L'indépendance belge

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21 december 1916
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s.n. 1916, 21 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k649p2xb41/
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87#m« annee. No 302 L'INDEPENDANCE ROYAUME-UN* : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: !5 CENTIMES (HOLLANDE s 5 OENTS) < ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : T7D0P HO'JSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. U' PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: j «t JEUDI 21 DECEMBRE 1916. Ën vente à Londres à 3 h. !e mercredi 20 dec. fl MOIS. » SHILLINGS. 1 AjïONïtEîtEïïTS : s g JIOIS,: 17 SffILLUîGS. î CONSERVATION PAR LE PROGRÈS» t1 AN 32 SHILLINGS. | LA SITUATION. Mercredi, midi. Le discours-programme prononcé mar-rli par M. Lloyd George, Premier Ministre de Grande-Bretagne, à la Chambre des Communes, constitue une des plus celles manifestations oratoires que les mn aies parlementaires britanniques tient, à enregistrer. Le nouveau chef de cabinet n'a pas déçu ceux qui attendaient de lui non seulement des paroles viriles, mais un programme d'action digne du pays qu'il représente et de la haute mission dont il » assumé la charge. M Lloyd George a commencé par répondre comme il convenait à l'offre allemande d'ouvrir des négociations de paix. La réponse de M. Lloyd George, comme celle de ses collègues de Pétrograd, de Rome et de Paris est un "Non !" catégorique qui, demain, sous forme d'une note collective, sera envoyée aux. gouvernements de Berlin, de Vienne, de Sofia et de Constantinople. La proposition allemande est considérée par M. Lloyd George comme un piège, et il déclare que les Alliés ne peuvent entrer en pourparlers.que ai l'Allemagne se déclare prête à souscrire aux cseuîes conditions auxquelles il soit possible d'obtenir la paix en Europe et de la maintenir. Ces conditions, le Ministre les a résumées dans la phrase lapidaire : ' 'Restitution et réparation complètes, garanties effectives." Quel que soit leur désir de voir mettre un terme à l'effusion de sang actuelle, les Alliés ne peuvent faire crédit aux protestations de foi allemandes, et tant que le militarisme prussieu se croit trio i-pliant, le but pour lequel les Alliés sont entrés en guerre n'est pas atteint. C'est la foi dans des paroles de ce genre, a rappelé M. Lloyd George, qui a conduit la Belgique à sa ruine, et il faut d'autres garanties à l'Europe que des paroles. En atendaait des offres allemandes plus substantielles et des garanties meilleures et plus" sûres que celles que nos ennemis ont si légèrement violées, "nous ferons bien," a dit M. Lloyd George, "de placer notre confiance dans une armée intacte plutôt que dans uu pacte violé." Après avoir, ainsi, liquidé l'offre de paix allemande, le Premier Ministre a parlé de la situation militaire. Très prudemment, et très courageusement, M. Lloyd George a mis en garde son auditoire, et par-dessus lui le pays, de croire en une victoire rapide par le seul fait du changement de cabinet. Celui-ci s'est donné pour tâche de rendre plus efficace la mobilisation des ressources nationales, et cette tâche, a-t-il dit, est gigantesque. Pour l'accomplir le chef de cabinet propose une mesure radicale: l'introduction du service national universel. tant militaire que civil, et il a déjà désigné comme Directeur du nouveau département i« lord-maire de Birmingham, M: Arthur Neville Chamberlain. Mais M. Lloyd George se reud compte qu'une mesure aussi "révolutionnaire," et qui est appelée à atteindre, surtout les classes laborieuses et moyennes, doit avoir pour corollaire des mesures qui mettent uu terme aux