiseurs autrichiens, après avertissement, ont bombardé la vilile. Ils ont lancé une cinquantaine d'obus, endommageant de nombreux édifices et rendant la station radiogra.pliique inutilisable. Les Monténégrins réfugiés dans la montagne-ont riposté à coups de fusil. Les croiseurs ont repris un feu violent, détruisant la station maritime et les entrepôts. Ils se .sont éloignés à 10 h. 45 vers Cattaro. La colonie italienne s'est abritée à la Société PU'glia, où flottait le drapeau italien. (a)

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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