L'indépendance belge

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17 september 1918
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s.n. 1918, 17 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82t89/
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89e année Mo 219 L' INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMÉRO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. . i ... B CENTS — * rf * "" " ■ ~~ ~ ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : C0DOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3368 TELE.: 311-57 et 238-75 N MARDI 17 SEPTEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. Is lundi 16 septembre (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS J 6 MOIS, 17 SHILLINGS (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi midi.~v La guerre La Ire armée américaine, depuis la réduction du saillant de Saint-Mihiel, a avancé, en conjonction avec la 2e armée française, sur un front de plus de cinquante kilomètres, et ses avant-gardès sont arrivées sous le feu des gros canons du camp retranché de Metz. Les communiqués du général Pershing sont très discrets sur le développement de ses brillants succès et leurs réticences nous cach'ent, on ne sait pourquoi, l'ampleur -de ses brillantes conquêtes. Le dernier de ses bulletins nous signale qu'une contre-attaque lancée dimanche à l'aube, dans les environs de Saint-Hi-laire, a été facilement repoussée, l'ennemi laissant de nombreux captifs aux mains des Américains. Sur la rive gauche de la Moselle, les lignes de nos alliés ont lté avancées de près de trois kilomètres, et les villes de Vilcey et de Norroy ont été occupées. L'extension de l'avance américaine au delà de Jaulny,.d'où les Allemands ont battu précipitamment en retraite, a permis à nos alliés d'augmenter leur butin de 72 bouches à.feu, ce qui porte à plus 200 le nombre de canons apturés depuis le début de leur offen--ive. L'ad\ersaire disposait de six divisions dans le saillant de Saint-Mihiel. Cette force de 60,000 hommes s'est très habilement retirée dès la première salve des batteries américaines et est parvenue à échapper aux pinces qui la menaçaient en ne perdant que 15,000 prisonnier?, soit le quart "de ses effectifs. La vaste contrée montagneuse et boisée sur laquelle s'est effectuée la retraite allemande, nous permet de croire, que ce chiffre de quinze mille est très inférieur à la réalité, et qu'il sera considéraiile-ment augmenté lorsque le temps et la faim auront obligé les fuyards teutons à sortir des cachettes où ils ont trouvé un abri momentané. Alors seulement, on pourra établir d'une manière définitive ce qu'a coûté à l'ennemi la belle manoeuvre du général Pershing, qui en 27 heures exactement a réduit l'inexpugnable saillant de Saint-Mihiel. Le 2e armée française, en liaison avec la gauche de l'armée américaine, a poursuivi de près l'ennemi battant en retraite entre Les Eparges et Bezonvaux, au nord-est de Verdun, et marche dans là direction de Conflans et d'Etain; elle a successivement occupé Fresnes-en-Wœvre, Manheule, Pintheville, Blanzée, Moram'ille et Abancourt, capturant des prisonniers et du matériel et repoussant plusieurs contre-attaques livrées par les arrière-gardes ennemies. Il semble que les Allemands ne chercheront pas à s'accrocher à des positions intermédiaires et qu'ils se retireront avec la plus grande diligence sur une ligne défensive établie depuis longtemps dans le but de couvrir la ligne de Conflans-Metz-Longwy, et le bassin minier de Briev. On doit s'attendre à une lutte désespérée sur cette nouvelle Ligne, l'adversaire étànt bien dé- | ridé à tenir contre tout assaut les précieuses mines de fer qui lui fournissent la majeure partie des matières premières indispensables à la fabrication de ses da-nons et de ses munitions et à fermer le plus longtemps possible Ja route de l'Allemagne, commandée par la -formidable forteresse de Metz. Il est peu probable que nos alliés se laisseront intimider par l'organisation de cette résistance; le télégramme du maréchal Foch aux Cheva-'iers de Colomb, nous indique que 'e généralissime des armées alljées entrevoit, .que les drapeaux français et américains flotteront bientôt sur la tour de la cathédrale de Metz. Alors que les vaillantes phalanges franco-américaines cueillaient de beaux lauriers en Wœvre et en Lorraine, les troupes du général Mangin, dans une série de brillantes opérations locales au sud de 1 Aisne et entre cette rivière et l'Oise, réalisaient de nouveaux et substantiels progrès. Au sud de l'Aisne nos Alliés ont avancé dans la région de Mer-et capturé le village de Glennes, tout en faisant 200 prisonniers. Entre l'Aisne et l'Oise ils ont porté leur ligne au delà de^ la ferme de Mennejean, emporté la crête ait nord-est de Celles-sur-Aisne, progressé à l'est de Sancy, et capturé le moulin de Laffaux, ainsi que le village de I Allemant, prononçant de ce côté une sérieuse menace contre le Chemin des Oames. Plus au nord, dans la région de » auxaillont - nos alliés ont arrêté trois puissantes contre-attaques ennemies, et une réaction déterminée sur de nombreux autres points; dans la journée d'hier la ligne française a encore été avancée sur le plateau à l'est de Vauxaillon. L armée du général Mangin a capturé plus de 3,500 prisonniers au cours des opérations commencées samedi matin, et les captifs continuaient à affluer au moment où le dernier bulletin a été envoyé. Entre l'Oise et la Somme les Français ont avancé jusqu'aux confins de Fon-taine-les-Clercs, au sud de Saint-Quentin, tandis que les troupes du généra) Rawlinson progressaient au nord-ouest de cette ville, s'établissaient à l'est des villages de Bibécourt et de Jeancourt, et occupaient Maissemy, à huit kilomètres de Saint-Quentin. Nos alliés ont également réalisé de nouveaux gains au sud et au nord du Bois'de Holmon, à l'ouest de Saint-Quentin. Dans le secteur de ~ Gouzeaucourt-Havrincourt, les bataillons du général Bvng ont été contré-attaquées avec autant de détermination que d'opiniâtreté. Partout, l'ennemi a essuyé des revers sanglants et a été repoussé, soit après de vifs combats, soit par le tir précis des batteries britanniques. En dépit de ces actions, nos alliés ont réalisé de nouveaux progrès au nord d'Havrincourt, entre ce village' et le canal. Au cours de ces opérations la 3e armée britannique a infligé des pertes, énormes à l'adversaire et lui a enlevé plus de 1,500 prisonniers. Dans les environs de Mœuvres les Allemands ont également lancé plusieurs contre-attaques, sans apporter des changements matériels à la situation, et les troupes britanniques ont établi-d-e-nouveaux postes sur le( bord occidental du Canal du Nord, dans le voisinage de Cauchy et en face de Oisy-le-Verger. En Artois, également, l'ennemi a réagi avec une certaine énergie, et les Britanniques ont repoussé plusieurs tentatives hostiles dans le secteur de La Bassée. Néanmoins, nos alliés ont occupé Aulchy-lez-la Bassée. En Flandre, une attaque dans la direction de Neuve-Chapelle, n'a obtenu aucun résultat en dépit du violent bombardement à l'aide^d'obus toxiques qui l'avait précédé. Sur le front belge, les Allemands ont renouvelé leurs assauts contre nos positions dans la zone de Merckem et dans le secteur de Saint-Georges, à l'est de Xieuport, mais, comme la veille, ils ont été refoulés avec des pertes sensibles. En Italie nos alliés, après une brève préparation d'artillerie, ont pris d'assaut tout le système défensif ennemi au sud de Corte, dans la vallce de la Brenta, capturant 343 prisonniers, ainsi qu'un nombreux matériel de guerre. L'ne attaque ennemi, puissamment appuyée par l'artillerie, a complètement échoué dans le secteur de Conca Laghi (Posina). En Albanie l'infanterie italienne, secondée par la cavalerie et des autos-blindées, a fait une fructueuse reconnaissance à l'ouest de Fieri. La politique Au fur et à mesure que les armées alliées avancent les tentatives des pacifistes s'accentuent et se produisent de-tous côtés : c'est von Payer, c'est Hertling, c'est Erzberger, c'est le comité des socialistes indépendants, c'est même le colonel Gaedke, le critique militaire du " Vor-waerts," qui écrit que le temps est venu pour la paix. Les propositions de von Payer, qui étaient celles d'Hertling, sont encore empreintes de l'esprit de conquête absolu. C'est la psychologie allemande ; tâcher de terrifier l'adversaire. Von Payer ne prenait, par exemple, aucun engagement vis-à-vis de la Belgique. Erzberger, plus habile, a voulu se montrer plus conciliant, et il a déclaré ouvertement que la théorie de conserver la Belgique comme gage devait être abandonnée et que la Belgique devait être restaurée dans sa situation devant la guerre et sans réserve. C'est donc mieux que les exigences de garantie de von Payer. Le socialiste Thomas a dépeint la détresse du peuple et a demandé que le programme des pangerrqjanistes soit clairement et pleinement répudié. Tout cela prouve que l'on commence à remuer les idées en Allemagne et que les esprits tendent de plus en plus vers la paix. Pendant que se produisent des dû er ses manifestations en Allemagne, de Vienne part une note par laquelle le gouvernement austro-hongrois convie les belligérants à une réunion en pays neutre, à l'effet d'examiner sans " engagement et confidentiellement, quelles pourraient être les mesures -à envisager en vue de négocier la paix. L'Autriche aurait adressé en même temps une note spéciale au Pape. Pour la Belgique il s'agirait de devoir la rétablir dans son indépendance économique et politique après la guerre. En attendant elle devrait se déclarer neutre. Quant aux indemnités de guerre, il n'en est pas plus question pour la Belgique que pour le Nord de la France. Et naturellement les traités de Brest-Litovsk et de Bucarest continueraient leurs effets, les sommes énormes imposées aux Russes et aux Roumains resteraient acquises' et les Alliés évacueraient la côte mourmane. En deux mots, 'e traité de paix laisserait la Belgique et le Nord de la France détruits et dépouillés de tout, et les conquêtes du prussianisme dans l'Est seraient consolidées. Les Kaisers allemand et autrichien se trompent étrangement s'ils croient que c'est pour arriver à ce résultat que les Alliés combattent et se sacrifient. OPERATIONS NAVALES Paquebot britannique torpillé Le paquebot ."Galway Castle" (7,988 tonnes), qui avait quitté la Manche mardi, se rendant en Afrique du Sud avec 1,000 personnes à bord, a été torpillé jeudi à 7 heures du matin, sans avertissement. Les secours furent entravés par une mei houleuse-, et 154 per-soiines'sont riianqfuautës, dont:20 passagers de Ire classe, 10 de 2e, et 90 de 3e, ainsi que 34 hommes de l'équipage. Les passagers étaient pour la majeurepartie des femmes et des enfants, ainsi que de nombreux soldats invalides. Des navires de la flotte britannique atteignirent rapidement le lieu du sinistre et secoururent les survivants avec promptitude. Ceux-ci ont été transportés à Plymouth. On espéra un moment que le "Galway Castle," bien que coupé pour ainsi dire en deux par l'explosion, pourrait être sauvé, mais après avoir tenu l'eau longtemps, il finit par couler. Il résulte du récit des survivants que personne n'a aperçu le sous-marin qui a lancé la torpille. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du .Quartier général : Le 13 septembre, mauvais temps. Un appareil ennemi abattu et deux autres mis hors combat. La nuit: deux appareils dë bombardement allemands détruits, Di?c tonnes de bombes jetées en 24 heurfes. Tous les appareils britanniques sont rentrés. Le 14 septembre, quatre appareils ennemis abattus. De plus, deux aéroplanes à, double siège allemands, mis en feu par les aviateurs britanniques, survolant à une faible hauteur un aérodrome ennemi au sud de Lille. Quatre ballons captifs allemands incendiés. Deux appareils britanniques manquants. Huit tonnes de bombes jetées pendant la journée. Du Détachement indépendant : Le 13 septembre, les aviateurs britanniques collaborant avec les forces aériennes américaines ont bombardé les chemins de fer à Arnaville, à Metz-Sa-blons et à Courcelles. Deux dirigeables ont été mis hors combat. Le 14 septembre, les gares de Metz-Sablons et d'Ehrange (au nord de Trêves, ainsi que l'aérodrome de Biihl (au sud-ouest de Bade) ont été attaqués avec de bons résultats. Trois coups directe obtenus sur le chemin de fer à Ehrange et l'aérodrome de Biilil. 6 tonnes et demie de bombes jetées de1 jour et de nuit. Un appareil britanniquè manquant. Dans l'après-midi, deux nouvelles expéditions sur Metz-Sablons; nombreux coups directs observés sûr le triangle de chemins de fer, sur les ateliers, sur l'usine à gaz et sur les casernes. L'aérodrome de Bou-lay attaqué avec de bons résultats. Dans la nuit du 14 au 15 : violentes attaques livrées sur Metz-Sablons, Courcelles, Ehrange, Saarbriicken, Kaiser-slautern et les aérodromes de Frescaty et de Boulay. Nombreux coups directs sur Metz-Sablons et Couroelles et plusieurs ificei\dies provoqués à Metz, Kai- \ serslautern, gare de Saarbriicken et aé- 1 rodrome de Frescaty." \ Le 15 septembre, nouveau bombarde- c ment du triangle de Metz-Sablons avec j nombreux coups directs. Des bombes ont ; été jetées sur l'aérodrome de Biihl. Trois ] appareils britanniques ne sont pas rentrés. Le même jour, attaque avec de bons , résultats des usines Daimler à Stuttgart-Rencontre avec 20 appareils ennemis, dont deux ont été abattus. Tous les appareils britanniques sont rentrés. 27 ton- ; nés de bombes jetées en 24 heures. , L'activité française ' Les 12 et 13 septembre, active coopé-ratiop avec l'offensive américaine. Mauvais temps. Attaques à faible altitude '. de convois et de troupes ennemies dans les régions de Conflans, Chambley, Vi-gneulles, Hattonchâtel et Mars-la-Tour. 1 Sept appareils ennemis abattus ou mis hors combat et un ballon captif incendié. Le 14 septembre, 14 aéroplanes enne- ' mis abattus ou mis hors combat et sept ballons captifs incendiés. Six tonnes et demie de bombe® jetées sur les rassemblements ennemis. La nuit, 23 tonnes de bombes lancées sur les gares de Laon, Mortiers, Juniviile, Conflans, Mars-la-Tour, etc. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le régime de la terreur LA terreur règne en Russie d'une manière effrayante. Les prêtres et les officiers sont les principales victimes et des cadavres descendent continuellement la Néva ou sont poussés à la côte à Kronstadt. La situation est extrêmement tendue et une révolte peut éclater à Moscou d'un moment à l'auire. L'OFFENSIVE DE PAIX Triple manœuvre L'offensive des Puissances Centrales bat son plein. Après les discours préparatoires de leurs politiciens, elles se sont livrées dans les dernières quarante-huit heures à une triple manœuvre: 1) Une note de l'Autriche, adressée à tous les gouvernements belligérents et neutres, et oommuniquée dans une forme spéciale au Vatican; elle propose une conférence entre les représentante des Etats en guerre pour discuter secrètement, mais sans engagement, les conditions générales de la paix; 2) Une offre définie de paix de l'Allemagne à la Belgique; 3) Une offre, communiquée- par le ministre d'Allemagne à Helsingfors, demandant que les troupes afiiées n'attaquent pas la Carélie orientale et soient retirées de oe district et de toute la côte mourmane. La note autrichienne La note dit en substance: En décembre 1916, les Puissances Centrales ont proposé la paix à leurs adversaires (elle venaient à ce moment de battre la Roumanie), et bien que leur proposition ait été rejetée, la question de la paix a, depuis ce moment, dominé la situation; les belligérants ont depuis lors fait connaître leurs vues sur les conditions de la paix, mais celles-ci variaient généralement suivant que la situation militaire était plus au moins favorable pour la partie intéressée. Néanmoins dans l'ensemble, la distance qui séparait les deux conceptions opposées a quelque peu diminué. D'autre part dans les deux camps un courant plus intense s'^st produit dans la direction de la paix. Des hommes d'Etat de l'Entente ont dans leurs discours confirmé oette impression. Alors que, par exemple, la réponse des Alliés au Président Wilson équivalait à demander le démembrement de l'Autriche-Hongrie, une diminution et une profonde modification intérieure de l'Allemagne et la destruction des possessions de la Turquie en Europe, ces exigences basées sur l'hypothèse d'upe victoire complète, ont été modifiées ou abandonnées en partie dans maintes' déclarations venant de quartiers officiels de l'Entente. Quant aux Puissances Centrales, elles ne poursuivent la guerre que pour la défense de l'intégrité et de la sécurité de leurs territoires. Mais bien plus que dans le domaine des buts concrets de la guerre, un rapprochement très accentué s'est produit au sujet des directives générales qui doivent présider à la conclusion de la paix et au futur état de choses en Europe. Le Président Wilson a formulé des principes qui n'ont pas rencontré d'opposition de ]a part dç ]' patente; et dont 'application, ne semble pas devoir ren-onfcrer d'objection de la part de la Qua-Iruple Alliance, en supposant que oette ■pplication soit générale et conciliable ivec les intérêts vitaux des Etats inté-•essés.La continuation de la discussion par me série de nkmolfcgues successifs de la Dart des hommes d'Etat de différents jays ne peut avoir d'effet utile. La publicité faite autour de ces discours nu-it i leur efficacité, ainsi que la forme d'élo-juence qui leur est donnée, à cause du ait. qu'ils sont destinés à la masse. Aussi pour éviter à l'Europe la conti-îuation d'une lutte qui équivaudrait à ;on suicide, il faut choisir une autre mé-;hode et permettre une discussion ver-sale entre représentants des gouvernements.Les conceptions opposées des divers Etats belligérants formeraient le sujet ie la discussion aussi bien que les principes généraux qui serviront de base à la paix et aux futures relations réciproques des Etats, et au sujet desquels, avant tout, il y a des chances d'arriver à un îccord. Aussitôt qu'on serait arrivé à un accord sur les principes fondamentaux, une tentative serait faite pour les appliquer d'une manière concrète aux problèmes de paix individuels'. Les opérations de guerre ne devraient pas être interrompues, et les_ discussions ne seraient poussées qu'aussi loin que les participants considéreraient qu'elles ont des perspectives de succès. L'offre de paix à la Belgique Nous n'avons vu nulle part le texte de l'offre directe de paix de l'Allemagne à la Belgique que commentent les journaux anglais de ce matin. D'après ces Commentaires, la proposition comporterait la restitution de l'indépendance politique et économique de la Belgique après la guerre. Mais il y a des conditions. Elle doit user de ses bons offices pour que les Alliés restituent à l'Allemagne ses colonies. Bien qu'elle ne doive reprendre son indépendance qu'après la guerre, elle doit redevenir immédiatement neutre et ' après que l'Allemagne a vidé la' Belgique à son profit, empêcher les Alliés d'y conduire aucune opération militaire. De plus. l'Allemagne devra jouir, pour une période indéterminée, des avantages commerciaux dont elle jouissait avant la guerre, et la questoin flamande devra être résolue (sans doute au mieux des intérêts allemands). Il n'y a pas un mot, dans son offre de pais, de restauration ni de réparation. La^ôte mourmane La note relative à la Carélie orientale et à la côte mourmane est courte, et son contenu est exprimé tout entier dans, le court résumé que nous en donnons ci-dessus.Les Allemands ont peii de troupes dans cette région, et en présence de la tiédeur des Finlandais à les seconder, ils ne paraissent "guère pouvoir menacer les forces alliées de ce côté. Ils proposent donc qu'on leur abandonne quelque chose en échange de rien. LA SANTE DE M. LLOYD CEORCE L'état de M. Lloyd George qui avâit été moins satisfaisant hier, s'est amélioré dans la soirée, et sa température a baissé. DERNIERE HEÛIi Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 52 matip. Nous avons exécuté une fructueuse opération lôcale, la nuit dernière, des deux côtés du Canal d'Ypres à Comines, et nous avons avancé notre ligne sur un front de plus de trois kilomètres, capturant un certain nombre de prisonniers et de mitrailleuses. Sur le front de bataille, des rencontres entre des détachements ennemis et nos patrouilles ont eu lieu dans le voisinage de Mœuvres et près de Gavrelle. Nous avons établi de nouveaux postes dans le voisinage de Sanchy-Cauchy et d'Oppy. Un raid sur Paris Plusieurs escadrilles d'aéroplanes en« nemis sont parvenues à atteindre la région de Paris la nuit dernière. De nombreuses bombes ont été jetées et l'on signale qu'il y a eu des victimes et quelques dégâts matériels. L'alarme a été donnée à une heure 24 et la berlug,ue a été sonnée à trois heures,.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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