profits exagérés que quelques-uns tirent de la guerre et qui sont intolérables en face des sacrifices immenses imposés à d'autres. Dans ce but, le gouvernement de M. Lloyd George propose la nationalisation des services de navigation pour autant que l'exigent les nécessités de la guerre, et à cattei mesure correspondra un contrôle plus direct de l'industrie minière ! Passant ensuite à la question du ravitaillement, le Ministre a adressé un appel à la population ein vue d'e consentir aux sacrifices nécessaires afin d'assurer une répartition adéquate à toutes les classes de la population. M. Lloyd George demande à la nation de s'imposer un "Jeûne national" et de sacrifier sur l'autel de la Patrie le luxe, le confort et les plaisirs inutiles. Enfin l'orateur, abordant le chapitre épineux de la question irlandaise, a déclaré que ses collègues et lui considéraient comme une mesure de guerre d'importance capitale la disparition du malentendu irlandais. En matière de conclusion, M. Lloyd George a encore annoncé qu'il se proposait de convoquer pour une- date rapprochée une Conférence Impériale qui permettrait aux Dominions de prendre une part plus active que par le passé d'ans la discussion du programme et du coût de la guerre, ainsi que des mesures à prendre pour assurer la victoire ! Ce discours, franc et net, a été fréquemment interrompu par les ovations de la Chambre, et M. Asquith, l'ex-Premier-Ministre, a été, lui aussi, chaleureusement applaudi lorsqu'il prit la parole pour promettre à son successeur son entier appui dans l'accomplissement de sa tâche. M. Asquith a tenu, lui aussi, a repousser les soi-disant offres de paix du gouvernement allemand, dont la note ne contient aucune indication qui permette de croire que les Puissances Centrales sont disposées à consentir les termes de paix que les Alliés ont déclaré être indispensables.Enfin, Lord Curzcn, à la Chambre des Lords, a fait un© déclaration identique à celle, de M. Lloyd George, et l'accueil fait aux déclarations ministérielles dans les deux Chambres fixera définitivement nos ennemis quant à la résolution des Alliés de ne cesser la lutte que victorieux. La situation en Grèce, qui n'est ni meilleure ni plus mauvaise qu'avant, a également été effleurée par M. Lloyd George, qui a fait l'importante déclaration que les gouvernements alliés avaient décidé de reconnaître le gouvernement de M. Vénizélos. Cette nouvelle sera accueillie avec soulagement par tous ceux qui sont écœurés des humiliantes négociations qui se poursuivant depuis trop longtemps à 'Athènes. Elle constitue aussi une réponse significative à l'information annonçant qu'un mandat d'arrêt avait été lancé par le gouvernement d'Athènes contre M. Vénizélos, accusé de haute trahison. S'il y a un traître en Grèce, c'est le roi Constantin, dont la déchéance a été proclamée déjà par plusieurs îles et qui, pour des raisons purement dynastiques, conduit son pays à la ruine. La situation militaire s'est légèrement améliorée en Roumanie, où les Russes, grâce à une contre-offensive au sud de Braïla, ont obligé les Allemands à battre précipitamment en retraite. L'armée russo-roumaine en Dobroudja, également en retraite, doit passer, elle aussi, par Braïla, qui ne sera abandonné, il faut l'espérer, qu'après que les provisions de grain qui y sont accumulées auront été détruites ou mises eri sécurité. ITALIENS ET YOUGOSLAVES. Audiatur et altéra pars. Points d'histoire. Votre correspondant romain, M. Ono-rato Mereu, revient dans î' "Indépendance Belge" du 11 décembre à la charge des Yougoslaves. Bien que simple chroniqueur — comme il se déclare lui-même — il est tout de même l'écho d'une partie considérable de l'opinion publique de son pays. Ses arguments méritent donc d'être examinés de plus près, et l'impartialité de ce journal ne me refusera point, j'espère, l'occasion de défendre la cause yougoslave là même où elle fut attaquée. Il faut distinguer, dit M. Onorato Mereu, entre les Serbes et les autres Yougoslaves (Croates et Slovènes). Les premiers "ont toujours suivi une politique anti-autrichienne et ont constamment été d'accord avec nous (les Italiens) dans la lutte contre l'Empire austro-hongrois," tandis que les autres étaient toujours "des instruments dociles et dévoués de la politique habsbourgeoise."Il n'est oas exact que la Serbie a tou jours suivi une politique anti-autri-chienne, puisque le roi Milan avait conclu une convention militaire secrète avec l'Autriche-Hongrie, abaissant ainsi son pays à une vassalité de la grande monarchie voisine. De l'autre coté, il n'est pas vrai non plus que l'Italie fut toujours d'accord avec la Serbie dans la lutte contre l'Autriche. L'Autriche-Hongrie était déjà en guerre avec la Serbie depuis la fin juillet 1914, et ce ne fut que le 3 mai 1915, à la veille de son entrée en lice, que l'Italie a dénoncé son alliance avec l'Autriche-Hongrie— après que celle-ci eut rejeté les propositions italiennes du 8 avril 1915, réclamant des compensations, en s'appuyant sur la clause VII du traité de l'Alliance, pour le renversement de l'équilibre balkanique provoqué par la guerre de l'Autriche contre la Serbie. Tout cela est exposé dans de nombreux documents du Livre vert italien. notamment dans les dépêches no 64 et 76. Notez encore crue, après sa déclara- wuiv a hiVtiui eg a O M« Jtt iligi Vi WUl «V tion de guerre a l'Autriche-Hongrie, l'Italie a conclu un traité secret avec l'Allemagne — l'alliée de l'Autriche et ennemie de la Serbie—ayant pour but le respect réciproque, en cas de guerre, de leurs propriétés. Dr E. T. DilloA, ("Ourselves and Germany," 1916, page 51, 52), auquel j'emprunte ce fait, ajoute que ce trai*4, signé par le prince de Bii-low et le baron Sonnino, fut ratifié à un moment ou l'Italie avait déjà déclaré la guerre à {'Autriche-Hongrie. Les Croâtas et les SIovcn.es. Il n'est pas vrai ensuite que les Croates et Slovènes furent toujours des instruments de la politique habsbourgeoise. Les jacqueries croato - Slovènes sous le paysan Matijâ Gubec au seizième siècle ; la décapitation, en 1671, de Petar Zrinjski et Krsto Frankopan, les représentants de deux plus illustres familles princières croates, pour haute-trahison ; l'émeute d'Eugène Kvatennik en 1871, si cruellement étouffée par la soldatesque autrichienne; les émeutes croates de 1883 et 1903 ; d'innombrables procès de haute-trahison, qui se suivent sans discontinuité, sont, il me semble, un démenti éclatant à l'affirmation gratuite de M. .Mereu. Et pourquoi, s'il, vous plaît, a été suspendue la constitution croate en 1883 et en 1912 ; pourquoi l'Autriche-Hongrie a-t-elle envoyé à la potence et aux prisons, depuis le début de cette guerre, ds milliers et des milliers de ses sujets yougoslaves : pourquoi en a-t-elle chassé de leurs loyers et privés de leurs biens d'autres dizaines de milliers ; pourquoi nous - mêmes, qui sommes à la tète du mouvement yougoslave, pourquoi, de grâce, sommes-nous exilés, poursuivis, condamnés, pourquoi a-t-on confisqué nos fortunes — si nous sommes des agents autrichiens et nos compatriotes des suppôts du Trône des Habsbourg? Hélas, il est vrai que les Yougoslaves luttent d#os les rangs autrichiens. Mais est-ce que les Italiens autrichiens. n'y sont pas aussi? C'est qu'on ne peut pas, pendant la guerre, s'enrôler où l'on veut. D'ailleurs, les Yougoslaves se sont rendus en masse aux Russes et Serbes aussitôt qu'une occasion s'est présentée. Ceux qui se sont rendus en Serbie ont, après, pour 4a plus grande partie, lutté avec leurs frères serbes contre l'invasion ; et les divisions formées des prisonniers de guerre yougoslaves en Rus- ! sic, se sont littéralement sacrifiées dans ! la Dobroudja pour la cause commune des Alliés. L'Italie doit parler. Mais, objecte M. Mereu, les Yougoslaves ne se battent-ils pas sur le Carso contre les Italiens et pour l'intégrité de l'empire des Habsbourg? Oui, ils combattent les Italiens sur le Carso, mais ils ne le font pas pour défendre l'empire. Ils défendent leur sol natal contre le conquérant. Ils ne veulent pas rester Autrichiens, maïs ils ne veulent pas non plus devenir Italiens. Si l'Italie déclarait vouloir affranchir, et non subjuguer la terre slovène au delà de l'Isonzo, les Yougoslaves se rendraient avec autant d'enthousiasme su- île Carso qu'ils' se sont rendus en Russie et en Serbie. Pourquoi ne prononce-t-clle pas ces mots? Ce n'est vraiment pas juste de reprocher aux Yougoslaves de ne pas s'épanouir en démonstrations bruyantes anti' autrichiennes, tandis que la loi martiale réclame Trieste. Or, le 28 novembre, au palais Modello, a été exposée, au nom de cette ville "italianissime," et plus tard déposée sur le cercueil de l'Empereur défunt, un couronne aux couleurs triestines avec cette dédicace : "Ter-geste urbs usque fidelissima Francisci Josephi, Primi Imperatoris Domini Pa-troni. Bénéficia immortali retinens Me-moria." Voyez donc ces citoyens de Trieste que 0'Italie réclame, n'osant même pas affirmer leur italianité, exprimer en latin leur gratitude éternelle pour les bénéfices que leur a rendus leur Empereur, Maître et Protecteur liran-çois-Joseph Premier ! Est-ce que cette latitude byzantine prouve quelque chose? Sinon, pourquoi alors n'est-on pas plus juste envers les Yougoslaves qui, eux, n'ont dédié aucune couronne au souverain criminel, ni avec inscription latine ni autre? Les paroles de M. Ristitch. En procédant d'un antagonisme imaginaire entre Serbes d'un côté, Croates et Slovènes de l'autre, M. Mereu prétend que la Serbie ne s'identifie guère avec le programme yougoslave. Tout triomphant, invoque-t-il le témoignage de M. Ristitch, le ministre de Serbie à Rome, qui, dans un discours, aurait dit que "nous (la Serbie) ne soulèverons aucune question pour 500 kilomètres de plus où de moins ou que les confins italiens soient à Trieste, à Zaro, à Spaîato ou à Durazzo." C'est vraiment un désaveu désastreux Vlisw. VI AJN ÔS BlUiiLl pour les Yougoslaves. Il n'y a qu'un petit inconvénient, c'est que ce prétendu discours serbe n'est qu'un gros canard* italien. Le Bureau de la Presse serbe deCorfou a publié (lie 28 novembre le communiqué suivant : La revue romaine " Nuova Anlologia" du 1er août, laquelle ne nous est parvenue qu'il y a deux jours, a publié une interview que M. Ristitch, notre ministre à Rome, a accordée à M. Eugène de Lupi. Les paroles de M. Ristitch ne sont pas citées exactement. Afin que l'opinion publique ne soit induite en erreur, nous sommes autorisés à déclarer que M. Ristitch,. bien, que. désirant vivementl'ententc entre la Serbie et l'Italie, n'a jamais pu dire qu'on ne-mettra en question quelques 500 kilomètres de plus ou de moins de territoire ni que les frontières soient à Trieste, Zadar (Zara), Spljet (Spalato), Kotor (Cattaro), ou Drac (Durazzo), etç. Nous 'sommes en mesure de déclarer aussi que la conversation de M. de Lupi avec le. président du conseil, M. Pachitch, n'est rapportée ni fidèlement ni exactement." Voilà pour ce "discours" de M. Ristitch. Le démenti officiel ne dit pas seulement que M. Ristitch n'a pas prononcé les paroles que son interlocuteur italien lui prête, mais qu'il n'a pas pu les prononcer. En effet, toute la Serbie officielle — le Prince-Regent, le gouvernement et la Skoupshtina —s'est maintes fois, et de la manière la plus solennelle, solidarisée avec le programme yougoslave.L'idéal se<rbe. Je ne veux citer que deux de ces inondations. Pendant sa dernière visite à Londres, le prince-régent Aîexandre, en répondant à une députation d'émi-nents hommes publics anglais, avec, à la tête, l'archevêque de Canterbury et le lord-mayor de Londres, a .parié de | l'idéal pour lequel l'armée serbe se bat. "Cet idéal, s'est écrié le prince, c'est l'union dans un seul Etat de tous 3es Serbes, Croates et Slovènes, qui sont la même nation avec la même langue et. les mêmes aspirations, et qu'un mauvais destin a seulement divisés." Et tout récemment, à l'occasion du grand congrès que les Yougoslaves des deux Amériques ont tenu à Pittsburg, les 29 et 30 novembre, le président du conseil serbe, M. Pachitch, dans une -NLrH. ) dépêche vibrante envoyée à ce congrès, a dit entre autres choses : "Sachez que la Serbie ne reniera jamais ses frères, elle les défendra jusqu'à la dernière limite de ses forces. Aidez-la à accomplir | sa mission divine de libérer et unifier tous les Yougoslaves. Nous ne voulons pas ce qui est à autrui, mais nous ne donnons pas ce qui est à nous. C'est clair, n'est-ce pas? Conclusion. M. Mereu, qui réserve toutes ses sympathies pour la Serbie, lui promet de la part de ses co-nationaux les plus larges concessions. "On lui donnera —• for-mule-t-il — pignon sur l'Adriatique" ; on lui permettra de s'agrandir, "à la condition qu'elle n'empiète pas sur notre propre droit, qui s'étend depuis l'embouchure de l'Isonzo jusqu'à Cattaro.' A la bonne heure. Seulement la Serbie ne demande à personne des concessions et l'Italie ne peut lui en donner aucune. C'est que la Serbie, comme on vient de lire dans la dépêche ci-dessus mentionnée de M. Pachitch, n'aspire à aucune conquête, mais à l'exemple de ce que l'Italie a accompli si glorieusement — à l'union de toute sa race dans un Etat. Or, cette race est depuis treize siècles en possession de presque toute la côte " depuis l'embouchure de l'Isonzo jusqu'à Cattaro.1' L'offre italienne de concéder à la Serbie un accès à l'Adriatique est. aussi absurde que si l'on avait proposé, au temps des luttes de l'Ttalie pour son unité, que le Piémont reçût un " corridor" — une bande de terrain — à travers la Lombardie ou la Vénétie jusqu'à l'Adriatique. Non ; la Dalmatie et les pays croates et slovènes font partie intégrante de la Sfcrbic irredente, autant que 1 Ta Lombardie et Venise l'étaient de l'Italie." Et savez-vous qui a dit cela ? Probablement diriez-vous un Yougoslave enragé, à la solde autrichienne ? Vous vous 'tromperiez encore une fois, M. Onoràto Mereu. Ce n'est ni plus ni moins que l'illustre savant anglais, sir George Evans. (" Les Slaves de l'Adriatique et la route continentale de Constantinople " Conférence lue à la Société Royale de Géographie de Londres, le 10 janvier 1916- "The Geographical Journal," April, 1916.) H. HINKOVITCII, Ancien député croate, membre du Comité Yougoslave. LETTRE DE L'AFRIQUE DU SUD. xDe notre correspondant.) Le général Botha. Kimberley. Il semble qu'après les immenses services rendus par le g-énéral Botha, tous ceux qui ont applaudi à son habileté politique et aux succès qui l'ont jusqu'à présent couronnée, tous ceux qui ont maintes fois reconnu que, dans les circonstances difficiles de l'heure actuelle, nul n'était plus qualifié que lui pour diriger les affaires du pays, devraient, en bonne conscience, éviter avec soin de lui créer des embarras et, peut-être, de rendre sa position impossible. La logique n'est pas toujours, hélâs! le guiâe le plus respecté des hommes politiques, et encore moins dès politiciens de l'Afrique diu Sud ou d'ailleurs. Nous en avons le triste exemple dans l'attitude regrettable de certains parlementaires de l'L'nion. Il s'agit de ia paie du contingent sud-africain combattant en France. Elle est égale à celle de l'armée britannique européenne, c'est-à-dire seulement de 1 shilling par homme et'par jour, pour les troupes d'infanterie, tandis que les hommes de la même arme servant dans l'Est-Africain Allemand reçoivent 3s. par jour. Il y a là une anomalie évidente, injustifiable, et des .personnalités influentes, d'origine anglaise, membres de .1' "Unionist Party," demandent avec insistance qu'elle soit au plus tôt, réparée. On n'étonnera personne en disant que le général Botha est un homme de trop de bons-sens et. d'un trop grand esprit d'équité pour n'être,pas ,undes premiers à reconnaître le bien-fondé de leur requête et à en faire l'aveu, mais, comme chef du gouvernement, il estime qu'elle est inopportune et susceptible de conduire à une crise politique extrêmement sérieuse. Avec une franchise, un courage et une honnêteté tout à l'honneur de son patriotisme, il déclare nettement qu'il démissionnera plutôt que de s'en faire l'avocat devant le parlement. La question de la "paie." Il est à remarquer que la proposition d'augmenter la paie des hommes de l'"oversea contingent" a déjà été soumise au Parlement et qu'elle a été repoussée y une majorité considérable, et on pouvait la croire définitivement réglée. Mais, depuis, îles circonstances ont changé, un nouvel appel a été fait aux volontaires pour le corps expéditionnaire d'Europe, et l'inégalité entre la paie des hommes de ce corps expéditionnaire et celle des hommes engagés pour l'Est Africain, a encore une fojs frappé par son injustice choquante. On a craint, non sans raison, qu'elle rendît plus difficiles les opérations de recrutement, et une campagne a été aussitôt entreprise pour la faire cesser. Discours et meetings de protestation, articles de presse se sont succédé et se continuent. On comprend qu'une partie du public sud-africain d'origine anglaise, animée d'un très ardent patriotisme, mais d'un patriotisme qui n'est soucieux que de l'effort à produire sur les champs de bataille et de l'assistance à ïui prêter, puisse perdre de vue l'importance de la politique intérieure sud-africaine. On admet qu'elle oublie qu'il est -également du plus haut intérêt pour la mère-patrie de n'avoir ici aucune crise politique capable d'ajouter aux complications multiples et si lourdes de la défense nationale. On s'explique enfin que cette section de la communauté sud-africaine, composée de gens excellemment intentionnés mais peu prévoyants, s'acharne, avec une parfaite inconscience de sa maladresse, à. susciter de graves difficultés au gouvernement du général Botha, à compromettre son existence même, tout cela à propos d'une question de paie. Mais ce qu'il n'est guère possible d'excuser, c'est que des parlementaires éclairés lui donnent l'appui de leur autorité et de leur influence. Un discours de M. Burton. Dans un discours prononcé à Efnielo (Transvaal), de 21 octobre, dernier, M. Burtôn, ministre des finances, prend à partie l'un de ces parlementaires et fait ressortir la contradiction entre son attitude passée et son attitude présente : "M. Patrick Dunca.n, déclare le ministre, nous reproche de n'avoir pas consenti à l'augmentation de paie de l'oversea contingent parce que nous nous sommes inquiétés de ce que dirait notre parti, le South Africain Party. Que l'on me permette à mon tour 'de demander pourquoi il. Duxicau et *oa»

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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