L'indépendance belge

1807 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 20 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d183/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

lo CéïLtiïilégi CN BELGIQUE ET A PARIS (L! 85' ANNÉE Samedi 20 juin 191A administration et rédaction 1 rue «Je» Sables» Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BéLQIQDE. Un an 20 fr. 6 sisis, )0 fr. 3 maïs, S fr. UDlEiiBCURfilGr.-IU » 28 fr. » :S fr. » 8 fr. ITMIBER » 40 fr. » 22 fr. » Bîr. ÉDITION HEBDOMADAIRE ilntiriiafaals et d'Outra-meri 10 PAGES, PARAISSANT LU MERCREDI Un au franc a fcjl- moi» . nu franc» L'INDÉPENDANCE X® 171 t Samedi 20 juin 1914 Les annonces sont reçusse * A BRUXELLES : aux bureaux au jou'aaA, A PARIS : il, place de la Bourse, !V À LONDRES ; chez MM. John-F. Jones & G°, vP Snow Hill, E, C.; à ï Agence Havas, n° 443® Cheapside E, CL; et chez Nevroud & Fils, LfaL »os 14-48, Queen Victoria Street, et T» B, BrowDCL Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. Si AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, 2, £à ROTTERDAM s même Iirme, Wynhaven, 413. ffl ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences rie ia Maison Rudolf Mossé^ $V ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milsu^ Turin et Rome. i£t£SEW-YORK ; T.B» Browue, East'42nd StresÉ» saoïs imrross Eia^one- — six éaêes BELGE WTÎSERVMTOÎÏ XiE l£ PgOGEÊS Édition «le matin Aujourd'hui Revue politique. LA TENSION GRECO-TURQUE. - La réponse de la Porte a la noie grecque. — La Grèce réclamera d'autres garanties. — Assurances - turques. — Préparatifs turcs. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. --Les conditions du général Villa. — L'incident Carranza-Villa. LA QUESTION ALBANAISE. — La situation à Durazzo. •— Activée de renforts. En Roumanie. — L'assemblée constituante. Le message royal. £□ Angleterre. — Les suffragettes. Lettre de Turquie. En Fiance. — L'emprunt. — La situation budgétaire.. En Belgique. — L'électorat communal et provincial. Chrjnique mondaine. Conférence parlementaire internationale au commerce. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celtes qui oui paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 Heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxieme édition, publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans noire troisième édition, publiée le matdD. pne—a—ata— n ■mi — ixi.■.f^mmritkrabaiirtgba, bpiuxelles, 19 juin Revue Politique La comédie albanaise continue. S'il n'y avait les morts et les blessés des dernières rencontres qui lui donnent parfois un caractère douloureux, on serait tenté de, rire en présence de l'invraisemblable développement des événements dans le nouvel Etat que l'Europe a absolument, voulu créer dans les Balkans. Des mois durant, les chancelleries ont fait valoir gue le peuple albanais constituait une nation pariaitement définie et capable de se gouverner elle-même; l'Autriche et l'italie, ne songeant qu'à sauvegarder leurs propres intérêts, ont imposé en laveur de l'Albanie des frontières extraordinairement élargies, ont incorporé dans le nouvel Etat mes populations serbes au nord et à l'est, ûes populations grecques au sud. Ces deux puissances ont, alors choisi pour l'Albanie un prince allemand paraissant leur offrir toutes les garanties désirables. Sans doute, l'avenir de l'Albanie elle-même les préoccupait médiocrement; elles ne visaient qu'à la consolidation et au. développement de leur inlluence, à elles, et tous leurs efforts ont tenuu à réduire le prince Guillaume à l'état de docile instrument de leur diplomatie. Le prince, conliant dans la protection des gouvernements de Vienne et de Home, s'y est prêté de bonne grâce, à tel point que sa personnalité apparaît complètement à Durazzo: il y a là-bas la commission internationale de contrôle qui dispose des tonds et qui organise admi-nistrativement le nouvel Etat; il y a ensuite les représentants de l'Autriche et de l'Italie qui inspirent et dominent le gouvernement . 'banais proprement dit.Lp prince Guillaume n'est là que pour assumer officiellement la responsabilité des erreurs commises et pour encourir les effets de l'impopularité que doit naturellement provoquer une telle politique. Au fond, ce sont les deux grandes intluences .étrangères, celle de l'Italie et celle de l'Autriche, qui déterminent les événements en Albanie, et, comme ces deux intluences se contrecarrent- presque ouvertement, on devine aisément quel état d'anarchie il en résulte. A tort ou à raison, on prétend que l'Italie s'appuie de préférence sur l'élément musulman, tandis que l'Autriche s'appuie sur l'élément cathol.que du nord, les Mirdites et les Malissores. Aussi longtemps que te prince Guillaume pouvait se lier à Essad pacha, 1 élément musulman lui était, favorable; du jour où Essad pacifia eût perdu son crédit, le prince Guillaume se rejeta complètement du côté des catholiques, donc du côté de l'Autrxhe, tandis que les musulmans se soulevaient contre lui et exigeaient son abdication. Sont-ce les intrigues italiennes qui, comme on l'insinue à Vienne, suscitent tant de d-l'li-cùltés au gouvernement régulièrement établi ? C'est possible; mais on n'en possède jusqu'ici aucune preuve formelle, et ce ne sont pas les arrestations un peu hâtives de personnalités italienne; /ixées à Durazzo qui permettent de l'affirmer. . Il y a donc dans les événements cl Al bame une large part de choses _ di loin les plus intéressantes — qu'on m voit pas et qu'on ne connaîtra que beau coup plus tard; mais ce qu'on voit es suffisamment édifiant pour se convain cre que l'œuvre accomplie par l'Europi est factice et vouée à un éciiec certain un pays en pleine anarchie, où ia guer re civile se développe dans toutes le régions où les races sont irréductible ment dressées les unes contre les au Iras, où le prince est sans prestige e io gouvernement, sans autorité. A dis tance, tout cela apparaît comme un 6aw»e £lsU5âJitem d'un goût douteux 3,000 insurgés musulmans menacent la capitale et opèrent tranquillement pendant que des navires de guerre des puissances se trouvent en rade dé Durazzo I Les insurgés battent en retraite; le prince lance aussitôt à leur poursuite ses fidèles Mirdites et Malissores, qui subissent une sanglante délaite, se tout prendre leurs canons et qui refusent de s'aventurer encore au delà de Durazzo.Que l'aire maintenant? Les insurgés sont aux portes de la capitale et les détachements de marins débarqués par les navires de guerre étrangers ne peuvent interveiïjr que pour la défense des légations. C'est un des Côtés les plus étranges de l'aventure albanaise que cette attitude des puissances qui ont créé Envers et contre tous un Etat factice, qui veulent absolument maintenir cet Eiat, mais qui se refusent à recourir à une intervention armée pour imposer leurs volontés. On a confié au prince Guillaume le soin de gouverner l'Albanie, mais on ne lui accorde pas les plus élémentaires moyens de consolider son gouvernement. C'est que toute intervention ne tarderait pas- à démontrer que l'entente des puissances est factice, elle aussi; c'est que toute action en Albanie même ferait éclater violem1 ment la rivalité austro-italienne et risquerait de- nous mener aux pires aventures. Et si l'Italie et l'Autriche sont hautement intéressées à la solution du problème albanais, il n'en est pas de même des autres grandes puissances. En vérité, est-ce pour y porter la guerre que l'Europe a créé une Albanie indépendante V Que reste-t-il, après une expérience d'une année, des nobles phrases sur le droit à la liberté du peuple albanais et sur le devoir de l'Europe civilisée d'assurer cette liberté à un peuple qui vU depuis des générations et des générations dans la guerre de tribu à tribu et qui n'a pas la moindre idée de ce que doit être l'organisation moderne d'un Etat ? Pour le prince Guillaume de Wied, la partie semble irrémédiablement perdue. On a l'impression très nette que l'Italie se désintéresse totalement de lui et qu'elle agit en dehors de lui. Quant à l'Autriche, il est à noter que certains journaux viennois reprochent amèrement au comte Berchtold de s'être obstiné à soutenir le prince et de compromettre par là l'inlluence autrichienne en Albanie. Mais si le' prince Guillaume renonce à la lutte et abandonne un trône qui ne lui a valu que des déceptions, la question d'une intervention des puissances ne s'en posera pas moins, et ce sera là la phase aiguë de la crise albanaise en tant que celle-ci est liée à la politique européenne elle-même. nawBPMf—« *" 11 n—1 'jJjK LA TEHSIOI &REC0-T1QUE A Athènes Athènes, ' jeudi, 18 juin. Ghalib bey a rendu visite aujourd'hui à M. Streil, ministre des attires étrangères, auquel il a communiqué les nouvelles mesures que la Porte a prises et qu-i consistent particulièrement dan£ la punition des fonctionnaires publics turcs, ce qui constitue la reconnaissance officic-iie de la culpabilité .es autorités dans la persécution contre les Grecs. Ghalib bey n'a fai' aucune mention de la réponse de la Porte à la note hellénique.A ce sujet, le gouvernement hellénique, avant d'exprimer une opinion quelconque, attendra .'a réponse turque et il jugera alors dans quelle mesure ses justes réclamations reçoivent satisfaction, mais il ne considérera certainement pas comme satisfaisante une réponse qui contiendrait une phrase provocatrice et ne reconnaissant pas le droit qa'a la Grèce d'intervenir dans les affaires intérieures de l'empire. C'est donc seulement après la remise de la réponse de la Porte que la crise prendra une bonne ou une mauvaise tournure, (a; Les sanctions turques Constantinople, jeudi, 1S juin. Talaat bey, ministre de l'intérieur, a adressé, de Smyrne, le télégramme suivant à ia Porte : Le conseil de guerre de Smyrne a condamné 4.7 personnes pour pillage d'immeubles grecs et perturbation de l'ordre public à des peines variant de trois à cinq ans de prison. Le. ministre' a chargé le gouverneur d< Balilcestri de destituer le maire d'Evremi. qui.n'a pris aucune mesure pour prévenii une attaque contre les habitants de Kara dagh- pendant l'émigration. Doux Grecs ont été également l'objet di poursuites judiciaires pour instigation è l'émigration et avoir répandu le bruit qui les Turcs et les Circassiens allaient massa crerla population. Le -télégramme annonce, en outre, un série- d'autres mesures du même genre, (a La réponse turque Constantinople, jeudi, 18 juin. La réponse de la Porte à la note greequ ; a été remise cet après-midi à la légation d Grèce. (a Constantinople, jeudi, 1S juin. Du côté turc comme du coté grec, on ob , serve le silence en ce qui concerne le text de la réponse de la Porte au gouve-memen hellénique. ; Les journaux sont également muets su - cetic affaire. Suivant des renseignements puisés t source turque, le grand-vézir, dans sa ri ponse, déclare que le gouvernement tur ; estime nécessaire de faire remarquer qu l'arrivés en turjuie de 200^00 musulmans qui ont dû quitter la Macédoine et qu'il faut secourir à grands frais, a provoqué des désordres. Le gouvernement a pris des mesures pour mettre fin à cette situation. La Porte fait remarquer que les rapports •reçus par elle ne concordent pas avec ceux de la Grèce. Le grand-vézir exprime l'espoir qu'aucun événement ne viendra plus troubler le bon ordre en Asie et que le gouvernement grec prendra des mesures pour assurer la tranquillité aux " musulmans de Macrdoine, de telle sorte que rien ne troublera plus les relations des deux pays. *■ * Dans les milieux diplomatiques, on considère que la note ottomane est conçue en termes rassurants. Dans les milieux grecs, on estime que la Porte maintient son point de vue, (a) La Grèce réclame des garanties Constantinople, jeudi, 18 juin. On prétend aujourd'hui que, dans son entretien avec-le ministre ottoman à-Athènes, le ministre des -affaires étrangères de Grèce aurait déclaré que son gouvernement réclamait de la Porte des garanties. (a) Enquête internationale Berlin, jeudii, 1S juin. Le gouvernement, allemand s'est déclaré favorable à la proposition du gouvernement turc d'après laquelle des hommes de con-iar.ee des ambassades des grandes puissances feraient une enquête sur la situation es Grecs en Asie Mineure. (a) • * * Constantinople, vendredi, 19 juin. Les ambassadeurs se sont réunis chez le doyen du corps diplomatique, marquis Pai-lavicini, en vue d'échanger des idées au sujet de la question turco-grecque. (a) La Turquie rappelle des réservistes Smyrne, vendredi, 19 juin. Les phares de la côte ont été éteints. Deux classes de réserve ont été rappelées sous tes drapeaux. L'entrée du golfe est de nouveau ouverte. (a) Le Mexique et les Etats-Unis Les conditions du général Villa Eagle-Paz (Texas), jeudi, 18 juin. Le général Villa propose : 1° qu'on lui donne la haute main sur l'armée et la charge de diriger la politique militaire à sa discrétion sans l'ingérence du gouvernement conslitutionnaliste, tandis que le général Carranza serait chargé de l'administration ci ville et des affaires étrangères; 2° le général ViLla reconnaîtrait le général Carranza comme son supérieur, à la condition que le général Carranza le reconnaisse, comme le chef suprême militaire. Les promotions et Les attributions de commandements aux officiers devront être laissées ii la discrétion du général Villa, (a) Manque de numéraire Tampico, jeudi, 18 juin. Les croiseurs « Bristol » et « Bremen » ramenant les consuls d'Angleterre et d'Allemagne, qui étaient allés à la Vera-Cruz conférer avec les ministres, sont arrivés. Les espèces métalliques continuent à faire défaut. Des jetons en celluloïd servent de menue monnaie-, (a) L_A Question Albanaise A Durazzo Durazzo, jeudi, 18 juin On a observé de nouveau ce soir un échange de signaux lumineux entre la ville et Rosburt. (b) Les pertes dans le dernier combat Durazzo, jeudi, 18 juin. La rentrée précipitée des Malissores dans la viile^ après leur rencontre avec les rebelles, avait causé en. ville une très grande panique. De nombreux Italiens sont partis dans la matinée a bord d'un navire italien. Les magasin! furent fermés partout. On se préparait à la fuite. Le cafme se rétablit dans une certaine mesure quand on vit que les rebellés ne bougeaient pas. Les troupes gouvernementales ont eu une vingtaine de tués et environ 50 blessés. Les partes les rebelles ont été plus, fdibles. Le prince -a exprimé aux volontaires et 1 aux réguliers sa reconnaissance. Il a exprimé le regret que, faute de- canonniers .■n ivs artilleurs aient hésité de ! ;enir en" aide aux volontaires.. , Des témoins oculaires qui se trouvaient : sur la ligne du feu rapportent que les p'er-- tes des troupes gouvernementales ont été ■onsidérables, non seulement parce que les : rebeljes occupaient des positions excellen-) tes, mais encore parce qu'ils ont fait preuve de' réelles capacités militaires qui témoignent d'une bonne organisation au point de vue stratégique. (a) Durazzo, vendredi, 19 juin, i On évalue à 400 le nombre des morts du ) côté des défenseurs de la capitale. Les rebelles ont eu également de nombreux tués. (a) t Renforts pour Durazzo Durazzo, jeudi, 18 juin. r D'après des renseignements sûrs parvenus ici Prenk Bid Doda s'est mis en marche ■ aujourd'hui dAlessio sur Durazzo avec 2,000 hommes et des canons. (a) c * * * e La commission dé contrôle s'est réunie et a i>rostest-s contre le fait qu'une lettre que les insurgés Irai avaient adressée ne lui fût pas remise. (aj lies officiers autrichiens interviennent Rome, vendredi, 19 juin. On mande de Durazzo au « Messagero »: « Un sujet autrichien a été blessé ce matin par le recul d'un canon qu'il manœuvrait. Un officier autrichien en uniforme a commandé toute la journée une pièce d'artillerie placée au pont. Trois autres ofhciers autrichiens, également en tenue, ont ordonné, dans l'après-midi, à des groupes de Malissores de reprendre position .dans la' plaine au delà des tranchées. La direction des opérations contre les insurgés est, de ce fait, assumée par les officiers autrichiens, auxquels* il n'importe plus désormais de cacher leur qualité. La véritable débâcle retentissante d'aujourd'hui est moins une défaite du prince qu'une défaite dè cette tourbe d'aventuriers galonnés et non galonnés qui, de la légation autrichienne, avaient assumé la tâche de mener à la victoire les troupes catholiques engagées dans une guerre sainte. » (a) Les Mirdites du prince Bid Doda ■Scutari, vendredi, 19 juin. Le prince. Bid Doda,- à la tête de 1,200 Mirdites,a quitté Alesio et s'est rendu à Goursi, village situé s'ur la route de Durazzo. Il attend là les événements. (a) Les menacer de Bib Doda Scutari, jeudi, 18 juin. Le prince Bib Doda a déclaré que si Kro-ja ne se rendait pas volontairement, il n'attaquerait pas cette ville afin de ne pas perdre de temps, mais que laissant une force pour protéger ses derrières, il marcherait vers- l'ouest pour se rapprocher de Durazzo. (b) nouvelles ds l'Etranger ANGLETERRE Les suffragettes Londres, vendredi, 19 juin. Les journaux annoncent que Miss Syl-via Panlch'Urst, qui a été relâchée hier soir à 6' heures, est allée en voiture à la Chambre des communes, à 9 heures, où ■elle a été informée que le premier ministre, Aï; Asquith, consentirait à recevoir ce i'aLitia uiie. délégation des ^uhragettes du quartier est de Londres. (a) Les avaries du « Kaiser Wilheîm » Southampton, jeudi, 18 juin. On annoncé officiellement que le « Kaiser Wi-lhehn » porte deux grandes déchirures .ongues,' l'une de 2i pieds 5 poucesj l'autre de 18 pieds 9 pouces. Les scaphandriers aveuglent ces deux voies à l'aide do matelas. La collision a ouvert deux compartiments étanches qui ont été envahis par les eaux. Les pompes du bord ont permis de lu-tter contre l'envahissement des eaux dans les autres compartiments. (a) BULGARIE Réfugiés bulgares Sofia, jeudi, 1S juin. , Quatre-vingt-dix réfugiés bulgares, chassés par les. Grecs,sont arrivés aujourd'hui à Dedeagatsch, où. ont embarqué aussi 300 Bulgares du village de Stinghel, en Asie Mineure. Ces derniers ontdû fuir devant les Bachi-Bouz'oucks qui les ont sommés d'émigrer dans le délai d'une heure. Ces scènes se sont passées sous le yeux du kaïmakan de Kemq. (a) Incident serbo-bulgare Sofia, jeudi, 18 juin. Le Roi est rentré a Sofia. Son passage en Serbie fut marqué par un incident regrettable.Le conducteur du train, ayant appris la présence du Roi, pénétra dans le wagon royal afin, disait-il, de sen assurer, il fit même arrêter le train entre les stations de Pirot et de Soukhovo pour accomplir son étrange résolution. Le train repartit seulement .après que les personnes de l'entourage du Roi eurent rappelé cet employé à son devoir. Le président du conseil a porté le fait a la connaissance du ministre de Serbie, qui lui en a exprimé ses plus vifs regrets, (a) Incident gréco-bulgare Sofia, jeudi, 1S juin. Le drogman du consulat de Bulgarie à Salonique a été arrêté hier en pleine rue. Il a été conduit au poste de police. Le gouvernement a protesté vivement contre cet acte arbitraire de la police de Salonique et a demandé la mise en liberté immédiate du drogman. (a) ESPAGNE — Après un long débat politique, la Chambre.a approuvé le message de la Couronne, par 184 voix contre 90. (a) ITALIE Agitateurs en fuite Rome, jeudi, 18 juin. Suivant la « Tribuna », 3Vlm® Maria Rigier, agitatrice révolutionnaire italienne, s'est enfuie à Trente. Suivant des déclarations de Mm* Rigier, l'agitateur Malatesta et le député italien i\l. de Ambris seraient également en fuite. PAYS-BAS La conférence de l'opium La Haye, vendredi, 19 juin. La conférence de l'opium, après avoir examiné la proposition de l'Amérique, a déclaré que malgré l'abstention de quelques puissances la convention de 1912 ; peut entrer ga yiigae.ur dès _que les puis sances signataires et celles désirant y i adhérer l'auront ratifiée, (a). La Hayel vendredi, 19 juin. La conférence de l'opium a adopté, à l'unanimité, une .résolution proposée par les i délégations américaine et anglaise invitant le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas à faire des démarches pressantes auprès des puissances qui ont signé la convention, mais ne l'ont pas encore ratifiée, pour les amener à se déclarer prêtes aussi-tr>i que possible à procéder à cette ratification. ! La proposition de la délégation chinoise tendant h anticiper la date d'entrée en vigueur de la convention de l'opium avec un-amendement de la délégation anglaise a été renvoyée à la commission de rédaction. (b) , t — La première Chambre a approuvé la convention conclue à Berlin le 2(i octobre 1912- relative aux oppositions internationales, la convention conclue'à Bruxelles 'e 31 décembre 1913 relative à l'institution d'une statistique du commerce international et la convention de l'opium, conclue 'e 2ô janvier 1912 à La Haye. (b) SAÎMT-DOMÎSSÎGUE Blocus violé Saint-Domingue, vendredi, 19 juin. On signale une violation du blocus de Puerto Plata par le croiseur allemand « Strasburg »'. - Ce croiseur aurait protégé l'entrée dans le port d'un navire de commerce allemand, qui a pu ainsi embarquer sa cargaison et repartir malgré le blocus, (a) SUSSSE La R. ï». Berne, vendredi, 19 juin. Après trois jours de débats le conseil national a décidé conformément à la proposition du conseil fédéral, par 106 voix contre 02, de recommander au peuple le rejet de l'initiative constitutionnelle tendant à introduire la R. P. dans les élections au conseil national. Les socialistes-démocrates, ïe ; centre libéral, la droite catholique et con-[ servatrice ont voté pour le nouveau système. Quelques radicaux gouvernementaux et les conservateurs catholiques se sont abstenus. La dernière fois le vote avait donné 100 non et 45 oui. La question sera de nouveau soumise au peuple en automne, (a) ROUMAMÎE L'ASSEMBLEE CONSTITUANTE Le message royal Bukarest, jeudi, 18 juin. La séance de l'assemblée constituante > s'est ouverte à midi. Le Roi a lu son mes- , sage. ' « J'ai la conviction,a-t-il dit,que vous mè- j nerez à bonne lin la grande œuvre de la ré- , vision de la Constitution, qui doit conso- ; lider les bases de l'Etat et lui assurer une. longue période de paix et de saine évolution et que vous l'accomplirez en mettant d'accord les intérêts légitimes dans un esprit d'harmonie sociale. »Au moment où vous commencez une œuvre de si haute importance, j'ai la satisfaction toute particulière de pouvoir constater que les bons rapports de la Roumanie avec tous les Etats se sont consolidés encore davantage dans l'intérêt de la paix. » Fidèles à ce but constant de notre politique, nous veillerons au maintien de l'équi-lihre dans ' la péninsule balkanique, équilibre auquel nous avons contribué si puissamment l'été dernier, et nous unirons nos efforts à ceux qui luttent pour la consolida- ' tion de la paix européenne. >i La visite que nous à faite à Gonstantza le Tzar et la famille impériale russe, outre la satisfaction intime que je dois à l'affection personnelle qui m'a toujours été si chaleureusement manifestée pair le Tsar, est aussi la preuve de la haute situation acquise par la Roumanie en Europe par sa politique sage et par le puissant essor de toutes-les forces du royaume. Cette visite est en même temps pour la Roumanie la preuve du prix que le puissant empiré russe met dans nos efforts pacifiques, ainsi qu'une nouvelle consécration de la glorieuse confraternité d'armes de 1877 et des relations toujours plus amicales existant entre les d'eux pays.» Le Roi a été salué par une ovation extrêmement chaleureuse des députés et le message a été coupé par de fréquents applaudissements. Une foule nombreuse a acclamé le souverain sur tout le parcours du cortège, du palais à l'assemblée. (a) **. Le bruit court que l'agitation générale des sénateurs de l'opposition qui s'est manifestée aujourd'hui à la séance du Sénat a sa raison dans ce fait qu'ils craignent que le gouvernement ne veuille invalider quelques-uns de leurs mandats pour augmenter, par ce fait même, le nombre des mandats gouvernementaux. (a) RUSSIE L'importation du charbon Saint-Péteirsbourg, jeudi, 18 juin. La commission des finances et celle du commerce de la Douma ont approuvé le prolongation diu délai prévu pour l'importation en franchise de douane du charbon étranger destiné aux chemins de fer. Elles ont en même temps exprimé le désir de voir encourager l'exploitation de nouvelles houillères en Russie. La commission du commerce a adopté le projet le loi autorisant l'importation en franchise du naphte étranger pour n'importe quel usage. (a) TURQUIE Les relations turco-bulgares Constantinople, jeudi, 18 juin. Les pourparlers engagés un moment en vue de la conclusion d'un traité de commerce. turco-bulgare et - qui depuis longtemps ivaient été interrompus ont été repris ce natin entre Djavid bey, ministre des finan» ies, et M Tontchefi,' ministre de Bulgarie., (a) Lettre de Turquie (De notre, correspondant) Situation alarmante entre Grecs et Turcs. — Le danger de guerre turco-helléniqua augmente tous les jours. — L'Albanie eî la Turquie. — La situation extérieure. CONSTANTINOPLE,, il juin. Les rapports entre Grecs ottomans et Pures ont maintenant revêtu un carac-ère cte gravité qu'il serait puéril de nien :L qui devient de jour eh jour plus aJar-nant par suite des laits et incidents [ui surgissant de tous les côtés. Dans e camp grec, les accusations se préci-ent et s'accumulent. On déclare que 1e latriarcat du Phanar a tout fait poui] irrêter les vexations et violences que iub.ssaient ses ouailles et qui ies ocli-;eaient d'émigrer, et que,. en dépit des ésol niions qui lui étaient cominuni-i (uées par le gouvernement, ces vexa-) ions et violences n'ont pas cessé, ce [ui a mis en fâcheuse posture le patriar-< at en tant que centre spintuel et pro-ecteur civil des Grecs cte Turquie. La ituation devenant intolérable au sens le cette autorité chrétienne, l'on n'avait (lus, dit-on, qu'à fermer lès écoles et es églises en guise de protestation et >our empêcher cle plus grands mal-îeurs entre Grecs et Turcs. Dans cet nême milieu l'on fait remarquer gue,; te la part de ces derniers, tout est pro-. •ocalion. Ainsi l'on va donner demain,) vendredi, un éclat extraordinaire à la célébration de l'anniversaire du pre-nier sélainlik (prière du vendredi) fait in 1453 par le sultan Mahomet le Conférant à la mosquée de Sainte-Sophie, Vprès Sainte-Sophie l'on ira à la mos-;uée de Fatih, où tout le monde défilera' levant le mausolée du Conquérant,) ainqueur des Grecs, Cette célébration tu moment où la .population grecque [uitte ses foyers,. où des sanglots se ont entendre partout, venant surtout Maintenant de. Panderma, d'Edrémio^ l'Aivali, de Tchesmé et autres régions roisiaes, cette célébration, .dit-on aii lalnarcat, est un véritable défi. Les îriel's donc deviennent plus nombreux; il, si cela continue, les magasins grecs le Stamboul, qui sont, boycottés par les rurcs et par tous les musulmans eu jénéral, fermeront eux aussi leurs portes en demandant un moratorium ou prolongation d'échéances à leurs créan-:iers européens qui leur ont fourni dg a marchandise. Telles sont, en résumé,, es plaintes que l'on entend dans le ;amp grec. Il convient do dire qu'avant le fermer les églises .H les écoles la patriarcat et ses membres civils ont communiqué leur intention aux ambas« iadeurs,. à l'ambassadeur de B.ussiei surtout qui représente le. plus grandi pays orthodoxe. Mais pour des raisons politiques parfaitement visibles à l'héu-i :'o qu'il est ils n'ont retiré de là aucuntï lide effective. Ce n'est pas que M. de aiers soit resté tout à fait neutre dans je. conflit entre Grecs ottomans et Turcs. Non, il a risqué des observai Lions auprès de Saïd Halim pacha et ai même été sinon menaçant, du inoinsi très convaincu de la nécessité d'uu-:< modus vivendi » turco-grec et ce dans l'intérêt de la Turquie constitm lionnelle déjà aux prises avec tant, du difficultés. Autant en emporte le vent,, ivec les passions qui existent dans le camp grec, comme dans le camp turc. Dans ce dernier l'on dit que les. Grecs sujets .ottomans sont des ennemis-nés du pays où ils vivent, que cette inimi-t tié est si grande qu'ils ont. pactisé avea les Bulgares (qui les détestent tant) lorsque ceux-ci avaient leurs arméea dans le vilayet d'Andrinople, que, tou-i jours, le patriarcat du Phanar a voulu créer des difficultés à la Turquie, quel clés Grecs sujets ottomans ont crié le ii juin sur le passage du ministre deg Grèce revenant du service religieux cé« lébré. en l'honneur du roi de Grèce ; « Vive le roi-vainqueur Constantin ! »„ que des enfants .grecs de six et de huit ans ont voulu lacérer le clrapea"u otto^ man' (il y a eu deux exemples de ce l'ait),, ce qui prouve combien la haine de la Turquie et du Turc est ancrée au fond des -cœurs grecs, que 283,000 musulmans en proie aux vexations et mauvais trc-tements ont fui la nouvelle Grè, ce et qu'enfin et malgré tout cela Talaat bey, ministre de l'intérieur, qui s'est élevé contre les procédés, tendant à obliger les Grecs de Turquie à émi-grer, parcourt successivement certains districts (il est. actuellement dans . lej sandjak de Carassi) pour voir si ses or< dres ont été exécutés et, cela, avec la' résolution de punir les fonctionnaires coupables de transgression. Entre.!a mentalité turque et la mentalité grecque en Turquie il y a donc un gouffre, en ce moment, et ce gouffre s'élargit tous les jours sous l'action; aussi, de. lai presse, de la presse turque surtout, car les journaux grecs, craignant la Cour martiale, ne peuvent guère so montrer! agressifs. C'est un plaisir que se paye souvent le « Tasfiri-El'kùar », qui dit^ que la décision du patriarcat de fermer les écoles et les églises ne peut provoquer qu'un haussement d'épaules, nuant au « Tanirie »,• lui . il l'ait, plutôt de la haute politique en analysait les faits ambiants. C'est ainsi que, citant l'autre jour là déclaration récente du roi Constantin souhaitant un équilibre slablè dans les Balkans, il y voit !a preuve que l'équilibre actuel (celui clé-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes