cgÈitte snnée. No 212 L' INDÉPENDANCE ■ royaume-uni : one penny BELGE CONT5NENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE; 5 CENTS) llrllZ^cî "■ P^DVLÏ^BSB. ■ panb sïr., inan holborîi, w.c.i. ,311.S7 et I TÉLÉPHONE : HOî-BORftS 1773-4 TELEPH. : { 2 3 S-7 5. SAMEDI 3 SEPTEMBRE 1317. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 7 sept. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS . ABONNEMENTS:i g MOIS. 17 SHILLING®,'-CONSERVATION PAR LE Progrès l 1 AN. 52 SHILLINGS. . LA SITUATION Vendredi, midi. I L'armée russe est toujours en retraite Biais le front de nos alliés n'est pas percé. Ka boucle dans les lignes russes au nord Ble'Riga s'est encore élargie et constitue Kii demi-cercle d'un rayon total de cent Kilomètres, ayant comme extrémités ■riedrichstadt, sur la Dvina, et les ; Bouches de la rivière Melupe (Golfe de Bi<m)- Ceci équivaut à dire qu'au nord K[eCRioa l'^a livonieriûe a été franchie Kar l'ennemi, qui en occupe les deux ■rives jusqu'à hauteur de Segevold, au Kiid de Wender. I Au sud-ouest de Riga les Allemands Biecupent les deux rives de la Dvina de-Buis la mer jusqu'à Friedriclistadt, les Busses restant maîtres du cours méridio-Bal du fleuve depuis Friedrichstadt jus-B«'à Dvinsk. I L'ennemi avance, d'après l'Agence Bford-Sud, sur trois colonnes, l'une le Hong de la côte, l'autre dans la aiijec-Biw de Pskoff la troisième dans la di-Bfrti°n de Rejitza. Il a hâte de pro-Hcesser, étant donné la proximité des Bluies" automnales qui transforment la B^ion en une mer de boue et risquent Hle compromettre le succès de l'offensive. ■ Il est assez curieux de voir les opéra-m se poursuivre le long du littoral Haus intervention de la part des forces Ravales russes ou allemandes. C'est sans Route en grande partie à la crainte des Roui-marins qu'il faut attribuer cette Bbstention, car l'occasion semble belle ■pour une active coopération des forces de Berreet de mer. ■ lTn communiqué de Pétrograd signais# R est vrai, l'apparition d'une flotte allemande dans le Golfe de Riga et la "We-■ser Zeitùng" de Brème parle de "prép'a-Isatifs navals qui ont été faits et dont on ■ attend d'excellents résultats," mais jus-fcu'à présent aucune action sur mer n'est Kignalée ni d'une part ni de l'autre. I A Pétrograd l'animosité contre les ex-Hrémistes, responsables de la désorganisation de l'armée, augmente à mesure Rue l'ennemi progresse, et malgré Papa-Rhie de nombreux éléments de la popula-Rion, la colère de la foule pourrait bien Re manifester l'un de ces jours par un Bnouvement de révolte populaire. ■ Les Allemands se décident enfin à pu-Blier le chiffre du "butin énorme" qu'ils ^■retendaient avoir fait au cours de la ■Mlante victoire" de Riga. Or, le to-Bal atteint, d'après le communiqué de ■Berlin, 120 officiers et 7,500 hommes Rtiusi que 180 canons, 300 mitrailleuses quelques autos-blindées capturés ! A ■part l'artillerie, appartenant sans doute Rà la défense des côtes, ce ne sont là que Hh pertes insignifiantes pour une année ^Bommeen possèdent nos alliés russes. Ces Bliifiïes prouvent que.la retraite de la Bouzième armée, qui était loin d'être une Opération facile (elle devait se faire en Rrande partie par une étroite langue de Berre entre les Lacs Kisch et Gegel), Best effectuée en bon ordre. Il paraît Bailleurs que l'arrière-garde de nos al-B'-es, chargée de couvrir la retraite, s'est B'ès bien comportée et a souvent contre- ■ ^■fctqué les détachements allemands. B 11 n'y aurait eu, en réalité, que deux Bégiments qui auraient" "flanché" et qui B auraient pas offert une résistance suf-Bsante à l'ennemi. l'est pas aussi sérieuse qu'elle appan out d'abord, et le fait que le front rus <- rompu pendant quarante-huit heur — a été rapidement resoudé indiqi ue l'état-major russe a tiré le meillei larti d'une situation dont il n'était p; esponsable, et on peut dire que our où la politique sera bannie ( 'armée russe, celle-ci redeviendra >uissant instrument qu'elle fut s lébut de la guerre. Pour cela il faut qi e remède soit appliqué sans retard e 'il faut en croire le correspondant c 'Morning Post" à Pétrograd, la Doun lourrait bien tenter de jouer un rô lans la régénération ' de la Russie. 