L'indépendance belge

1498 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 18 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1c1td9p18q/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

66ème année. No. 142 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI î ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAUX A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. "• r-"ACB < BOUKbE. . TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: { 33g 75 e LONDRES, VENDREDI 18 JUIN 1915. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS, v ABONNEMENTS : J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. L CONSERVATION PAR LE PROGRES Il AN. 32 SHILLINGS. ] SOMMAIRE. LA SITUATION : Importants progrès français dans le secteur d'Arras et en Alsace.—Batailles acharnées dans les provinces baliiques en Pologne et en Galicie. Waterloo.—M. 18 juin 1815=18 juin 1915. De Napoléon au Kaiser. —Camille Roussel. Lettre de Russie.—J. W. B. Lettre du Havre.—• Pierre Nodrenge. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Censure.-— Maggy. La destruction du Zeppelin " L. Z., 382 " à Evère. Indiens ou Hindous? JEchos. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. Le secteur d'Arras continue d'être le centre de furieux engagements!, et le dernier communiqué français est, au point de vue des résultats acquis, très satisfaisant. Plusieurs lignes de tranchées allemandes ont été capturées des deux côtés de la route Aix-Noulette-Souchez, et les positions de l'ennemi dans le fond Buval sont presque complètement cernées. Des progrès sérieux dans la direction de Souchez ont été réalisés, le cimetière et les versants de la colline 119 sont entre nos mains. Du côté de Neuville, les premières et, en certains endroits, les deuxièmes tranchées teutonnes à l'est, au nord et au sud de Neuville ont été occupées après de brillants assauts à la baïonnette soutenus par un feu d'artillerie' d'une grande intensité. L'ennemi, qui n'a pas mis moins; de onze divisions en ligne dans ce secteur, a livré de très violentes contre-attaques mais toutes furent repoussées. Seul un petit bois au sud de la Colline 119, balayé par l'artillerie ennemie, n'a pu être maintenu, et a dû être abandonné. Les pertes, des deux côtés, ont été sérieuses, mais celles des Français sont compensées par les succès obtenus et qui consistent non seulement dans une important gain de terrain mais dans la prise de plus de 600 prisonniers, dont une vingtaine d'officiers. Les aviateurs ont joué, eux aussi, leur rôles dans ces opérations en forçant des bombes sur les contingents ennemis tenus en réserve à l'arrière des lig'nes allemandes. Des progrès tout aussi remarquables ont été faits par nos Alliés en Alsace. Le bulletin allemand reconnaît, tout en les diminuant, les progrès français et mentionne de nouveaux engagements avec les troupes britanniques au nord du canal de La Bassée. La situation en Galicie reste incertaine. La grande bataille qui se livre sur les rives du San prend pn développement de plus eu plus considérable. L'ennemi a mis en ligne près d'un million d'hommes dans le but de porter un coup décisif aux Russes, de les mettre " knock out " pour quelque temps afin de pouvoir consacrer la majeure partie de ses forces aux autres alliés qui, sur les fronts occidental et méridional, prennent un ascendant de plus en plus marqué sur les troupes austro-allemandes. Le bulletin de Rome enregistre de nouveaux succès remportés par les admirables "alpini," qu'aucun obstacle ne rebute et pour qui aucune crête n'est inaccessible.Les progrès de nos alliés du sud se résument, grosso modo, en ceci : occu pation d'importantes positions aux environs de Plawa, destruction partielle de la gare de Goertz (Goritza) et du fort de Malborghetto. Dans les Dardanelles les positions turques continuent d'être bombardées par la flotte alliée, mais celle-ci est obligée de prendre de plus grandes précautions par suite de la présence de sous-marins ennemis. Mais les détroits offrent également aux sous-marins des Alliés un champ d'opérations propice. C'est ainsi qu'un sous-marin britannique est parvenu à se glisser par l'étroit goulet et à couler trois transports turcs remplis de troupes ainsi que trois canonnières ennemies. Quant aux sous-marins teutons, -ils s'acharnent toujours à la destruction des navires de commerce franco-britanniques et neutres. Jamais, depuis le début de la guerre, leur activité ne fut plus grande et le mois de juin constituera sans aucun doute un record, le total des vapeurs et chalutiers coulés depuis le 1er juin atteignant dès à présent 73 ! Comme le fait remarquer le correspondant naval du "Times," ces chiffres constituent un singulier commentaire aux paroles récentes de M. Churchill à Dundee, disant que "la-menace sous-marine a été fixée dans des limites bien définies." Il est curieux, en présence de ces faits, de connaître l'impression des Allemands sur les résultats de la guerre sous-marine. Le Kaiser a manifesté sa satisfaction d'une manière suffisamment claire en conférant une haute distinction au capitaine du sous-marin qui coula le "Lusi-tania." Ce crime est pourtant considéré comme impolitique par de nombreuses personnalités diplomatiques allemandes qui estiment que le "bénéfice" de pareils actes ne compense pas le discrédit politique qu'ils font retomber sur le gouvernement et la nation. Il faut croire que les tendances " humanitaires," hostiles à la guerre sous-marine^ telle qu'elle'est conduite maintenant, deviennent prépondérantes puisque l'agrarienne " Deutsche Tages Zei-tung," l'organe des hobereaux prussiens, proteste violemment contre les tentatives secrètes de paralyser l'énergie de l'action des sous-marins allemands contre le commerce britannique, et exprime l'espoir que " plutôt que de s'en prendre aux chalutiers et voiliers,les sous-marins allemands devraient s'appliquer davantage à la destruction des transatlantiques, arsenaux flottants, qui ne cessent de quitter New-York à destination de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie" (sic) ! WATERLOO. ii * # ■< L'angoissante attente des événements qui se déroulent en ce moment, l'anxiété qui nous étreint pour ce que l'avenir nous réserve, ne doivent pas nous empêcher de commémorer le grand drame qui se jouait il y a exactement cent ans dans les plaines de Belgique. Le 18 juin 1815, à l'heure où ces lignes paraissent, la bataille de Waterloo était engagée ; elle allait se prolonger jusqu'au soir avec des alternatives de victoire et de défaite et finir par la déroute complète de l'armée française. Vers neuf heures et quart du soir, Wellington et Blûcher se ren contraient devant l'auberge de la Belle-Alliance et, selon l'expression de Gneisenau, chef de l'état-major de l'armée prussienne, " se saluaient mutuellement vainqueurs" ; des musiques de cavalerie prussienne jouaient en passant le " God save the King,'' tandis que les fantassins de Bu'ow en se reformant en-tqnnaient l'hymne de Luther : "Seigneur Dieu, nous te louons ! Seigneur Dieu, nous te remercions ! " en même temps l'Empereur, aux Quatre-Bras, pleurait silencieusement son armée perdue, et sur son visage morne aux couleurs de cire, il n'y avait plus rie» de la vie que les larmes. Le drame de Waterloo a laissé des traces profondes dans la conscience universelle. Il a pendant le siècle qui l'a suivi été l'événement dominant tous les autres, objet de spéculations savantes et de discussions parfois passionnées. Chacun des éléments qui l'ont amené, chacune des heures et même des minutes pendant lesquels il s'est passé, chaque acte et chaque parole de ses principaux acteurs, ont été minutieusement recherchés, scrutés, pesés et discutés. On s'accorde à reconnaître que le plan de campagne de 1815, et même les mouvements qui en furent le développement initial, étaient parmi les plus belles conceptions stratégiques de Napoléon. Sur qui retombe la responsabilité des fautes d'exécution qui ont amené l'échec? Est-il exact que la santé de Napoléon ne lui permettait plus de supporter les fatigues de la guerre, et que son cerveau avait perdu de sa puissance ; ou bien faut-il rechercher l'explication de certaines fautes dans l'aveu qui lui échappa à Sainte-Hélène : " Je n'avais plus en moi le sentiment du succès définitif. Ce n!