L'indépendance belge

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08 november 1917
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s.n. 1917, 08 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj78t54/
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L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS) I „,A»™ DiînirTmïï. BUREAU A PARIS : ADMINISTRATION ET BJÎDAO.L1U.N . n, PLACE DE LA BOURSE. * JEUDI 8 NOVEMBRE 1917 ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 5, DANE STR-. HISH HOLBOlvN, w.C. ABONNEMENTS : 6 MOIS/17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRES. téléphoné: holboeh 1773-4, teleph.: j 338_75 vente à Londres à 3 h. le mercredi 7 novembre u an, 32 shillings. J . _ ' \ . *■— —" ' ~~ "" "" ' 1 * __________ , _ _ . " . —— . LA SITUATION Mercredi midi. e L'abandon de la ligne du Tagliamento t par nos alliés italiens est aujourd'hui c officielle. j Le général Cadorna dit que la près-iion de l'ennemi dans la région du Tag- c liamento supérieur est devenue trop | forte et que la retraite vers de nouvelles 8 Houes de défense a entraîné l'abandon t i de territoires dans la zone alpestre que Ç t l'adversaire a occupés immédiatement 1 | après leur évacuation. Il a dû en coûter à nos amis italiens de t 1 faire le sacrifice de positions qu'ils s avaient mis deux ans à conquérir et à fortifier au prix d'efforts surhumains. 1 Mais pour le moment tout doit être su- c bordonné au salut de l'armée et toutes 1 autres considérations sont nécessairement * refoulées au second plan. La nouvelle ligne de défense choisie par nos alliés est, nos lecteurs le savent i déjà, celle du Piave, et un seul coup î d'œil sur la carte suffit pour comprendre I que l'adoption de cette ligne rendait inévitable l'abandon de certaines positions dans la région de Carnie et du Cadore, c'est-à-dire dans les Alpes tyroliennes. Le communiqué de Berlin dit que les : Italiens ont abandonné leurs posit-jons I depuis la vallée da la Fella jusqu'à'^Col1 brioon, dans les Dolomites, autrement dit jusque dans la vallée de la Sugana [ (Trentin), ce qui représente une étendue de 150 kilométrés ! C'est une dure nécessité, mais elle est dictée par la prudence et oomporte, au point de vue stratégique, des avantages F sérieux. Le généralissime italien ne veut ; plus s'exposer à voir ses lignes tournées [ une seconde .fois et, bon-joueur, il préfère "prendre sa perte," comme on dit en ternies de bourse, et se réserver pour une occasion plus propice. Le repli sur le Piave raccourcit considérablement le front de bataille italien, et c'est là, pour une armée amputée de 1 I 200,000 hommes et de 1,80.0 canons, l'o-p pération la plus avantageuse que les cir- j constances puissent offrir. L'armée italienne a besoin de se con- j centrer et de se réorganiser, car, au cours j | de la retraite, las divisions se sont enche- T vêtrées, les unités ont perdu le contact entre elles, les hommes ont été éparpillés j i et le matériel sauvé a besoin d'être in- ( vêntorié et recomiplété. ; Tant que l'ordre n'est pas rétabli dans ( j le chaos, il ne saurait être question de t ; l'éprendre les opérations sur une échelle < tant soit peu sérieuse, et tout ce que nos] s alliés peuvent faire, pour le moment, 1 c'est de livrer des combats d'arrière-| garde afin de retarder autant que possi- ble les progrès de l'ennemi. à I Entretemps, les contingents britanni- 1 ques et français sont amenés, .sur le ter- c rain, et c'est autour d'eux que va se re- 1 grouper l'armée italienne. La tâche qui leur incombe: endiguer le flot austro- 1 allemand et permettre <au général Ca- < i dorna de reconstituer sets armées, n'est c | point facile, et il faut tenir compte 1 qu'étant donné les distances, il est plus \ | facile aux Puissances Centrales qu'aux c Alliés d'amener sur le nouveau champ de £ ! bataille les hommes et le matériel dont c 1 le haut commandement aura besoin. < H y ia, malheureusement, lieu de e compter avec le fait qu'un certain nombre de soldats italiens, contaminés par c la propagande pacifiste qui est respon- ( sable du désastre dont nos alliés sont de- t venus les-victimes, cherchent à profiter 1 du trouble que toute retraite engendre t [ pour essayer de se soustraire à leurs de- c voirs, et c'est pour couper court à toute velléité de désertion ou de défection 1 nouvelle que le général Cadorjla a lancé 1 'me proclamation ordonnant à tout soldat, séparé de son unité, de se présenter, e endeans les cinq jours, a 1 autorité militaire la plus proche, sous peine d'être considéré comme déserteur. Des peines très sévères sont prévues également pour les personnes coupables d'aider des soldats à se soustraire à leurs obligations. Il est à 4spérer que, concurremment avec ces mesures, il en sera pris d'autres, tout aussi sévères, contre les propagandistes de l'arrière qui, consciemment ou inconsciemment, travaillent pour nos ennemis et se font leurs complices. Il est temps que, dans tous les pays alliés, il soit mis fin à une propagande qui fait un mal^nouï, à l'avant comme àl'arrière, car à quoi bon interner les sujets de pays ennemis si on laisse courir en liberté les pacifistes germanisants qui sapent ouvertement la guerre à laquelle tous nous devrions tout sacrifier. Il est impossible qu'en temps de guerre nous jouissions,* individuellement et globalement, des libertés et des privilèges du temps de paix. En présence d'un adversaire qui menace toutes nos libertés, sans exception,' il'est de notre devoir de sacrifier, tous et chacun, "pour la durée de la guerre," nos intérêts et nos libertés personnels, sinon nous risquons de les compromettre à tout jamais. C'est en faisant, spontanément, tous les sacrifices que nous sauvegarderons le mieux nos intérêts, car c'est de l'étêndue de ces sacrifices que dépenct la victoire rapide, certaine et complète. Les succès et l'endurance de nos ennemis n'ont d'autre secret que le patriotisme, l'esprit de sacrifice et le travail, et nous ne battrons nos ennemis qif'à condition de les-surpasser en patriotisme, on esprit de sacrifice .et en puissance de travail. < Si les Allemands devaient sortir vainqueurs de cette guerre, ils auraient raison de dire "Deutschland ueber ailes" "Gott mit uns,'7 et l'Eur&pe et le monde mériteraient le sort qui les attend sous le régime prussien. Mais si les affaires de nos ennemis vônt bien sur le front méridional, il n'en est pas de mênje sur le frQnt occidental, qui reste, nous ne cesserons de le répéter,-sk front principal où se décidera le sort du monde. Attaquant, pour, la huitième fois depuis le 20 septembre, les lignes allemandes à l'est d'Ypres, les troupes britanniques ont conquis hier le fameux village de Passchendaele, sommet de l'ondulation de terrain qui s'étend au nord-ouest d'Ypres et qui constituait jusqu'à présent le principal obstacle à l'avance de nos alliés vers la plaine de Bruges. C'est aux troupes canadiennes que revient l'honneur d'avoir attaché leur nom à cette victoire qui est la conclusion d'une lutte homérique et probablement le début d'une nouvelle ère dans la campagne des Flandres. Le maréchal Hindenburg avait donné 1 ordre, de tenir Passchendaele coûte que coûte, et on peut dire que c'est à leur corps défendant que nos adversaires ont lâché prise. L'action, commencée à 3a pointe du jour, a été de courte durée, et c'est avec des sacrifices relativement légers que nos alliés se sont rendus maîtres de ce qui fut jadis un village florissant et dont seules'quelques ruines révèlent encore aujourd'hui l'emplacement. Ponssant plus loin', nos àmis ont occupé les hameaux de Mosselmarkt et de Goudberg, au nord-est de Passchendaele, et il ne leur reste plus qu'à prendre West-roosebeke- pour être en possession de toutes les hauteurs qui, par le sud, flanquent la Forêt d'Houthulst. Si nos alliés parviennent à maintenir leurs gains, les résultats de leur victoire ne se feront pas attendre. Rien de particulier n'est signalé des autres fronts. SUR LE FRONT OGÛIOENTâL La prise de Passchendaele Le communiqué britannique de mardi soir dit: Des opérations ont été exécutées ce ma-par les troupes canadiennes avec un succès complet, contre les défenses ennemies dans et autour de Passchendaele et | sur l'éperont au nord et au nord-ouest ■ du village. Le rassemblement de nos trou pes pour l'attaque a été exécuté avec succès et, à 6 heures du matin, l'assaut a été lancé ainsi qu'il avait.été décidé. L'ennemi avait reçu l'ordre de tenir à tout pris-cette importante position sur la crête principale. Un dur combat a eu lieu à un certain nombre de points, particulièrement dans la partie élevée du village et pour la prise d'une série de maisons et de points fortifiés sur l'éperon du Goudberg. Néanmoins, nos troupes' ont fait des progrès réguliers, et bientôt le village de Passchendaele ainsi c que les hameaux de Mosselmarkt et de f Goudberg étaient capturés. 1 Avant,midi, tous nos objectifs ont été e atteints et un certain nombre de prisonniers ont été faits. c Le communiqué français d'hier après- t midi annonce qu'il y a eu des rencontres e de patrouilles en Belgique, c OPERATIONS MVkLES ' Un transport américain torpillé Le département de la marine de f Washington annonce qua le transport 1 "Finlande" (12,222 tonnes) a été tor- £ pillé alors qu'il rentrait aux Etats-Unis. 1 Les avaries faites par la torpille sont peu importants et le bateaù a pu gagner * un port étranger par ses propres c moyens. s Les pertes à bord sont de huit tués et ^ d'un manquant. Le "Finlande" était ' escorté. Aucun sillage de la torpille ni . d'un sous-marin n'a été observé. AUTOUR de la PAIX c 1 A la Chambre des Communes 1 | Le grôupe des pacifistes impénitents 1 a soulevé à la Chambre des Communes 1 un débat sur les buts de guerre des 1 Alliés et préconisé "une paix par négo- 1 ciations." Leur amendement deman- t dait que "pourvu que des garanties satisfaisantes puissent être obtenues < pour l'indépendance et la restauration < de la Belgique et l'évacuation' des autres 1 territoires occupés, aucun .obstacle ne ( soit apporté à des préliminaires de né- ( gociations de paix, qui devaient com- '<■ prendre une solution équitable du pro- ' blême d'Alsace-Lorraine et l'édification < d'un mécanisme international pour < éviter les guerres futures." Leurs porte- 1 paroles déclarèrent que depuis le début ] de la guerre nos buts de guerre s'étaient c fortement dévéloppés et affirma notam- J ment qu'un accord avait été conclu avec c la France, aux termes duquel l'Aile- 1 magne devrait abandonner l'Alsace-Lor- I raine et le territoire de la rive gauche 1 du Rhin comme préliminaire essentiel 1 aux négociations de paix. M. Balfour déclara inexact que les alliés se soient engagés par un traité secret à remettre à la France ou à une c communauté indépendante le contrôle 1 des Allemands établis sur la rive gauche I du Rhin. Le gouvernement britannique c n'a pas connaissance d'un pareil traité. 1 En ce qui concerne l'Alsace-Lorraine, c les^discours prononcés par les partisans c de l'amendement doivent faire croire * que le gouvernement est arrivé soudain à la conclusion que de tous les buts clé- r clarés de la guerre, l'Alsace-Lorraine se c présente comme une question pré-émi- p nente et indépendante des autres objets, t Evidemment, a déclaré M. Balfour, au milieu d'applaudissements, nous dé- c sy-ons la restitution de l'Alsace-Lor- c raine. Certes,- nous nous battons pour c cela, mais pas pour cela seulement, a Nous nous battons pour que l'Europe soit délivrée de la menace perpétuelle du j parti militaire en Allemagne ; c'est partiellement pour cette raison (indépen- t damment du mérite intrinsique de l'idée), que nous désirons remanier la carte de l'Europe de telle sorte que les 1 divers peuples puissent vivre sous la forme de gouvernement qu'ils désirent. 1 L'Arménie ne compte-t-elle pas? de- i manda avec indignation M. Balfour, en <■ so tournant vers les pacifistes. ( ' Quant à la question générale de "paix 1 par négociations," M. Balfour dit que I dans l'état d'esprit actuel de nos enne- t mis de pareilles négociations ne sem- t blaient pas devoir porter le moindre s fruit. On a dit cjue nous n'avons pas } fait connaître nos buts de guerre. En ? réalité c'est l'Allemagne qui, ostensiblement, a refusé de le faire. Un congrès est parfaitement inutile quand ceux qui doivent y prendre part n'ont pas d'avance un base d'entente. M. Asquith, eu un bref discours, détruisit deux conceptions erronées. L'in- L sistance des auteurs de l'amendement sur ^ la question de l'Alsace-Lovraine a pour 1 but de faire croire que si cette question 1 était tranchée,"les autres buts de guerre , qu'ils prétendent poursuivre pourraient s être aisément atteints. - Rien n'est plus 1 faux. La seconde erreur, c'est de dire c que nous avons changé ou étendu nos buts é cîe guerre. Ils sont restés, dit M. As- t « }uith, ce qu'ils étaient lorsque je les ai fait connaître il y a trois ans au Guild-hall, et j'espère qu'ils ne seront réduits 3n aucune mesure. Quelques membres voulurent, après le discours de M. Asquith, continuer le débat, mais la Chambre couvrit leur voix et la clôture fut prononcée par 282 voix contre 33. U11 vote sur l'amendement même aurait, sans aucun doute, donné moins de voix aux pacifistes. Points de vue russes Des déclarations importantes ont été faites hier par M.Skobeleff, le futur délégué russe à la conférence des Alliés, au cours d'un débat au pré-parlement russe sur la politique étrangère. M. Sko'beleff a déclaré que le malentendu au sujet de la Btelgique. ,causé par des instructions du Soviet avait été dissipé et que les explications données par le Soviet à ce sujet avaient complètement satisfait le ministre de Belgique à Pétrograd., Quant à l'Alsaee-Lorraine, il n'existe pas, a déclaré M. Skobeleff, de différences de vue entre les démocraties de France et de Russie. En ce qui concerne la Pologne, la démocratie russe a fait et fera tout, son possible pour que le peuple polonais entre dans l'arène du monde aussi uni que possible et comme Etat indépendant. La nation arménienne aurait aussi une garantie de liberté politique dans l'avenir si elle aVait la force suffisante pour une existence indépendante. M. Terestchenko,ministre des affaires étrangères, a également pris par't au débat. Répondant au reproche de faiblesse et d'incohérence fait à la politique étrangère russe, il fit valoir que cette politique était forcément soumise aux fluctuations des événements intérieurs et que l'anarchie croissante a un effet désorganisant sur la vie générale de l'Etat. Le monde entier désire la paix. Nous devons travailler pour une paix sans annexions. Voilà ce que chacun des partis en présence doit déclarer. Mais nous n'offrirons pas le spectacle d'une nation à genoux, prête à accepter n'importe quelle paix. Nous ne voulons pas justifier les rembarques des journaux allemands qui disent que la révolution èst la cause de nos défaites. Nouvelle manœuvre allemande Le bruit a ooyru lundi, à la Bourse d'Amsterdam, que des offres de paix seraient faites avant le mois de décembre par les Puissances Centrales, sous forme d'une proposition de conférence préparatoire à Berne'. Chaque belligérant, d'après la proposition, enverrait (Jeux délégués, ceux de l'Allemagne étant MM. von Biilow et Dr Iielfferich. On croit savoir que cette initiative serait prise par le nouveau Chancelier, le com^s von Hertling, et qu il en ferait part dans son premier discours au Reichs-tag, le 22 novembre prochain. Les négociations austro-allemandes qui ont lieu actuellement à Berlin, avec le comte Czernin, seraient principalement consacrées, à la prochaine offre de paix. AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — La tête et les maiiis de la femme coupée en morceaux ont été retrouvées, la tête dans un baquet contenant de la saumure employée pour saler de la viande, tes -mains dans un autre baquet. Celte découverte, faite dans une maison de Charlotte Street, Fitzroy Square, a confirmé. que la personne assassinée était bien Mme Gérard. La tête portait la trace de coups et blessures qui paraissent avoir causé l'a mort. L'homme arrêté s'appelle Louis Voisin'; la femme, Roche Martin. vkmm bolo Nouvelle arrestation Hier, un nommé Porchère a été' arrêté sous l'accusation d'avoir en de% relations avec l'ennemi, de complicité avec Solo. Il a été confronté avec le chanteur napolitain, M. Sottolana, et la comtesse de Malleroy. Lorsqu'il fut interrogé au ni jet de ses visites fréquentes en Suisse depuis le début de la guerre, Porchère déclara que ses visites à Genève et Berne étaient motivées par la négociation de titres appartenant à la comtesse de Mal- leroy. Cette dernière a formellement démenti cette affirmation. t'affaire du " Bonnet Rouge" — Le document secret On a beaucoup commenté depuis le début de l'instruction de l'affaire du chèque, le fait qu'un document impor- s tant relatif aux opérations militaires de Salonique avait été découvert parmi les papiers d'Almereyda. Ce document, étant d'un caractère tout à fait confi- \ dentiel, ne pouvait avoir été remis à < Almeréyda que par line personnalité officielle. M. Clemenceau déclara que cette personnalité était M. Paix-Séailles, qui était rédacteur du "Courrier Européen" et qui, depuis la guerre, avait été attaché au personnel de M. Painlevé lorsque ce dernier devint ministre des inventions. En réponse aux questions posées par le capitaine Maugin Bocquet* rapporteur de la deuxième Cour martiale de Paris, M. Paix-Séailles a admis que le document en question lui avait été remis par une certaine personne qui avait demandé de le communiquer à M. Painlevé et à d'autres. En choisissant Almereyda comme un de ses confidents, il ne pensait pas avoir dépassé les instructions qu'il avait reçues. Ces explications n'ont pas satisfait le capitaine Maugin-Bocquet, et M. Paix-Séailles a été arrêté en application des lois sur l'espionnage. le complot royaliste Le magistrat chargé d'instruire le cas ». de 1' "Action Française" a. rendu un jugement de non lieu, estimant qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour établir l'existence d'un complot' contre l'Etat. L* TRHHI80N DE COWSTflWTiji Dans le$>. télégrammes secrets récemment déchiffrés, dont nous avons parlé précédemment, il est question aussi de l'avance-de 40 millions faite par l'Allemagne à la Grèce. On 'y voit également l'influence exercé par le blocus, qui, déclare la sœur du Kaiser, rend impossible la guerre ouverte cohtre l'Entente. A un autrg moment elle dit: "Si la réponse d'Hindenburg avait été plus favorable et plus explicite, le Conseil cle la Couronne se serait prononcé en faveur d'une attaque.'^ Après que la Grèce eut accepté l'ultimatum clés Alliés, la reine «télégraphie : ' Nous avons été obligés d'accepter l'ulti-matunï, bien que nous eussions voulu entrer dans la guerre aux côtés de l'Allemagne, vu les avantages politiques d'une telle décision, le désir de nous débarrasser de nos ennemis et de répondre à la sympathie déjà témoignée par le peuple grec à la cause allemande, mais nous manquions d'approvisionnements et de munitions suffisantes pour la durée de la campagne. Nous "manquions spécialement de la grosse artillerie nécessaire à forcer les positions fortifiées préparées par l'ennemi dans les passes de TRessalie. Enfin, la menace immédiate contre Athènes et contre nos seules moyens de communication par les forces britanniques qil'on dit concentrées à Malte pour une expédition contre la Grèce, nous a obligés, à notre grand re- < gret, d'abandonner notre projet. DERNIÈRE MEURE Le Soviet défie le gouvernement La discussion qui avait commencé entre l'Etat-major du district militaire de Pétrograd et le Comité militaire révolutionnaire du Soviet s'est aggravée hier soir et les négociations entamées pour le renforcement des éléments démocratiques dans l'Etat-major ont été rompues. Le Comité ayant appris que le Gouverneur militaire de Pétrégrad avait appelé pendant la nuit des troupes.des environs de la capitale, publia des ordre# aux troupes leur détendant d'obéir au 'gouvernement. Vers 5 heures de l'après-midi hier, les autorités ordonnèrent de lever les ponts reliant le centre de la ville aux quartiers ouvriers, empêchant ainsi ^a circulation des 'tramways. La ville est gardée par des troupes fidèles au gouvernement. 88ème année. No 264 <

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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