1 aênie correspondant ajoute que les che nilitaires russes, loin d'envisager >aix, mettent la dernière main à des pr ets qui sont appelés à rétablir la s uation. La bataille de PIsonzo se poursuit 'avantage de nos alliés italiens qu lans la journée d'hier, ont fait un tôt le 700 prisonniers, dont 500 dans la r ;ion du Monte Gabriele et les autres si e Carso. Les positions autrichiennes c donte Hermada ont été vigoureuseme) Kjmbardées par les aviateurs italien lui restent maîtres incontestés de Pair Avec un total de 30,000 prisonnier es pertes autrichiennes dans la^batail le l'Isonzo sont évaluées à Rome .20,000 hommes en chiffres ronds, ce qu a bataille se poursuivant depuis dix-hu ours, fait une moyenne de 6,000 hoi nés par jour mis hors de combat ! Sur le front des Flandres, la pluie a boue paralysent tout effort sériel Pavancer. Les seules opérations au: [uelles les communiqués font allusion o: rait à des actions locales. Le maréchal Haig signale des succ ocaux au -sud-ouest- de Lens ainsi qi lans la région d'Ypres. Le communiqué britannique me ,ionne en détail les raids effectués p: es aviateurs qui, fout en mettant ho le combat 10 appareils ennemis, ont-boi iardé des cantonnements, des aérodrome les gares et autres points d'importai! nilitaire derrière le front allemand. Les aviateurs allemands se. sont app] jués, eux, à bombarder les hôpitaux m itaires britanniques et au cours d'i le ces raids 80 prisonniers de guerre s emailds ont été tués ou blessés (37 tués Sur le front de Verdun les aviateu snnemis s'en prennent également ai îôpitaux et postes de secours. Plusieu îeures durant ils les survolèrent, la: jant des bombes de vingt en vingt m lûtes, avec ce résultat que 19 bless 'urent tués et 26 blessés ! Et voilà 1 ijens qui nous parlent^de rapprocheme: it d'oubli ! A Dunkerque, les aviateurs allemam >nt réussi à blesser un certain nomb l'habitants. Les communiqués français mentio lent un violent duel d'artillerie au-no) le l'Aisne (Cerny et Laffaux) et des rai 'rançais couronnés de succès aux B r£ttes (à l'est de Laffaux et ail nord < îeims). Dans le secteur champenois de But le Mésnil-Massiges, l'artillerie françai tffirma de plus en plus sa supériorité, lans cette région ainsi que sur la Meu e bombardement a atteint une gran< ti 4-y\v> c -t + A OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mêr Les statistiques des ports français pou a semaine finissant le 2 septembre 191 donnent 828 arrivées et 743 départs «ntre 920 et 1,013 la semaine précé «n te, Trois navires marchands français d «us de 1,600 tonnes ont été coulés, eon j® 3 et 1 de moins de 1,600 tonnes 1 flnaine précédente. Un navire marchand français a ét a,taqué sans succès, contre 4 la semain f'écédente. Aucun bateau de pêche n' te coulé. I Capture dans la Mer du Nord | ^ secrétaire de l'Amirauté britann: ■|lle <i fait la communication suivante ■fnelfljiég-jyjes de nos unités légères, e , . *** ijwi v \* • ne—— patrouillant dans la mer du Nord le L septembre dernier, ont capturé une p tite barque transportant six prisonniê allemands qui s'étaient échappés c r Royaume-Uni. ' La barque dans laquelle se trouvaieî > les fugitifs a été rejointe à 205 kil mètres de la terre "et un des prisonniê dit qu'elle aurait atterri en Allemagi e 24 heures plus tard. V OPERATIONS AERIENNES ® Nombreux raids britanniques Sir Douglas Haig a envoyé hier i compte-rendu remarquable des travai 'accomplis par les aviateurs britanniqu jau front, mardi et mercredi, alors qi -les Allemands visitaient l'estuaire de : Tamise et le district de Londres : ti| Pendant la journée de mardi 24 boi bes ont été jetées sur les logements enne- Ir mis à H.iutar, à l'est de Lens, et 30 b: bombes sur les logements à Lamo fi- u it Planque, dans la même région; 5 bo'ii-se bes ont été jetées sur la jonction de L 3S chemin de fer d'Audenarde et 7 sur le & le dépôt de munitions d'Audigny-au-Bac ^ ir et la gare de Cambrai ! 