S9e annê» No 66 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TCJDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.; 311-57 et 238-75 LUNDI 18 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h. !e samedi 16 mars ( S MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS : ] o MOIS, 17 SHILLINGS CONSERVATION PAR LE PROGRES Il AN. 32 SHILLINGS. LA SITUATION m Samedi, midi. Le maréchal von Hindenburg a voulu publiquement proclamer que la chaîne qui encerclait les Empires Centraux est rompue et que, dès lors, l'Allemagne peut tourner ses foroes vers l'ouest. Et il se défend du reproche qui lui a été fait d'avoir agi dans l'est avec une main de fer, en constatant que la guerre n'est pas une affaire de sentiment et qu'elle e'xige une action énergique. Le maréchal a de nouveau, et malgré toutes les preuves contraires, affirmé que ses armées devaient créer une barrière sauvegardant d'une façon absolue l'empire, afin que la calamité subie dans l'est, en 1914, ne puisse plus se renouveler. Et ne voulant pas reconnaître que ce sont les intrigues de la diplomatie allemande qui ont amené la débâcle russe et l'arrivée au pouvoir des maximaliste-s à sa solde, le maréchal teuton dit que oe- n'est pas l'Allemagne, ri'ais certaines circonstances sans précédent qui amenèrent le malheur du peuple moscovite ! Après avoir déploré l'ingratitude de ses compatriotes, n'appréciant pas à leur juste valeur les événements qui ont été la cause de la victoire des armes allemandes en"Orient, il verse un pleur sur la Fiance qui creiisa sa propre tombe en devenant l'esclave de la Grande-Bretagne. Si, dit-il en manière de* conclusion, les Français avaient traité plus dé-csmment les pauvres prisonniers allemands on pourrait éprouver de la compassion pour l'infortune de cettê nation. Le maréchal a trop de mansuétude vraiment, mais ses constations ne* manquent pas d'audace. ' Parlant après le maître, Lud.endorff «vin*» ?v<\o. pl'JA dît: Nous pouvons songer à présent à attaquer. Si l'offensive se produit, elle séra une lourde tâche. Il se peut que l'ennemi sur le front franco-britannique seul ^possède en abondance des divisions da reserve et dispose d'un réseau de chemins de fer bien approprié pour transporter ces divisions dans toutes les directions, mais c'est la force morale qui importe. Nous sommes pleinement confiants dans l'issue de la bataille qui se p'épare et qui nous donnera la victoire. Evidemment nous savons à quoi nous en tenir sur ces déclarations. Elles sont faites surtout pour impressionner la masse du peuple allemand dont le feld maréchal demande explicitement le concours.Entretemps, les armies ne restent pas iiiactives, et hier encore il y a eu quelques chaudes alertes en différents points du front occidental. L'artillèrie belge a arrêté une tentative ennemie contre un de nos postes avancés dans la zone de' Merckem; sur le front vers Nieuport et devant Dixmude il y a eu de sérieuses rencontres à la gienade. Les batteries allemandes ont fait fréquemment usage d'obus chargés de gaz asphyxiant, et certains de nos cantonnements ont été soumis à un bombardement à longue distance. Nos artilleurs ont répondji en dirigeant le feu de leurs pièces sur des gares inportantes occupées par l'ennemi. Sur le front britannique des coups de main ennemis ont été repoussés dans le voisinage de Passchendaele et de Poel-capelle, ainsi qu'au sud de la route de MenifL Des. détachements britanniques ont pénétré dans les tranchées ennemies a l'ouest de Yillers-Guislain, au sud-ouest de Cambrai, et les troupes canadiennes ont exécuté un raid fructueux dans les positions allemandes au sud-est de Lens. En Champagne, au sud-est du mont Cornilet, les Français ont rejeté les Allemands d'éléments de tranchées où l'en-rwmi s'était établi depuis le 1er mars oernier, faisant de nombreux prisonnier: et prenant du matériel de guerre. Au même moment, un détachement français a pénétré dans les lignes teutonnes ai; Jlont Blond. Un coup de main ennem: a ia Main de Massiges a complètement échoué, et en Lorraine, à l'ouest de Mercier, une tentative similaire a été repoussée par le feu précis des batterie: françaises. En Italie de nouvelles chutes de neige ont entravé les opérations militaires et 1( gonflement des eaux de la Piave a limité ' action des patrouilles. Néanmoins le: duels d'artillerie ont été assez violents Par intervalles^ dans le Val Camonica., è l'ouest du lac de Garde, dans la région sud. orientale du Montello et des deux côtés de la Piave inférieure. Les armées austro-allemandes continuent à avancer malgré le traité de Brest-Litovsk, et ont occupé BakhmatVi à 176 kilomètres au nord-est de Kiefr après avoir dispersé des bandes armées entre Kièff et Bakhmaich. Un communiqué de Pétrograd signal?, que l'état-major du front occidental russe, s'est retiré de Stnolensk à Mosc.m et que les paysans du district.de Polot-k, au sud-est de Dvinsk, font une guerre d'embuscades aux Allemands Nous avons dit hier que les Tun;;: avaient occupé Batoum. Il conviens d'ajouter que cette occupation a été exécutée en viplatiou du traité de Brest-Litovsk, qui ne fait qu'exiger le retrait cie« troupes russes qui se trouvaient dans if; district. En Turkestan, la guerre civile bat son plein, et une dépêche de Pétrograd nous apprend que de violentes rencontres se sont produites entre les partisans des Soviets et les populations tufcomanes. On signale jusqu'à présent 20,000 tués et blessés et la destruction d'énormes quantités d'ouate, les combattante se servant de ballots de cette matière pour construire des barricades. ■ De Tokio on signale une intensification dans la situation troublée de la Sibérie, et malgré l'opposition du parti commercial à la Chambre japonaise, il semble que la décision en faveur de l'intervention n'est plus qu'une question d'heures et qu'elle se ferait d'accord avec la Chine. D'après le correspondant du "Matin" de Paris, il se formerait un groupe puissant résolu g. débarrasser la Russie de là. terreur bolsliéviste, groupe qui réunirait autour du général Alexeieff des hommes comme Milioukoff, Rodzianko, Gout-ch-koff et des généraux comme Korniloff, Aqueffet et Bogaevsky, qui étaient à la tête des troupes cosaques. Est-ce la première lueur annonçant la libération de la Russie? Espérons-le. Une convention est en discussion entre la Hollande et les Alliés et elle soulève la grande colère des Allemands. Les Alliés, d'après oe qui est proposé, pourraient disposer des navires hollandais se trouvant dans les ports américains et alliés. Par contre, la Hollande recevrait des vivres 'de toute nature et obtiendrait certains avantages pour asurer ses relations avec ses colonies. La situation de la Hollande est, certes, des plus délioates. Si elle refuse, elle se met les Alliés à dosetrisque d'avoir faim. Si elle aooepte, elle est menacée par les Allemands d'être complètement privée de charbon, d'acier, de fer, etc. D'un autre côté encore, la Hollande craint de vé'ir torpiller par les sous-marins allemands ses navires qui passeraient par la convention aux mains des Alliés, si bien que, la guerre cessant, elle pourrait être quelque temps sans navires. Ce n'est pas toujours facile ni agréable de maintenir sa neutralité. Une importante élection partielle, 'a plus importante depuis la guerre, vient d'avoir lieu en Allemagne, à Nieder-Barnim. Ce district ouvrier était représenté antérieurement par un socialiste indépendant, Stadhazen, qui, aux dernières élections, avait obtenu près de 100,000 voix. Aujourd'hui le candidat socialiste indépendant était Breitschew, qui luttait contre le socialiste majoritaire Wissel, appuyé par le "Vorwaerts," et contre l'organisation du parti de la social-démocratie.Le résultat définitif de l'élection n'est ■ pas encore connu, mais il n'est pas douteux que le socialiste minoritaire sera . battu complètement, et l'on annonce plus de 8,000 voix de majorité pour le candidat majoritaire. C'est bien la preuve que le peuple aîle-; mand, grisé par les succès de ses armees dans l'est, est loin de se détacher du ; parti militaire, plus loin encore d'une révolution. Et ceux qui croient que la sociâl-démocratiç pourrait entrer dans , les vues des Alliés, adopter le programme du Président Wilson et renoncer notam-ment à l'Alsace et la Lorraine, se font ; d'étranges illusions et que tous leurs efforts n'aboutiront à aucun résultat. > Une fois de plus, l'honorable M. As-i quith a rappelé les buts de guerre des ; Alliés, "Nous ne luttons pas, a-t-il dit, ; pour des annexions ni pour des agrandissements de territoires, et pour ce que l'on appelle le développement de l'Impéria lisme, mais pour le maintien des justes : droits des grandes et des petites nationalités, pour la restitution de ce qui a été indûment accaparé, et pour assurer, ' pour autant que possible, la réparation j pour toi^t le mal commis. C'est un devoir envers nous-mêmes, c'est notre devoir envers nos alliés, envers le monde entier, et c'est non moi).s notre devoir envers les peuples des Pvissances.avec lesquelles nous sommes en guerre, que d'établir sans contestation possible ces buts de guerre, et ceux-là seulement constituent les raisons qui nous ont amenés à la guerre." LA GUERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL La cathédrale de Reims Le cardinal Luçon, archevêque de Reims, a publié une déclaration formelle affirmant qui; ni sur la cathédrale, ni sur aucune des églises de Reims, il n'y a de poste d "observation, ni aucun appareil quelconque ayant un but militaire.Le communiqué allemand n'en répète pas moins aujourd'hui que "le poste de signaux sur la Cathédrale- de Reims a de nouveau été observé en activité." Simple mensonge» pour service d'excuse à la destruction. OPÉRATIONS NAVALES Collision dan la i ■ r d'Irlande - "Jeiidî, v:; :; ~tfÀuià'C, afau collision <a eu lieu dans la Mer d'Irlande entre un chalutier et le "Rathmore," malle du chemin de fer North-Western. Contrairement à ce qu'on avait cru d'abord, il n'y aurait qu'un manquant; il y a un certain nombre de blessés. Le "Rathmore" avait à bord 732 passagers et 50 hommes d'équipage, qui furent sauvés par des destroyers et d'autres navires arrivés rapidement sur le lieu de l'accident. Les deux bateaux entrés en collision ont été remorqués au port. OPÉRATIONS AÉRIENNES LE RAID SUR PARIS Les victimes Il est officiellement annoncé que le nombre de victimes dans la panique qui s'est produite à l'entrée d'une gare du Métropolitain pendant le raid sur Paris de lundi dernier, est de 141, dont 70 tués. En dehors des victimes de cet accident, les bombes allemandes ont tué 34 personnes et en ont blessé 79. Expéditions françaises . Les escadrilles de bombardement françaises ont jeté, dans la nuit de jeudi, 5,640 kilogrammes d'explosifs sur des gares, des usines et des cantonnements dans la zone ennemie. Les prisonniers allemands dans les zones d'attaque » Comme le gouvernement allemand a déclaré qu'il se considère autorisé à placer les officiers britanniques dans telles localités qu'il juge convenables,.que cet" les-ci soient ou non dans les zones-menacées par des attaques aériennes, le gouvernement britannique a décidé d'adopter une ligne de conduite identique pour les officiers allemands internés en Grande-Bretagne.LES INCURSIONS EN ALLEMAGNE La version allemande Un télégramme de Berlin annonce que "pendant le mois de février l'ennemi a exécuté 23 raids aériens à l'intérieur de l'Allemagne; 13 de ceux-ci ont été dirigés contre les districts industriels en Lorraine, dans le grand-duché de Luxembourg ( ?) et dans les vallées de la Saar et de la Moselle. , Ces treize raids n'ont occasionné aucune interruption de travail et, dans la majorité des cas, les aéroplanes ennemis n'ont pas atteints les usines, grâce à nos canons anti-aériens. Des 10 attaques restantes, trois ont été dirigées contre Trêves, et les autres contre Saarbrûcken, Mannheim et Pirmasens. "L'ennemi n'est pas parvenu à causer de dommaee militaire, mais les dé- jâts faits aux maisons et aux propriétés Drivées ont'été, en de nombreux cas, non sans importance; dans l'ensemble, 12 jersonnes ont été tuées, 15 ont été sé--ieusement blessées et 21 légèrement blessées. Un biplan ennemi est tombé iarfs nos mains." LES EVENEMENTS EN RUSSIE Sujets britanniques arrêtés à Aaland Vingt-cinq sujets britanniques se rendant de Russie en Suède par Aaland ont été arrêtés dans cette île par les autorités militaires allemandes. Seize d'entre îux, d'âge militaire, ont été envoyés :omme prisonniers à Danzig, les autres ont été relâchés. La Légation britannique de Stockholm a adressé une protestation à la légation finlandaise de la même ville contre cette violation de la neutralité finlandaise et a demandé la mise en liberté des personnes àrrêtés. Les Suédois évacuent les îles Aaland Le détachement suédois envoyé aux îles Aaland pour surveiller l'évacuation des soldàts des partis Rouge et Blanc et protéger la population civile, a terminé à peu près sa mission, et va retourner, par fractions, en Suède. Un communiqué officiel suédois dit à ce sujet que le détachement ayant été envoyé dans un but. humanitaire, son rappel une fois cette tâc heterminée ne préjudiciera en rien la situation politique de la Suède au sujet des îles Aaland. Un journal danois dit que les gens arrivant des îles Aaland se plaignent vivement de la dureté du régime allemand dans les îles, qui se trouvent sous une dictature militaire allemande. De grandes quantités de vivres ont été réquisi-tî.pnné®6> ■ î"-:" --v Nouvelles exigences En présence de la violation par les deux parties de la ligne de démarcation fixée pour le front de Pskoff les Allemands ont demandé au commandement russe l'établissement d'une nouvelle ligne à 10 verstes à l'est des positions actuelles russes. Le but des Allemands est de renforcer leur position stratégique dans la région de Pskoff. GRAVÉ EXPLOSION PRES DE PARIS Vendredi, vers 2 heures de l'après-midi, deux explosions formidables furent entendues à Paris, vèbant de la direction de St-Denis, et la force de ces explosions fut telle que des carreaux furent cassés jusqu'au centre de Paris. Des dommages sérieux ont été causés dans le voisinage immédiat du sinistre et dans un rayon assez étendu. Trente personnes, ont-été tuées et un grand nombre ont été blessées. Un communiqué officiel dit que l'accident a eu lieu dans le voisinage de la Courneuve près de St-Denis. UN ACCORD ITALO-SLAVE • Le Dr Trymbitch, président du Comité des Slaves du Sud, a été reçu, vendredi matih, par M. Lloyd George, auquel il a présenté une lettre du prince-régent de Serbie. On rapporte qu'en suite du récent accord conclu à Londres entre le Dr Andréa Torre, délégué de la Commission parlementaire pour l'accord entré les races sujettes de l'Autriche-Hongrie, et le Dr Trumbitch, celui-ci partira bientôt pour Rome, où on compte organiser une grande manifestation publique à laquelle prendront part des représentants du parlement italien, des Slaves du Sud, de la Skoupchina serbe, des Tchèques, des Polonais, des Roumains et d'autres races opprimées par l'Autriche-Hongrie. On s'attend aussi a la présence de représentants de tous les pays alliés. LEURS APPETITS Le professeur Haase, de Breslau, écrit dans la "Schlesische Zeitung" : La Russie a été traitée comme elle le méritait. C'est maintenant le tour de l'Italie. Pour punition de sa trahison, l'Italie servira économiquement les Puissances centrales pendant un certain nombre d'années, cédera à l'Autrichc tous les territoires jusqu'au Taglia-mento, restituera Tripoli à la Turquie et donnera à l'Allemagne' sa colonie africaine du Somaliland. Quand à la France, une énorme indemnité de guerre et un traité de commerce avantageux pour l'Allemagne ne suffisent pas. Les bassins de Longwy et de Briey doivent naturellement devenir allemands, ainsi que Verdun et le Sund-gau avec Belfort. Les régions en France seront restituées lorsque l'indemnité de guerre de 50 milliards aura été complètement payée. Enfin, l'Allemagne exige la partie ouest du Maroc avec Tanger et une partie du Congo français pour arrondir le Congo enlevé aux Belges et la côte du Somaliland français. AUTOUR de la GUERRE ARGENTINE — Il y a lieu de croire que des Allemands, -opérant en Argentine, y inoculent la morve aux animaux. Les autorités britanniques ont signalé au gouvernement argentin qu'un grand nombre dt» chevaux et de mules arirvant d'Argentine en Angleterre sont atteints de cette maladie, pour ainsi dire inexistante en Angleterre. BELGIQUE — La ville de Mon? a fait des funérailles grandioses au dévoué et'brave cœur qu'était le député socialiste, Arthur Bastien. Des discours ont été prononcés par MM. Lescart, M a.s son, Harmignies. Pépin, A. Labbé Gilmon, André,.le sénateur Roland, et le docteur L. Caty, député permanent. M. Bastien est mort çle? suites çl'une.ppéxaAjon, k.la -qlimque du Dr Van Engelen à Bruxelles. — On abat les villages de Grand'Glise et de Bavay pour en faire dés champs d'aviation. Le bois d'Engis va également disparaître. — Dans une des grosses communes.du Borinage, trois gendarmes- boches particulièrement redoutés opèrent régulièrement. Le peuple les désigne respectivement sôus les noms de La Terreur, Sans ' Pardon et Sans Pitié. ETATS-UNIS — La commission navale de la Chambre des Représentants a donné un avis favorable au projet qui prévoit des dépenses navales de 6 milliards 500 millions de francs pour la prochaine année fiscale. FRANCE — M. îjfriolet, commissaire de police du oamp retranché de Paris, a j>rocédé à l'ouverture du coffre-fort loué en 1915 par le sénateur Charles Humbert à la Banque fédérale, société anonyme de Genève. Une grande quantité de documents ont été trouvés. Us ont été placés sous scellés et envoyés, au 3e conseil da guerre de Paris. JAPON — Le correspondant du "Times" à Tokirt dit qu'en l'absence de déclarations officielles, les nouvelles d'Amérique et d'Angleterre disant- que l'intervention du Japon en Sibérie était virtuelieTn-ent décidée intriguent l'opinion publique, car elles sont en contradiction avec les nouvelles publiées dans la presse locale. ROUMANIE -— A la suite du conseil de cabinet du 12 mars, où la situation politique résultant des récents événements fut discutée, le général Averescu, premier ministre, a confirtné le Roi de la démission du cabinet. M. Marghiloman, ancien ministre des finances, est arrivé à Jassy et a eu deux entrevues avec le Roi. DERNIERE HEURE Les condamnations d'Anvers Suivant les derniers informations reçues de source sûre, M. Colleaux, sénateur socialiste pour la-province de Liège, qui avait été condamné à mort par le tribunal du sang d'Anvers, aura la vie sauve. On annonce d'autre part que M. Del-haize, député conservateur d'Anvers, a été incarcéré à la prison de la rue des Béguines, à Anvers, pour avoir participé à une manifestation anti-activiste. Une caution de Fr. 10,000 a été demandée pour sa mise en liberté.

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