L'indépendance belge

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17 november 1916
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s.n. 1916, 17 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k76444/
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BELGE. ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 0 CENTS) (itjdo^Iho^seA,tudorTstEIi^)\don:fc n. PLACEADEATlABouiisE. VENDREDI 17 NOVEMBRE 1916. f3 MOIS. 9 SHILLINGS ) rudof bojse, ttJdor st.. lo*don. e.c. J; ( 238-75. .- * i. ^ _ abonnements :u mois, 17 shillings, f conservation par LE progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: | g ^ ® 57 et En vente a Londres a 3 h. le jeudi 16 nov. 11 an. 52 shillings j J I LA SITUATION. Jeudi, midi. un véritable soulagement le mouvemen 1, I Les protestations indignées qui se de revçlte qui enfin se dessine. sont élevées de toutes parts contre la dé- U est à espérer que la protestation de portation en masse des civils belges et Etats-Unis ne restera pas isolée, ei qu français ont eu un premier résultat. 1 appel adressé au roi Alphonse d Espa i I Comme nous l'avons annoncé hier ÊTne 'Par ' 'enr' Robert, bâtonniei <1 H déjà, le gouvernement des Etats-Unis a ' Ordre des avocats de Paris en \ u invité M. Grew, le chargé d'affaire-; une intervention en fa\eui des depor américain à Berlin d'informer le chan- t(îs français des départements au Non celier de l'empire que "ces déportations donnera le branle à un mouvement uni ne peuvent manquer d'affecter sérieuse- versel. . nient l'opinion des neutres et particu- '-a question polonaise que -es - e lièrement les Etats-Unis qui prennent mands ont cru pouvoir trancher d u très à cœur le bien-être de la population coup de p'urre par la création ci un iO> 1 civile belge." aume fictif de Pologne reste, plus qu Ces déportations sont considérées à Jania'st posee. . . \Vashingtoft, dit l'agence Reuter, non Dans un communique officiel pubh seulement comme une violation des lois ™^erd. le gouvernement impérial russ internationales, mais, dans une certaine déclaré nulle et non avenue la solutio mesure, comme une violation des assu- adsmaàde qui est en opposition flagrant rances formelles données en juin dernier ^ ec les principes fondamentaux des loi à M. Gérard, lesquelles, bien qu'ayant internationales, lesquelles interdisent for trait à la déportation de femmes Iran- mel'oment de contraindre les population ,;aises des régions de Lille, Roubaix et de territoires occupes militairement Tourcoing, sont considérées comme s'ap- prendre les armes contre leui piopr pliquant aux récents faits. Les Aile- pays. mands, et le Kaiser en personne, " renouvelle a cette occasion enga s'étaient alors engagés à ne plus pro- gement solennel pris dès le début de 1 céder à des déportations nouvelles. guerre, de restaurer completemen Mais les Allemands ne tiennent pas '/ancienne Pologne qui, après la guerre plus leurs engagements écrits-simples Jouira d u°e autonomie politique et ecc chiffons de papier—que leurs promesses "omi?uef *>us' la souveraineté de 1 verbales et la parole allemande ne vaut Russie. , , L ne communication dans ce sens pas plus que leur signature. , , „ . ., . ?.. , , iV- ete transmise officiellement aux nepre \u ministère allemand des affaire, dilomati s ,dc la Russie étrangères M. Zimroermann, au cour, rétningcr avec misi,ion de ]a portcr à ] des entretiens officieux qu .1 eut a\ec i. * connaissance des gouvernements auprè (irew a avoue que la politique des ce- desquels les représentants sont accre poi talions avait tic aJoplcc afin de ici- ^ités. L)'aut,re part la question polonais ' 1e obligatoire le travail des Belges qui a fajt :d ;a Douma d'Empire, qi r, 'usaient de travailler de lcut plein gi e s>cst r^llnjc hic,- pour la première foi e qui tombaient ainsi a charge de la cha- jgpUjs ju;i|et, d'un débat passionné a rité pub'ique ! cours duquel M. P.rotopopoff, ministr Les explications de la \\ ilhelmstrasse l'intérieur, parlant au nom du gor ne concordent guère avec 'celles fournies vernement, a réaffirmé les engagement j- ir lr> même sujet par le gouvcncur-gé- pr;s précédemment par le géiiéfalissim neral allemand de Belgique, général von grand-duc Nicolas et le premier ministr Bissing, au correspondant berlinois du M. Gorcmvkinc relatifs à la restauratio ' New York Times," auquel le général, lC]e l'ancien royaume de Pologne, actuellement à Berlin, a dit " que les Bel- Dc son côté, le chef du parti polonai g. s n avaient qu a s'en prendre aux An- russe, M. GaruÎLsewicz, après avoir pre glais c;ui, en empêchant ,1e ravitaillement testé avec véhémence contre le nouvea de ! ; Belgique en matières premières et démembrement de la Pologne tenté pa en inteijdisint l'exportation des produits l'Allemagne, a exprimé le vœu que 1 beiges, étaient seuls responsables des me- Russie et les Puissances alliées infoi sure.-, prises par les Allemands'^ ment le monde entier de leur ferai ILe général aurait ajouté, si nous en volonté de régler "définitivement" 1 croyons l'officieuse " Norddeutsche AU- question polonaise. gemeine Zeitung," qui reproduit Tinter- Les nouvelles de Picardie sont toi view en question, " que les civils dépor- jour s excellentes. Le général Sir 1 tés étaient transférés en Westphalie, que Haig annonce que ses troupes ont foi des dispositions étaient prises en vue tifié leurs nouvelles positions sur le d'assister les familles des déportés et de deux rives de l'Ancre et que le total ele permettre aux ouvriers transférés de fai- prisonniers atteint maintenant 5,67i re parvenir de l'argent à leurs familles Les Allemands n'ont pas encore réaj et enfin que les salaires moyens des dé- du côté britannique ; en revanche ils 01 portés serait de huit mark par jour!" attaqué les Français tant au nord de 1 Le général von Bjssing, qui n'en est Somme, secteur de Saillisel et du Bo pas à un mensonge près, a eu l'audace de Saint-Pierre-\ aast, qu au sud d d'ajouter que le premier lot de 3,000 dé- fleuve, région d Ablaincourt-I'ressoir. portés arrivé en Allemagne était parti Dans ce dernier secteur, 1 ennem "joyeusement"! Il aurait pu "ajouter, le après avoir subi des pertes extrêmemei maître provisoire de la Belgique oppri- sanglantes, est parvenu à reprendre u mée et martyrisée, que les incidents san- groupe dc maisons à Pressoir. De mêir I glants qui out marqué le départ de nos devant le Bois Saint-V aast les Allemane I infortunés concitoyens étaient des mani- ont pu reprendre une section de trai festations de joie et que le cortège des chée à 1 ouest du village, auto-mitrailleuses à travers les rues de Xos alliés roumains annoncent ur Bruxelles avait pour but de donner plus nouvelle retraite au sud des passes de d'éclat à ces manifestations de joie! Tour Rouge et dc Vulcain. Le gêner; Mais, pour en revenir à l'intervention von Falkenhayn assure avoir fait 1,8C diplomatique des Etats-Unis, elle indi- prisonniers, ce qui représenterait un t< que que la conscience universelle, qui ne tal de 4,500 faits en cinq jours. s'est pas troublée lorsque les Allemands Sur l'Isonzo, secteur de San Marc ont perpétré leur premier crime sur l'in- (Gorizia), les Italiens, soumis à un bon nocente Belgique, commence à se ré\ eil- bardement intense, ont abandonné que 1er, et quoique tardif, nous saluons avec ques tranchées. LA TRAITE DES BLANCS ORGANISÉ! PAR LES ALLEMANDS EN BELGIQUE. I Récit d'un témoin belge. Prémédité. Le public -qui lit fut bientôt éclairé si Une personne qui a pu s'échapper de ce qui se tramait par la déclaration c Belgique et dont le témoignage est in- Helfferich au Reichstag sur i'organis: discutable fait en ces termes le récit de tion du travail forcé dans les territoire ' l'entreprise de "traite des blancs" à la- occupés. quelle l'administration allemande se Vers le début d'o'ctobre, on affieh livre actuellement en Belgique occupée, dans toutes les communes des'Flandre La situation que le témoin décrit est Un avis significatif dont voici copie : celle de la fin d'octobre 1916, telle qu'elle pouvait être connue de la partie Arrêts concernant i.a Restriction îstruite du public à Bruxelles. Cette des Charges Publioues de Secours connaissance était naturellement encore et l'Aide a Porter en cas de incomplète par suite de la difficulté des Calamité Publioue. communications intérieures. La situation est, en realité, plus grave encore '■ c|ue ne le dît le témoin. Les personnes capables de tra\aille I "Depuis quelques semaines, dit ce peuvent être contraintes .de force au tn témoin, une foule de petits faits par- \a9, même en dehors de leur domicile venus à la connaissance du public révé- dans le cas 011 pour cause de jeu, d'ivroj '.lient de la par! des autorités allemandes nerie, d'ois-iVeté, de manque d'ouvrag une insistance singulière à rassembler 0/ de paresse, elles seraient forcées d des renseignements sur les chômeurs." recourir à résistance* d'autrui locu teur entretien ou pour l'entretien < personnes qui sont à leur charge. IL L Tout habitant du pays est tenu prêter secours en cas d'accident et s péril général de même pour reméd aux (calamités publiques dans la rnesi de ses forces, même en dehors de sa J sidence ; en cas de refus, il pourra ~ être contraint de force. i III. Quiconque étant appelé au trav selon l'article I ou II, refusera l'ouvra - ou la continuation du travail qui lui ■ 1 assigné, sera puni d'une peine d'emp - sonnement pouvant aller jusqu'à tr e ans et d'une a.men/lç jusqu'à conc rence de 10,000 mark, ou d'une de < é peines à moins que les lois en vigue e 11e prévoient l'application d'une pe 1 plus sévère. e Si l'action a été commise en comj s cité ou de concert avec plusieurs p - sonnes, chaque complice sera pi s comme auteur d'une peine d'emprise :i nement d'une semaine a» moins. E IV. Sont compétents les administratic militaires et les tribunaux militai a allemands. Grosses ILauplquartier, le 3 octobre 1916, Der Général Quartier Meister, l.V. 1 V. Sauberzwe j A Alost. C'était l'institution dc l'esclavage, 'i travail forcé au service de l'ennemi et I siblement pour suppléer ad défaut de s propre main-d'œuvre, absorbée par . envois au front. Des drames poigna: c allaient se produire dans toutes les p ;i ties de notre pauvre pays ! s Je prends comme exemple ce qui s' u passé dans la petite ville d'Alost, en M e dre Occidentale, à mi-chemin entre B - xelles et Gand. En exécution de l'affie s ci-dessus et qui avait été placardée c semaine précédé!, c k - h; . ...c. e.. é e de porter les arme- furent convoqués II jeudi 12 pour se présenter le lendcnia Environ 1,700 jeunes hommes de 11 s 35 ans furent réunis. On les exam i- comme du bétail ou des esclaves; u moins forts furej.t écartés, le res r 1,300, furent retenus à Alost; un, n< a vel examen en fit éliminer encore 3' - Les 1-.000 restants furent enfermés et e bourgmestre, par ordre de l'autorité 1 a litaire, dut leur déclarer qu'ils n'avai rien à craindre et qu'ils seraient utili 1- à des travaux de chemin de fer. Ils fur '• alors relâchés et invités à se représen - le 16, munis d'un trousseau décrit d; s un imprimé, dont \ oici copie : s Nob. Et apD.— Komiocltr. i- 9. XVIII. p E. O. Le 13/14 octobre 1 il COMMUNE D'ATjpST No. a Le 16 octobre 1916, M s doit se préseï u à huit heure du matin à Alost (école des pilles), muni de : j 1 couvre-chef 1 manteau ^ 1 mouchoir de cou 1 paire des fiants en d 1 gilet 1 couverture impern r ble (pouvant servi I 1 pantalon vêtement impern 1 paire de souliers ou ble) de bottes 1 essuie-mains 2 chemises 1 éçuelle pour mangt 1 2 paires de chaussette? 1 cuiller, couteau a v fourchette d 2 caleçons 2 couvertures de nui '0 On peut se munir ("argent. >- La non-comparution sera punie d'empris nement ainsi que de privation de la liberté { 0 dant trois ans au maximum et d'une ame i- pouvant aller jusque M. 10,000 ou d'une de 1- peines. La Kommandantur On remarquera ce qu'il y a de stup 1 et de barbare à la fois dans les presen tions de cet avis. Le travail forcé < institué prétendument pour préserver ' la misère de 'malheureux chômeurs s; ressources. Or or les oblige à se mu d'un trousseau qui, au prix actuel ' marchandises, vaut certainement plus Fr. 100. De plus, on leur dit—-est-ce iron ir —qu'ils peuvent -e munir d'arge; e Enfin, les récalcitrants sont décla t- passibles d'une amende de 10.000 ma s C'est vraiment ajouter la dérision i cruauté. Maisœ i met aussi en lutni a l'hypocrisie et la ausseté des prétex ■s, philanthropiques > lis en avant par 1' rêté du 3 octobre 1916 pour fournir semblant de justi' ation à la traite « blancs instituée oiiiciellement par l'A magne. Le lundi 16, sur les 1,000 malheure convoqués, 5 à 600 seulement se prés tèrent. On écarta tes liommes mariés ; il r restait alors 400. A ces victimes réf i- vées finalement pour le sacrifice, on v ', lait imposer de signer un imprimé a ■- mant dont on refusa d'ailleurs de 1 c expliquer 1c contenu, lous opposèr un refus héroïque; sur quoi, on les .r rim comme urisouniers. Que sont-ils les venus? Je l'ignore. Majs on peut 1e d viner. On a vu, en effet, venant de la régii des étapes, deux trains remplis cie jeun iCje gens et allant djins la direction de 1'.-jer lemagne. Les jeunes gens chantaient ire "Brabançonne" et "De Leeuw \; Vlanderen " (le " Lion de Flandre"). y On a vu aussi à la l'imite de la régi< d'étapes des bandes de jeunes gens che gés de leur paquet d'effet; on présur qu'ils se dirigeaient vers le point de co ail centration inconnu qui leur était as: ëe gné. -st A Termonde. n" Je sa s qu'à Termonde, 1e 16 octobr environ trois cents jeunes gens ont é Jl" embarqués pour une destination ignore es A Gand, 2,500 ouvriers étaient, à la i 111 d'octobre, retenus prisonniers pour ref "e de signer tes papiers allemands dont était question ; on use envers eux de to tes moyens d'oppression : intimidatio er7 menaces, privation de nourriture, etc. Aux demandes de renseignements al )n~ mandes, tes administrations communal ont, en général, opposé la résistance ps sive. ,ns Elles pressentaient, sans doute, 1 -es plans sinistres des Allemands. En pl sieurs endroits, l'autorité allemande s'e emparée de force des listes de chômeur Ce fut 1e cas à Bruges, assure-t-on, < 1e bourgmestre octogénaire a été révoq IG. pour avoir refusé de fournir des ouvrier Dans 1 arrondissement de Courtr; l'autorité allemande a ordonné ai bourgmestres de fournir la liste des ch meurs accourus ; mais, dit-on, ils se so sa généralement refusés à fournir auci es renseignement. En tout cas, en possession des re seignements qu'elle a pu recueillir vai que vaille ?ur la population, l'autori cst allemande a exigé que ceux qui 1 ln" étaient ainsi connus, chômeurs ou no lu" se présentassent pour un examen an }e logue à celui des conseils de révision, cet examen, on écarte les impotents < les esti opiés ;" ie reste est désigné i/o . e aller exécuter des travaux dans un e 'n; droit inconnu au salaire de 30 pfenn ^ a par jour. na II paraît que dans la région de Coi 'es trai seule, 4,000 personnes ont ainsi c tc' déportées. 5U" Je sais qu'on a enlevé à Ninovc ! célibataires de 18 à 35 ans, en premi 'e lieu les ouvriers; à Moorsel, près <j\ T11" lost, tes célibataires de 18 à 30 ans 1 -nt été envoyés le 19 octobre en Alterna;; SCS f.f ennt arrivée 1r» Ipnrlpmnin e- Que deviennent les déportés? Diverses versions et informations circulent. >n Quelques-uns affirment qu'un certain es nombre d'hommes réquisitionnés sont il- employés pour achever la récolte et faire la tes semailles d'automne en Allemagne m et aussi dans te Nord de la France. Mais, je «ais, d'autre part, que.la plupart, si-jn non togs, sont employés à des travaux r- d'ordre ou d'importance militaire, ne Par exempte, des travailleurs belges, n- aux environs de Bruges, sont employés *i- de force au creusement d'une tranchée destinée à protéger une route de 30 mètres de larget construite entre Enocke e, et Anvers ; on dit que cette route doit ttî servir à l'évacuation du matériel alle-€. mand de la côte belge de manière à ne in pas encombrer les autres routes néces-uS saires pour 1e reste de l'armée. il Enfin, il y a tes déportations en Aile-us magne, dont la proportion parmi les en* n lèvements n'est pas exactement connue. L'attitude des hommes enlevés est ad-e_ m ira ble. Ils doivent certainement es impressionner leurs bourreaux par leur s. énergie. J'ai dit qu'on avait vu passer . des convois, d où l'on entendait s'élever es nos chants nationaux. Quelques com« u_ munications indirectes venues d'Aile-, st magne permettent d'affirmer que ce3 s sentiments patriotiques persistent. Un ,Y, ouvrier déporté du pays flamand a pu J(', faire savoir à sa famille ceci : Vive le roi Albert ! u, ix ' Voor de Deutsche werken, nooit, of ô- nog veel min onze naam op papier zet-nt ten." C'est-à-dire : "Travailler pour les in Allemands, jamais, ou encore beaucoup moins mettre notre signature au bas n- d'un papier (engagement)." Il ajoutait : Ile " Vive 1e roi Albert ! " té Les mesures d'embauchage forcé et; ui d'enlèvement prises ainsi par les Alle-n, mands sont d'autant plus odieuses que a- l'autorité allemande de la Belgique oc-A cupëe avait promis de ne pas se servir >u de l'organisation nationale de secours ur pour forcer la population beige a s em-n- ployer au service de l'année allemande ig contrairement aux conventions dc La Haye. ir- Le maréchal von der Goltz et le gené-té ral von Bissing avaient aussi promis avec solennité, que l'autorité allemande es n'exigerait de la population belge rien de er contraire à ses sentiments patriotiques. Cela avait été affiché partout. Une fois nt de plus, en voit ce que vaut la parole ne d'un Allemand. Elle ne lui sert réelle- monf trnmnpr niltTIli " LES DEPORTATIONS EN MASSE LE PAPE DOIT INTERVENIR. l/AV La publication très intéressante intûu- lée " International Law Notes"* traite lter ce shjet, et attire l'attention sur l'ar'icle Pu" publié dans 1e "Times" (Londres) de mercredi dernier, 8 novembre, intitulé " Slave Raids in Bclgium : An Appeal tc r?lp Xeutrals," que nous avons reproduit. Les terribles souffrances infligées à h iéa population innocente des régions occupées est manifeste et bien que tout peuple civilisé doit déplorer un tel état -de r choses, dit 1e rédacteur de cette publiât cation, ces actes de barbarie ne concernent pas ce bulletin. " La guerre c'est h ;. guerre," niais si en agissant de la sort' l'Allemagne s'est rendue coupable d'une ion- violation du droit international, un te '6°- acte est essentiellement une question c □de relever dans cette brochure. ces Jusqu'à présent les différentes ruinions que nous avons reçues d'é-minent: 'de hommes de loi, œnfirment que tes hor •P" reurs perpétrées en Belgique constituer est une violation de la loi internationale* t ■^e l'article du "Times" envisage le fait ai même point de vue. Il est, malheureu-nlr sement, admis que la loi internationale ne comporte, suivant la phrase techni que, aucune sanction pour assurer l'observation de cette loi et nous ne pouvoir: le que reconnaître la position difficile dan: it ! ■ * £ v E, N F B i la Nous avons anlioncé, hier, dans no: ère dépêches, que tes Allemands avaient dé tes porté deux cents notables des départe ar- ments du N'ord français, envahis pa; un leurs armées. Alors qu'en Belgique il: tes prétendent n'enlever à leurs foyer qu< lie- des " chômeurs "—'prétention démentii par les faits—ici, tes Boches ont emmeni •ux dans leurs camps de'représailles, et -. > en- lamment au camp dTlo!zminden,des ner sonnes appartenant toutes au monde in en dustriel ou intellectuel. En effet, dans er- liste des nouveaux déportés du Nord au- que nous publions ci-dessous, figuren lie- tes noms de grands usiniers, d'ing, ' ;ur nieurs, de notaires, d'avocats, d'ecc.é ent siastiques ou de femmes de la class re- aisée, dont la solidarité soulageait et sou de- tenait par des donations généreuses e laquelle tes pays neutres sont placés : ils peuvent protester, mais teur pouvoir ne s'étend pas plus loin. Il y a cependant une autorité qui a, non seulement le pouvoir dc p tester, mais aussi, en cas de nécessité, de fortifier sa protestation par des actes—c'est le Vatican. Le Pape possède des armes puissan-. tes, des armes spirituelles il est vrai* mais non moins efficaces, c'est pour-quoi nous implorons le Souverain Pontife de s'assurer où est la loi, et s'il est . convaincu qu'une violation flagrante de ! la loi des nations a été commise, non . seulement il doit protester, mais encore accompagner sa protestation par des i actes. S'il est nécessaire d'éviter ces violations du droit international (en supposant que 1e Pape soit avisé de la réalité du fait) il serait désirable qu'il se serve des armes dont il dispose. Nous osons dire avec certitude qu'une telle conduite serait approuvée par tout 1e monde chrétien. i Nous ajouterons en terminant cet ap-. pel que, vu la situation dans laquelle est . placée l'application du droit internatio-. nal, celui «|ui est 1e plus apte défenseur dc Ce droit est 1e Pape. X. * International Law Notes, vol. I. No IX, 7 novembre 1916. :ANCE. ; des paroles réconfortantes, tes misères ■ matérielles et morales des classes labo- • rieuses. Ont été emmenés : > De Lille.—M.> Guiehand, bâtonnier de : l'Ordre des avocats; M. Codron, avoué; î M. et Mme Chartes Verley, M. et Mme i Félix Faucheur, M. et Mme Masquelier, - M. Alexandre Caulier, Mme Thiriez- - Caulier, M. et Mme Gréau, M." et Mme - Arthur Duhem, M. le docteur et Mme i Carlier, M. et Mmê Paul Leblan, M. , Jean Delemer, M. Ginat, M. .Stahl, M. t Georges Crépy, M. 'Maurice Wallaert, - M. Delory, député; M. Barrois-Decos- - ter. " De Roubaix.-—M. et Mme Joseph - follet-Motte, Mme Edmond Ternynck, l Mme Achille Delattre. Mme Desfontai- S7ème année. No 273

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