8 bombes ont été 11 is jetées sur l'aérodrome de Carnières (à le l'est de Cambrai) et 61 sur divers autres jj_ le objectifs. le Dans la nuit du 4 au 5 septembre, u des bombes ont été jetées d'une hauteur te moyenne de 330 mètres sur les objectif? t, suivants: 4 sur nue grande école d'en- a 'u traînement aérien près de Yalenciennes ; P ta 12 sur l'aérodrome ^le Ramegnies-Cliiii, le près de Tournai; 12 sur la jonction des ti -e voies de garage de Somain (dont deux S fs sont tombées directement sur les voies); u la 17 sur les aérodromes de Monveaux et v< 0- de Lezennes, près de Lille; 6 sur les lu 1- voies de garage entre Douai et Somain ê êt 2 sur la gare de Ledegliem, au sud de n à Roulers. - b i, Dans la nuit d m 4 au 5 septembre des ei al aviateurs allemands ont jeté des bombes ti 3- sur trois hôpitaui. ir Le communiqué britannique de jeudi s< u soir dit que la journée de mercredi a été a it marquée p^r .une grande activité v-s aérienne. Les appareils britanniques n: ont jeté huit bombes sur les voies de d s_ garage près de Gand, 5 sur un grand abri à Maubeuge, 54 sur les cantonne-^ ments autour de Douai, 38 sur les aéro- r< • dromes à l'est et au nord-est de Cambrai, ç .' et 61 sur d'autres objectifs. Dans la 1 nuit du 5 au 6 septembre 10 bombes ont ^ été jetées stir les aérodromes près de ^ .- Courtrai, 8 sur un aérodrome à l'est de Sl Lille, et 28 sur d'autres objectifs. lx Cinq appareils allemands ont été t abattus et cinq autres ont été forcés 5 1"t d'atterrir endommagés. Trois appareils 8 britanniques he sont pas rentrés. v' es Quelques bombes ont'été jetées la nuit f1 le dernière derrière les lignes britanniques, ne causant que de légers dégâts maté- n a_ riels. d ir NOUVEAU MEURTRE ALLEMAND 11 rs Nombreuses victimes dans un hôpital c' Q_ # Dans la nuit du 5 au 6 septembre, les c] ' ' Allemands ont livré une nouvelle atta- p ce que sur l'hôpital militaire de Vadelain- ej court, visant spécialement un pavillon où se trouvaient de nombreux grands e i- blessés de la bataille de Verdun. L'at-n taque commença à 10 h. 30 et dura 1- jusqu'à 3 h. du matin, les aéroplanes 1' ). survolant l'hôpital, jetant des bombes '' [•g toutes les 20 au 30 minutes. Dix-neuf [-s patientas furent tués et 26 autres blessés. 8 rs Le mois dernier une centaine de per-, sennes, dont plusieurs femmes, avaient déjà été tués ou blessées, au cours d'un raid allemand sur le même hôpital. es Encore un raid sur Eunkerque Le communiqué de Paris d'hier après- k. midi annonce que quelques bombes ont Is été jetées sur Dunkerque et que quelques f£ fe personnes parmi la population civile ont 1£ été blessées. G .i- Les aviateurs français ont bombardé, •d la nuit dernière, la gare de Challerange d is et de nombreux bivouacs ennemis. p p Un Zeppelin au large de la Hollande d Un télégramme d'Amsterdam, daté de S j. mercredi, signale qu'un Zeppelin a été ci aperçu ce jour-là au large de la côte te hollandaise, à une grande hauteur. U a se disparu dans la direction de l'est. ci se 1 I «m—■!—MB—m—— DISCOURS PEU. LLOYPGESBSE sr Appel à l'unité e" M. Lloyd George a prononcé hier un rs discours à l'Eisteddfod de Birkenhead -lI (l'Eisteddfod est une sorte de festival musical gallois. La présence du Premier it -Ministre y avait amené une foule ^ 3" énorme). rs Après avoir blâmé ceux qui sont p, ie d'avis que des hommes ne peuvent, sans je renier leurs principes, coopérer à des buts nationaux avec des gens qui se per- a mettaient d'avoir, avant la guerre, une j.£ autre opinion que la leur, M. Lloyd n George reconnut que l'Allemagne ne ressentait pas encore la tension finale de la n guerre; ce n'èst que lorsque ce moment lx sera arrivé qu'elle compî'endra, dit-il, ti es la valeur d'une réelle liberté. • le le L'affection des colonies britanniques g la pour la mère-patrie ne fera que grandir n dans la suite des temps, et à la fin de la ii- guerre l'humanité reconnaîtra ce que la a Serti humain doit au fait que l'empire •itaiiBique était, non pas un mot, mais ae réalité ; après la guerre cet empire ■ra une plus grande réalité que jamais, es grands empires, a déclaré M. Lloyd eorge, sont une nécessité pour ]a pro-iction et la sécurité qu'ils apportent au avail ét aux effortsdes petites nations. e CONGRES ses ïRfiBc-ïi âëSkS Un nouveau Stcckholm M. Arthur Henderson a annoncé hier, n Congrès des Trade-Uiiioiis de Black-ûol, que le projet d'une nouvelle Con-a-ence de Stockholm était en prépara-on. Il a dit:''On nous raconte que tockholmest mort et enterré. Je répudie ne telle affirmation. C'est une insulte au lté magnifique de "ce congrès. Stock->!m, comme siège d'une conférence, peut :re mort. Peu nous importe où la réu-ion internationale aura lieu, à Stock-}lm, à Christiania ou à La Haye. Tout îdroit en territoire neutre servira no-■e but. "Il est probable que ceux qui se plai-int à croire que le congrès est mort pprëndront à très brève échéance que }tre comité parlementaire et mon coûté exécutif auront pris les premières impositions pour assurer ce que j'appel-rai sa résurrection." M. Henderson a exprimé son "'profond igret" de l'échec "lamentable" de la onférènee interalliée de Londres et a jouté: "Une chose qui m'a peiné, c'est le nous ne soyons pas suffisamment d'ac->rd pour aller aux socialistes allemands, lécialement à la minorité, et leur dire: oici une chance pour vous. Il ne pourra avoir un règlement eonfplet de -cette lierre désastreuse jusq'au moment où jus aurez complètement écrasé ceux qui irent responsables de l'avoir amenée. " La forme de gouvernement en Alle-lagne ne s'est pas montrée seulement ésastreuse pour la démocratie alle-lande, mais aussi pour toutes les démo-■aties du monde, car je sais que le Kai-;r s'est efforcé de constituer une ligue es rois pour pouvoir lutter contre les rogrès des démocraties de tous les pays vilisés." M. HeiTderson a terminé son discours i disant : "Je parle ici avec d'autant lus de liberté et d'autant moins de res-onsabilité que j'ai refusé de faire ce ne je ne ferai jamais, c'est-à-dire aban-onner ceux qui m'avaient envoyé au juvernement." LE CONTROLE DES VIVRES Appel au patriotisme des fermiers Lord Rhondda, contrôleur des vivres L-itannique, a fait un pressant appel aux •rmiers du Royaume-Uni, les priant de ire les sacrifices patriotiques qu'exige . plus grave des crises qu'ait subi la rande-Bretagne. "Le gouvernement, dit-il, ne denran-3rait pas aux fermiers de réduire le rix de leur bétail si la situation ne sxigeait pas. Nul n'a le droit de faire 3 l'argent des nécessités de la nation, i les fermiers continuent à ne pas ;der leur bétail, le gouvernement in-rviendra, des approvisionnements iront réquisitionnés et l'appel à la con-îrrence sera arrêté. Le prix de la viande Le prix de la viande a sensiblement iminué depuis la semaine dernière. !ier elle a été vendue au prix de : Bœuf, rloin (aloyau), le. 8d. la livre ; pre-ières côtés, ls. 8d. ; courtes côtes, i. 2d. ; topside, ls. 8d. ; côtes du col-t, ls. 3d. ; flank, ls. ; aitchbone, ls. outon, gigôt, ls. 6d. ; selle, ls. 8d. ; Daule, ls. 4d. ; col., ls. 2d. Le prix du veau était hier : épaule et jitrine, ls. 4d. la livre ; filet ou côte-ttes, ls. lOd. Malgré l'ordre fixant les prix de vente i détail pour la viande, les prix du bé-dl continuent à augmenter dans des ombreuses parties du pays. Le prix du lait Les prix pour la vente du lait aux dé-lillants ont été fixés comme suit par ird Rhondda: En octobre, Ils. 5d. le allon (8 pints ou 4 litres et demi) ; en ovembre, ls. 7Jd ; en décembre, ls. 9d. On croit savoir que les prix de vente a détail seront fixés comme suit : En octobre 7d. le quart (2 pints); de novembre à mars, 8d. Le prix actuel es! de 6 penee le quart. Les frais de transport seront à-charge des laitiers, et non plus des fermiers qui recevront ainsi pour leur lait un prix plus élevé que jamais. UiEOONFgBËiOEOES NEUTRES Selon 1' "Aftonbladet," la conférence des nations neutres que l'on projette de réunir à Stockholm est due à l'initiative personnelle du roi Gustave. Jusqu'à pré- • sent, le Danemark, la Hollande, la Suisse, la Norvège et l'Espagne ont accepté définitivement de s'y faire représenter. Ces deux derniers pays cependant n'ont accepté qu'avec quelque hésitation. On s'attend à ce que l'Argentine et le Brésil répondent affirmativement. La conférence aura lieu cet automne. Les principales questions qu'elle examinera sont les méthodes à adopter pour la protection du commerce neutre pendant la guerre actuelle, ainsi que l'importation des vivres et' des matériaux bruts. Des efforts seront faits pour éviter que les pays neutres soient entraînés dans la guerre. La conférence s'efforcera d'obtenir que les neutres soient autorisés à envoyer des représentants au congrès de la paix. Elle discutera aussi la guerre économique qui pourrait suivre la cessation des hostilités et qui est considérée comme nuisible aux intérêts des pays neutres.— "Morning Post." UN HOHESZOLLERN VOLEUR Le trésor d'Ercheu Au château d'Avricourt, dans l'Oise, au château du Frestoy, ailleurs, le prince Eitel volait. 11 opérait lui-même. Dans la Somme, c'était le duc de Hesse qui pillait les châteaux, mettait à mal églises et tabernacles, mais, un peu plus délicat, il faisait faire là besogne par ses "seconds"..., pour la communauté. C'est lui qui avait fait rassembler à Ercheu les caisses découvertes par l'autorité militaire française après le recul des Allemands, et qui contenait des richesses de toutes sortes et des objets; d'art. Le duc de Hesse habitait à Ercheu une maison d'éducation pour jeunes filles. Là vécurent à ses côtés des généraux dont la chronique — et c'est dommage — n'a pas'gardé les noms. Ils étaient* «• de bien grands capitaines, à la manière boche. Chaque jour ils partaient, guêtres, casqués, pour la bataille et revenaient le soir non pas lourds de trophées, mais d'un butin conquis de haute lutte dans les châteaux déserts ou bien dans les chapelles campagnardes, dont ils épouvantaient bravement les curés. — "Le Matin.-" AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE — Le Kaiser, se rendant sur le front des Flandres, a visité Bruxelles la semaine dernière. La police secrète a annoncé sa visite, a demandé que des drapeaux soient arborés et a ordonné que des manifestations soient organisées en l'honneur de l'empereur. Les Belges décidèrent néanmoins de .rester chez eux pendant toute la visite, qui ne dura qu'un jour. Le Kaiser, en automobile, traversa deux fois les rues qui étaient complètement vides, à l'exception des soldats et des policiers allemands. De nombreuses maisons avaient les volets clos, portant cette inscription: "Fermé ■ pour cause de deuil national." — Une affiche placardée en territoire d'étape annonce la condamnation à mort, pour "affaire d^espionnage" de deux patriotes de Courtrai. Ce sont Achille Coigné, tailleur, et Maurice Hof-man, orfèvre. La peine a été prononcée par le conseil de guerre de campagne et le jugement a été exécuté. — On mande de Bruxelles que les déportations recommenceront le mois prochain dans cette ville. Tous les hommes ayant ppparteiju à la garde-civique seront envoyés en Allemagne. — Le "Nieiiwe Courant" dit que, en général, la situation à Blankenberghe

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