L'indépendance belge

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s.n. 1915, 16 Juli. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nd3b/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY* BELGE. CONTINENT: 15 CENTIME8 administration et redaction • bureaux a paris : 3 mois 9 shillings > fUDOR house. tudor st., london. e.c. 11. i'ijacê de la bourse. LONDRES, \ EXDREDI 16 J LILLE! 1915. abonnements 6 mois, n shillings. 1 Conservation par le Progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: | 238-75.. Il an. 32 shillings. ) SOMMAIRE. LA SITUATION : Nouveaux combats en Argonne.—Offensive allemande contre Varsovie par le nord. — Les Russes abandonnent Przanysz.—Succès des Alliés dans la presqu'île de Gallipoli.—Les Etats-Unis et l'Allemagne. L'usine de guerre.—Jules Coucke. Lettre de Hollande.—Dr Ter-wagne. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos. —Bôb. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. Une Œuvre nouvelle des plus utiles. En Belgique. Prédictions. Le 21 juillet. Notre vaillante armée. L'Hospitalité anglaise. Au " Crosby Hall. "La Croix= Pniidp rlf» Rpîdïnne Fr.hn«. pfr LA SITUATION. Vendredi, midi. D'excellentes nouvelles nous arrivent de Turquie, taat au point de vue militaire qu'au po'int de vue politique. Les troupes franco-britanniques, après un combat qui a duré toute la journée, ont conquis deux lignes de tranchées devant Achi-Baba, avançant en certains points de 400 mètres dans les positions ennemies. Les Français parvinrent jusqu'il l'embouchure du Keveres-Dere et s'y maintinrent sans peine, faisant 200 prisonniers, et les Anglais autant. Il semble que la résistance des troupes turques commence à faiblir et on ne songe plus à contester le fait, librement discuté dans la presse austro-allemande, de la pénurie croissante des munitions de guerre dans l'armée ottomane. Les réserves en obus de gros et moyen calibre s'épuisent rapidement et les efforts des Puissances centrales pour ravitailler leur alliée semblent devoir rester stériles, vu l'attitude décidée de la Roumanie. Celle-ci, à en croire certaines informations, vient d'être formellement mise en demeure par le Gouvernement austro-hongrois de revenir sur sa décision relative à l'interdiction du transit de certaines marchandises à destination de la Turquie, faute de quoi l'Autrichc-Hon-grie fermerait ses frontières à Ja Roumanie.Le gouvernement de Vienne serait aMé, pàrait-il, jusqu'à exiger une réponse endéans les huit jours ! A cette menace, le gouvernement de Bucarest aurait répondu que les restrictions apportées au transit par voie roumaine ne s'appliquaient qu'au transport de contrebande de guerre et que la menace de la fermeture des frontières ne pourrait que hâter la fin des relations • amicales existant actuellement entre les deux monarchies. Pour que l'Autriche-Hongrie ait cru devoir adopter un langage aussi énergique à l'égard de sa voisine, il faut vraiment que le ravitaillement de l'artillerie turque soit devenu une nécessité impérieuse.Dans ces conditions on est amené à accorder un certain- crédit aux informations venant de source bulgare et roumaine d'après lesquelles la Turquie songerait à ouvrir des négociations avec les Alliés en vue de conclure une paix séparée.La délégation ottomane chargée de cette mission aurait à sa tête un ex-ministre de la justice, Nedjcmeddia Mol'la et Sassuin Effendi. On dit que les Jeunes-Turcs sont démoralisés par suite du mécontentement qui commence à se manifester dans l'armée et qui a eu pour résultat, l'autre jour, à Andrinople, l'exécution de 30 soldiats mutins. Aux Etats-Unis également les affaires des Alliés vont bien, favorisées par le ton agressif de la Presse germano-américaine et l'attitude provocatrice du gouvernement teuton et de ses agent; Certaines mesures prises par les autc rités gouvermentales indiquent en eff{ qu'en haut lieu les dangers de la propE gande progermanique sont envisagé sérieusement. La plus significative d ces mesures est certainement l'augmer tation, annoncée par le Secrétaire de 1 Guerre, du nombre des fabriques d munitions et la décision de les placc sous le contrôle direct d'officiers d l'armée fédérale. Quant à la question du " Lusitania ' elle est toujours en suspens. La nouvel! Note du président Wilson n'est pas er core rédigée, et la curiosité du comt Bernstorff qui essaye de toutes les h çons d'obtenir des renseignements su le sens probable de cet document dipk matique n'a pu, jusqu'ici, être sati; faite. Quant à la Note de l'Autriche-Hor grie demandant d'arrêter la fournitur des munitions de guerre à tous les be ligérants, on affirme que le Départemer d'Etat y répondra par un refus pur c simple. La situation en Russie se précise. L« Allemands viennent de dessiner un mot vement offensif au nord de Varsovi* dont il n'est pas encore possible de dir s'il s!agit d'un engagement à fond o d'une démonstration tardive qui devra coïncider avec la marche victorieuse d von Mackensen par le sud. Le bulleti allemand prétend que la ville d Przanysz est déjà .tombée entre leur mains et qu'ils ont fait, au nor d'Ostroleka, de nombreux prisonniers Le dernier bulletin de Pétrograd n parle pas de l'abandon de Przanysz, mai fait allusion à de nombreuses attaque ennemies repoussées au sud de la vilk Il y a lieu d'attendre le développemer ultérieur de ces opérations avant de s hasarder à des conclusions. Sur le front occidental les Français er levèrent une ligne de tranchées allemar des à l'ouest de Souchez et progresse rent légèrement à l'ouest de la Foré d'Argonne. Ils repoussèrent deux atta ques allemandes du côté de la Haute Chc vauchée, mais les Teutons réussirent, d leur côté, à reprendre pied dans la Foré de Beaurain. Le bulletin de Berlin dit qu'ai cours de combats récents dans l'Ai gonne les Français ont perdu en prison niers 68 officiers et 3,688 hommes. Une nouvelle qui fera grand plaisir nos ennemis et qui équivaut en réalité une victoire allemande c'est la grèv-des mineurs gallois. Aux dernière nouvelles, 200,000 hommes avaien cessé le travail ! Des pourparlers sont entamés ave les grévistes et le gouvernement britan nique est résolu à mettre fin prompte ment à ce lamentable conflit qui éclat' au moment même où on annonce d'Aile magne que le gouvernement impérial ; décidé d'assumer le contrôle de tout' l'industrie houillère du pays. L'USIN E DE GUERRE. Le problème de la fabrication intensive des munitions est un de ceux qui préoccupent le plus vivement l'opinion publique — et c'est à juste titre, car de sa solution rapide dépend en grande partie le succès de nos armes. La France a fait pour le résoudre un effort magnifique auquel il est juste de rendre un éclatant hommage. Il a fallu, sinon tout improviser, du moins tout organiser pour les besoins d'une lutte géante dont la durée dépasse les prévisions unanimes et qui a trouvé l'Allemagne prête, dès le début, à lancer sa formidable machine de guerre savamment outillée et préparée en temps de paix. La France, depuis dix mois, a tiré profit des leçons quotidiennes de l'expérience, et-pour mesurer l'étendue de la tâche qu'elle avait à remplir, on peut se référer aux déclarations faites récemment au Sénat par le Ministre de la Guerre. Il résulte de cet exposé que du 1er août au 1er avril la production des munitions a sextuplé. Tant pour !es éléments du canon de 75 que pour ceux de l'artillerie lourde, la courbe n'a cessé de s'élever; du 1er janvier au 15 mai la fabrication des mitrailleuses a passé du simple ou double ; dans le domaine des poudres et des explosifs, où la France était, jusqu'à la guerre, " tributaire de l'Allemagne," suivant la parole du Ministre, l'action combinée de l'industrie privée etvdes ateliers de l'Etat a pourvu amplement à toutes les nécessités. Mais que d'obstacles à surmonter pour atteindre ce résultat! Songez que la mobilisation militaire avait enlevé aux usines quantité d'ingénieurs, de contre-maîtres, d'ouvriers qualifiés; qu'il a donc fallu reconstituer les cadres d'une véritable armée professionnelle, puis s'appliquer sinon à l'éducation de celle-ci du moins à son entraînement en vue de réaliser le maximum de rendement. Ajoutez-y qu'il était urgent de se procurer certains rai-tières premières jusqu'alors fournies par l'Allemagne, et que l'armée ennemie occupait précisément les régions les plus industrielles du pays et les mieux outillées pour une fabrication " à haute pression." En dépit de ces conjonctures dé favorables, la France a sonné le ralliement de toutes ses forces de travail pour devenir, selon le mot du sénateur Henri Bérangcr, " un arsenal derrière une armée."L'Angleterre vient de s'engager résolument dans la même voie. On peut croire que le souci de conquérir, à 'a faveur du blocus, des marché!» économiques aux dépens de l'Allemagne a distrait pendant quelques mois son attention de la tâche essentielle qui est la fabrication de l'outillage de guerre. Mais elle n'a pas tardé à se ressaisir, et son grand sens pratique lui a clairement montré que la victoire était au prix de la concentration de toutes les forces matérielles et morales, scientifiques et industrielles de la nation. Celle-ci a répondu avec un bel élan aux appels patriotiques du ministre des Munitions Lloyd George. Déjà 90,000 travailleurs se sont fait inscrire dans les bureaux de recrutement pour coopérer à la fabrication des obis, les femmes à leur tour réclament le droit de prendre leur part de la besogne dans les usines de guerre, et une campagne de meetings va s'ouvrir en vue d'enrôler dans les ateliers tous les hommes capables d'y fournir un travail utile. Là ne doit pas s'arrêter encore cette grande œuvre d'organisation. Dans une guerre où la technique joue un rôle si prépondérant, il faut mettre en valeur toutes les ressources productives et inventives des nations alliées. Le grand écrivain H. G. Wells a développé récemment ce point de vue dans une lettre au " Times," où il préconise la mobilisation des inventeurs. Il constate que la guerre moderne est essentiellement "une lutte de matériel et d'inventions," "qu'il est d'une nécessité urgente de mettre l'imagination des inventeurs et les dernières ressources de notre science au service des énergies nouvelles mises en œu<re par la coalition ; qu'on rie l'a pas encore fait et que tant qu'on ne le fera pas, cette guerre traînera et sera infiniment plus coûteuse et moins décisive qu'elle ne pourrait et ne devrait l'être." Et le célèbre auteur conclut en demandant la création d'une sorte de sous-gouvernement "d'hommes scientifiquement et techniquement compétents pour cette tâche spécialisée à un haut degré." Ce n'est donc pas seulement le concours des soldats qui est indispensable, mais encore celui des savants, des phv-siciens, des chimistes, des inventeurs, des techniciens, des praticiens de tous genres. On peut se demander quelle part contributive nous pouvons apporter, nous Belges, à cette œuvre de coopération solidaire des Alliés. Plus spécialement, comment aidter à la fabrication des obus, qui demeure toujours au premier plan des nécessités immédiates? Que nos compatriotes désœuvrés qui résident en Angleterre méditent les exhortations pressantes que leur adressait le Ministre d'Etat Vandervelde à la soirée Maeterlinck, et qu'ils y répondent en s'enrôlant oom.me volontaires dans les fabriques de munitions : c'est, au dire des initiés, la meilleure cure contre l'énervement et la démoralisation. D'autre part, il ne semble pas malaisé d'obtenir une meilleure utilisation de nos effectifs et de rendre disponibles pour la production des outils de bataille un certain nombre d'hommes actuellement occupés à l'arrière à des besognes accessoires. La question intéresse passionnément ceux des nôtres qui sont au front : un sergent de l'armée belge me fait l'honneur de m'écrire à ce sujet, après avoir lu un de mes articles publié sous le titre " Patience et organisation" dans l' "Indépendance du 3 juillet. Je reproduis presqu'intégralement sa lettre : " Votre article dans l' ' Indépendance ' de samedi dernier demande : Des canons, des obus, des munitions. C'est évidemment ce que tout le monde réclame actuellement, mais précisément en présence de cette unanimité, les soldats belges se posent une question que je me permets de vous soumettre. Voici : le gouvernement a versé dans des ' Compagnies de Travailleurs ' les sept plus anciennes classes de milice. Cela fait plusieurs dizaines de mile hommes, occupés à quelques kilomètres en arrière des lignes de feu et aussi en France. Avec de l'organisation, le travail de voirie ou de transbordement des matériaux qu'ils effectuent pourrait facilement être confié à des effectifs infiniment plus réduits—même (pourquoi pas?) à des prisonniers allemands."Il y a parmi ces compagnies de travailleurs de nombreux ouvriers d'usine : forgerons, tourneurs, ajusteurs, monteurs, machinistes, mécaniciens—parmi les grades des chefs d'atelier, petits industriels. technirjçnç, ingénieurs. Ne serait-il pas infiniment plus utile d'employer toutes ces intelligences et tous ces bras à la fabrication des munitions? S; le personnel des ateliers existants est au complet, il serait peu compliqué de monter de nouvelles installations temporaires, avec un outillage facilement acquis en pays neutre et une force motrice dont, par exemple, on peut trouver la source à proximité de toutes les villes, dans les usines de production d'électricité."Les prescriptions du droit des gens ne permettent pas d'affecter les prisonniers allemands aux services auxiliaires de l'armée, comme le propose mon correspondant. Mais s'il est vrai qu'il y a pléthore de bras pour exécuter, à l'arrière, les travaux nécessaires, on conviendra qu'il serait judicieux d'en distraire la main-d'œuvre qualifiée pour l'employer efficacement dans les usines de guerre. L'idée peut être féconde en résultats pratiques : c'est pourquoi je la livre au vent de la publicité qui portera peut-être cette semence sur un terrain où elle germera. JULES COUCKE. LETTRE DE HOLLANDE. En pays occupé.—L'infiltration.—Une riposte de la Croix- Rouge d'Anvers. L'administration allemande veut s'imposer partout. Même au sein du grand comité de l'alimentation ces messieurs désirent être représentés. Ils insistent à cet effet depuis quelque temps et vous verrez qu'ils ne tarderont pas à obliger le comité à leur céder une place. A la Croix-Rouge, ils n'y vont pas par quatre chemins. Voici le factum qu'ils ont adressé aux sous-comités de la Ci^ix-Rouge de Belgique : ADMINISTRATION CENTRALE DE LA CROIX-ROUGE DE BELGIQUE. Bruxellec rue de la Loi, 10. Bruxelles, 2-5-15. La misère générale réclame l'intervention d'une grande organisation ayant des ramifications dans tout le pays et connaissant les besoins des diverses régions. Une semblable organisation ne peut' agir efficacement que si elle travaille de concert avec les autorités allemandes. Tel est aussi le désir de son Excellence le Gouverneur Général. L'article 1er des statuts de la Croix-Rouge impose à celle-ci l'obligation de venir en aide à toutes les victimes de la guerre. Cet article n'établit pas de distinctions entre les victimes militaires et les victimes civiles. Le même article reconnaît que la Croix-Rouge peut, même en temps de paix, utiliser les moyens dont elle dispose pour secourir les victimes d'une catastrophe ou d'une calamité publique et pour faciliter à d'autres sociétés similaires l'accomplissement de leur mission. Les conférences internationales de Vienne. Saint-Pétersbourg et Londres ont d'ailleurs déclare que la Croix-Rouge devait agir çlans ce sens. On peut considérer à présent la majeure partie de la Belgique comme se trouvant en état de paix; aussi l'activité de la Croix-Rouge de Belgique est-elle devenue des plus restreintes. Elle a donc le devoir d'étendre son action en faveur des populations éprouvées par la guerre. C'est dans cette intention que son Excellence le Gouverneur Général m'a délégué à la Croix-Rouge de Belgique et que, depuis plus de deux mois, j'ai assisté aux séanoes du comité directeur., A l'origine, le comité directeur se déclara prêt à donner le plus d'extension possible à l'action de la Croix-Rouge en faveur des classes .souffrantes, mais bientôt on s'aperçut qu'il n'avait pas l'intention de le faire. La mauvaise situation économique et le chômage croissant qui en résulte ont fait tomber une grande partie de la population féminine dans la misère et^ l'ont souvent, poussée au vice. Pour remédier à ce triste état de choses un comité de dames s'était constitué sur mon initiative, sous le nom " Aide et Protection de la Femme pour Travail." Sur mon. initiative également on avait déjà recueilli une somme de Fr. 100,000.^ Cependant. pour agir efficacement, ce comité devait ' se joindre à une grande organisation ayant des représentants dans tout le pays, c'est-à-dire, à la Croix-Bouge de Belgique. Toutes les démarches entreprises dans ce sens ont échoué, le comité directeur refusant d'adopter le nouveau comité en se basant sur une interprétation très étroite des Statuts de la Croix-Rouge.Si l'on tient compte des misères à soulager, si l'on envisage le côte juridique de la question et si l'on rappelle le consentement donné d'abord par le comité directeur, on reconnaîtra que l'opposition de ce dernier n'est pas justifiée. C'est pourquoi son Excellence le gouverneur-général, en sa quaJité de pouvoir royale, a fait u.s3ge du droit que lui confèrent les Statuts et le3 dispositions de Loi du 22 janvier 1892; il a donc relevé le comité-directeur do ses fonctions et m'a chargé de l'administration générale des affaires de la Croix-Rouge. Le comité-directeur est, à présent, remplacé par l'administration centrale de la Croix-Rouge de Belgique, 93, rue Royale, Bruxelles. En portant ce changement à votre connaissance. j'espère que le comité de votre ville, ayant conscience de sa mission, contribuera à venir en aide aux malheureux sous ma direction, en attendant qu'un nouveau comité-directeur ait été constitué par d'autres personnes choisies parmi celles qui se dévouent aux œuvres de bienfaisance publique. Le commissaire que j'ai nommé pour me représenter dans votre district vous soumettra les pro-d csi ti on « n€CAa.c n i re>s LE DELEGUE DU GOUVERNEUR GENERAL DE LA CROIX-ROUGE DE BELGIQUE. . , Aux sous-comités de la Croix-Rouge de Bel- gique . • « i - i Une réunion eut heu a la suite de cette communication. Dans cette réunion, le secrétaire général de la Croix-Rouge d'Anvers lut la déclaration suivante: Le Comité d'Anvers de la Croix-Rouge de Belgique a, depuis le début, de la guerre, rempli sa mission en toute indépendance. Avant la prise de la ville, le comité, grâce à la générosité de la population anversoise, a installé complètement plus de 80 ambulances contenant ensemble plus de 15,000 lits. Il a soigné un grand nombre de soldats blessés et malades ; le total des journées d'hospitalisation, défrayé par lui, a dépassé Fr. 300,000. Toute cette activité a été l'œuvre d'hommes généreux, de volontaires désintéressés. Depuis l'occupation de la ville, le comité a secouru les victimes de la guerre partout où le besoin s'én faisait sentir. Il a fait visiter toutes les communes de la position fortifiée pour veiller à l'inhumation convenable des soldats tombés sur le champ de bataille, répêcher les cadavres, prévenir les épidémies. Il a fait nettoyer la Nèthe, avant que les services publiques ne fussent réorganisés. Des centaines de corps de chevaux et bestiaux furent enfouis par ses soins et des maladies infectieuses évitées. Là où néanmoins des épidémies de fièvre typhoïde éclatèrent,à Lierre, Wil-lebroeck, Boom, etc., plus de 15,000 vaccinations antityphiques furent pratiquées par les soins du comité. Partout il fit procéder à des désinfection. Le comité a ensuite installé à Anvers les asiles pour les malheureux dont le bombardement avait détruit le foyer. Ii a hébergé cinquante quatre mille réfugiés. Dans plusieurs communes de la province, la population manquait de literies et de couvertures. Le comité les ,a envoyées. Un grand nombre de pharmacies de village avaient été détruites : elle furent réinstallées par le comité. Bref, il n'y a pas de domaine de la charité laissé libre par d'autres organisations et se rattachant à la guerre dans lequel nous ne soyons intervenus. Nous avons donc la conscience de n'avoir attendu aucune sollicitation étrangère pour remplir notre devoir. Nous sommes disposés, à continuer dans la même voie. Mais dans cetite œuvre de dévouement, soutenue par nos deniers et ceux de nos membres et souscripteurs, nous ne sommes pas disposés à renoncer à notre indépendance pleine et entière. Nous ne pouvons pas davantage nous écarter de la Croix-Rouge de Belgique ni consentir à empiéter sur les domaines réservés aux bureaux de bienfaisance d'une part, aux sociétés philanthropiques et aux œuvres sociales d'autre part, nous sortirions sans aucun doute du but qui nous est assigné en nous occupant, par exemple, de la lutte contre la tuberbu-lose, de la protection de l'enfance et du chômage. Si ces misères étaient délaissées, votre préoccupation se comprendrait; mais nous nous plaisons à constater que les œuvres qui y portent remède sont parfaitement organisées et fonctionnent sans réclamer aucune intervention. Les bureaux de bienfaisance et les hospices civils, les nombreuses institutions philanthropiques privées et indépendantes, le dévouement et l'esprit de sacrifice y ont pourvu. Là où les ressources manquaient temporairement, elles ont été fournies par la sympathie que les peuples neutres ont prodiguée à notre pauvre pays. Le noble effort de la Commission for Relief in Belgium et le Comité National de Secours et d'Alimentation s'est étendu spécialement à tous les objets visés dans la circulaire susdite, et pour lesquels il n'existait pas d'autres œuvres ou pour lesquels les œuvres existantes se trouvaient désorganisées. Nous nç comprenons, dès lors, pas l'utilité qu'il y aurait pour le peuple belge à voir bouleverser toute l'organisation existante. Loin d'aider à faire le bien, il est apparent que par là on éloignera un grand nombre de concours et l'on stérilisera les efforts de tous ceux qui entendent se dévouer librement en faveur de leurs compatriotes. Notre dignité et notre sentiment patriotique ne nous permettent pas d'adopter une attitude qui impliquerait une critique des décisions prises par le comité directeur de la Croix-Rouge,à l'appui de laquelle on nous demande de "considérer à présent la majeure partie de la Belgique comme se trouvant en état de paix," et qui ferait supposer, contrairement à la réalité des choses, qu'il n'a pas été pourvu dans le pays par nos amis, par nos compatriotes, et par nous-mêmes, aux besoins de la charité : quels que soient nos malheurs vous devez comprendre que nous avons la fierté et le désir d'y veiller nous-mêmes." Il n'est pas difficile de prévoir ce qui arrivera. Les fameux organisateurs teutons qui sont au-dessus de tout, c'est entendu, bouleverseront tout, puis s'érigeront en sauveurs du pays qu'ils ont égorgé. Une protestation de Louis Franck. La lettre suivante en dit long sur les moyens emolovés oar nos ejinemis oour L S6eme année. No. 166

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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