L'indépendance belge

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s.n. 1918, 31 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gk5f/
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE...... 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: WE frî Pi" E PB ®1 MA! 191® (3 MOIS. 9 SHILLINGS ÏUDORHODSE. TUDOR ST.. E.C. 4 U, 1 LACE DE LA BOURSE ^ «- _ _ _ ABONNEMENTS ■] 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3960 T!tî..: 311-57 et 238-75 En vent® à Londres à 3 h, le jeudi 30 mas -, Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION - - - Jeudi, midi. La ruée allemande entre Reims et Sois,-,30ns, rapide comme une avalanche, est devenue une réelle menace pour Paris. Sans diminuer l'importance de la pression exercée par l'ennemi tant en Flan-dre qu'en Picardie, il n'est pas douteux que la manœuvre de Ludendorff sur l'Aisne a pris la prépondérance dans le programme offensif germanique. Son achèvement aurait pour nous une grave conséquence morale, mais ne pourrait cependant pas compromettre sans rémission la victoire final-* qui doit, suivant la logique' mathématique, nous revenir. Aussi bien y a-t-il loin de la coupe aux lèvres. On peut croire que le général Focb, conscient de ses responsabilités, -aura en grand stratège qu'il est, trouver l'heure de la réaction pour renouveler le coup de la Marne de 1914. Dans son communiqué d'hier matin Paris signalait que l'avance allemande avait été accentuée dans la nuit de mardi par l'arrivée de divisions fraîches. Nous ne serions pas étonnés, étant donné la situation créée par les premiers ava'n-•tages acquis par l'ennemi, de voir bientôt l'entrée en lice du fameux von Mac-ksnsen, dont les légions spécialement stylées, pour l'exploitation d'un succès initial tenteraient de poursuivre l'étape commencée par les troupes du général voir Boehm. Comme nous le disions hier, les Français ont pendant quelque temps contenu leurs assaillants sur le plateau de Vregny su nord-ouest de Soissons, ainsi que sous l'éperon de Sermoise dans l'angle formé par le confluent de l'Aisne et de la "Vesle. Toutefois, dans l'après-midi et la soirée de mardi ces positions durent être suc-< > yomcm aî^ndaftné^ V»? ' ; ai, général Pétaiiï, qui "se replièrent en combattant pied-à-pied jusqu'aux confins orientaux de Sftissous. Les Allemands subissant des pertes énormes, restèrent néanmoins en contact constant avec- nos alliés, et la bataille prit bientôt line violence particulière dans la région de Soissons. Après une résistance opiniâtre et des combats désespérés dans les rues qui durèrent plusieurs heures, les troupes françaises évacuèrent la ville, dont ils occupèrent les approches immédiates. A l'ouest et au sud de Soissons, la- bataille continue à faire rage sur le plateau borné par Belleu, Sept Monts, Ambries et Chacrise. pans le centre da front d'attaque les combats se poursuivirent également, avec des alternatives diverses. Les Français sa trouvant sur les hauteurs bordant la rive méridionale de la Vesle se défendirent avec une admirable bravoure. Cependant, ces troupes durent finalement céder quelque terrain dans la région de Loupsigne, ai nord de Fère-en-Tarde-iiois. Les Franco-Britanniques, soutenant 'les assauts les plus déterminés plus à l'est de cette localité, furent plus heureux et parvinrent à maintenir toutes leurs positions! sur la ligne de Brouillet-Savigny-Tilloy.Sur l'aile droite alliée, les troupes franco-britanniques, après une défense énergique sur le massif de Saint-Thierry, s a-, Sont retirées lentement au sud-est et au sud de ces hauteurs, où elles tinrent des positions comprises entre la Vesle et le cana.l de l'Aisne. Les bataillons couvrant 'Reims se sont repliés'en bon ordre derrière le canal de l'Aisne au nord-ouest-de cette ville. On estime que l'ennemi dispose actuellement de 210 divisions sur l'ensemble du front occidental. Ces forces considérables lui permettent'de'faire une .consommation d'hommes sans trop compter sur le terrain de ses attaques principales,' sans préjudice aux autres opérations qu'il pourrait effectuer en quelque point do son choix. Ceci oblige évidemment notre haut-commandement à se tenir prêt à parer à toutes les éventualités. Rién ne satisferait plus les Allemands que de voir les réserves stratégiques alliées engagées à fond pour résister à leur avance actuelle. Il se peut que Paris soit me nacé et soit même en danger. Ce n'est pas la première fois que la capitale française cou.'