L'indépendance belge

1369 0
27 januari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 27 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7ks3m/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES I Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. ONDRFS mfrrrfdt 97 TANVTFR 1q1s seqistered at the g.f.o. t~ ~ TELEPHONE: CITY 3960. LU.NUKtb, MbKCKbUl £t JAiWIlsR 1915. As A NEWSPAPEB Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA GUERRE: Détails complémentaires sur la bataille navale de dimanche—Deux navires anglais endommagés— Croiseur allemand torpillé par un sous=marin russe—Un Zeppelin descendu à Liban—Avance belge sur l'Yser La Belgique et les accusations allemandes. La réponse allemande. La violation de la neutrak'té belge condamnée par la plupart des journaux suisses=allemands. Le sentiment d'un armateur anglais.—H. W. D. Atrocités allemandes. Lettre de Hollande.—J. P. Faits Menus, Menus Propos.—Bob. Echos. Dernières nouvelles de la Belgique. La situation financière de la Belgique. Le Xme rapport. Au Steinway Hall.—G. V. LA SITUATION. Mercredi, midi. La journée d'hier a été caractérisée ! par plusieurs engagements sérieux sui I le front occidental. En Belgique, nos troupes ont pro-! gressé dans le district de Pervyse. Elles I ont, de plus, repoussé une attaque Etlle-I mande contre nos tranchées à l'est I d'Ypres. Les renforts allemands qui de-I vaient soutenir cette dernière opération I furent empêchés, par le feu très efficace II de l'artillerie, de quitter leurs abris. Cette attaque semble avoir été le co-■ diune iction dé I l'ennemi du côté de La Bassée. Les trou-I pes anglaises, établies à Givenchy et à I Cuinchy furent attaquées à cinq reprises I par d'importantes forces allemandes qui, I après de légers progrès, furent finale-I ment repoussées. D'après le communiqué de Berlin, les I Allemands auraient pris 1,100 mètres de I tranchées anglaises et capturé deux I points d'appui, fait une centaine de pri-I sonniers, un canon et trois mitrailleuses, I et toutes les tentatives des Anglais pour I reprendre le terrain perdu auraient I échoué. L'offensive allemande eut lieu sur les I deux rives du canal de La Bassée. Entre I Givenchy et le canal elle fut repoussée I avec de grosses pertes pour les assail-I lants, qui laissèrent plusieurs centaines I de morts sur le terrain. Celle par Baden, I au sud du canal, eut, semble-t-il, plus de I succès, mais les positions perdues fu-I rent reconquises à la suite d'une contre-I attaque britannique. Du côté de Craonne, les Allemands I attaquèrent également et à deux repri-I ses les positions françaises. Repoussés I une première fois, ils réussirent, la se-I seconde fois, à occuper une tranchée, I mais furent contraints, peu après, à I l'abandonner dans sa plus grande par-I te, après une vigoureuse contre-atta- I 9ue- Dans l'Argonne, une attaque alleman-I de contre Saint-Hubert fut arrêtée avant I d'avoir pu se développer. En Alsace, les positions françaises au-I tour de Hartmannsweiler furent arro-I sées copieusement de grenades lancées ■»— par les crapouillards, et l'artillerie alle-; mande bombarda violemment Thann, . Leimbach, et Sentheim. En somme, les Allemands ont fait de vains efforts pour offrir une victoire à l'Empereur à l'occasion du 57me anni-; versaire de sa naissance. Sur le front oriental, les Russes pour-c suivent le mouvement offensif au nord ' de la Vistule. Nos alliés ont chassé l'en-1 nemi de la ligne Malvishken-Lasdenen et : ont repoussé ses attaques sur la rive gauche de la Vistule, dans la région de " Borgimoff. O.i dit rCa *concentrent ' beaucoup de troupes dans le secteur de 1 Thorn, et qu'ils se retirent si facilement ; devant les Russes dans le but de les at-' tirer dans un piège et de les attaquer " en force au moment opportun. En Bukovine, les Autrichiens sont > parvenus à grouper des forces qui leur : assurent, momentanément, la supériorité : numérique sur leurs adversaires. Le correspondant du "New-York Herald" à Pétrograd confirme que les Russes ont évacué Kirlibaba, mais qu'ils : tiennent la position fortifiée de Jaco-beny.1 L'Amirauté britannique publie des dé-1 tails complémentaires relatifs à la oa-1 taille navale de dimanche matin. Inutile ' de dire que la version allemande, parlant 1 de navires anglais coulés, est fausse. Tous les navires britanniques engagés ; dans le combat sont rentrés. Le Lion et le Meteor ont été endommagés, mais pourront bientôt reprendre leur place. La victoire anglaise reste donc entière. La marine russe, elle aussi, à un nouveau succès à enregistrer. Croisant dans la Baltique, deux sous-marins ont attaqué le croiseur léger allemand Gazelle qui, touché par une torpille, fut totalement désemparé, et ne dut son salut qu'à l'arrivée d'un vapeur suédois, qui le ramena à Sassnitz. D'autre part, les forts de Libau abattirent un Zeppelin qui, venu jeter des bombes sur la ville, fut atteint par les boulets russes et dut descendre en pleine mer, à un mille de la côte. Tout l'équipage fut fait prisonnier, et le Zeppelin détruit. I LA BELGIQUE & LES ACCUSATIONS I ALLEMANDES. Par EMILE BRUNET (Députe de Charleroi ; Ancien Bato nier du Barreau de Bruxelles). I On a lu, hier, les explications de M. von Reth- Belgique aurait conclu avec l'Angleterre I ®ann, ]© chancelier allemand, et les affirmations , , i> a 11 ' -i fausses qu'il émet, une- fois de plus, notamment à UQ pacte exposant 1 Allemagne au péril I aSî3ine de la Belgique. On lira cj'une attaque brusquée! I ^ujourd km. a notre quatrième page, la reponse ^ M I de Sir E. Grey, au nom de la Grande-Bretagne. # I p'jïïjTS&œ dsui?ant1l!r'paarCM8UjEiii: Pour établir la réalité des griefs qu'elle invoque à charge de la Belgique, l'Alle-• H La propagande allemande se poursuit magne fait état de notes administratives I avec acharnement dans les pays neutres, dérobées au cours des fouilles que ses L'Allemagne se rend compte que la agents ont effectuées dans les dossiers I violation de la neutralité de la Belgique des ministères belges. I est, aux yeux du monde entier, un vé- La presse allemande et l'agence Wolff I ntable crime qui, pendant longtemps, se livrent au sujet de ces documents à I pèsera lourdement sur les destinées du des commentaires de mauvaise foi dans I Peuple allemand. le but de tenter cette conclusion, fixée Elle tente de se disculper en portant à priori : la culpabilité de la Belgique I contre la petite nation dont elle a ravagé est certaine ! tre nous? Le résumé d'entretiens qu< deux attachés militaires anglais ont eu: en 1906 et en 1912 avec deux générau> belges. Nous passons sous silence les faits que certaine presse d'Outre-Rhin relève ? charge de la Belgique, sans apporter i l'appui de ses affirmations la moindre preuve. Ils ne valent guère qu'on s'y arrête. Des officiers français auraient, bier avant la guerre, fait une " tournée d'études" en Belgique, et cette tournée, ils l'auraient faite en uniforme. En uniforme■' Dans un pays où se trouvaient de fortes colonies allemandes et où l'Allemagne entretenait quantité d'espions ! La " tournée d'études" n'est là que pour impressionner le lecteur crédule. " Les fortifications construites en Bel- ;que étaient exclusivement dirigées contre l'Allemagne." ' Des forts d'arrêt ont été établis sur la ligne de la Meuse. A Liège, ils avaient pour objectif essentiel d'enrayer la marche de troupes allemandes. A Namur, ils tendaient surtout à empêcher le passage des Français. Le plan de défense a été réalisé, il y a nombre d'années. L'Allemagne l'a connu. A-t-elle jamais songé à formuler à ce sujet une observation quelconque? Mais il y a deux pièces ! Examinons-les successivement. La première pièce. La première pièce a été trouvée dans les bureaux du Ministère de la Guerre à Bruxelles. Elle porte la date du 19 avril 1906. Elle est contemporaine de la crise d'Al-gésiras qui, pendant quelques mois, fit peser sur l'Europe une menace de guerre. Il s'agit d'un rapport adressé au Ministre de la Guerre de Belgique par le Général Ducarne, chef de la première direction au Ministère de la Guerre. Le colonel Bernardiston, attaché militaire de la légation britannique de Bruxelles, avait eu, avec le général Ducarne au Ministère de la Guerre, deux entretiens qui offraient un intérêt d'autant plus vif que les circonstances semblaient graves. Aussitôt, le général adresse à son chef, le Ministre de la Guerre, un rapport détaillé sur la conversation qu'il avait eue avec l'attaché militaire anglais. Quel était, d'après le document, le but de la démarche de l'attaché militaire?Signaler à un fonctionnaire supérieur du Ministère de la Guerre que, dans le cas où la Belgique serait attaquée, l'Etat-Major anglais était disposé à débarquer sur le territoire belge 100,000 hommes. Interroger ce fonctionnaire sur l'importance des effectifs dont disposait la Belgique en vue de sa défense. De nombreuses questions d'ordre technique furent examinées au cours de ces entretiens. Lieu de débarquement, réquisitions, transports, commandement, etc., donnèrent lieu à un échange d'observations.Mais dès le début de ces conversations, le général Ducarne prend soin de formuler une réserve qui fixe le caractère de ces conférences. " La question de l'intervention anglaise concerne tout autant les autorités politiques," fait observer le général. Du coup il délimitait la portée des entretiens qu'il allait avoir avec l'officier anglais. Mais — et ceci est essentiel — résulte-t-il du texte publié qu'il ait été question au cours de ces conversations d'une mesure qui ne fut pas exclusivement défensive ? Quelle est l'hypothèse qu'envisage l'attaché militaire anglais? Citons le document. " L'envoi d'une troupe de 100,000 hommes est prévue pour le cas où la Belgique serait attaquée." Est-ce clair? Les officiers examinent les conditions d'une action destinée à entraver la marche de l'ennemi. Le général Ducarne parle de l'éventualité d'une attaque allemande sur Anvers et d'une marche à travers la Belgique pour atteindre les Ardennes françaises. A prendre le texte même du rapport, que subsiste-t-il du grief laborieusement forgé? Si l'Allemagne respecte la neutralité belge, la Belgique n'aura pas l'occasion de se défendre et l'Angleterre s'abstiendra de débarquer ses troupes. Mais voici un .élément qui souligne : l'éventualité à raison de laquelle ces en-; tretiens d'ordre technique ont eu lieu. En marge du rapport, il est écrit : " L'entrée des Anglais en Belgique ne se : ferait qu'après la violation de notre neutralité par l'Allemagne." Pas de conventions anglo=belges. A lire le document, on comprend qu'il ait fallu une sommation du gouvernement belge pour déterminer l'Allemagne à le publier. La thèse allemande s'accommodait mieux d'articles de journaux commentant avec passion quelques phrases extraites avec habileté du rapport du général Ducarne ! Mais, objectent les officieux du gouvernement impérial, il y a l'enveloppe qui contenait le document Celui-ci est intitulé : " Lettrç à Monsieur le Ministre sur les entretiens secrets." Et l'enveloppe porte ces mots, d'après la " Gazette Générale de l'Allemagne du Nord " : " Conventions anglo-belges." Qui a écrit cette mention assurément bizarre? Nous l'ignorons. Est-ce au moment du transport du document en Allemagne que cette, note a été mise sur l'enveloppe? Elle correspond incontestablement à la portée que le gouvernement allemand attribue au document. Mais cadre-t-elle avec le texte de ce document?La réserve formulée dès le début par le général Ducarne—son incompétence pour tout ce qui touche à la question politique que soulève l'intervention anglaise—énerve à elle seule la prétention allemande. Le colonel Bernardiston est également préoccupé de fixer le caractère technique de l'échange de vues qui a eu lieu. Il déclare (1) qu'il ignore si Von a pris l'avis de son souverain au sujet de la démarche qu'il fait, et (2) Que le gouvernement anglais n'est pas lié. De conventions, il n'y en a pas ! Aussi l'Allemagne se trouve-t-elle dans l'impossibilité de produire une correspondance diplomatique démontrant qu'un accord ait été conclu entre l'Angleterre et la Belgique en vue d'une action militaire destinée à repousser une attaque allemande. L'appel à la diplomatie anglaise. L'événement va-t-il révéler l'existence de semblable convention? Le 4 août 1914—date maudite—l'Allemagne viole le territoire belge. Prenons le rapport du général Ducarne. Dégageons de ses données les éléments d'un plan d'intervention anglaise.Allons-nous assister à la réalisation de ce plan? En aucune mesure ! L'examen technique auquel le général belge et le colonel anglais ont procédé en 1906 est complètement oublié. Et, lorsque l'ultimatum allemand arrive à Bruxelles, est-ce une démarche secrète du gouvernement belge qui va déterminer l'intervention anglaise, en exécution d'une convention réglant les conditions de cette intervention? Non. C'est par un télégramme envoyé au Roi d'Angleterre—" the most pathetic ap-peal addressed by the King of Belgium,'' suivant les paroles de M. Asquith à la Chambre des Communes—que le Roi des Belges, invoquant les nombreuses marques d'amitié des souverains anglais et l'attitude amicale de l'Angleterre en 1870, adresse un suprême appel à l'intervention diplomatique de l'Angleterre pour la sauvegarde de la neutralité de la Belgique. La seconde pièce. Le rapport Ducarne n'étayant en rien l'accusation portée contre la Belgique, le gouvernement impérial fit exécuter de nouvelles feuilles dans les archives des ministères belges. Un second document fut découvert. Il achève de ruiner la thèse allemande. Mais une fois encore, un attaché militaire anglais s'était mis en rapport avec un général belge: il n'en fallait pas davantage pour alimenter les polémiques partiales des officieux. Cette fois, la découverte eut lieu au ministère des Affaires Etrangères de Belgique. Il serait puéril de déduire de cette circonstance que le document eût un caractère diplomatique. Voyons ce qu'il dit. Le 23 avril, le lieutenant-colonel Bridges, qui avait succédé au colonel Bernardiston comme attaché militaire à Bruxelles, rendit visite au général Jung- • bluth, chef de l'état-major belge. En quelle année la visite eut-elle lieu? La : pièce qui relate l'entretien s'abstient de : le dire, ce qui prouve que l'administra- • tion n'attachait qu'une importance relative à l'incident. Le gouvernement impérial croit que l'entretien eut lieu en i 1912, peu importe. Il s'agit d'une intervention de l'Angleterre en cas de violation de la neutralité belge par l'Allemagne. C'est bien là la question qui a fait l'objet des conversations entre le général Ducarne et le colonel Bernardiston, conversations qui, d'après la pressp allemande, auraient abouti à "des conventions."Mais en ce cas le premier souci de l'officier supérieur anglais sera de rappeler à son interlocuteur le traité qui lie la Belgique et l'Angleterre. Il n'en fait aucune mention. Bien au contraire, ses propos sont en opposition avec les communications faites en 1906 par le colonel Bernardiston au général Ducarne. L'armée que l'Angleterre pourra débarquer comprendra 160,000 hommes. L'attaché militaire anglais n'apporte aucune précision quant à l'endroit où se ferait le débarquement des troupes. Et une controverse surgit entre les deux officiers supérieurs.L'Angleterre craint que la Belgique ne soit pas à même d'empêcher les Allemands d'envahir son territoire. Le général Jung-bluth soutient que les forces belges suffiront.Le lieutenant-colonel anglais prétend que lors des derniers événements, l'Angleterre aurait débarqué des troupes même si la Belgique n'avait pas demandé de secours militaire. Le général belge objecte " qu'il faudra pour cela le consentement de la Belgique."Et la " Convention de 1906 "? Il n'y est fait aucune allusion. Et pour cause ! La convention de 1906 n'existe pas. Rien ne le démontre plus péremptoirement que la note du sj avril. (.4 suivre.) [Voir les " DERNIERES NOUVELLES DE BELGIQUE en 3me page.] LA REPONSE ALLEMANDE. Les Allemands ont adopté une technique extrêmement aisée pour répondre aux rapports officiels belges sur les atrocités allemandes ; ils les ignorent. Mais voici qu â leur tour les Français présentent un dossier terrib e. Les Allemands déclarent: "Nous examinerons et nous répondront." M. Secrétan, directeur de la " Gazette de Lausanne " et colonel de l'armée suisse, une des autorités militaires de son pays, bien connu par les études approfondies qu'il a publiées, notamment sur l'armée allemande et la campagne de 1870, presse l'Allemagne de répondre de façon précise. L'affaire, écrit-il, est sérieuse et il no suffit pas pour l'écarter, de prendre l'offensive, comme lo fait l'agence Wolff, et d'accuser l'ennemi d'en avoir fait autant ou pire. Ceci est autre chose et nous ne doutons pas que le gouvernement français ne réponde, si on accuse son armée, ainsi que l'agence Wolff en prête l'intention au gouvernement impérial. Mais, actuellement, c'est de l'armée allemande qu'il s'agit et ses ch"fs no doivent pas souffrir un instant que l'Honneur do cette armée soit outragé. L'Allemagne doit une ïéponse au monde entier. Elle se la doit à elle-même. Elle la doit à tous ceux qui, comme nous, sans souhaiter la victoire de ses troupes, ont toujours eu jusqu'ici pour son armée de l'admiration et du respect. J'en parla par expérience personnelle. J'ai vécu la guerre do 1 Année terrible. Je l'ai étudiée. J'ai suivi, dana le détail, la marche triomphale, à travers les deux tiers de la France, des armées de l'empereur Guillaume 1er, du kronprinz Frédéric-Guillaume, du terrible Frédéric-Charles, du prince royal de Saxe, des Manteuffel, des Werder, sous la conduite de l'austère M-oltke. J'ai compulsé les accusations portées alors contre les armées allemandes par les écrivains et les historiens français; j'en ai constaté, le.plus souvent, l'inanité. Ce qu'on a appelé " le crime de Bazeilles " n'était pas un crime: Bazeilles, située en plein champ de bataille, prise et reprise par les combattants, point d'appui et réduit des troupea françaises, ne pouvait pas sortir indemne de cet ta sanglante mêlée. Bazeilles était condamnée à brûler sous la rafale des obus. J'ai vu le procès fait aux Allemands pour avoir fusillé les " francs-tireurs " de l'époque; j'ai dû reconnaître que, dans un très grand nombre de cas, la répression n'avait pas excédé le droit de la guerre, fatalement implacable. J'ai entendu parler des " pendules " expédiées de France en Allemagne par des soldats pillards, et je me suis rendu compte que, dans une armée nombreuse, il y a toujours et partout des mauvais soldats. J'ai conclu do mon étude que jamais une grande guerre d'invasion n'avait été menée en territoire ennemi, par une ^rmée de plus d'un jnilljQD geème année. No. 368.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes