L'indépendance belge

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s.n. 1917, 21 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94b8f/
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gSèrte année. No 119 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMÉS (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: „ = 6, DANE STR., fîIGH HOLBORN, W.C. 1. U' PLACE DE3^A 57 £*' TELEPHONE: HOLBORN 1773-4 TEiLKPH,.: 1238-7 5 LUNDI 21 MAI 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 19 mai. s mois, 9 shillings. ABONNEMENTS: (j mois, 17 shillings. [-Conservation par le Progrès. .1 an, 32 shillings. J LA SITUATION Samedi, midi. matelots ■ blessés et quatre autres et un Le bulletin du maréchal Haig est au- officier disparus. jourd'hui laconique et se borne à signa- Le transport "Cameronia,' ayant des lar deux escarmouches, la nuit, au nord troupes à -bord, a été torpillé par un d'Armentières, ajoutant qu'il n'y a rien sous-marin dans l'est de la Méditerra-d'intéressant à faire connaître du reste née. On signale comme perdu9 et noyés du'frQnt. Il constata cependant que les 1 offioier de troupe, 128 hommes et troupes britanniques ont forcé et tien- 2 officiers du navire ainsi que neuf ma-nept ferme sur plusieurs centaines de telots. ai&ties de longueur les fameuses tçcin- Les,sous-marins continuent aussi — en ebées fortifiées d'Hindenburg. 11. affirme attendant qu'on les pourchasse — leurs une fois de plus, que Bullecourt était méfaits contre les neutres. C est ainsi d nne importance stratégique indénia- 1u un des leurs a attaqué au large bie, et la preuve, c'est que ses ruines d Alitante le navire espagnol "Patri-oçt été le tombeau de la Garde impé- cio,' de Bilbao, d une capacité de 3,500 ndle. Aussi fait-il un juste éloge • des tonnes. Un chef-mécanicien a été tué et ii^ini^rfeux bataillons anglais et écossais ^ équipage a dû abandonner le navire, ^ui ont résisté aux quinze attaques suc- A suite de ce nouveau crime, un ieàiive3 de3 Allemands, qui devaient conseil de cabinet a été tenu et une pjïfois reculer devant un ennemi de note.sévère a été envoyée à l'Allemagne, beaucoup supérieur en nombre, mais lui 'a traitera comme _ toutes les notes qui revenaient aussitôt à la charge et d® *0U3 l^s neutres. ne s arrêtaient qu'après avoir nettoyé- En Russie, on confirme la nomination la dernier trou des Boches. du cabinet de coalition renfermant six Le communiqué allemand doit recon- socialistes. naître l'abandon de Bullecourt, mais Les généraux Alexeiefi, Broussiloff, abandon stratégique, naturellement, Gurko, Dragomiroff et Tcherbatchefî etécuté par commandement supé- ont eu une importante conférence avec riçur, cela va sans dire, et les Allemands les membres du Gouvernement Provi-s'en allant tranquillement sans être in- soire, dont fait partie M. Shinguleff, quiétés —. ce qui est risible ministre de l'agriculture, qui a fourni Sur le front français, n'abandonnant un rapport détaillé sur la question des pas le système de martelage à la même munitions et des fournitures pour l'ar-place, les Allemands ont de nouveau vio- niée, et il fut constaté une situation qui iemment bombardé le plateau de Cali- s'améliore de jour en jour. forme, près de Craonne, puis lui ont Le congrès des délégués des paysans livré plusieurs assauts qui ont été re- s'est tenu à Pétrograd. Plus de 2,000 ppussés à coups de grenades: résultat personnes étaient présentes. M. Masloff, nul. le président, a énuméré dans son dis- En Champagne, duel d'artillerie assez cours inaugural les quatre points prin-intense pendant la nuit-, dans les régions cipaux à examine* par le congrès: du ,Mor4 Cornillet et du Mont Haut. La formation des cahiers des paysans A citer un raid ennemi à l'est d'Aubç- (ieuri vues, leurs désirs); rive, arrêté par les cajioûs français. La nécessité .pour tous dé ne. pas per-£11 Lorraine, reconnaissance française dre de vue lés droits qu'ils doivent ré-la région de Pettoncourt, péné- clamer, mais aussi les devoirs qu'ils tration dans les lignes, ennemies et des- doivent remplir; truction de maints abris boches. La défense des intérêts des paysans de ■' ., ,. " toutes les classes: h ottensive italienne se continue avec T , ci,. . . , , La défense des interets.du pays tout succès, tlle s exécute avec le concours .. , ,, , * • , ,1, -,-, j, . , entier, actuellement libère, en vue de de pièces d artillerie anglaises de gros , .■ .■> 0 . ,, ,7 son avenir glorieux. calibre, ce que nous avons signale lau- -.r -r> n i j' • 1 tre 'our " " • -^me Brechkowska, designée. comme T, .' présidente d'honneur, a-prononcé un i L on considéré \. ,, , . ,, -, 1. ~ • j \f V o - . v discours développant l idee qu il était m prise du Mont Santo comme très pro- , . ■> , a * j , , , nécessaire de mener activement les ctye. -La prise de trois des points les plus , .. , formidablement armés de la ligne autri- °P.eratj°nS aU f.ront> Se,ule m^Te f chienne, la plateau de Baintizza, à l'est aire d&S Pr0Srès T6rS la conclusion de.llaonzo, le sommet 383, près de a Palj-- Pio„„. t 1 _ m V- 1 , -Le ministre des munitions français, navst, et le sommet 611 (mont Kuk), a ,r m, ... , , ' m:. ,, j , „' , M. Thomas, a ■ félicité le congrès .et tais toute cette ligne en danger et forcé ol . „ . . , ,, - , l'ennemi à battre* en retraite. Aussi on M- Shiugareô, ministre de 1 agriculture annonce que les Autrichiens prévoient le a dlfre fS }e P6,UPle a 6nV0fé mr» af aa- a m • . ses fils au Iront ne-leur rçtusera ni les pire et qu ils font déia-évacuer Trieste.- , T-'TaA-rvf»^ /1 / 1 - / . aliments ni les munitions nécessaires •Wsonzo a été traversé par surprise , par les troupes italiennes entre Canal* P°£r f6,611 ^re d^f0SQT la Pai*' et Tûzza, et "la prise du village de Bo- Tout Cela est d eSCallellt aUSUre; drez s'ensuivit ainsi que l'avancé vers Les hostilités ont repris du côté de Tolmino. • Kovel, ,dans'la région de Kuhary, où II est douteux que la présence de von l'ennemi fit sauter des mines et lança Fulkenhayn, pas plus que les renforts des bombes. . venus, c est ' constaté, 'du front russe, Dans la direction de Vladimir Vo-mettént fin à la retraite des Autrichiens, lynsk -(région de Shelvov), dans la nuit Le relevé du nombre des prisonniers du 17 . mai, une attaque allemande en fûits par les Italiens à ,ce jour s'élève ihasse serrée fut repoussée complète-à' 6,432, dont 143 "officiers. ment. En dernier lieu, on apprend une con- Il faut bien se dire que l'ofiensive cre-attaque autrichienne dans le secteur russe ne pourrait en tout cas se produire de Vodrce et au sud de-Groziena: elle a qu'après la fonte des neiges et la dimi-eté repoussee par l'infanterie italienne, hution des crues, De Tolmino à la mer, l'artillerie fonctionne sans arrêt. ,ur mer, on annonce la perte, pen- Uri nouveau grand conseil de guerre ant a -semaine finissant le 13 mai, de a été tenu au. quartier-général alle-i^nn ^aus français au-dessus de mand. Y assistaient: le Kaiser, Beth-> tonnes et aucun au-dessous de ce inann-Hollweg, Zimmermann, Hinden-onriage, donc trois^ bateaux coulés vis- burg, Ludendorft et le comte Czernin, 'is de 852 navires entres dans les envoyé de l'empereur d'Autriche. ports fiançais et de 991 partis. semble bien que les divergences de N avons-nous pas raison ; de croire à vues entre Berlin et Vienne au sujet de ■tt prochaine faillite de3 sous-rnarins? On la paix s'accentuent. Vienne, considé-jnnonce' aujourd'hui que du le$ au rant qu'on devrait abandonner l'idée a inai le nombre de sous-marins' aile- d'annexion pour le traité de paix, et mands détruits avec preuves à l'appui les militaires allemands réclamant des est de douze. Applaudissons ! conquêtes, ou tout, au moins un change- Ayant- appris qu'une force navale au- ment de frontière de l'Est. Les polémi-'richienne considérable avait réussi à ques qui surgissent entre la presse alle-oouler 14 chassé-mines, le navire an- mande et la pressé viennoise montrent Dartmouth" ainsi que le "Bris- bien qu'il__en est ainsi. assisté par des torpilleurs et des- Enfin, un symptôtne à signaler, c'est troyers français et italiens se-mirent à qu'un journal bavarois, le "Post," de a poursuite des navires autrichiens jus- Munich, déclare: "que ce serait faire que près de Cattaro, oy des batteries de l'affaire du peuple de réclamer un proterre couvrirent la retraite de la flottille gramme de paix rejetant toute annexion autrichienne. Des ' aéroplanes italiens violente et assurant à la nation épui-attaquèrent alçrs les navires autrichiens sée une paix rapide et définitive, basée ans la baiei de Cattaro et affirment sur une intelligente compréhension na-a->oir vu un croiseur autrichien en feu, tionale." C'est vouloir créer une agf-uii autre coulant à fond et un troisième tation pacifiste. icrtement'endommagé. En vérité, c'est quand les Russes re- Au retour, le nagire anglais "Dart- prendront l'offensive que la paix se met-fflûuth" fut atteint pçir une torpille, tra en marche. liais put rentrer au port: il avait trois Signalons enfin l'arrivée du premier contingent américain en Angleterre. Il ■ est composé d'un corps médical complet, docteurs sortis des diverses universités de l'Amérique, et de nurses capables. Ils 1 ont été reçus avec enthousiasme, cela va sans dire. OPERATIONS AERIENNES Deux " As " belges C'était au début de Uété dernier. Les nuits étaient claires. Prasque tous les soirs, les avions allaient bombarder des gares o udes aérodromes ennemis. Une nuit, l'objectif indiqué était l'aérodrome allemand de Mariakerke, près d'Ostende. Deux escadrilles prirent le départ vers dix heures et demie. Un des avions- belges, monté par l'adjudant pilote Jenatzy, • frère du fameux coureur d'automobiles, et le lieutenant observateur Rolin, prenait sa Hauteur au-dessus des lignes, Rolin regardait autour de lui, cherchant ses camarades, lorsque, au dessous de lui, il voit passer une forme d'appareil, éclSiré par ia lune, puis à gauche, une seconde et une troisième. Il les montre à son pilote : — Ce sont des Boches, suivons-les... Et l'avion belge s'enfonce dans les lignes, survolant toute une escadrille de bombardement allemande revenant de Dunkerque. Arrivés au-dessus du champ de Ghistelles, non éclairé, les ennemis descendent en longues spirales. Jenatzy et Rolin le3 imitent, restant un peu au-dessus d'eux. Ils voient les Allemands faire des signaux lumineux auxquels répond un phare sur le champ. Puis soudain, tout s'allume: hangars, piste d'atterrissage, feux de repère. Et un Allemand atterrit dans ia lueur crue ■de3 phares. Après chaque atterrissage, le champ est replongé dans l'obscurité. Les trois Boohes se sont 1 posés l'un après l'autre. A leur tour, Jenatzy et Rolin ceiupent leur moteur descendent, risquant le-tout peur le ioui. L'observateur répète avec sa lampê électrique de poche les signaux qu'il vient de toir faire.' Les phare3 répondent croyant indiquer la piste à un des leurs et toute la plaine s'éclaire. Devant les hangars ouverts, les appareils qui viennent d'atterrir attendent qu'on les rentre. Une foule de mécaniciens et de soldats les entourent, écoutant le3 impressions des pilotes. Un bruit de moteur: "Encore un des nôtres." Vite, les feux électriques 3'allument. Rolin, trè3 calme, donne la direction à Jenatzy.: "Face au vent droit sur les hangars'. Arrivé là il déclenche ses quatre bombes: quatre détonations formidables. Le Parman est soulevé par un énorme remous. Une épaisse fumée blanche s'élève vers le ciel. Faisant demi-tour, îes Belges piquent sur la plaine, toujours . très' bas, et Rolin, qui rit comme un fou, mitraille les groupes affolés qui courent, en tous sens. Un, deux projecteurs s'allument, s'énervent, balaient le ciel. Des shrapnells éclatent au hasard, petits globes de feu ridiculement trop haut. Et le Farman tourne toujours autour du camp. Tac, tac, tac... Un des projecteurs s'éteint, de tous côtés les mitrailleuses donnent, les. batteries tirent. Quelques instants aprè^, Jenatzy et Rolin atterrissaient sur leur terrain, où on les attendait avec anxiété. Ils étaient tout heureux de l&ur "zvvanze" héroïque. Ils le furent encore plus quand ils-apprirent par de3 rapports officiels l'étendue des dégâts qu'ils avaient faits à l'aérodrome de.Ghistelles. — "Guerre Aérienne illustrée.".. . AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Le "Frankfurter Zeitung". attire l'attention sur les préparatifs des sociétés' allemandes en Vue de la période qui suivra la conclusion de la paix. Des fonds de réserve spéciaux créés dans ce but apparaissent dans de nombreux bilans, et diverses sociétés augmentent dès à présent leur capital sans procéder aç-| tuellement aux ap'péls de fonds sur les; augmentations décidées.- — D'un article dithyrambique de lai '.'Gazette de Francfort" du 6; a propos du trente-cinquième anniversaire du' Eronpririz,' orr—peut....extraire .cette phrase qui' vaut la peine d'être relevée': "Le Kronprinz est né chef d'armées, mais je crois qu'il se battrait encore, plus volontiers à la tête de son régiment de hussards, et en ce sens un de no3 compatriotes n'eut pas tout à fait tort dans son lyrfsme de le représenter. ko!ba,ck eh tête, l'épée haute, monter au galop à l'assaut de Verdun." Il est vrai que la "Taeglische Rundschau," plu^ [modeste, se borne à dire: "C'est seulement plus tard que l'on pourra parler ie cette lutte gigantesque et des lumières militaires que déploya le Kronprinz." Et dire que les sozialdémo-jrates-avalent cela sans sourciller. — Parlant à des journalistes saxons, sur le front roumain, le général von Falkenhayn a dit: "Ce n'est pas' seulement la population civile qui aspire à la paix. Au front, parmi les soldats, le désir de la paix est tout aussi grand. Mais ici nous ne désirons la paix qu'après qu'un avenir heureux aura été assuré à notre patrie. Croyez-moi, chaque soldat de ma neuvième armée pense dé cette Maniéré. Je puis ajouter qu'ici, sur le front de cette • armée, aucun ennemi ne passera jamais, pas plus qu'aucun ennemi, au cours de .cette guerre, ne mettra plus jamais le pied sur le sol allemand —Exchange. — Une lettre adressée par le ministre de la guerre prussien à un membre ~ctu Reichstag, parue dans le "Schleswigsche Nachrichten," décrit un nouveau projet aux termes duquel tous les hommes de plus de 45 ans de la Landsturm, qui ont servi pendant six mois au front, seront renvoyés à l'intérieur ' pour être chargés de "travaux moins dangereux." Une partie de ceux-ci remplaceront les grévistes obstinés dans les usines de munitions.—Nonobstant les démentis des milieux officiels bavarois, le "Vorwaerts" affirme que les plans de partage 3e l'Alsace-Lor-raine entre la Prusse et la Bavière sans l'approbation des ha Entants, existent, sinon dans les intentions des gouvernements' prussien et Bavarois, du moins dans celles des Pangermanistes. La "Kreuz-Zeitung" estime quTil est désirable que le nouvel or3re des 'choses soit mis en vigueur le plus tôt possible. AUTRICHE-HONGRIE — D'après un télégramme de Vienne, l'empereur Charles a visité, lo 16 mai, l'armée de l'Isonzo. BRESIL — (?n cr^it Savoir que le décrêt proclamant la neutralité' du Brésil dans la guerre entre les Etats-Unis et l'Allemagne sera prochainement annulé. ETATS-UNIS — Le correspondant de la "St^inpa" aux Etats-Unis télégraphie: "Les journaux annoncent qu'au cours tle la trav^ée, ùn vapeur américain }ui transportait la mission italienne a îté attaqué par un sous-marin allemand jui tenta de, le couler. Les canonniers américains qui étaient a bord tirèrent immédiatement douze coups de canon sur le sous-marin qui prit la fuite." — Pour l'entraînement des premiers 500,000 hommes de l'armée, les autorités construisent 32 camps modèles dans les différentes parties du pays. Ce seront de- vnais petites villes de bois, attenantes à une grande plaine d'exercices.— M. Wilson est sur le point de créer un cabinet de guerre. M. Baruch, qui devient ministre des munitions, s'était acquis récemment une grande réputation comme un des rois de l'acier et comme un maître à la Bourse ïn opérations. Depuis deux ans, il était en relations étroites avec le service qui s'occupe de la fabrication des munitions.M. Willard, président du Baltimore and Ohio Railroad, qui est probablement la plus grande autorité d'Amérique, 'en fait de chemins de fer, sera nommé ministre des transports. FRANGE — Le décret relatif aux jours sans riandé a été publié hier soir. La vente le la viande sera interdite d'une nanière générale, les dimanches^ lundis 5t- mardis, et les marchés et abattoirs seront fermés les samedis, dimanches et lundis. La- vente du porc, de la .volaille ît des tripes ne sera pas permise les lundis et les mardis dans les marchés :entraux. GRANDE-BRETAGNE — La police a arrêté un certain nombre des organisateurs de la grève dans les grands centres de munitions, notamment à Sheffield, à Manchester, à Coven-try et à Londres. Elle a perquisitionné aussi au local des socialistes. à^Walworth (Londres) où elle a saisi divers dd'eu-ments. Les personnes arrêtéés ont été amenées à Londres et ont comparu devant le" tribunal..de-Bow Street. Leur procès commencera mercredi prochain-. • - — Au cours d'un procès actuellemeftt sn cours à Mandalay (Indes) contre 4 personnes' accusées de conspiration, il a été prouvé une fois de plus que le gouvernement allemand fomentait et soutenait par tous moyens les conspirations aux Indes. — Sous la dénomination de Britisih îrade- Corporation, un organisme financier a été créé à Londres ayant pour but de favoriser le développement du sommerce-et de l'industrie britanniques. Certains privilèges avaient été accordés à cette institution. Une opposition s'est manifestée dans certains milieux, et le gouvernement ' va procéder à un nouvel examen de l'affaire. GREGE — On signale à Athènes des désordres dûs à la rarété du pain et autres denrées alimentaires. ITALIE — A la conférence inter-alli^e qui se tient actuellement à Rome, la question des fausses marques de fabrique et fausses indications de contrée d'origine a été discutée, ainsi que l'arbitrage en matière commerciale et un système international de transports maritimes. NORVEGE — Selon un télégramme de Copenhague des informations venues de Bergen annonçent que des signaleurs ont récemment, installé une station radio-télégraphique dans le port franc de Bergen. Ils furent étopnés de recevoir, comme premier message, le nom d'un navire et la date de son départ. Le navire signalé fut attaqué quelques heures après et réussit à s'échapper. Cette découverte coïncide avec la déclaration du capitaine du "Svanifoss," qui fut emmené en Allemagne par un sous-marin, lequel avait coulé son navire. Le capitaine dit que l'équipage du sous-marin se vantait d'être renseigné par un poste secret situé sur la côte occidentale de la Norvège. RUSSIE —M. Goutchkoff, ministre de la guerre démissionnaire, a décidé de continuer à prendre part aux travaux du comité central des industries de guerre dont il est président. Le "Matin" reproduit un article du "Russkoye Slovo" contenant des révélations -sensationnelles faites par le comte de Wtre, ancien preir. 'er îninistl-e russe. Les faité rerfiontent à la guerre russo-japonaise, moment où, déclare le comte de Witte, un traité secret d'alliance offensive et déMnsive fut finalement signé entre le Kaiser et le Tsar, à Bjoerkoe, au cours d'une croisière du Kaiser dans les eaux finlandaises. Le comte de Witte affiriùe que le document fut signé par le Tsar à l'issue d'un lunch copieusement arrosé. Vint alors la crise marocaine; le comte de Witte fut envoyé' d'urgence à Postdam afin d'insister sur la nécessité de concessions allemandes à la France, concisions que le Kaiser approuva parce que l'Allemagne n'était pas encore prête pour la guerre. Il lui fut demandé s'il ne connaissait pas l'existence du traité de Bjoerkoe. A sa rentrée en Russie, le comte devint premier ministre, et alors il apprit les détails du traité, qui était nettement hostile à la France. "Le fait que le traité n'était pas contre-signé par le ministre des affaires étrangères, continua le comte de Witte, me permit de le rendre inopérant. J;ai même dit au Tsar que si la convention n'était pas annulée, je refuserais de contre-signer le traité de Portsmouth. Alors, les empereurs cédèrent, et le traité fut déclaré nul et non avenu."-*-Central News. Suivant le correspondant de l'Ex-change, le-comte de Witte a fait cette révélation à un journaliste au début de la guerre. SUEDE — Une réunion de socialistes internationaux eu lieu k Stockholm le 17 sous la présidence de Branting. Celui-ci déclara que le devoir de tous les neutres était actuellement de travailler, non pas à amener une paix à tout prix, mais une paix juste et durable fondée sur des principes de démocratie universelle. Il termina' en disant: '"Le gouvernement allemand a refusé aux socialistes minoritaires-allemands de se rendre à Stockholm. Peut-être sera-t-il finalement forcé de leur permettre de venir Ce serait notre première victoire -, mais si le gouvernement allemand s'obstine, ce sera une" grande victoire morale pour nous, car nous aurons ainsi montré la crainte et la conscience..inquiète du gouvernement allemand." Le socialiste russe Axelrod déclara que la propagande de Lenine pour le sabotage de l'armée était un acte de folie, dont la seule conséquence serait de faire écraser la révolution russe par l'absolutisme allemand. Il ne fallait pas songer davantage à une paix séparée. Ce serait de la trahison envers la Belgique et d'autres petites nations opprimées. M. Huysmans parla au nom de la Belgique, qui, dit-il, symbolise le vcëu des petites nations de vivre en liberté et réclama l'indépendance et des réparations.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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