-t le risque d'une invasion depuis 1914, et les Allemands ont-déjà été plus p ès de ses portes qu'ils ne le sont aujourd'hui. Ce qui importe, c'est do sauver l'ensemble du front et de .maintenir intacte la ligne de nos troupes, dans1 une continuité inviolable. Tant' qu'il n'y aura pas de brèche jians les rangs des Alliés, ri»n ne sera perdu, et c'est surtout à quoi tendent pour le moment les efforts de notre haut-commandement, qui avancera ses réserves où et quand bon lui semblera. Entretemps, les Germains se réjouissent de leurs succès et on le comprend. Toutefois, la grandiloquence-du Kaiser semble un peu excessive, et les épitres qu'il adresse à son épouse ne sont rien moins que ridicules. Il est vrai que cela ne le change pas. . Leur dernier communiqué, qui affirme qu'ils ont fait 25.000 prisonniers, est un véritable palmarès où les éloges sont décernés à profusion à toutes les armes qui ont participé à la victoire ! Espérons que les 'Allemands sauront bientôt que la Roche Tarpéienne est près du Capitole. Ce qui semble de plus en plus évident, c'est, que les troupes américaines seront pâlir une large part dans les déconvenues finales de l'Allemagne. Hier encore, en P;c&rdie, elles ont signalé leur valeur S oomnattive en infligeant coup sur coup d-'ux échecs sanglants à des troupes teu-lotmeà^fijpi tentèrent, sans le moindre suc-eè?, de reprendre Cantigny et les pesi- \ fions adjacentes que les vaillants soldats du p°nér«l Pershitig leur arrachèrent <3a:'s an combat mené avec autant d'élan ..»>! « c'-; bravoure. ' sa r1 e " front-' dé'"la" tfèïhro e et en ArïSis l'artillerie a été active de part et d'autre, notamment au nord d'Albert et dans le voisinage d'Ayette. Un détachement ennemi tâcharnt de s'approcher des positions britanniques dans le voisinage de Beaumont-Hamel a été refoulé etnos alliés ont exTécutému raid fructueux au sud-est d'Arras. Les duels d'artillerie ont également été assez violents à l'est d'Arras, au sud de Lens, ainsi qu'à l'est de Robecq et au nord-ouest de Merville. Un raid ennemi dans les environs de Givenchy a échoué. Une attaque locale livrée par les Alle-< maeds au nord de Kemmel a été complètement repoussé© par les troupes françaises, tandis qu'une avance ennemie était également refoulée après un vif combat par-les troupes britanniques au-sud du canal d'Ypres à Comines. Le succès remporté par les Bersaglieri dans les lagunes vénitiennes semble avoir beaucoup impressionné les Autrichiens, qui tint néanmoins fait, deux nouvelles tentatives pour reprendre les positions qu'ils ontperdues à Capo Sile. Ces deux attaques, bien que trè^ violentes et appuyées par un intense feu d'artillerie, -ont été brisées avant d'avoir pu atteindre les nouvelles positions italiennes. Des détachements ennemis ont également été refoulés par nos alliés sur l'Asolone et au mont Corno. De leur côté, .les patrouilles italiennes ont montré une belle activité dans 1© Trentin occidental et à l'est- de la Brenta, faisant plusieurs prisonniers, notamment dans la vallée do la Presena (Tonale) et dans la région du Col Caprile. Sur le front macédonien il y a eu une grande activité d'artillerie sur tout le front entre le lac Doiran et Monastir, .spécialement des deux c<jtés du Vardar. En Russie la situation ne s'est pas améliorée et il est difficile de voir clair dans la politique plutôt incohérente du gouvernement de Moscou. En Sibérie, la campagne du chef cosa-que-.Semenoff a fait l'objet d'un échange de notes entre le Commissaire du Peuple aux affaires étrangères Tchitcherin et le gouvernement chinois, duquel il résulte que Pékin, sans prendre parti 'pour les cosaques, se montre nettement favorable à leur mouvement. OPERATIONS MAVALES Transport britannique coulé Le secrétaire de l'Amirauté signale lue le transport "Leasowe Castle," de la flotte britannique, a été torpillé et coulé par un sous-marin ennemi, le 26 mai, dans la Méditerranée. Outre le capitaine, deux opérateurs de T.S.F. et six b.sHomes do l'équipage, 13 officiers et 79 hommes sont manquants et sont supposés avoir été noyé^. Les deux cuirassés de la Mer Noire J1 parait'que les deux dreadnoughts russes qui ont pu s'échapper de Sébasto-pol avant l'arrivée des Allemands sont le "Volia" et le "Svoboduaya Rossia," terminés en 1915. On dit qu'ils sont allés à Novo-Rassik et ils peuvent constituer un obstacle des plus sérieux à la naviga- A NOS LECTEURS A partir du 24 juin prochain le gou* vernement anglais interdira la reprise des numéros invendus, et les marchands de journaux devront limiter leurs achats aux seules demandes dv leurs clients régu= liers. Nous prions donc nos lecteurs de faire retenir leur numéro chez le même marchand. nmu'jiiwjnwwmaij w»i tion régulière sur la Mer Noire. Le premier, antérieurement appelé "Empereur Alexandre II," a un déplacement de 22,400 tonnes; le second, 1' "Ex-Impé-ratrice Catherine II," déplace 24,000 tonnes. ' --- t OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité des aviateurs britanniauSs Jeudi les aviateurs britanniques ont accompli d'excellente besogne. En dehors des travaux d'observation et de reconnaissance, les avions de bombardement britannique ont jeté vingt-cinq tonnes de projectile:- sur les cantonnements, les dépôts, tes chemins de fer, et les aérodromes à l'arrière des lignes ennemies. Treize appareils allemands ont été détruits et quatre autres mis hors combat au cours de rencontres aériennes. Cinq appareils britanniques ne sont pas rentrés. - ' Dans la nuit du 28 au 29 mai, les aviateurs britanniques ont lancé cinq tonnes de bombes sur diveir objectifs militaires à Armentières et sitr 1a, gare de Valen-ciennes. Un appareil britannique n'est pa-s^rentre. Le 29 mai un e«rt-ain nombre d'appareils britanniques o.-t fait une nouvelle incursion en Allei agne, 'jetant une tonne de bombes sus la gare et les voies - il. garage cl& iSiioafe®» aissi que sur la gare et les casernes de Metz-Sablon. Raids sur Durazzo Le 25 mai des hydroplanes italiens ont efficacement bombardé les débarcadères et les hangars de Durazzo. Le 27 mai les aviateurs ennemis ont fait un raid sur Otrante, jetant plusieurs bombes sur la région voisine sans faire de dégâts. Bien différents furent les résultats de l'attaque aérienne exécutée sur Durazzo le même jour par les aviateurs britanniques, dont les bombes obtinrent des touches directes sur un torpilleur qui chavira et coula. ECHANGE DE TELEGRAMMES Entre le Roi Albert et le Président Wilson -A l'occasion du deuxième appel de fonds fait par la Croix Rouge américaine, le Roi Albert et le Président Wilson ont échangé les télégrammes suivants : Télégramme du Roi "A l'occasion du deuxième appel de fonds fait par la Croix Rouge américaine, je tiens à exprimer la reconnai-sance de mon peuple pour la générosité dont la Nation américaine a fait preuve envers l'armée belge et la population civile. "Nous n'oublierons jamais l'aide matérielle fournie par 'votre grande Nation et les sentiments d'amitié dont elle a fait preuve à l'égard de la Belgique. "Je suis heureux de vous dire combien le travail accompli jiar le colonel Bick-nell, le major Van Scliaik et la Relief Commission for Belgium nous a déjà rendu de services et je rends hommage à leur précieuse et féconde activité. Les relations cimentées entre nos deux peuples par les souffrances que nous éprouvons fortifieront, la confiance, la sympathie et la bonne volonté de toiis. et augmenteront le dévouement des citoyens des nations alliées pour la cause sacrée de la, liberté et de la justice. (s.) ALBERT." Réponse du Président Wilson "J'ai lu avec grand plaisir et profonde satisfaction le- généreux message cîe Votre Majesté, et je me permets de vous assurer que ce que la Croix' Rouge américaine et les citoyens américains ont pu faire pour la Belgique, ils l'ont fait avec profonde satisfaction. Aucune œuvre ne leur tient plus à cœur que l'aide trop faible qu'ils ont pu rendre au vaillant peuple belge dans la crise actuelle. Une solidarité étroite et réciproque nous lie pour faire triompher la cause de la liberté. (s.) WILSON." L OFFENSIVE ALLEMANDE I,e canon monstre Le bombardement de Paris a été conti-lué hier. Le "Petit Parisien" dit que 'e ïboratoire. municipal a examiné les obus ancés dans la région de Paris dans les lerniers bombardements à longue dis-ance et s'est aperçu que ceux-ci sont de dus gros calibre qûe ceux lancés précé-lemment, étant de 24 mm. au lieu de 21, t ayant une plus grande charge de pou-!re, ce qui augmente le bruit de l'explo-ion sans toutefois en accroître la force, ^e "Journal" en conclut que le nouveau lombardement est exécuté avec un nou-eau canon. .ES EVENEMENTS EN RUSSIE L'aide des Alliés L' "Izvestya," l'organe officiel du Comté central exécutif dos Soviets, dans m article intitulé' "Les Alliés et la .Russie," dit: "La Russie n'aurait besoin l'une aide militaire que si elle était en stat de guerre avec l'Allemagne ; ruais :11e est en éî-at de paix avec celle-ci, malgré les conditions écrasantes du traité de ?aix, et elle n'a pas en ce moment le noindre désir de se lancer dans une nouvelle aventure de guerre." Dans un numéro subséquent, 1' "Izvestya" dit: "Les relations entre la Jtussie et les Alliés sont devenues plus nauvaises. Des menaces d'occupation de a Sibérie prennent une forme de plus en )lus concrète, ce qui est à regretter dans 'intérêt des deux parties. Tout projet emportant l'occupation d'une partie du-erritoire russe par les forces armées des Puissances Alliées ou'd'une de ces puis-iances avec l'aide ou l'approbation des mtres, contre la volonté du gouverne-nent russe, n© peut âfcre considéré que somme un acte d'hostilité." Pendant ce temps le même gouverne-nent permet aux Allemands des viola-ions journalières du traité de Brest-Li-■ovsk. Et alors qu'il demande à la Chine îe lui permettre d'opérer contre Seme-f îoff, dont #1 traite les partisians de brigands, il proteste contre l'intervention illiée contre les brigands boches qui inestent son propre pays. Un accord en Ukraine Le général Skoropadski, le dictateur îkrainien, et les partis socialistes, sont irrivés à un accord complet. Les socia-istes entreront dans le nouveau gouver-îement qui va être formé par le socia-iste fédéraliste M. Sheluchin, qui est le )résident de la députation ukrainienne [ui va négocier avec la Russie. Semenoff et les bolshévistes v M. Tchitcherin, commissaire des af-aires étrangères, a adressé une note au ;ouvernement chinois au sujet des forces mti-bolshévistes qui se trouvent en Sibérie. Âu cas où le gouvernement hinois se trouverait impuissant -'à la 'criminelle activité de la bande de brigands s'abritant en Mandchourie," le :ommissaire demande au gouvernement hinois de permettre à la Russie d'en--oyer des troupes des Soviets en terri-oire chinois pour agir conjointement iveo les troupes régulières chinoises. Le colonel Semenoff gagne du pouvoir st de la popularité, disperse ses adver-akes et établit l'ordre là où régnait le :haos. Plus - d'un millier de soldats hinois de la frontière se sont joints à ses -roupes, mais à part cela il n'y a pas l'autçes relations entre le colonel et les Chinois.1 m EXEMPLE, UNE LECQN On annonce de Paris que le révolution-la.ire bien connu Charles Malato, âgé de >0 ans, s'est engagé, désirant prendre sart à la lutte dont- l'issue sera la liberté ju l'esclavage., Avant de partir pour'le iront, il a écrit à la "Bataille" une ettre dans laquelle il dit: "Je ne puis comprendre que des hommes arrivés à in certain degré de culture et d'indépen-îance intellectuelle, connaissant l'histoire, ses "enseignements est ses lois, puis-icnt hésiter un instant... Il y a des gens issez simples pour croire à la mystifica-ion de Zimmerwald et de Kienthal et jour s'imaginer que la fin de la guerre :st possible avant la défaite des Puissances Centrales. Leur rêve consiste en uns conciliation illusoire entre les démocraies attirées vers un idéal plus élevé es e nouveau Saint-Empire Juttant pour mposer au monde, pour plusieurs siècles, in recul politique et moral. Us ont la mentalité d'esclaves résignés, de néo* chrétiens, de tolstoïens, de moujiks sous le fouet, mais pas l'âme de révolutionnaires." LES BUTS DE GUERRE SE HAMBOURG Hambourg, 16 niai. — Après deux jours de discussion, la bourgeoisie ham-bourgeoise accepta un ordre du jour concernant les buts de guerre présenté conjointement par les nationaux-libéraux et les conservateurs, priant le Sénat d'agir au Conseil Fédéral pour qu'au moment des futurs traités de paix il soit tenu compte des points suivants, en dehors d'une action énergique pour assurer la sécurité de nos frontières continentales: Une indemnité de guerre suffisante, de préférence sous forme de matières premières; création d'un vaste domaine colonial, répondant aux besoins de la population; des garanties pour les créances allemandes à l'étranger; rétablissement de tous les droits allemands à l'étranger; interdiction de manœuvres de boycottage ennemies; liberté et égalité da traitement de la navigation allemande dans toutes les mers. On adopta, en outre, un ordre du jour complément-aire libéral tendant à agir en vue d'éviter que la guerre ne soit prolongée pour réaliser des buts qui ne seraient pas absolument indispensables à not-ré existence et- notre complète liberté de développement. Ce n'est que par l'acceptation de cet ordre du jour oomplé- 4 mentaire que l'on peut obtenir une majorité parmi tous les partis bourgeois. A part cela, la discussion ne fit rien jaillir de nouveau. Elle tourna autour des manières de voir et des opinions des différents partis politiques-dans les questions de buts de guerre. Les nationaux-libéraux repfbusi-èreirt un reproche des social-démocrates qui les accusaient d'avoir des sentiments pangermanistes. — "Gazette de Cologne." AUTOUR delà GUERRE ESPAGNE — Le Roi Alphonse doit garder le lit. On craint qu'il ne souffre de la nouvelle maladie qui sévit actuellement à l'état épidémique en Espagne, et particulièrement à Madrid. L© premier ministre, les ministres des finances, de la marine et de l'instruction publique, ainsi que le sous-secrétaire d'Etat au département du premier ministre souffrent de la même maladie. Les symptômes de ce mal mystérieux sont une forte fièvre, des maux de poitrine et des diarrhées, mais la maladie est d'une nature bénigne et- n'a pas jusqu'à prient donné la mort. 1 FRANCE — La police parisienne a arrêté hier Bidault Després, rédacteur du journal anarchiste "La Plèbe," actuellement suspendu, et ami intime d'Almeyreda. Les syndicalistes militants Andrieux, Broutchoux et Flageolet ont aussi été arrêtés. Us sont accusés d'intelligence avec l'ennemi et de complicité d'intelligence.SUISSE — "La Serbie," journal hebdomadaire yougo-slave qui âe publiait à Genève, a été supprimé par les autorités suisses sous le prétexte de manque de papier. M. ' Marcovitch avait fait connaître dans "La Serbie" certains efforts de la Bulgarie vers une paix séparée. DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 42 matin. Au cours de la nuit l'ennemi attaqua la position fortifiée connue sous le nom de Route à Keep, au nord-ouest de Fes-tubert; il fu't complètement repoussé. Nous avons exécuté avec succès de petites opérations dans le voisinage de Merris et amélioré légèrement notre ligne. Nolis avons capturé quelques~pri-, s-onniers et une mitrailleuse dans ces rencontres.Un de nos détachements exécuta un raid contre les tranchées ennemies la huit dernière, près de Locon, et ramena quelques prisonniers. l(.'artillerie ennemie a-'été active h l'est de Villers-Bretonneux et dans les secteurs de Hinges et de Robecq. 89e année No 127

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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