L'indépendance belge

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23 februari 1918
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s.n. 1918, 23 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44jt6r/
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E INDEPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI : ONE PENNY « CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : • BUREAU A PARIS: Q A M E DI oq 1918 (3 MOIS. 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11. PLACE DE LA BOURSE _ «, „ ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS- CONSERVATION PAR LE PROGRES, TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 Etl Vente à Londres à 3 h. le vendredi 22 février 11 AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION Vendredi, midi. La situation dans l'ouest est toujours la même. Plus"" se prolonge l'expectative du mouvement offensif ennemi, annoncé pour le début de février et qui à fin de ce mois reste encore à venir, plus li fièvre de l'attente s'empare de nos troupes bien décidées pour la lutte suprême-. Pour l'instant l'activité se borne toujours à des raids plus ou moins audacieux, qui de part et d'autre, permettant de prendre des prisonniers, informateurs précieux sur les dispositions et les préparatifs de l'ennemi. Hier matin encore 1rs troupes neo-zélandaises ont exécuté U-î heureux coup de main à l'est du Bois db- Polygone, et les Français, qui la veille avaient fait 525 prisonniers dans 1 attaque surprise au nord de Bures en Lorraine, ont par un feu nourri de leur artillerie, tenu en échec l'avance d'éclair-eurs ennemis, au nord-ouest de Reims. L'élargissement du front britannique à l'est de Saint-Quentin a eu pour premier résultat de rendre dispônible à d'autres fins, un certain nombre de divisions françaises. Cette extension s'est accomplie sans que l'ennemi puisse l'en-tiaver de la moindre façon, rien de cet immense travail n'ayant été aperçu par ses observateurs. Les troupes britanniques prennent ainsi chaque jour une part plus grande aux opérations dans lesquelles elles s'assurent des succès appréciables, tels ceux obtenus par les troupes du général Allenby en Palestine, où une nouvelle offensive a porté nos Alliés a six kilomètres de Jéricho. Sur le front méridional, l'activité rombattive reste modérée et se limite ; des actions intermittente d'artillerie dans le Val Gîudiearia (à l'ouest du lac de Garde) et à l'ouest du Val de Brenta, ainsi qu'à des rencontras de patrouilles. Par contre les aviateurs ont repris fiévreusement leur besogne, les Italiens et les Britanniques bombardant des objectifs militaires ennemis, tels les camp? d'aviation de La Comina, d'Aviano, de Vispadello, de Mo'tta di Livenza, et la gare d'Innsbruck, les Austro-Alle-rr.ands, fidèles à leurs méthodes barbares, s'attaquant aux villes ouvertes et jetant des bombes incendiaires sur les trésors artistiques de ' Padoue, de Vi-cence, de Mestre, et de Vénise. L'ours russe, livré à l'Allemagne par Trotsky et consorts, n'offre aucune résistance au Teuton. Alors que les régiments allemands cantonnés à l'île de Moon, ont traversé le Sund sous glace pour pénétrer en Esthonie et occuper Leal, les autres groupes d'armées allemands ont continué leur marche-parade vers Pétrograd, Moscou, et Kieff, sans essuyer un coup de feu ou peu s'en faut, s'emparant de tout ce qui est bon à prendre en cours de route. Au dernier inventaire cité par les Teutons, le nombre des prisonniers capturés depuis la rupture de l'armistice atteint près de 1G.000 hommes dont un général coin-n.andant d'armée,, plusieurs commandants divisionnaires, et 425 officiers à ' autres rangs. Le butin de guerre comprend 1,353 canons, 120 mitrailleuses, 5,000 autom dSiles, 1,000 wagons, p'usieurs chargés de vivres, des aéroplanes, et une quantité incalculable de niatériel de tout genre. L'avance des Allemands en Russie continue comme on devait s'y attendre : la trahison a ouvert les portes et l'ennemi se hâte. Il a trouvé dans les Bolshévistes' des associés comme jamais l'Al-lejnagne n'en avait pu espérer. Trotsky, dçs qu'il fut à l'abri à Tsarskoïé-Sélo, fit connaître le traité secret que lui, l'enne-nemi déclaré des pactes secrets, avait discuté avec l'Allemagne,dans lequel celle-ci réclamait 20 milliards d'indemnités. Ni annexions, ni indemnités: nous sommes loin de oette formule. L'Allemagne va tenir dans ses griffes Pétrograd et une demi-douzaine de provinces russes, et ce sera l'occupation militaire pour nombre d'années, ce sera la Russie vass'ale du Kaiser. Les Bolshévistes sentent maintenant la responsabilité formidable qu) •pèse sur eux et ils s'adressent au peuple russe, jreconnaissant hautement que "dès que la classe ouvrière allemande montrait à oette heure critique qu'elle manquait de ferme résolution et d'autorité suffisante pour arrêter la main criminelle de son propre militarisme, nous n'avions plus, disent Trotsky et Lénine, que le choix d'accepter les conditions de l'impérialisme allemand, jusqu'au jour où une révolution les modifiera ou les annulera.Et en attendant que vienne le jour fameux de la révolution en Allemagne, "ce que l'on ne saurait prévoir avec certitude," les Commissaires du Peuple en Russie adressent un appel à tous les Soviets locaux et aux organisations de l'armée "pour arriver par tous les moyens à reconstituer l'armée. Tous les éléments pervertis, les maraudeurs et les lâches devraient être écartés de ses rangs et, en cas de résistance, exécutés." Il est bien temps, quand la trahison permet aux "Allemands de faire 10,000 prisonniers et de s'emparer d'un butin immense, dont 1,300 canons, en quelques jours. L'Autriche-Hongrie et l'Ukraine ont signé un accord qui compléterait et expliquerait le traité de paix en ce qui concerne l'annexic du district polonais de Cholm. • D'après ce -.Niveau traité le district de.Cholm ne serait pas nettement annexé à la République de l'Ukraine, et son avenir sera décidé par une commission mixte qui tiendra compte du vœu des populations. Cette addition au traité est un réel expédient trouvé pour tâcher de calmer les Polonais d'Autriche. Le Dr Seidler en faisant part au Reichsrath de la conclusion du traité de paix avec l'Ukraine, insista vivement sur l'utilité qu'il y avait à s'assurer les richesses alimentaires de l'Ukraine, et déclara que l'Ukraine ayant posé la cession du district de Cholm comme condition de la signature de la paix, il eût été impardonnable de faire échouer les négociations en repoussant cette condition. Le Dr Seidler a annoncé également que la guerre entre l'Autriche-Hongrie et la B.ussie était terminée, ainsi que le gouvernement de Pétrograd l'avait d'ailleurs déclaré. L'expédition militaire allemande' à laquelle, d'accord avec notre allié, nous avons décidé de ne pas prendre part, a pour but, a-t-il ajouté, de sauver de la destruction certaine les nationaux allemands d'Esthonie et de Li-vonie qui ont lancé des appels de détresse ! Les Polonais n'ont pas été complètement rassurés par les déclarations du Dr Seidler et la situation paraît se compliquer. On sait que l'Autriche avait témoigné toutes ses sympathies aux Polonais. L'Empereur Charles n'avait-il pas déclaré que l'Autriche et la Pologne de demain seraient deux Etats frères ? M. Czernin avait, de son côté, hautement approuvé le message du Président Wil-son, préconisant la réunion de tous les territoires polonais. Or voici qu'est venu le traité de l'Ukraine, démembrant la Pologne et annexant un huitième du royaume polonais. Ce traité a reçu l'approbation de l'Empereur Charles et il a été discuté par Czernin, lui qui promettait encore aux Polonais, en janvier dernier, une solution favorable à tous leurs desiderata. C'est donc une volte-face complète ; , c'est, en réalité, la soumission complète de la cour d'Autriche vis-à-vis de l'Allemagne. Naturellement, tous les partis polonais protestent et leur opposition, / jointe à celle des Tchèques, va mettre le cabinet de Vienne dans une difficile situation. Mais il paraît que c'est à la manière forte que l'on aura recours. On-annonce, en effet, que l'Empereur Charles est décidé à gouverner sans le coneôurs du. Parlement, en invoquant l'article 14 de la Constitution* autrichienne, et en imposant sa volonté jusqu'à oe qu'une majorité' puisse assurer le vote du budget provisoire. Mais l'opposition ne se tra-duira-t-elle pas alors jtilus énergique-ment ? L'Empereur Charles paraissait certes mieux avisé quand, en arrivant au trône, il reconnaissait la nécessité d'un gouvernement démocratique, et la solution qu'il adopte pour le présent conflit i pourrait bien entraîner de graves consé- . quenoes, que nous verrions d'ailleurs ( aveo satisfaction. , La réponse de l'Allemagne aux plaintes : de l'Espagne a été, en somme, une fin de ' non-recevoir. L'Allemagne attend le ré- c sultat des élections, pour lesquelles ses ■ agents auront sûrement donné tous leurs sfforts. Nous espérons que ce sera en vain. 1 LA GUERRE EUROPEENNE * * 6 OPERATIONS AERIENNES Ll "®*" r - Les travaux de l'aviation britannique Le major Baird, en déposant le pre-r mier budget du ministère de l'aviation à la Chambre des Corpmunes, a donné quelques détails suggestifs sur les tra-n vaux accomplis par les aviateurs. C'est ainsi qu'en un jour de l'année dernière, ' 127 batteries ennemies "furent attaquées à avec succès sur le front occidental sur -s les indications des observations aérien-;s nés ; 28 canons furent détruits, 80 furent 11 endommagés et 60 explosions furent provoquées dans des dépôts de muni-11 tiens. Le même jour, trente-quatre bat-0 teiies furent également attaquées avec Q succès sur les indications de nos ballons -s captifs. En septembre dernier, sur le front oc-I- cidental, 15,837 clichés photographiques " ont été pris dans les airs. Le même mois, ■" 7,886 bombes ont été jetées dans des e opérations de peu d'étendue sur le front occidental, non compris l'Italie. En oc-t tc-bre le nombre de bombes jetées fut de e 5,113. Le poids total des bombes jetées 11 au cours de ces deux mois est de 238 '1 tonnes. En décembre dernier, 123,000 balles t onl été tirées dans l'attaque, par la voie e des airs,- de troupes ennemies en marche r o'i dâns les tranchées ; en janvier, e 209,000 balles ont été employées au c même usage. e Les aviateurs britanniques ont exé- - cuté 11 raids en Allemagne depuis le e 1er décembre, alors que. l'ennemi n'est parvenu à effectuer que huit raids sur la a G-ande-Bretagne, malgré le fait que Londres est un objectif beaucoup plus - facile à atteindre que n'importe quel but sur lequel nous pourrions opérer en Al- e lemagne. a Garros et Marchai en Hollande Suivant les "Nouvelles" de La Haye, le lieutenant Garros, un des "as" fran-e çais les plus valeureux, et le lieutenant e Marchai, qui survola Berlin en 1916 et qui fut contraint d'atterrir à quelques e mètres des lignes russes, se sont échap-pés d'Allemagne et sont arrivées en Hol-l^pde.LES MAXEUVRES ACTIVISTES Selon des nouvelles venues de Belgi-que occupée, les autorités allemandes du '- g< uvernement-général sont de plus en ■s plus inquiètes de l'extension et de la vi- e gueur du mouvement d'opposition spon- • tané de la population flamande contre t les intrigues des aktivistes. Les fonc- - tionnaires allemands entretenaient défi puis longtemps les autorités et le gou-u vernement allemand lui-même dans l'il-a lusion que le mouvement aktiviste ren-x côntrait des sympathies populaires una- - nimes et que le démembrement de la a Belgique se ferait en quelque sorte de • soi-même. r Présentement, par .suite de l'énergie t extraordinaire des Belges, tant du peu- - pie que les autorités constituées et des - associations, cette supercherie est démas- 0 quée et malgré que toutes les libertés d'opinion, de presse et de réunion soient s suspendues en Belgique occupée, la vé- à rite se fait jour jusqu'en Allemagne, t grâce à la presse alliés et neutre. Berlin commence à se méfier et fait e faire des enquêtes pour contrôler les rap_- 1 ports que Bruxelles lui envoie. é Toutefois on ignore encore si le grou"- - pc- des adversaires de l'aventure sans a issue, où la politique allemande s'est eri- - gagée, sera assez fort pour dominer les - partisans dé l'emploi de la force et de t l'imposture. LA CONFERENCE SOCIALISTE INTER-ALLIEE i ~ i M. Albert Thomas, en faisant connaî- - ti'L que quelques délégués du Parti so-t cialiste français et de la- confédération - générale du travail n'avaient pu arriver s encore, déclara que le Parti socialiste et la confédération avaient eu depuis la s guerre non seulement une action paral- 3 lèle, mais souvent . même une action - commune. Lé Parti socialiste français s vient presqu'unanimement d'adhérer à s une politique basée sur le Mémorandum . britannique.-J'espère, a dit M. Thomas, que la confédération du travail parta- ti géra notre point de vue ; certes, des s< amendments seront proposés par divers p délégués, mais le Mémorandum constitue une base excellente ; nous avons à prouver que nous sommes capables de p faire ce que les gouvernements n'ont pu faire. a Ils n'-ont pu produire un accord com- c] mun sur les buts de guerre; à nous u d'arriver à un accord sur les buts de e] paix, en partant d'un seul point de dé- p part, le droit. En partant de ce principe, j nous pouvons espérer arriver à une poli- ^ tique commune qui sera si interationale, (j si humaine, que les Socialistes et les tra- p vailleurs des pays ennemis pourront g l'accepter. ^ M. Albert Thomas, qui avait été nom- n raé président du Comité de publicité et p de rédaction, est devenu membre de la Commission territoriale et a été rem- jr placé par M. Cachin. k - v LES EVENEMENTS EN RUSSIE c L'invasion * L'invasion se poursuit, de la Baltique n jusqu'au Bug. En Esthdnie, l'ennemi a pénétré de 32 kilomètres vers l'intérieur ; en Livonie, Wenden est dépassé; au ^ centre, entre Dvinsk et Pinsk, il y a un mouvement général vers l'est; Minsk est pris, ce que donne aux Allemands le contrôle de la jonction des lignes vers Moscou et vers le sud; au sud l'ennemi a occupé Rovno. Aide allemand en Flandre Quatre navires sont arrivées d'Aile- ^ magne à Vas'a avec des provisions, des c-cavaliers finlandais avant servi en Aile-magne, dès volontaires allemands, ^ 100,000 fusils, un grand nombre de mi- g) trailleuses, des canons de campagne et des munitions. On s'attend maintenant , à une forte offensive de l'armée des gardes blancs vers Tammerfors et Viborg. P La reddition des maximalistes n Cinq des Commissaires du peuple ont n voté pour la soumission aux conditions d allemandes, quatre ont voté contre. Lé- q nine fut le principal avocat de la sou- fs mission. p Un général assassiné " ' Le général Yanushkevitch, l'ancien n tchef de l'état-major général, qui était n conduit à Pétrograd sous escorte, a été tué â coups de fusil dans le train par des ^ gardes rouges. AUTOUR de la GUERRE I —— , t* ALLEMAGNE S( — On dit que les usines Krupp, pour se mettre à l'abri des raids aériens, construisent de nouvelles installations sous tf ■ terre. I CHINE k — La peste pneumonique continue ses c progrès en Chine; elle a fait son appari- J tion à Pao-ting-fu, menaçant ainsi Pékin et Tien Tsin- La mortalité est énorme. « ESPAGNE v — On continue à échanger des notes P entre l'Espagne et l'Allemagne au sujet F du torpillage de navires espagnols ou de navires étrangers dans les eaux espa- k' gnoles. Entretemps on apprend que le ti second secrétaire de. l'ambassade aile- ©i mande à Madrid subsidiait les fauteurs Vi de désordre et les chefs de la propagande h, anti-royaliste. On annonce aussi que l'Es- m pagne a obtenu le rappel de l'attaché naval allemand à Madrid, l'organisateur g des opérations sous-marines allemandes en Espagne. ETATS-UNIS -— Dans 1' "Evening Standard," sir F. E. Smith, revenu d'une mission en Ai Amérique, où il a pris la parole dans se quarante-quatre réunions et accordé C plus de cinquante interviews, parle avec di admiration et confiance de l'aide arhéri- ré caine; il donne l'assurance que si les Al- p< liés font un dernier effort pour résister h; non seulement aux tentatives de l'ennemi se sur le champ de bataille, mais aussi à sa ri propagande insidieuse, l'appoint américain nous apportera la victoire certaine, v; Parmi les travaux activement poussés, d( sir F. E. Smith signale la construction m d un nombre énorme de moteurs Liberté m pour aéroplanes et la construction de d' 260 destroyers. Disons à ce sujet que qi l'amiral Jellicoe, dans un speech qu'il dt vient de prononcer, déclare que le des- la troyer est le meilleur antidote contre les sous-marins. FRANCE — On a découvert à Saint-Etienne toute une organisation défaitiste établie jar l'Allemagne. Un Allemand tenant m débit de vins dans la ville et qui xmiptait beaucoup de militaires parmi sa clientèle, a été arrête ainsi que sa femme, .m Espagnol, un Suisse et uu dessinateur îmployé dans une usine à munitions. Des perquisitions opérées au domicile de ce tlernier ont amené la découverte d'un document établissant sa participation à diverses "grèves et d'un permis valable oour toutes les zones d'armée. Le "Figaro" dit que l'objet de l'organisation îtait d'amener pendant l'offensive allemande des troubles insurrectionnels en plusieurs endroits du district. Récemment on avait découvert aussi en France divers pamphlets imprimés en Al-emagne et incitant les Français à la résolution.GRANDE-BRETAGNE — A la Chambre des Communes il a Sté déclaré que, pour les-mois de novembre, décembre et janvier derniers, le aombre de navires de plus de 1,600 tonnes construits en Grande-Bretagne et, mis en service était respectivement 22, 21 et 11, soit en tout 54. Le nombre des navires de la même catégorie coulés pen-iant les trois mêmes mois est de 42, 75, st 30, soit en tout 147. — Le nombre de recrues acceptées au ;ervice dans l'armée britannique pen-iant l'année 1916 est de 1,190,075. — Le colonel Repington et l'éditeur iu "Morning Pcst" ont été condamnés îhacun a £100 d'amende et aux frais, ocur avoir l'un écrit, l'autre publié, un irticle malgré l'interdiction de la cen- . ' sure. — Nous avons demandé" au ministère le l'alimentation ce qu'il fallait entendre oar l'accumulation excessive des vivres, ;n anglais "hoarding." La réponse qui ious a été faite est vague. U est défendu, ions dit-on, et ce depuis le 9 avril 1917, l'acquérir telle quantité d'un article qu'elle puisse, à n'importe quel moment, "aire en sorte que la quafttité dont on dis-Dose dépasse ce qui est nécessaire pour 'usage et la consommation ordinaires du ménage ou de l'établissement qu'on dirige. L'ordre ne s'applique pas aux ar-;icles d'alimentation produits ou fabriqués à domicile et en possession du producteur ou du fabricant, ni aux maté-"iaux raisonnablement nécessaires à cette Droduction. En réalité, le contrôleur de l'alimentation s'est toujours refusé à définir exactement les quantités que, l'on peut conserver; c'est aux tribunaux à juger chaque cas suivant les circonstances. — Lord Northcliffe a été nommé directeur de la propagande en pays ennemi. 11 continuera à diriger en même temps e.-= bureaux de Londres de la mission de >'uerre britannique aux Etets-Unis. JAPON — Le vicomte Ishii, le chef de la récente mission spéciale aux Etats-Unis, rient d'être nommé ambassadeur du Ja-x>n à Washington. RUSSIE — MM. Russanoff, Ehrlich et Su-diomlinoff, délégués des partis révolutionnaire-socialiste et social-démocrate, >t adversaires des Bolshévistes, se sont ru refuser des passeports pour Stook-lolm par le gouvernement bolshéviste. DERNIERE HEURE M. Louis Franck condamné Nous avons annoncé que le député lamand Louis Franck, échevin anvt-r--ois, avait prononcé à une réunion du Comité national de ravitaillement un liscours.mettant en lumière la force de ésistance patriotique inébranlable de la >opulation belge, entièrement digne des lauts faits historiques de ses ancêtres, eus les dominations étrangères anté-ieures.L'autorité allemande le traduisit, devant un tribunal militaire, qui le menaça le déportation. Toutefois, les juges allemands n'osèrent pas donner suite à cette nenace et le condamnèrent à une amen-le de 1,000 marks. Le jugement porte |ue, étant donné l'esprit d'opposition du iéputé Franck, c'est la dernière fois que a peine d'amende lui est appliquée. <îae année NO 47

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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