était plus ma confiance première... Je sentais la Fortune mvabandonner... "? L'absence complète de Grouchy et des 33,000 hommes qui lui avaient été confiés pour surveiller et contenir l'armée prussienne est-elle excusable, alors que dès une heure de l'après-midi le corps d'armée de Bulow paraissait à Chapelle Saint-Lambert? Quelle est la part'de responsabilité de Ney, qui "n'était plus le même homme?" Les fautes reprochées à Wellington sont-elles établies, et est-il vrai notamment qu'il a été surpris par la marche de l'armée française sur Bruxelles par Charleroi alors qu'il s'attendait à la voir arriver par Mons? Et quel aurait été le résultat final de la victoire de Napoléon? Aurait-elle laissé des traces profondes sur la situation politique au XIXe siècle, ou bien la coalition des Puissances n'aurait-elle pas finalement eu raison de la France épuisée par tant d'années de lutte? Ces spécu'ations qui ont passionné plusieurs générations perdent singulièrement de leur importance en présence de la guerre actuelle. Eu égard au développement énorme de celle-ci, !a campagne de 1815 se réduit à des proportions presque lilliputiennes, tant au point de vue de l'étendue des territoires où la guerre se déroule qu'eu égard au nombre d'hommes qui y sont engagés et aux pertes souffertes. Se représente-t-on que le 14 juin 1815 l'armée française arrivant à la frontière belge ne comptait que 124,139 hommes et 370 bouches à feu, tandis que l'armée de Wellington ne comptait que 93,049 hommes, et celle de Blucher 117,67 hommes? Et à Waterloo, par suite de l'envo: de Grouchy. à la poursu'te des Prussiens ét~"des pertes éprouvées à Ligny et aux Guatre-Bras, Napoléon n'avait que 74,000 combattants etWellington 67,700. Mais Wellington, prévenu de l'arrivée des Prussiens, était assuré de la ictoire. A Lignv, les pertes des Prussiens en morts et en blessés s'élevèrent à 12,000 hommes, celles des Français à 8,500; aux Quatre-Bras, les Français eurent 4,300 tués ou blessés; les Anglo-Néerlandais 4,700. Enfin, à Waterloo fe soi était couvert des cadavres de 26,000 Français et de 21,000 Anglais, Hollandais, Belges, Allemands et Prussiens. Ces chiffres jusqu'à présent, nous faisaient reculer d'horreur; mais combien ils paraissent minimes actuellement, lorsqu'on les compare aux tueries auxquelles nous assistons depuis le commencement de la guerre ! Le rôie que les troupes hollando-belges ont joué dans la campagne de 1815 a été l'objet d'appréciations diverses. A la suite de Thackeray, qui dans le 32e chapitre de Vanily Fair fait une description peu flatteuse de la conduite de nos troupes, une tradition s'est formée en Angleterre à ce sujet; elle était de nature à nous causer le plus grand préjudice moral. Mais la vérité se fait enfin jour, et on reconnaît que les récits du brillant romancier sont basés sur des informations fausses. Sir Herbert Maxwell, dans (e Cornhill Magazine, démontre que le contingent hoWando-belge, bien loin d'avoir démérité, a en réalité sauve la situation. Il a en effet tenu les Quatre-Bras, point de croisement de la Chaussée de Namur à Nivelles, — par où, pour opérer la concentration, devait passer le gros des Prussiens, — et de la Chaussée de Charleroi à Bruxelles, d'où devaient arriver les troupes anglaises. Il a tenu ce point sans ordres, et même malgré des ordres contraires, comprenant la situation stratégique mieux que les chefs suprêmes. Par cette initiative heureuse les troupes hollando-belges^ sous les généraux de Rebecque et Perjoncher empêchèrent l'exécution du plan de Napoléon qui consistait à mettre obstacle à la réunion des armées anglaises et prussiennes en enfonçant un coin à cet endroit, et permirent à Wellington d'envoyer à temps des renforts. Sir Herbert Maxwell conclut; "Ne peut-on établir un parallèle entre cette dislocation de l'offensive de Napoléon par la hardiesse belge, et l'échec de l'offensive de l'Empereur allemand en août 1914 grâce à la vaillante résistance du général belge Léman à Liège? " Cette