L'indépendance belge

1964 0
23 februari 1915
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s.n. 1915, 23 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rx0t/
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I $6eme année» No. 48. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES i Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t a\tndpf un,n, mu ceegistered as a n r>„ _„„0 TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MARDI 23 FEVRIER 1915. newspaper.3 Conservation par le Progrès. t===-~==~ S O M MA I R E. LA SITUATION: L'échec russe en Prusse=Orientale—Offensive en Galicie—Succès français en Champagne et en Alsace—Calais bombardé par un Zeppelin—Les effets du blocus allemand. Les Barbares en Belgique.—Henri Davignon. Législation allemande pour le territoire occupé de la Belgique. -M. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Chicago. Lettre du Hâvre.—Pierre Nodrenge. Faits menus, menus propos.—Bob. L'Ambulance de l'océan.—Georges Paquot. Alfred Stevens.—G. V. Courrier de Belgique.—L. H. Le déjeuner de von Gladys.—Lei. La Tour de Saint-Nicolas.—Marcel Wyseur. La Générocité Russe.—Manou. Les Atrocités Allemandes en Belgique. nri_ ' ±j. *r " LA SITUATION. Mardi, midi. Les derniers communiqués rus: confirment le revers subi par les trouj d~ grand-duc Nicolas en Prusse-Orii taie. Pétrograd avoue la perte à peu p: totale d'un corps d'armée, s 40,000 à 50,000 hommes, mais Ber parle d'un butin total se chiffrant à p de 100,000 hommes, 150 canons quantité de matériel de guerre ! C'est le 10e corps d'armée russe, co mandé par le baron Sievus, chargé protéger la retraite de deux autres cor qui, a été, pour ainsi dire, totalem< détruit ou fait prisonnier. Les pertes allemandes ont été très i portantes également, car les générE I teutons, selon leur habitude, ont i avancer ieurs hommes en fornnaLii •compactes, et le succès a été payé c rement. La retraite des troupes russes s' poursuivie pendant neuf jours au mil de conditions climatériques détestabl et il faut reconnaître que, sans le sai lice du 10e corps, toute l'armée ru opérant dans la région des Lacs Ma riens était vouée à un désastre irré rable. Heureusement, les réserves hommes de la Russie sont inépuisab et les vides dans leurs rangs seront i comblés. De plus, les nouvelles lig russes, s'appuyant sur le chapelet forts de la Narew, du Bobr, et du > men, sont extrêmement fortes et con tuent un mur d'airain contre lequel forces allemandes viendront se briser Mais le succès allemand détruit, pi le moment, tout espoir de voir les mées russes occuper les riches régii agricoles de la Prusse-Orientale doni perte, par ces temps de disette, eût particulièrement sensible aux A mands. D'après les dernières nouvelles, violents combats se poursuivent en logne. Aux environs de Lomza, les R ses, après une bataille désespérée, occupé Edvakno. Par contre, les A mands avancent en force du côté Przasnysz. Entre Plonsk et Racionsz, les Rus ont pris plusieurs villages, et leur conl offensive, d'une façon générale, se po suit avec succès. En Galicie, nos Alliés ont égalem pris l'offensive contre les colonnes « ♦ ■ trichiennes qui avançaient par les p£ ;es ses au sud des Carpathes. >es Us ont remporté quelques succès -n- l'est de la passe de Lupknow, dans région de Wyschkoff et aux environs 'ès Stanislaw. Le communiqué autrichi-°it dit que de grandes batailles se dévelo lin pent au sud du Dneister et qu'il a e lus fait, au cours de ces quatre dernièr et semaines, plus de 40,000 prisonnie russes. m- Mentionnons une information de source danoise annonçant que la Rus^ Ps> prépare l'envoi d'un corps expéditic naire contre Constantinople. Peut-él faut-i' voir là une corrélation avec m- bombardement des forts-des Darc ■ux nelles au sujet duquel on n'a plus re ait de nouveaux détails. >nS Sur le front occidental les Francs ont été particulièrement actifs hier da le secteur Souain-Massiges, en Chai pagne,où une contre-attaque ennemie 1 leu brillamment repoussée, après quoi n es, amis, poursuivant vigoureusement le -n" succès, s'emparèrent de toutes 1 sse tranchées allemandes au nord et à l'e su" du bois pris par eux samedi dernier. Pa~ i Les combats au sud de Verdun, da cn la région des Eparges, les Alleman ®s' ont pris l'offensive et ont remporté c lte succès partiels, campensés, par ailleu par de légers succès français, •jEn Alsace, les Français ont occu stj Stossweiler, ce qui constitue un nouve I progrès vers Munster et Colmar. Les Français, dit-on, sont prêts à co -,ur mencer l'offensive générale sur tout ar_ front, et il est certain que le mois 3ns mars verra le grand choc qui doit dé la ger les Allemands de leurs positions libérer, en partie au moins, la Belgiqi lie- Les sous-marins allemands n'ont f hier aucune nouvelle victime. Par cc de tre, les Allemands sont inquiets qu£ Po- au sort de deux sous-marins qui sont us- retard de deux jours. ont L'incident de l'Evelyn a provoqué a lie- Etats-Unis une vive émotion. Les au de rités et le public commencent à se rent compte du danger — pour tous les n< ses très — de la politique de piraterie c re- Teutons. ur- Les opérations aériennes se se bornées à un bombardement de Cal ent par un Zeppelin. Cinq civils ont été ti au- et quelques maisons endommagées. LES BARBARES EN BELGIQUE. C'est le titre du livre que vient de fair paraître, à la librairie Perrin à Paris mon ami Pierre Nothomb. Précédée d'une éloquente et nette préface de M Henry Carton de Wiart, notre- ministr de la Justice, ces pages vibrantes et colc rées sont la première contribution à l'c vocation intuitive autant que documer taire de l'invasion et de l'occupation a lemandes. J'insiste sur ce point. Réuni des procès verbaux, accumuler des cor statations, classer des faits, l'œuvre es nécessaire et prépare l'édification d formidable monument de honte et d'hor ' reur qui s'élèvera après la guerre su les ruines des ambitions germaniques Dès à présent, cependant, pour' qui a p traverser, fût-ce d'un pas rapide,*le avenues où s'accumulent les premier matériaux, des images surgissent auss précises £ue la réalité et la marche de e Huns se développe parmi des visions J sang et de feu. s Nous-mêmes, contraints par des i voirs d'enquêteurs impartiaux, de c( trôler chaque apport humain à l'œui de stricte documentation, nous ave peine à refréner le mouvement intérit - qui nous montre dans une succession - témoignages, dans une déposition i - lée, dans un mot de témoin illettré, i r image entière de la réalité. Ainsi acco pagnant, précisant la détermination ( jective des événements, telle qu'elle ; paraîtra seulement d'une enquête mil 1 tieuse et contradictoire, l'intuition dor - déjà un sens véridique au plus soml r drame qu'aient connu les annales gu rières de l'Europe. ^ Ce drame c'est en Belgique qu'il teint toute sa signification. Car le c s de la Belgique, indifférente par obli^ s tion internationale aux conflits de rat i et d'intérêts dont l'Europe est le réc< s tacle et précipitée malgré elle par brutalité d'un empire sans honneur ; cœur de l'horreur guerrière, est path tique en lui-même. Des livres, coi me celui de M. Waxweiler et comme c lui que prépare le Baron Beyens, ri qu'en donnant sa pleine valeur à la po tion neutre et loyale de la Belgique milieu des tractations de ses voisins, pj ticipent à l'intérêt dramatique soûle par le cas belge. Qu'est-ce alors si, à l'aide des pt mières révélations sur les procédés terrorisme et de représailles employ par l'agresseur criminel, on évoque spectacle de la guerre sur le sol de n provinces? Il faut ajouter peu de vibr tion personnelle pour assurer une for d'émotion et d'horreur aux scènes i constituées. Un écrivain doué d'une a M titude naturelle au lyrisme et au coi mentaire douloureux des âmes en pei —fera aisément partager au lecteur 1 extraordinaires puissances de sympatl et d'indignation contenues dans l'évoc s* tion, même fragmentaire, du crime al mand. a Ce crime, il y aura lieu plus tard d' établir la genèse lointaine, les comp cités avouées et latentes, l'aspect c ~n libéré et hypocrite, la perpétration bi P; taie, frénétique et continue, la faus te excuse et la défense par le mensonge es la calomnie. rs En attendant, "Les Barbares en B gique" constituent le plus sincère, le pi de véridique appel à la compassion univ< lle selle et à la vengeance nécessaire. L n" à présent l'envahisseur allemand y 2 re paraît marqué au fer rouge. Que la ri 'e ponsabilité de son crime remonte pl a" haut que la basse mentalité d'exé< îu teurs disciplinés, nul n'en doute. Il fs la chercher dans les chaires profes: tis raies, d'ans les cabines des états-majo ns sur les marches du trône, et sur le trô n- même. Néanmoins, malgré leur aveug ut ment systématique, les troupes al os mandes, l'officier et les soldats alleman! ur montrent une remarquable prédispo es tion et une adaptation naturelle •st l'œuvre dégradante qui leur fut co mandée. L'épouvantable étreinte avec ns Bête que fut ce corps à corps de l'un ds sion allemande en Belgique, lai: es l'homme civilisé confondu devant le < rs, gré de sauvagerie, de barbarie, auqi une race étrangère à la nôtre pi pé être enrôlée. au L'injure et les mauvais traitemei réservés aux prisonniers de guerre, 1 m_ chèvernent des blessés sur les champs je bataille, l'usage de balles explosiv cje l'abus du drap>eau blanc, le mépris de j(> Croix-Rouge et l'emploi agressif c ambulanciers, telles sont les manifes Je tions de la barbarie sur le terrain du co j' bat proprement dit. Mais cela n'est r ai et en quelques pages le livre s'affranc >n~ de cette forme rudimentaire des at cités allemandes. Cn Sur les «routes et dans les camps, 1 du conflit armé, c'est une autre gue ux qui s'inaugure. Et comme elle a des r t0" finements insoupçonnés ! Les prisi 're niers civils, arrêtés au hasard d'une f; J11" taisie arbitraire, conduit le long < chemins, empaquetés dans des trai de bétail, incarcérés en diverses vil ),?t d'Allemagne, sont une matière aut a!s ment facile et odieuse à la cruauté < lcs chefs et des soldats. Cependant il y a plus violent enco — et nous ne faisons que pénétrer dans domaine proprement dit de l'atroc germanique, dont les précédentes ma festations sont jeux d'enfants, de Pierre Nothomb intitule justement ' défi à Dieu " l'outrage systématic le- perpétré contre les prêtres et les égli >n- par une armée qui inscrit sur ses u re formes " Gott mit uns." Ce que 1'; >ns teur appela le " goût attirant et p :ur vers du sacrilège " va de pair avec 1 de respect et la lâche agression contre 50- femmes, les vieillards et les enfar ne Ici le meurtre se double d'un sadis m- particulier, dont les manifestations 1 'b- sent la curiosité la plus cuirassée, ip- Ces atrocités prises insolément, iu- titre individuel, suffiraient, sans dot ne à marquer d'infamie la marche en av: >re de l'armée " la plus disciplinée er- monde." Mais elles ont présenté caractère collectif et, si l'on peut le di at- ordonné en certains lieux choisis :as l'avance ou désignés par le dépit, fa- colère et de la haine, fruits d'un écl :es militaire. Aerschot, Dinant, Anden »p- Louvain, Termonde, Tamines, la Nothomb les appelle " les villes assa: îu nées," et c'est bien contre toute sa popt é- lation, tous les édifices et jusqu'au n- plus humbles maisons que l'attentat e- été dirigé. Rien n'y manque, ni la pre an méditation, ni les précautions antic si- pées, ni les engins appropriés de destruc iu tion et de mort, ni la distribution de ir- rôles, ni l'accompagnement ordinaire d vé l'ivrognerie et du pillage complices c adjuvents du crime. e- Après l'assassinat des villes, la près de sion des villages. Surice en fut un exerr és pie, mais combien ignore-t-on de ce le martyrs de bourgades perdues a os creux des vallons ou dans la courbe d'u a- plateau? Francorchamps, Louveigne ce Maissin, Etiie, quand livrerez-vous le se e- cret de votre mort ? p- Et il y a des bombardements auss n- criminels et plus stupides qui assassiner ne simplement pour le plaisir, pour la ver es geance, la beauté séculaire de Malines lie d'Ypres, de Furnes. a- Devant de si écrasantes évidences le- que vaut l'explication du prétexte, d la théorie érigée en système : la pope en lation civile a tiré? L'auteur se le de li- mande tout au long, et il y répond pa lé- l'impossibilité où se montre le coupabl u- lui-même à produire des preuves : aucu se nom, aucune circonstance précise, rie et que le refrain obstiné d'une affirmatio identique, produite dès avant le crirc el- et servie avec la généralité d'une sugge: us tion impérieuse aux masses dociles < ;r- hypnotisées. ès Les barbares en Belgique ont eu soi p- d'ailleurs de se peindre eux-mêmes. Le îs- carnets pris sur les prisonniers et sur le us morts confirment à la fois, en les dépa: :u- sant souvent, l'horreur des procès-ve: ut baux de la commission d'enquête et ;o- système de défense préparé par l'ennem rs, M. Nothomb reproduit de longs extrai ne de ces journaux de campagne. le- Le livre, pour reposer de tant d'ho le- reurs, énumérées, décrites, rapidemei is, dans une sorte de halètement qui tradu si- bien la personnalité vibrante de l'écr à vain, s'ouvre et se ferme par deux gén m- reuses évocations du fond de tristessi la de vaillance et de simplicité sur lequ a- se détachent les scènes tragiques de sse guerre en Belgique. Le paysage, le pei le- pie, l'âme de la nation, sont rappelés c jel quelques pages sobres, nettes et coli •ut rées. Si nous n'avons pas encore une coi îts tribution méticuleuse et modérée à 'a- simple documentation sur l'œuvre di de Allemands envahisseurs, nous poss ss, dons, grâce à M. Pierre Nothomb, la plus émouvant cri de protestatic les et d'indigation jeté à la face c ta- monde devant le crime alleman-m- Rien ne traduira mieux et en style de l'ouvrage et l'accent < hit l'écrivain et l'âme de son œuvre qi ro- ces lignes qui nous permettent de fe mer le livre sur une impression d'esp jin rance et de réconfort. rre " La Belgique pantelante et décl af- rée, n'est pas morte. Elle ne peut pli jn- mourir depuis qu'aux yeux du mond în- elle a incarné un principe nécessaire Jes la vie du monde. Elle sait qu'elle i ns mourra pas et que son sacrifice même les son apparente mort sont la plus bel re- preuve de sa vie. Elle a une confia,m Jes émouvante, que ne peuvent ébranler les souffrances répétées, ni une oppre re, sion chaque jour plus odieuse, ni mên le le temps. Elle croit à Celui qui a chât lté les nations coupables, comme les inc ni- vidus criminels. Elle attend. Debo M. dans son sang, muette, elle appelle p ' le son silence même, et par sa fière do lue leur, la Justice dont elle a faim et do ses elle a soif !" ni. HENRI DAVIGNON. ju- LEGISLATION ;er; ALLEMANDE POUR L -ts. TERRITOIRE OCCUPE ™ DE LA BELGIQUE. à MM. C. H. Huberich et Richard Kir te, continuent dans le " Solicitors' Jou int nal " la revue des arrêtés pris par 1 du Allemands en diverses matières pour 1 un territoires qu'ils occupent en Belgiqu re, Cet examen s'arrêtait daas le précédé à article au 18 décembre 1914. Nos a la teurs complètent sur quelques points iec indiquent en outre la législation promi ne, guée jusqu'au 28 janvier 1915. M. Un arrêté du 3 janvier 1915 étend 1 ;si- lois concernant les Douanes et les tax - belges au territoire français de Givett s Fumay, qui est placé sous la juridiction! a du gouvernement général de Bruxelles. Matières politiques. Le statut politique des territoires oc-cupés fait l'objet d'une ordonnance en s date du 19 novembre 1914, décidant; e que l'Empire allemand, l'Autriche-;t Hongrie et la Turquie ne seront pas considérés comme Etats étrangers ou ennemis dans l'application des art. 113 et ss. du Code. pénal s belge et de la loi belge du 4 août u 1914 relative aux crimes contre la sécu-n rité extérieure de l'Etat. L'arrêté du J' 3 décembre 1914 abroge les dispositions de la loi belge du 4 août 1914 rela-. tive à l'invasion, et transfère les fonc. d tions des gouverneurs de province aux gouverneurs militaires allemands, en même temps que les pouvoirs du Roi des '' Belges sont transférés au Gouverneur général. '' Tous avis, toutes notifications qui C d'après les lois belges doivent être puj bliés dans le " Moniteur Belge " devront dorénavant paraître élans le " Gesetz-r und Verordnungsblatt fur die okku» e pierten Gebiete Belgiens." n Une proclamation du 4 janvier 1915 n appelle l'attention des habitants sur le n fait que seuls sont en force les arrêtés e du Gouverneur Général et des autorités sous ses ordres, et que les arrêtés éma-!t nant du Roi des Belges et des Ministres belges et rendus postérieurement à l'é-n tablissement du gouvernement civil d'oc-s cupation sont dépourvus de force légaki :S darts les territoires occupés. Les appoin-tements ou salaires qui viendraient à être paf-és aux fonctionnaires belges pai ■C le gouvernement belge seront confis-qués.Matières civiles et commerciales: Pre* r. scriptions. ît La durée de la prescription en toutes it matières civiles, criminellés et de pro-i- cédure, en tant que pouvant porter pré-ï- judice aux sujets allemands, autrichiens î, ou turcs, est suspendue du 1er août au el 15 novembre 1914 (arrêté du 10 novem-la bre 1914). i- Moratorium. n L'arrêté du 20* janvier 1915 étend la moratorium jusqu'au 28 février 1915. Banque et système monétaire. ^ L'arrêté du 22 novembre 1914 contient une disposition des plus graves: il 'i retire à la Banque Nationale de Belgi-j" que le pouvoir d'émettre des billets de 6 banque et le transfère à la Société Gé« j" nérale de Belgique. Les nouveaux billets auront force libératoire, nonobstant tou-]' teB conventions contraires. Les billets j0 émis par la Banque Nationale de Belgi-c que antérieurement au 15 novembre 1914 et ceux qui ont été émis postérieurement à cette date avec le consentement du Commissaire Général allemand pour les • banques, conserveront également force libératoire. Censure. e, ^ Toutes matieres imprimées, toutes re- le productions mécaniques ou chimiques et d'écritures, peintures ou musique avec je paroles, seront soumis à la censure du Gouverneur-général. Toutes produc- nj tions théâtrales, tous chants ou dé- s_ alamations, ainsi que les films, ne peu- le vent être produits que moyennant l'au- torisation préalable du censeur. Les U_ contraventions seront punies par appli- cation de la loi martiale. îr Délais pour le paiement des contribn-u- tions. lt; Les sujets de l'Empire allemand et ceux de pays qui ne sont pas en guerre avec l'Empire allemand peuvent obtenir un délai ou même exemption totale de payer les contributions dues à l'Etat g belge, aux provinces et aux communes à condition de justifier qu'ils sont dans l'impossiblité de le faire à cause de leur absence de leur domicile ou de leur ré« sidence belge à raison de la guerre. Prix maximum. IP- r_ Le 31 décembre 1914 un arrêté an» es nule l'arrêté royal du 14 août 1914 fixant les prix maxima des denrées, et confie e aux gouverneurs militaires le soin de nt fixer ces prix. u- Importations et exportations, et L'arrêté du 30 septembre 1914 dé-il- fend l'exportation des chevaux, hes» tiaux, porcs, moutons et des provision* es de toute matière. Les arrêtés des 20 oc-es tobre et 15 novembre 1914 soumettent

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