L'indépendance belge

1530 0
02 augustus 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 02 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5k59x/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

i ^-O CeaLx±:2m.@s ü EN BELG:.? ET A PARiS & 85' ANNÊE Dimanche 2 aoüt 1014 ADMINISTHATIÖN ET RËDACTION i * x ruc des Sables, Bruxelleii JUREAÜX PARISIEliS : 11, place de la Bours» ABONNEMENTS: ÉDITION QUOTIDIENNE BELfiiQUÏ. Unan 20fr. 6tnis, lOfr. 3tnols, 5fr. lUïELiBOÜIieiEi.-DJ » 28 fr. - .5 fr. 8 ff. ITSJiSEEli » 40 fr. * 22 fr. » Bff. ÉDITION HEBDOMADAIRE ünternationale et d'Culrc-ner! » PAGES, PAP.AISSAKT LE MERCREDI Uo an ?££■; t'ranca L'INDÉPENDANCE .V Sl-S Dimanche 2 aoüt 1014 Les annonces sent revues A BRUX^LLES : aux bureau* ciu jou' jaL JL PAftï&^ü, place de ia Bour.e, L L02ÏDRES t chez MM, Joim-F, Jonea & C3, tf» Snor? Hill, E. C.; a ÏAgcwe Hovas, *1° 1A& Cheapside E« G.; ec chez iN'eyk-oud & Fik, Lfej^ 4 B°» 14-iS, Queen Victoria Street, et 'i% Ê. Bro\ro^ Ltd, n° iC3, Queen Victoria Street. ftAMSTEllDAÜ ïjiQpz 2sijgh & Van Ditmar, Roiin, 2* £& ROTTERDAjÏ j^nrtee riiune, Wynhaven, 413# SE AI.LEMAüNE, EX AÜTRICHE-HONGRIE et W SUISSE, aux Agences de ia Itiaicxm Rudoif Moss^ jfr ITALIË : chez MM. Haasenstein & Vogier, è. Turin et Korne. ^JiEW-ÏOUK.; T.B, Browae, Lid, lt East 42nd StreGÖ&i VAH JOTX — sTX PAr,ia BEIGE SOKSEaVjUIIOS PAR L£ ümctw Éclition è niatin L'EUROPE EN ARMES Li Guerre Austro-Serbe. -- Les Éolisations. - Jaurls assassini, La Situation wiiiraiiuii Samedi midi. Le drjime se dèrotile, ■ les épisodes ■tragiques s'enciiainent, la 'tensioa euro-péeime devient plus angoissanie, mais la ruplure ii'esl pas euc-ore un Iaat ao c.'iiipli. A riieure oü nóus écrivons, n.'Ui pouvons diro en toute sir.cérité quil ne.se dégag.e pas des informations me nous posséaons la certitude que la guerre europèenne est désornuus mévi-tabte. un giisse <fioetnent.au dénoue-.ment; la puissance des armes se pré-cise lormidablenient de part' et. d'autre, mais la machine (iiplomatique,bien.que trés. ralentie dans ses mouvement®, n'es.t pas eomplèiement arrètée. Gr, il iaut .que i'on se {fénètrê bien de cette vérité : aussi longtemps que le contact cliplo-mataque est maintenu ent-i e Beriin, Lqn-dres, Paris, Home et Samt-Pétersbourg. il y a jine lueur cl'espoi.r, il y a unc clar-,tó qui permet de so dinger dans la pro-lonue nUit politique qui peu a pen des-cend sur le monde civili'só et 1'enve-loppe. Gertes, l'Europe en armes telle que nous Ia voyons en ce moment, c'est ,1a un spectacle qui cloit ébranler laeon-llanee des esprits les plus pondérés — et pqurlant il l'aut s'a flirs nn'il -v--ü '» 1 qui ont l'i n'emè vision des choses que nous et qui, de plus, ont la pleinc con-science tte leurs responsabilités. est daas le geste suprème de ces hommes-la que réside mamtenant tout l'espoir des nations; c'est de leur geste que dé-pend le sort de dix-hiut millions d'hom-mes prèts h combattre... Le gouvernement alleinand n'a pas décrété la mobilisation générale, niais il a décrété «l'ötat de guerre», e'est-a-dire la mesure qui précède la mobilisation générale et qui met aux mams des autorités milituires tous les moyens d'action dont elles doivent disposei pour l'ouverture d'une campagne. Lt gouvernement francais n a pas décrett la mobilisation générale, mais il a pris ■des mesures de sauvegarde qui equi-valent en lait ü eet « état de guerre > décrété en Allemagnc. II ne Iaut pa; so tromper sur la valeur des mots e des iormules. En réalité, les mesure: prises de part et d'autre rendent désoi mais la mobilisation générale extréme ment 1'acile et rapide. Ge serait une at faire d'heures. U'iniportantes concen trations de troupes atlenianues ont éi laites tous ces jours-ci dans le sud ouest de 1'Empire, vers la Irontier Irangaise; les nièmes concentrations d troupes lranfaises sont iaites en ce 111c ment daas 1'est lrani;ius. 1) un col comine de 1'autre on est prèt au cao< toute attaque brusquée est deveaue 111 possibie; en moms d'une aetui-lieur< les iorces en présence auraient pri leurs positions de combat. Li est la question angoissante : quan iie telles dispositions sont prises — • elles devaient étre prises — par d< puissances dont 1'action diploniaUqi s'appuye surtout sur leurs iorces mil taires, est-il possibie d'arrèter brusqu ment Ia iorniidable machine de guei mise en marche? Si le con Uit se post directement entre la France et t -Mi rnagrie, on pouiTait en douter, mais France et 1'Aliemagne sont ici, comii i'Angleterre et 1'lialie, des puissanc conciiiatrices. L'une doit agir a San Pétersbourg et 1'autre doit agir a Vie ne pour empècher 1'état 'Ie guerre ent la Kussie et 1 Aulriche-Hoi.grie. : menace inimédiate, c'est ia guerre ai tro-russe, dont la guerre iranco-ail mande serait la conséquence immécl te et latale par 1'effët logique des traiti La Hussie a mobilisé conipléteinent tiuatorze corps d'armée qu'elle oppo: ra éventuelle'ment i rAutriche-Ilong et celle-tii a mobilisé les cinq corps d mée qui couvrent sa frontiere du ci de la Hussie; mais si la diplomatie p venait encore et malgré tout preve' une rupt-ure olflciella austro-russe, menace i'rarico-alleniande satténuer d'elle-même, malgré toutes les mesu militaires prises, paree que la Frai et FAUemagne ae sont actueliement téressées qu'au second degré au con lui-mêjne. La seule chance de salut ^est d( dans une brusque détente entre Sa: Pétersbourg et Vienne. La thèse conite Berchtold que la guerre ave< Serbie est une question parement trichienne el uue 1'Aulrictie-llongne tend régler séule ne tient paS. Le : de la Serbie est étioitement lié a la tuation générale dans les. Balkans celle-ci est essentiellement d'ordre tërnational, met en causn toutes grandes influences. On peut dire qu pat. ia hasB dB U DolitiQue traditionn de. la Paissie dans TOrient europeen. Pour la Hussie se désintéresser du sor' de la Serbie, cela reviendrait a abdi-quer son role de grande puissance. -\on seulement, sélbn la thèse de Al Sasonotl, la Hussie ne peut tolérer qu'i soit portó atteinte a 1 intégrité territoriale de la Serb'e, mais elle doit veillei a la sauvegarde de la souveraineté ser-be, tout assujeUissemerit du pays a 1'in-lluence austr.o-hoagroise mettaat en pé-ra 1'infliience russe dans les Balkans. Le problème aiasi posé, il s'agit donc d obtenir de 1'Autriche-liortgrie non seulement qu'elle renonce ii toute occupa-tion territoriale dans le petit royaume serbe, aiais encore qu'elle renonce Ji toute exigencc partant atteinte i la sou-veraiaelé ^erbe, c'est-a-dire a toute ia-gérence directe ou iadirecte, momen-fanée ou permanente dans les affaires intérieures de la Serbie. Sa prétention cle faire, coatróler par des agents autri-chieas 1'action de la jusiice serbe con-tre les complices serbes des auteurs de 1'attentat cle Serajevo est de la catégo-rie de ces exigences-li. 11 1'audrait donc que les chancelleries trouvent une formule qui sauvegarde pleinement le principe de la souveraineté serbe, tout en niéaageaal 1'amoür-propre autri-chien. Le comte de Pourtalès, ambassadeur d'Allt'magne ct Saint-Pétersbourg, est en contact, permanent avec' M. Sa- ^ancifï /u<wxi . ' - -i —\— ■ . parlers entre ia Hussie et lAutnclie-llongrie et, ccmme ï'AUemagne seule est a méme de faire accepter par le gouvernement de Viennfe une formule trans-actionnelle, ce n'est qu'eii elle qu'on peut encore espérer. Ëspérer... Nous écrivons le mot avec hésilation. Nous ne voulons pas pousser les choses au noir,. mais nous ne voudrions pas non plus exagérer les illusions qu'il est encore possibie dc se laire è celte heure. A la suite des pourparlers qui se poursuivaient hiel soir encore a Saint-Pétersbourg, une légère impression de détente s'indi-quait ce niatin, mais des nouvclles par ticulièrés'que-nous avons reeues ver: midi de Paris nous portent ïi cónsidé rer que la tension en est arrivée i soi extréme limite : le bruit courait ave1 persistance dans certains milieux poli tiqües généralement bien informé qu'on en était & envisager léven tualité du départ de l'ambassadeu d'AUemagne et qu'on devait s al tendre a voir publier le décret d mobilisation générale pour saiaec soir. Jusqu'ici, nous n'avons aacuni coalirmation olficielle ou ollicieuse d ces bruits, mais leur persistance dan des milieux ou ct'ordinaire on n s'émeut pas facilcment est caractérist ; que de 1 état des esprits. C'est vraiment 1'heure tragique dar toute sa sinistre grandeur, 1 heure . o les hommes risquent. de perdre le coi s trule'.-de, leur, pensée et de leur gest comnie ce misérable lou qui, hier soi d a Paris, a conimis ce .crime abomin >L ble de tuer.a coups de revolver le grai !s orateur soeialiste,. M. Jaurès. Ma e c'est 1'heure aussi oü les plus haub ï- quaiités humaines s'atlirmenl glorie a- sement, oii ceux qui ont 1'o.rgueil d et ■e des hommes libres puisent dans le se it liment prot'ond de 1'aiaour de la pa11 e- en danger celte feriiieté et cette ent la gie <iui"lönt accouiplir de granues cli ie ses ce caline et ce sang-ltoid qui co 3s st-ituent le vrai courage en race du da n" ëe! " ROLAND DE MARÈS. -;M . uATinu ecu srainc is- Lfttifiura E" LE ,a" uü ütUibBADE CONTINI 'S^ Nisch, sans <tate, rc-sue u 5 li- 10 maan .?>* Cette auit, de inidt t-t.deiiil u 1 Iwuré, »;p Auiiiéhiens tot Uré sur lieügruue ( lr_ ijoitis du UaJiubc mie fusillade saus ju :,]A tut. A la inSiue lie.ure, des locouioti' amt-xianl du matérie! roulant ont êtè dée ',jZ vertes par leurs projeeteurs au moment ia eltés sortaiwit <le Helgrade. Eües a.;t essayé 1- f«u du leurs . anons, mais rc's réossit a s'éloigner sans éprouyer de d< ice mage. Le roste de la nuit, a parlir de d in- heitres, a été calme. i]j( Nisch, sa.mcdi, 1" aou j^es battories de canons de sicge ai )hc chienucs pl-acèes sous la position de S nt_ iin commencent ö. dé trui re k-s maisonS ,j' Belgrade. Du cötó ouest on entend «ne la te eanonnade. Une usine métatKvrg'.qw ie monopole des tabacs ont é-té détruits on- n'iême la cailiédïnle' a été endonimagéc. .orl Nisch, vendredi, 31 juilli si- C'est 6 heiu-es du matin que les A< c( cliiens ont commeneé le bombardernen in- Belgrade, qui a élé des plus vu', les Les prineiMies rites ont eu a soaffrir elle obus. gijp L'artiUerle serbe ne rècond pas, I4E BOMBARDEMENT BE BELGRADE A REPRIS Niseh, vën'dredi, 31 juillet. 9 h. 32 matin. Retardée en cours de trar mission. Officielle. — Des attaques se so produites oette .'--uit sur différents points. : bombardement de Belgrade a repris a 11 Une fusillade ..ourrie s'est engagée auto du pont sur la Save qui a été dynarrité. ( ARRESTATION D UN ESPION Un espion autrichien qui donnait te 1 gnal, sar le toit d'une haute maison de ville, a 1'ai'tiUerie a été arï-êté. (a) EOMEARDEMENT BS GRADITCHE Les Aatricliiens ont bombardé Graditcli iJ l.i .V Ui* IV- -i" -J serbe o-it été coulés. (») EXPLICATÏONS AUTRICHIENNES Vienne, vendredi, 31 juillet. Le rapport d'iiier sur 1'emploi de 1'art» rie dans les combats (t'avant-postes ent1 lJelgrade a été exposé par une partie de presse d'uoe fajon erronée, a savoir qu s'agïssait d'une vilie ouverte. II Na de s que les claiuses' relatives aus droits d gens et généralement reconnus ont été 0 servés psir les troupes autriclnennes et < la consciencieusement pou-r que notre art terie ne se soit pas rendue coupable d'u ; vioiation des droits- internalionaux en ' tirant seul-ement que sur des combattai qui se ser\ a;ent des mo.isons pour lirer. ' II ne s'e.st rien prodiiit de mnarqüal ' aujoiird'hui sur le théütre de la guerre. : KUSSIE 1 Lh WiQBILIS&TIOM GÉfJÉRALE e LES PÜÜR'PARIjERS GOlN'i'INUEJIÏ 1 .Saini-Pétersbourg, vend.redi, 31 juillel ! M. Sazonol'f, aeeompagné du géné e. Soukhtoüinölï, a conféré a Péterhof a s lEmpereur. 9 A S h. 45 1'ambassadeur d'AUemag M. de Pourtalès,' a été recu en audie par 1'Einpereur. A 1'issue de 1'audience ? eonseil des ministres s'est réuni, sous u présidence" de 1'Empereur. Les chefs 1_ états-majors généraux de la guerre et j"; la marine ont pris part a la conférence. 1- CCMMUfïICATIONS INTERROMPUE ƒ-' Saint-Pétersbourg, samedi ler aoC •9 Les c.ommunications par vapeur a •s l'Angletérré et Saint-Pétersbourg aont l" teiToinpuies. re APPEL AU CALME Saint-Pétersbourg, samedi 1" ao< le On publie le communiqué officiei J, vant : « Les manifestations continui „ qui ont Beu, méme la nüit, et auxqu n_ partieipe une foute de plus en plus I ' breuse indient ie g .i,vernement, qui p: ge; d'uiUeurs eomplèiement eet élan pa tique, a faire un no'uvet appel a la poi tion, Tinvitant a garder sa- confiance et catae et a .éviter les émanations d'un timent exalté qui 11e peuvent que eoi quer la sikiation actuelle. EN FINLANBE les Saint-Pétersbourg, vendredi, 31 juill les Un ukai: impérial ordonne de metti ui- élat de guerre la Finiande ainsi qu< es e-aux territoriales de la Finlandé. ou" LES MESURES MILITAIRES oü ,. , ant Saint-Pétersbonrg, samedi 1" ac ' on Les mésufès militaires se 'poursu ym. normalement vers leur complet ac nlx ment, '(a) Des ordres ont élé donnés pour que t ne transpire. Lacensure est étabhe. .tri- * * * ■ ,m. Le ei Times » publie une dopCch. de Saint-Pétersbourg suivant laquelle la for- bilisation aurait élé déerétée en H ! et te 30 juillet, ii une heure avancée. ' (a) AUTI \ IC H !•> IIO X G Rï!] La mobilisation génér , de Vienne, samedi, 1" a des Les journaux de Viernie et de Ba< publient ,ee qui sudt : D'aprus une .c>mujunication officie i jifet Empereur a ?T<k>nné Ia mobiH. ?on geh^rale de larmée ^ dg ^ maline Lfcuerre et aes deux landwehi ^ Je [e L Ipel soos les armes de la Landstu^ s- décret est motivé par Ia mobilas..,,^ nt bëonnée par ia Russie. Cette mesiure n. 'jz Jfun caractère agiessif. II ne s'agit qa h. ' Jnd mesure de préeauticui pour protégé: ar -tolument la monarchie. . a) (. * * * L'n grajid enthousiasme régne dans tou • mpire depuis 1'orconnance de la mobili la fion partielle. Cet enthousiasme s'est ma Lïesté aujourd'hui d'une manière efleor j|us forje parmd la population sans distinc ijan de nationalité, de rang et de rellgion 0 les manifestants ont acdamé 1'Empereur e ". fa souverains alliés {«■ a' J Vierne, samedi, 1" aoüt ' La « Wiener Zeitung « publiera demain ( 1° L'ne oidomiance impériale concernan fe transmission <les .pouvoirs d'administra |.on politique aux commandants d'armée J 2" Une ordonnance rninistérielle conté lant les dispositions de police restrictive ' «latives aux passejwrts ; "3" Une ordonnance rninistérielle conoea h ".t la détention et le transport des arme !t des explosifs ; 4° Une ordonnance rninistérielle concei p-i-it la suspension du fonctioruiement de j u'vs des cours d'assises. i ."ordonnance impériale, ainsi que les_o; üe ^a y.o:avW." ,r' { Pa. « Wiener Zeittng » publiera en ou-ti une ordonnance rninistérielle concernant restnction de la navigation maritime app cable au territoire et au üttoral de la Da . ijiatie. (i :j Vierne, samedi, 1" aoüt Par suite de ia mobilisation russe, la mi bilisation est dévenue générale en Autrich Hongrie, par ordre impérial. ° j' On affiche en ce moment des plaoards ce sujet. (j J UN MORATORIUM qa Vienne, vendredi, 31 juillet. -,J La ii Wiener Zciiung is publiera demai ne ordonnance impériale concernant uin mi ltJ ratorium de quatorze jours qui entrera e | viguaur le 1OT aoüt et aiu'a pour el'fet de s.u pendre 1'exécation de toute obligation e ,0)l roatiére de droit civil. (1 | ARRESTATION Carlsbad, vendredi, 31 juillet. ; Peler Stokanovit^h, membre de la Dié ■ de Bohème', a été airété & Carlsbad. (. DECLARATION DU PRINGE HERITIER 'raj Nisch, vendredi, 31 juillet | Dans un communiqué publié hier ïo ca.sion de la dé.'laration de guerre, 11 pfino héritier a dit : ei Je porte a la connaiss»'1?8 de mes ehej et vailiants Serbes le grand malheur q u. frappe nótre SerJ)<e..I.'Autriche-Hongrie .101 , adéc-lari' la guerre. II faut que nous soyor maintenant tous unis. !Jue nouè m-ontrioi d'que clfeqüe fois que Vienne y eüt intért 1° oHe donna aux verbes des promesses sole. g ! nelles de les traiter av ec équité, rriais qu'el 1' n'a pas rempli ses promesses. En vain, s 1J les trontières de la Serbie et de la Croati •"tant de. héros Serbes. ont versé leur sai pour la gloire de 1'Europe et les intéréts . " la Cour de Vienne. Inutrles ont été les s i crifices faits par la Serbie pendant le rég: '*• ! de men grand-oère. #® La Serbie a '.egretté sincèrement cet i M tentat malencontreux et i'a condamné. E :Hj.s'est déclarée préte a tradui-re en justi L° / tout complice, oais bien tut la Serbie a ir^ avec étormement que les Autrichiens re, tri| taient ia responsabililé du crime non s U-1 llne mauvaise admir.istration, mais sur tc 50 le royaume. Malgré que ce orime a t comtnis par un serjl homrne, sujet aut "Pi chien, les autorités autrichiennes en c 0 acaisé les officiers, le gouvernement et U. le royaume. Une pareille aceusation porl 1 contre un Etat indépendant aüquel on i pute 1'assassinat commis par un su 0 t étranger est sans précédent dans 1'histo: 1 de 1'Europe. L'Autriche nous a déclaré (| guerre sans prendre en considération conséquences immi-nses d'une contlagi tion, qu'elle paralt provoquer le cceur . : ger au moment oü ia . Serbie, après de iv'e; guerres, allait récolter les Iruit-s de ses ' forti •le suis obligé Je convoquer nos brai r et bons Serbes sous le drapeaji trlcoli 1 serbe. Je suis persuadé que, dans ce cas, se rnontreront, cornme toujours, dignes 3 s leurs ancétrcs glorieux, ayant pleine © '■ 1'iance dans Dieu et dans le triomplie fi u' • de notre oeuvre, si jüste, s'appuyant sur 1 sympathies de tout le monde civilisé comptant sur ï'aide de nos amis. Nous ceptons aVoc nos vailiants frèreg du Mor négi'o la tutte qü'on nous impose avec t Q) de rage. Dans notre glorieus® histoire anciei c et moderne de nombreux faits prouvent i fat quand les Serbes t.nt été unis ils ont vj cu les ennemis les plus puissants. M idu frons encore une, Joij que no.us sayons n sacrifier pour Ja patrie, Serbö, défend, de toutes vos torces vos foyers et la n Uon serbe. u ' (b) ALLEMAGiVE LE KAISER ACCLAME La nouv^le <le Ift dé^ctratioirti^» de menace militaire a atiiri üaüs 1'avem . Under den .linden une foeïo dc plusieu mülieis de personnes. Lorsque 1'Emperei s'est approcné la foule a rompu le faib [ cordon (ie police et a entouré 1'automobi ^ de 1'Empereur et de 1'Impératrice. D houriatis noui'ris les ont accueillis. L'Er 1 pareur a remercié avec un air de la pli . profonde gravité. Des ovations sans fm 0: retenti lorsque 1'automobile du Kronprii s'est approché. Dés que le dernier autom bile de la Cour fut passé, ua flot huma passa devant le chütesu, oü eurent lieu d manifestations. (a) CENSURE TELEGRAPHIQUE Beriin, vendredi, 31 juiffiet. La oensure télégrapliique fonctioane c ^ jü a Barlin. Plusieurs télégrammea sont 1 touinés a leurs expéditeurs. LE CEANCELIER PARLE AU PEUPLE s Beriin, samedi, 1** aoüt Un grand porlége est parti dé 1'aven > Unter den Linden en entonnant des chai 1 1 r " - - -1 ^pitSjL Jft. .V\7ilHal ^ caariceiier. Ls chanc-e'ier est ap^ai-u a ia '' nétre centra.e de Ia ialie du Congrès el a été accueilli par des cfts entliousiastes. - Quand le silence se fut établi, le chanc l- lier a prononcé d'uno voix forte les paro 0 suivantes : <1 Vous étes venus a une hei grave pour exprimer vos sentiments pati ). tiques devant la m<.ison de Bismarcl; q ï- avec 1'empereur Guiullaume-de-Grand et feld-maréchal de Moltke, forgea 1'emp a aïlemand. Nous voucrions encore contini ij h vivre en paix dans cet empire que nc avons établi dans le travai) <ae la paix i a quarante-quatre ans .Tous les elforts 1'Emperour ont tendu au maintien de 5 paix. Jusqu'i la derrière minute, ses effo ' ont tendu au maintien de la pare en Eurc et il s'y emploie encore. Si tous ses effo ^ devaient étre inutiles, ei nous devions met 1'épée ü la main, nous entrerons en ea-m; gne avec le sentiment convainm que nc ne voulions pas la guerre. Nous aurc alors ü combattre jusqu'a la derniére gou ,e de notre sang pour notre existence et no j, honneur national. Dans ces heures a™" je me rappetle ces jjagp'.»' t** prononca . troföl3 le irrMèPic-Gharl(^ de Br< debour^ Que vos coeurs battent p< nieu et vos pomgs contre Tennemi ». Le chancelier termina en poussant un hc enthousiaste a TEmpereur. tandis que >s tentissait le « Wacht am Rheini ». Le c Graves paroles Guilaume II is Beriin, sainedi, 4er aoüt t, démonstrations patriotiques ont c 1- tinué hier durant toute raprès-midi « le alen tou rs du Palais impérial. ir a ü h. 30, rEmpereur, Tlmpératrice e e, prince Adal.bert se sont montrés au- bailc ig üs ont élé i'objc-t d'une grande ovatdori te Au milieu des acclamations, 1'Emper a- ci prononcé lies parol es suivantes, d't ie voix forte : (( Une heure sombre a sonné pour I tt- lemagn? aujourd'hui. Nous sommes enl -le rès d'envieux qui nous obligent ü, défen ce iuie cause just-e. L'épée est mise de fc ''U ontre nos mains. J'espère que si en der. ie* re heure nos efforts pour amener nos ur versaires è voir les choses dans leur vi ut lumtóre et ii niaintenir la paix ne réus gent, pas, nous serons ob!ig6s avec 1'; ri* de Dieu de tirer l'épée et de la manier d' ut telle facon que nous puissions ia reme >ut dans le fourreau. avec honneur. Une gi rfi exigera des sacrdfices énormes du i T1" ple allemand en biens et en hommes n iet ROlls aé.sirons montrer a nes adversa je ce que cela signifie que d'attaquer 1':' k* magne. Je vous recommande mainter ë* mes amis d'aller & Téglise, de vous y i !a" nouiüer et de demander a Dieu son < i>our notre brave armée. » tlY e£ Prelendu doublé ultimatus | de FAUemagne te Un démenti officieux ' Rome, samedi, 1" aoi les Une note officieuse déclare inexact< et nouvelle publiée pai' certains suivant ac. quelle rAllemagne aurait adressé a la 1 i;.. sie et a la Fi'ance un ultimatum avec te mt lix'c. Yoici oe qu'a publié & ce sujet le « 1 mo saggero d : [iie l.'ambassadeur d'Allemagne, M. de ,m- tow, s'est nendu hier soir a S h. 1/4 re: on- visite a M. di San Giuiiano, et lui aann }us que 1'AJlemagne avait envoyé en m ïz ternps un ultimatum a la Russie et un au». i- tre ultimatum a la France. A la Russie eile demandait de suspendra dans les s x heures 1'ordre de mobilisation^ A la Trance, elle demandait do faire con-. nattre dans les dix-huit heur.es au gouver» nement impérial si en cas de guerre avec la Russie la liance reslerait neutrie. ik"]' depr d'Allemagne demanda ü •s cas de Jik.'uo 'S tr che contre ia Russie c; le Le « .VIessagge:-o » ajoutc :Le ministredeal le affaires t'.rangüies, marquis ai saa Giulia* -s no, réser\'a sa réponse jusqu'a ce qu'iil eict a. caassltó le président du Conseil, M. Salan< is dra. n Une enfrevue ent lieu aussitflt entre MM. 12 di San Giuiiano. et Satandra qui dura ju* o- qu'i minuit, ixi Le n Messagjjero» affirme que le ministro ;s des affaires étrahgères et le président da eonseil se Irouyei'aieat parfaiiement d'ao cord au sujet de la ligne de conduite a te* nir dans la cnse.actueilo. Seion le « Messag. gero » conime' il ne s'agirait pas danai é- 1'occurrence dui.'t; guerre défensive,; ■e- ' TXtalie se borneraiwl consliter et & faira a) constater que les wgagements du traité d'aMiance ne 1'obtiyjnt pas a prendre les armes dans los ifcijditions aotuellas el qu'elle resteratt neu(i.'e. 'i3 Le « Mes «ggcro ;,joute qp'il ne pensa 1 8 pas que la neutralij'puLsèe durer jusqu'ü «»» da. L-j. gimriy>.