appréciation cadre avec celle de Gneisenau, qui écrivait le 12 juin 1817 au roi de Prusse : "Si le général Perjoncher n'avait pas fait une aussi bonne résistance, le maréchal Ney , arrivant aux Quatre Bras, aurait pu tourner à droite et tomber sur les derrières de l'armée qui combattait à Ligny et en causer ainsi la destruction." Or la \ ictoire complète remportée le 16 juin à Ligny sur l'armée prussienne pouvait clore d'un seul coup la campagne des Pays-Bas ! Les Belges ont de tout temps été connus pour leur courage et pour leurs vertus guerrières, et il eût été étrange que ces qualités leur eussent fait défaut en juin 1815;' M. 18 JUIN 1815—18 JUIN 1915. ^ Un siècle a passé et en dépit de la conflagration immense dans laquelle se lébat l'humanité, le souvenir de Waterloo, de la grande épopée, reste gravé dans les mémoires. Le 18 juin 1815, Anglais et Français s'étreignaient dans un combat de géants :t vainqueurs et vaincus, superbes d'héroïsme surhumain, pouvaient se donner l'accolade de leur mutuelle admiration. La guerre d'alors, en sa claire bravoure, ennob'issait ceux que Mars comblait de ses faveurs et ceux qu'il ne protégeait plus de son bouclier. Aussi Waterloo a-t-il resplendi comme Austerlitz, et laissé dans le ciel de la vieille Europe une longue traînée lumineuse.Les Belges avaient décidé de célébrer le centenaire de Waterloo, animés du même respect pour 'es vainqueurs et les vaincus et désireux de rendre hommage à la vaillance de ^eurs pères. Respect et hommage dignes de nos chers compatriotes. La guerre a éclaté, la rafale de l'invasion a passé sur le pays, et les Prussiens sont revenus à Waterloo. Sans doute, allaient-ils s'incliner devant l'immortelle épopée et traverser la morne plaine, en silence, comme pour ne pas en éveiller les héros. C'était mal connaître les Allemands. Par essence ils souillent tout. Ils devaient aller jusqu'à souiller la gloire ! Là-bas à Waterloo gisent écrasés dans la boue, pulvérisés, sous la botte ir~r~ i i i h ii iiii H ii ' «un—IIM iwim m1 m i ■■ H ii mi barbare des infâmes, les glorieux débris des monuments élevés à l'honneur de la noble Angleterre et de la vaillante France. Ils' ont jeté bas le bel Aigle blessé de Gérôme; mais de son bec acéré il menace encore l'immonde bête prussienne. Il gît dans la poussière, mais son regard foudroie toujours les abominables bandits du 178e d'infanterie prussienne qui ont là-bas en cet histori-rique PlancenOit enfumé dans une cave 40 pauvres Belges femmes et vieillards et transpercé de leurs baïonnettes criminelles les pauvres petits dormant dans leurs berceaux. Mais 1915 est là. L'Anglais par un prodigieux retour des choses d'ici-bas va prendre la nation de Blucher à la gorge, cet homme que les officiers de Wellington méprisaient déjà comme le grand pillard qui, semblable à Attila, ne laissait même plus derrière lui le brin d'herbe anéanti, à jamais par la foulée de ses cavaliers. Le canon de nouveau tonne avec rage et demain les descendants héroïques de Wellington et de Napoléon, réunis pour défendre la plus noble des causes, coucheront dans la poussière les continuateurs des méthodes barbares de Blucher, et le Petit Caporal pourra bientôt surgir do son marbre des Invalides et contempler le Bandit allemand abattu comme la bête immonde, la bête vipérine qu'il faut brover du talon et qui ne peut plus renaître." CLEMENT PHILIPPE. DE NAPOLÉON AU KAISER. —.—i «t» » « Les enseignements de l'Histoire. Vendredi. — La date commémor.i-tive d'aujourd'hui permet quelques réflexions qui s'appliquent à la guerre actuelle.En effet, en certains points de vue d'ordre social un parallèle peut être fait entre Napoléon et le Kaiser, toutes proportions relatives à la personnalité de ces deux hommes étant gardées. Le premier naquit de la Révolution qui avait à se défendre. Le second est né de la prétention autocratique qui veut s'imposer. Quelles leçons utiles pour l'avenir, en faveur du bonheur des peuples, faut-il tirer de l'exemple de ces deux hommes? C'est que, tous les deux, sont, peut-on dire le "résultat" d'une "grande erreur" qui coûte beaucoup de souffrance et de sang au-; hommes. Napoléon, qui transforma selon ses besoins personnels les pouvoirs qu'il n'aurait dû employer que dans un but défensif (la défense de la France et des principes des droits de l'Homme), prit bientôt l'offensive et l'esprit conquérant le domina ; — C'était, ont dit ses admirateurs, pour vaincre le Monde et imposer les principes démocratiques de la Révolution française!... Soit, admettons ! Mais c'était là, précisément, la grande erreur dont nous parlons ci-dessus: il fallait "défendre" et non pas vouloir "imposer." C'est la même "grande erreur" que celle commise» actuellement par le Kaiser et son entourage de petits hommes brutaux.Elle est expliquée toute entière dans la sentence suivante : — On ne saurait imposer aux peuples des civilisations, des principes ou des " Kulturs" ; cela est contraire aux lois naturelles invincibles, et qu'il n'y a pas lieu, d'ailleurs, en droit, d'essayer de vaincre, car elles n'impliquent pas un mal... Napoléon a voulu imposer sa volonté par la force militaire. Le Kaiser veut faire de même. Cela peut réussir superficiellement, mais de telles œuvres abominables ne sont pas durables, ne peuvent pas être ré à faire triompher de telles œuvres deviennent bientôt les premières victimes de leur erreur. L'Allemagne même est un exemple de la vérité de cette opinion. La fédération germanique a pu' se produire et se fortifier par la persuasion, elle ne l'aurait pu par la force : les territoires allemands où la force a été employée, lors de leur annexion, constituent une faiblesse pour le pays, car ils restent des foyers de révoltes. Que prouve la "grande erreur" commise par Napoléon, dans un but démocratique, et reprise par le Kaiser, dans un but autocratique? Elle prouve que les rêves des conquérants, lesquels veulent imposer " leur" civilisation et "leurs" mœurs sont des rêves qui aboutissent toujours à de plus grandes souffrances pour les peuples, et que ceux-ci, quand ils se prêtent à seconder les conquérants, sont les forgerons de leurs propres souffrances en créant aussi ia souffrance des autres. Or, les peuples se laissent, aujourd'hui encore, aveu-gler.Pour éviter les cataclysmes sanglants, les peuples ne devraient avoir qu'une pré occupation en formant leurs opinions d'ordre public : et cette préoccupation est faite toute entière de la question et de la réponse suivantes : — Est-ce que mes principes et les opinions qui en dérivent ne sont pas opposés au libre développement de la liberté et des principes des hommes qui appartiennent à d'autres races et à côté desquels je vis?... Si mes principes sont dangereux pour la liberté de mes voisins, je les abandonne, car ils sont fatalement dangereux pour moi-même dans les conséquences qu'ils doivent avoir: ils doivent créer les conflits... Les Napoléon et les Kaiser produisent beaucoup de souffrances et répandent beaucoup de sang. lis ne produisent rien au point de vue des progrès de l'humanité. C'est pourquoi les populations devraient avoir la haine de ces conquérant;-—qui rapetissent l'humanité à la grandeur d'un "ring" de boxeurs... LETTRE DE RUSSIE. ^ Les bruits de paix.—La mort du philosophe Eugène de Ro-berty.—La commission d'enquête sur les atrocités allemandes, Afin de mettre à néant les bruits de i paix que l'Allemagne cherche à répandre dans les pays neutres et belligérants pour inciter si possible ses adversaires à envisager cette possibilité, le journal officiel du gouvernement russe a cru utile de dire quelques mots à ce sujet. Il cite d'abord cette Note du gouvernement allemand : "On parle dans le pays de pourparlers de paix et on est même allé jusqu'à dire que les pourparlers avec l'Angle terre sont déjà commencés ou vont l'être incessamment. Cependant, aucur homme de bon sens ne peut penser qui nous voudrions sacrifier notre situatioi militaire actuelle pour conclure prérna turément la paix avec n'importe leque de nos ennemis." A cette Note, le journal officiel russ< ajoute le commentaire suivant: " Le fait seul qu'une pareille commu

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes