L'indépendance belge

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15 januari 1918
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s.n. 1918, 15 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94b9r/
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|9e annê# No 13 L'INDÉPENDANCE &?OYÂU!VSE-Um : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HQLLAftlDE : 5 CENTS) administration et redaction : bureau a paris : maroi 15 'ânvier 1s18 (3 mois, 9 shillings. tudor house, tudor st., e.c. 4. ' 11, place de la bourse. 1 ( ' _ • abonnements : \ 6 mois, 17 shillings. conservation par le progres. TELEPHONE: CITY 3360 TELE.: 311-57 et 238-73 Ef Vente à Londres a 3 h. le lundi 14 janvier 11 an, 32 shillings. LA SITUATION Lundi, midi. Il s'en est fallu de peu que les négociations ds Brest-Litovsk ne fussent rompues sur la question du transfert des pourparlers dans un pays neutre. ' Les délégués russes ont tenu à constater que les délégués centristes avaient donné la forme d'un ultimatum à leur refus, que les raisons d'ordre technique et politiques mises en avant pour le justifier ne résistaient pas à l'analyse, et qu'en réalité les Allemands semblaient chercher un prétexte pour rompre les pourparlers et revenir sur leurs concessions premières. * M. Trotsky a ajouté que, pour enlever aux délégués centristes tout motif d'ordre technique pour rompre, lui et ses collègues', se soumettaient aux exigences allemandes et consentaient à poursuivre les négociations à Br-egt-Litovsk ."afin de ne pas laisser inutilisée, la plus légère possibilité de paix, et aussi afin de ne pas faciliter les efforts des agitat&urs annexionnistes semi-officiels qui' voudraient faire croire au peuple allemand que derrière la politique franche et loyale de 1a. Russie s'abrite quelque metteur en scène britannique ou autre." "Malgré l'attitude extraordinaire des délégués de la Quadruple Alliance, nous considérons que c'est notre devoir, vis-à-vis des peuples et des armées de tous les pays, de faire un nouvel effort afin d'éta-fclir clairement et distinctement ici au quartier général du front oriental, si une paix immédiate avec la Quadruple Alliance est possible sans faire violence aux Polonais, aux Lithuaniens, aux Lettons, aux Esthoniëns, aux Arméniens et autres nationalités, auxquelles la Révolution russe assure 1© droit le plus large de se développer librement, sans réserve, sans restriction, sans arrière-pensée." Quelle que soit l'opinion qu'on ait sur les Bolshévistès, cette déclaration est tout à leur honneur. Elle prouve tout d'abord que les délégués rilsses sont de bonne foi, oe qui est, on l'admettra, un point capital pour nous; ensuite, elle constitue de la très bonne diplomatie populaire, faisant abstraction de toutes susceptibilités d'ordre secondaire. Les délégués russes entendent laisser les Allemands s'eriferrer dans leur propre piège, les obliger à se compromettre aux yeux du prolétariat allemand et prouver au monde que les Puissances Centrales n'ont pas renoncé à leur programme annexionniste et impérialiste. Les Allemands, on le voit clairement maintenant, ne sont allés à Brest-Litôvsk que parce qu'ils s'imaginaient, avec les Bolshévistès russes, que les Alliés, malgré leurs répugnances, finiraient par y venir en vue de discuter les conditions de la paix générale. Mais les Alliés ont préféré ne participer aux débats qu-' "ex cathedra," et en oela ils ont bien fait, puisque le régime bolshéviste n'est pas encore ratifié par l'Assemblée Constituante.Les Puissances Centrales ont pensé qu'en tout état de cause elles tireraient un bénéfice quelconque de la Conférence, soit la paix séparée avec la Russie, soit tout au moins la reprise des relations économiques avec leur voisine de l'Est. Mais la paix séparée est, elle aussi, encore loin et elle devient de moins en moins probable, pas plus avec les Grands Russiens, représentés par les Bolshévistès, qtie pour les Ukrainiens qui, point important et significatif, ont été admis à la Conférenoe et reconnus, de part et d'autre, comme des représentants "indépendants." h. Or, les délégués de l'Ukraine, après que leurs pouvoirs eussent été reconnus,et c'est là une date mémorable pour la nouvelle République, ont défini en détail leur programme dont nous avoqs indiqué les points essentiels samedi dernier. Après avoir "affirmé leurs désirs ardemment et sincèrement pacifiques, leur adhésion au principe anti-annexionniste, leurs buts fédéralistes, et la nécessité de conclure une paix démocratique, laissant à chaque peuple la faculté de déterminer librement son sort, les délégués de l'Ukraine ont réclamé "des garanties pour rendre possible l'expression réelle de la volonté des peuples intéressés"; ils estiment, en outre, que "toute annexion qui signifie annexion par la force ou cession d'une . part quelconque de territoire sans le consentement de sa population, est inadmissible"; et que "toute indemnité de guerre, quelle qu'en soit la fo-rme, est inadmissible au point de vue des intérêts des classes ouvrières/'Mais l'injustice que comporterait l'application de ce principe, en oe qui concerne les pays qui ont souffert par la guerre, est réparée par le paragraphe suivant. du programme ukrainien, lequel prévoit "l'assistance matérielle au profit des dites nations et des Etats dévastés, conformément à des règles à convenir par les congrès de paix." L'accord de principe des programmes bolshéviste et ukrainien a sans doute facilité le rapprochement entre les deux républiques, et M. Trotsky a pu dire avec raison aux délégués oentristes, qui mettaient en doute la .sincérité des aspirations pacifistes des Bolshévistès, que celle-ci est suffisamment démontrée par l'attitude de ces derniers à l'égard de la Finlande, de l'Arménie et de l'Ukraine, et que les centristes n'ont qu'à les imiter en ce qui concerne Ifes régions occupées par eux." Le plan allemand de jouer les uns con* t-re les autres les Bolshévistès et les Ukrainiens, afin d'augmenter l'anarchie et l'impuissance en Russie devient, dès lors, d'une exécution plus difficile, et la prolongation de l'armistice pour un nouveau mois est u-n succès pour les Russes, désorganisés et incapables de lutter, autrement. que sur la défensive, contre les oentristes, plutôt que pour les Allemands qui peuvent, quand ils le voudront, reprendre leur marche sur Pétro-grad. En somme, tout compte fait, les pourparlers de Brest-Litovsk ont été, jusqu'à présent tout au moins, une désillusion pour nos adversaires, qui sortent affaiblis de cette épreuve. Mais les signes d'affaiblissement qu'il nous est possible de constater ne sont que les symptômes précurseurs de la grave crise intérieure que l'Allemagne va traverser et qui ne peut que hâter le dénouement. Le ferment démocratique lève dans les empires centraux, et le jour approche où le prolétariatiallemand, s'aper-cevant qu'il ne se bat pas pour la défense de son pays mais pour une caste d'exploiteurs et un régime suranné, refusera de oonsentir de nouveax sacrifices et £e libérera du joug militariste. Dans toute l'Allemagne l'agitation grandit, et c'est avec une vive curiosité qu'on attend les décisions qui ont été prises au Conseil de la Couronne' qui avait lieu hier, dimanche, et auquel ont assisté Hindenburg et Ludendorff, les deux dictateurs militaires qui, forts de l'appui des pangermanistes et annexionnistes, s'opposent énergiquement à l'adoption du "cours démocratique" préconisé par la majorité du Reichstag. Le "Vorwaerts" croit que ce sont les vues des militaristes annexionnistes qui ont triomphé, et il s'attend à voir le baron von Kuhlmann obligé de se retirer. Ce serait donc le régime de la main forte qui l'emporterait.; le triomphe du Kron-prinz, de Ludendorff et de Tirpitz avec, comme conséquences probables, une recrudescence des opérations militaires (la revanche du Kronprinz pour l'échec de Verdun) et, à très bref délai, suivant l'échec plus ou moins sanglant des plans de l'étatimajor allemand, la révolution eu Allemagne et en Autriche. Nous pouvons* considérer avec sérénité le développement de3 événements chez nos ennemis. Ceux-ci sont arrivés à un degré qui, en dépit des apparences, justifie les plus beaux espoirs. L'Allemagne militariste court à l'abîme; rien ne peut l'arrêter et'rien ne doit l'arrêter, car de sa mort dépend le bonheur futur de l'Europe et du monde. SUR LE FRONT OCCIDENTAL [*"."!> de main à l'est de Loos ; quatre _ raids allemands; trois près de Lens et un . à l'est de Monchv, ont été repoussés. Activité de patrouilles L'artillerie ennemie a été active au Aucune activité d'infanterie n'est sud-ouest de Cambrai, dans le voisinage signalée sur le front britannique en de- de Messines et de Lens, et sur la Scarpe. hors de raids. Les troupes de sir Dou- Il y a eu des rencontres de patrouilles glas Haig ont exécuté avec succès un au sud-est d'Armentières. Double attaque allemande repoussée Samedi matin, sur la rive droite de la Meuse, les Allemands, faisant usage de nombreux lance-flammes, ont livré une atta'que sur deux points des lignés françaises dans 1.; Bois des Chaumes. Ils ont été refouli s après avoir subi de lourdes pertes. Lls Français ont exécute d'heureux coups de main au sud-est de Bezonvaux et irès de Courcy (nord-est de Reims), et ont ramené des prisonniers.Il y a eu une violente activité d'artillerie en Champagne, dans la . région d'Auberive, ainsi dans la région de Penon et au nord de Braye-en-Lacnnois (Aisne). SUR LE FRONT BELGE Une visite de medecins américains Récemment, le capitaine van Schaick, directeur du département pour la Belgique de la Croix-Rouge américaine, a visité de nouveau le front belge en compagnie du major docteur Alexandre Lanf-bert et du capitaine Corn, autres officiers médecins américains. Cette visite'a été marquée par un charmant incident : Comme ils revenaient des tranchées, un matin, vers le temps de la Noël, ils rencontrèrent la Reine Elisabeth, qui s'en" allait porter des douceurs et du tabac aux soldats. Le capitaine van Schaick qui, déjà précédemment, avait eu l'hanhetir d'être présenté à Sa Majesté, vit la Souveraine s'arrêter pour lui parler, ainsi qu'à se§ compagnons de voyage. Ils eurent avec elle un long entretien. Le capitaine van Schaick a résumé l'ensemble de ses impressions du front belge dans l'interview, ci-après,: •"■Chaque foi-: je viens -en Beîgw que, je suis frappé par la façon dont votre gouvernement, aussi bien civil que militaire, a organisé ses affaires, et par la patience, le courage, la force et le dévouement de votre peuple. "Il peut être vrai que, comme vous me l'avez dit vous-même, vous ayez des défaitistes et des gens déloyaux-, tout comme nous avons les nôtres aux Etats-Unis. Ils sont cependant, en telle minorité, que le simple fait d'être en contact constant avec votre peuple a accru le respect et la sympathie que j'ai pour lui. "Je me suis trouvé, par hasard, l'autre jour, face à face avec Sa Majesté, la Peine, dans un poste de secours avancé, à quelques mètres de votre première ligne. J'avais précédemment eu l'honneur de rencontrer Sa Majesté. Comme toujours, elle nous accueillit cordialement et s'entretint avec nous pendant quelques minutes. Elle représente l'idéal que les Américains se font de ce que doit être une reine. Elle est visiblement démocratique dans ses sympathies et à un amour intense pour l'humanité, simplement parce qu'elfe est l'humanité. Personne ne pourrait voir son noble visage et parler avec elle pendant dix minutes sans avoir la révélation de la force et du charme de son caractère, de son sens exalté du devoir et de l'attachement passionné qu'elle a pour son pays. Je n'oublierai pas de longtemps l'avoir vue parmi ses soldats, ayant pour eux des mots d'encouragement joyeux et des petits cadeaux de Noël. L'Amérique n'a jamais varié, si peu que ce soit dans ses sentiments vis-àvis de votre Roi et de votre Reine. Nous n'aurons probablement jamais de souverains en Amérique, mais nous ne pourrons jamais ressentir de l'aversion à l'égard d'un Roi et d'une Reine comme vous en avez dans votre pays. "J'ai eu également le plaisir de revoiç votre ministre de la guerre et plusieurs des officiers de l'Etat-major. Mon espoir le plus vif est que les officiers américains se trouvant de ce côté-ci de l'Atlantique,' puissent se trouver au plus tôt en rapports intimes avec vos chefs, profiter de leur expérience et avoir l'énorme avantage d'entretenir avec eux des relations personnelles et amicales. Dans ma propre tâche, ce n'est une aide considérable que d'avoir la direction, la coopération et l'amitié de ces hommes intelligents et intrépides. " SUR LE FRONT MERIDIONAL Combats d'artillerie Les deux derniers communiqués italiens signalent qu'il y a eu des combats , d'artillerie à différents points du front méridional et notammént sur le plateau d'Asiago, sur la rive gauche de la Piave jusqu'au nord-est de Montello, à l'est du Topale et sur l'Adamello (Trentin occidental). Les batteries ennemies ont été plus actives dans la zone d'Asaldne. Les détachements italiens ont harassé l'ennemi à l'est de Capo Sile (au nord-est des lagunes vénitiennes) et dans le creux de Loppio (à l'est du lac de Garde). OPERATIONS NAVALES Un destroyer britannique coulé Le destroyer "Raccoon" de la flotte britannique a heurté un roc au large de la côte nord d'Irlande, le 9 janvier vers 2 h. du matin, au cours d'une tempête de neige, et a sombré corps et bien. Neuf hommes de l'équipage, qui avaient été laissé au dernier port d'attache, sont les seuls survivants de ce désastre. Bateau allemand coulé dans la Mer Noire A la suite de l'ouverture de la Mer Noirê à la navigation, des bateaux à voiles turcs vinrent à Héracléa pour faire du charbon. Un bateau allemand, le "Stamboul," les accompagnait. En retournant chargé de charbon le "Stamboul" coula, à la suite çl'une cause inconnue. , OPERATIONS AERIENNES r-O» L'activité des pilotes belges Un communiqué du G.Q.G. belge dit que nos aviateurs, profitant du beau temps, ont exécuté, samedi, 47 vols, dont 21 sur des. appareils de chasse. Succès français Du 1er au 10 janvier, les pilotes français ont abattus 15 aéroplanes allemands et un ballon captif. De plus, ils ont contraint d'atterrir 12 autres appareils ennemis, dont la destruction semble probable, bien qu'elle n'ait pas été confirmée. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Les horreurs de Sebastopol Dans sa lettre du 11 -janvier, le correspondant du "Times" à Odessa, dit que suivant des détails qui viennent de leur être communiquées, les horreurs de Kronstadt ont été rééditées à Sébastopol, où pendant deux jours les marins du camp maximaliste ont assassiné les officiers de la marine de guerre russe. On affirme que soixante officiers ont été tués, dont quatre amiraux et un général. La plupart des victimes étaient membres de la commission qui en 1912 fut chargé de faire une enquête sur la rébellion des marins de l'union révolutionnaire, qui se termina par la mise en accusation de 17 marins, dont plusieurs furent exécutés et les autres envoyés en exil. La plupart des officiers supérieurs assassinés étaient des marins expérimentés auxquels la flotte avait accordé sa confiance depuis la Révolution. Tous les officiers d'un navire furent emmenés à ja Tour Malakoff, fameuse dans l'Histoire, et y furent fusillés sans autre forme de procès. Suivant des bruits qui sont recueillis à Odessa, le nombre d'officiers massacrés est beaucoup j^lus élevé que celui donné ci-dessus. L'amiral Nemetz, commandant la flotte de la Mer Noire, a donné sa démission à la suite de ces crimes. Les Bolshévistès insultent M. ,Wilson L'organe maximaliste "Pravdfi" commentant le message de M. Wilson,- appelle le président le plus grand hypocrite que l'histcire ait jamais connu, et déclare qu'il est le chef d'un rapace impérialisme' américain. Ville mise à sac La ville de Kilia, qui possède une population de 20,000 âmes, et qui, par la beauté de ses canaux à l'embouchure du Danube, avait mérité le nom de la "Venise russe," a été la scène d'événements tragiques les jours de la Noël (vieux style). Elle fut mise à sac par des pillards et des incendiaires. Une partie considérable de la ville fut rasée jusqu'au sol, quelques ruines restant seules debout. La destruction de la ville fut principalement exécutée par des soldats d'un régiment y caserne, assistés par des apa-ches et la racaille du port, qui furent bientôt aidés par des maraudeurs étrangers à la ville, attirés par la perspective du pillage. Le régiment s'était procuré quelques jours avant, de grandes quantités de pétrole et de benzine dans le but d'incendier la ville. Avant de commercer la destruction de la ville, la foule pilla les magasins et les entrepôts, puis mit à sac les maisons particulières. L'incendie commença simultanément à cinq points différents de la ville, et une conflagration généra/le s'ensuivit. La population s'enfuit, partie en Roumanie, partie sur les bords du Danube d'où elle se dispersa dans la région ^voisine, dans un état pitoyàble. Un certain nombre de réfugiés de Kilia est également arrivé à Odessa à bord d'un steamer. Les malfaiteurs parvinrent à s'échapper à bord du steamer "Rus" et pirent débarqué à Odessa sans être inquiétés, grâce à l'arrivée , tardive de l'ordre de s'emparer d'eux. On remarqua dans le port, que de nombreux soldats débarquèrent chargés de gros paquets et de beaucoup de bagages, mais aucune poursuite ne fut entreprise. Chose remarquable, le quartier général des organisations maximalistes à Kilia reste intact. Des pillards tentèrent aussi de s'attaquer aux établissements fluviaux de Vil-kovo, mais ils furent l'objet d'une "chaude" réception de la part des pêcheurs et furent obligés de renoncer à leurs desseins. Les événements de Kilia ont beaucoup alarmé les populations d'Ismaïl.et autres villes voisines, qui craignent un sort analogue. L'élection d'un commandant de la flottille de transports de la Mer Noire et de la Mer d'Azoff a eu lieu' parmi les marins d'Odessa. C'est un marin nommé Popoff qui a é^é élu presque sans opposition . Usinés saisies Les Commissaires du peuple ont décidé la confiscation des grandes usines métallurgiques, aciéries et d'armes de guerre Putiloff, à.Pétrograd, pour dettes dues par la compagnie, ainsi que des ateliers d'automobile de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits, pour le refus par la direction dev continuer le travail. , wawiiwiuwitiBBBBBiwawM,!, wi.w ■i.ui.W AUTOUR <k la GUERRE ALLEMAGNE — La "Vossische Zeitung" ahncfnce que le 8e emprunt allemand sera lancé vers le mi-mars. ARGENTINE — Les gouvernements français et britannique ayant acheté au gouvernement argentin de grandes quantités de blé, le gouvernement argentin ouvrira à la France et à la Grande-Bretagne un crédit de 200,000,000 de pesos-or (environ un milliard de francs) pour faciliter l'achat et maintenir un change normal. BELGIQUE — Les bourgmestres, échevins et conseillers communaux de Mons ont été condamnés à une forte amende, individuellement, pour avoir refusé de faire, sonner les Cloches en signe de jubilation lorsque le.- Allemands le«r annoncèrent la "victoire" de Caporelto ;Isonzo). ETATS-UNIS — M. Gompers, président de la Fédération américaine du travail, a télégraphie à M. Appleton, secrétaire de la Fédération Générale des Trade Unions do Grande-Bretagne, pour l'assurer de l'accueil cordial qui sera fait à la délégation ouvrière britannique qui va visiter l'Amérique. Dans sqn message M. Gompers réitère l'assurance que les travailleurs américains s'abstiendront de participer; à toute conférence internationale du travail jusqu'à ce qu'un régime démocratique ait été établi en Allemagne.GRANDE-BRETAGNE — Une explosion a eu lieu dans une mine de charbon à Halmerend (Stai-fordshire). On craint que 160 homme? n'aient perdu la vie. Les travaux de sauvetage sont rendus très difficiles par l'accumulation des débris produits par l'explosion.GRECE —•' M. Michalakopoulos, ministre de l'agriculture, qui remplissait jusqu'ici, à titre provisoire, les fonctions de ministro de la guerre, a demandé à être déchargé de ces fonctions. Il est probable que M. VéniMlos prendra le portefeuille de la guerre. »

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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