-,'Halie restera en der a intéréts>ne seront pa' atteinte. t Le jour-nat conclut/pi'un rapport a été en-ej_ voyé au Roi au sivjèide la situation. Quanct jgg le Roi 1'aura apprtuvé le gouvememenl communiquera officicilement sa déelaratiorui UC fol Loiidrss confirmete double ultimatum re I ler Londres, samedi, 1" aoüt- «is On confiime que l'Allemagne a adres- y sé ii la R.ussie et a la France deux ulti-< de matoms demandant a la première de sius- la pendre son ordre de mobilisation dans le4 rts douze heures et priant la seconde d'inloi> pe nier le gouvernement impérial dans lea rts dix-huit heures si en cas de guerre avec tre la Russie la France reslerait neutre. (b) >a- US L'ALLEMAGNE JUSTITIE SON ATTITUDS ,ns tte XT it"ung,V Jre> spéciale, publie un arti«* cle intitulé : « La genèse ». Dans cet article, m" il est d'abord parlé du développement du )Ur con-flit austro-serbe. L'article dit ensuit^ 'qu'au cas oü la Russie assumerait le röla icjj de protecteur du mouvement sud-slave,qui re_ a puur objet dc détrurie ia monarchie aus-nr_ tro-liongroise, 1'intérèt viiui de l'-Ulemagna / x serait de maintenir intacle 1a monarcliia austro-hongroise, qui nous est nécessaire pour garder notre propre . 1'orce au milieu des adversaires de l'est et de 1'ouest. L'article expose en suite cornrnent 1'Alle* Dn- magne a participó avec ie plus grand dé* iux vouement a tous les eilorts qui avaient pour but le maintien de la paix européenne,-, le et principalement tous les elforts faits pai* on. rAngleterre pour interveaiir entre Vienna et Saint-Pétersbourg. jur L'article souligne enfin que déjè. le 26 juil-me let des nöuvelles digues de iui étaient ai-rivées k Beriin donnant au gouvernemeait Al- allemand 1'occasion de dire que les prépa-ou- ratifs militaires de ,1a Riissiie nous for1-<ire ?aient ti prendre les mèines précautdons., ree Ges prépai'at.it's consistaient dans la mobi-iiè- lisation de 1'armée, mais mobilisation si* ad- gniiie guerre. •aie Le min-istre de la guerre rus.se a déclaré sis- ensiiite a 1'attaché militaire alieITLan;(:l ^ iide Saint-Pétersbourg que les ordres de mobi-anp lisation n'avaient pas encore été lancés., ttro Aucun olievat n'avait été réquisitioimé, au-]ier_ cun réserviste 'n'avait été rappelé. . >eu. Ces décla'rat-ions, le ciiei' de l'état-majoij lais russe les a encore confirnrées le 29 juillet, Lr&s malgré que des nöuvelles indubitables ne jie. laissaient aucun doute sur le fait que les ant p répara bi f3 militaires rus ses étaient en lSre pleine act ion a la i'rontière all emande. M ifde juillet arriva une dépöchè du ïsar sup--b\ pliant 1'Empereur de raider dans ce mo ment dil'üciie. Jl Ie priait, pour éviter 1$ n -malheur d'une guerre européenne, de faire tQi.it son possibie pour que son alliée n'ailla pas trop loin. Le méme jour, rEmpereuir i-épondait,dani un long télégrarnme, qu'il acceptait de jouer le róle d'intermédiaire que le Tsar lui propo-sait, au noni de leur amitié, et qu'il était disposé a i'akler. En conséquence iine ac-5 'a tion dipiiomaiique fut irnmédiatement enga-•a- a Vienne. Pendant qu^ öe.tte action était \us- cours arriva la nouvelle officielle que la rme ruissie mobili sait contre l'Autri.;iie-Hongrl.e.' (a) Irnmédiatement, par une dirpéchö' 'l'i »Ies- Tsar, d'empcreur Guil'amne que oe&te tmobilisatioll compronirtlait- i- i\<■'* Flo- d'intermédivtae qu'il avait. accepté sur u-s idre supplications du Tsar et la rendait mênie jncé impossible. ème >Ialgré cola Taetion eniamée ü. Vienne sa

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes