L'indépendance belge

1023 0
18 oktober 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 18 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kf9p/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

87ème année, No 247 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) administration et redaction : bureau a paris : iuoor house. tudor st.. london. e.c. 11 plage de la bourse TELEPHONE: CITY 3960. TEL EPM.: | 233^75. * MERCREDI 18 OCTOBRE 1916. En vente à Londres à 3 h. le mardi 17 oct. f3 mois. 9 shillings.) abonnements : \ 6 mois. 17 shillings. i conservation par le progrès. {1 an. 32 shillings. ) LA SITUATION. Mardi, midi. Alarmés par les progrès nouveaux faits par les Alliés sur le front de Picardie, les Allemands commencent à réagit plus violemment. Le communiqué britannique parle d'une attaque " très importante " contre les positions britanniques de la redoute Schwaben. Cette attaque, préparée par un très violent bombardement et exécutée avec l'aide de projecteurs de flammes, fut repoussée avec des pertes sévères poui l'assaillant, qui fait des efforts désespérés pour garder cette position, d'où i' peut encore, dans une certaine mesure, surveiller les mouvements de troupes de nos alliés. La redoute consiste en un réseau de tranchées qui couvrent une superficie dont le plus long diamètre est d'enviror 700 mètres. Les " Tommies " ont occu pé pendant quelque temps la plus grande partie de ce labyrinthe, mais les Allemands se sont toujours maintenus dam la partie septentrionale et ce n'est qu'a vec de grandes difficultés qu'ils-parvien nent à ravitailler la garnison de ce poste avancé. La tranchée Strasbourg, qu sert à cette fin, a été en grand partie comblée par le feu des Anglais, qui on fait depuis jeudi plus de 400 prisonnier* dans ce secteur. Les redoutes Stuff e Mound, à droite de la redoute Schwa ben, constituent, nous l'avons dit déjà les derniers points de résistance des Allemands sur le plateau de Thiepval, et nos ennemis ont d'excellentes raisons pou; s'y accrocher jusqu'à la dernière minute. Au sud-est de Combles les Français on occupé une partie de l'important village de Sailly-Sallisel, à cheval sur la route de Béthune, et, malgré de très violente: contre-attaques allemandes, s'y son maintenus, et s'y fortifient. Ce succès est important par ce qu'il constitue une partie de la manœuvre tournante qui s pour objet le débordement du Moni Saint-Quentin. Truffée de pièces de gros calibre, cette position a été transformée par les Aile mands en une très puissante forteresse He campagne dont l'attaque de front es trop coûteuse pour être tentée. Au sud de la Somme les troupe? ont également progressé occupant un petit bois entre Genermon et Ablaincourt, où elles capturèrent deu^ canons de 210 et un de 77, ainsi qu'une centaine de prisonniers. Les journaux allemands, pour calme les esprits qu'inquiète l'avance continue des Alliés sur la Somme, font ressorti: les difficultés sous lesquelles se batten les troupes allemandes sur ce théâtre de la guerre. La " Frankfurter " essaye d'excuser le haut commandement, c'est à-dire le prince héritier de Bavière, e aussi le général Hindenburg, responsa Mes des opérations, en disant que celles ci se font la plupart du temps sans leu intervention, " parce que toutes les com munications entre l'état-major et le fron sont coupées par suite de l'efficacité e de la violence du feu d'artillerie de l'en nemi." Enregistrons cet aveu qui en di long sur les progrès accomplis par le: Alliés depuis un an. La "Gazette de Voss" elle aussi con state la supériorité que les Alliés, "grâce aux efforts de MM. Briand, Humbert e Lloyd George," ont acquise et qui "leu a nermii; d'arracher, sur line nartie rtii nime du front, l'initiative aux troupes allemandes." Ici aussi l'aveu est lâché et il a dû en coûter à nos ennemis de reconnaître que sur le front principal ils subissent la loi des Alliés. t "Ce que les Français et les Anglais ont aexompli," dit le critique dè la "Vos-sische Zeitung (capitaine von Salzmann, "est incontestablement Jjeaucoup." "Mais ils veulent faire plus encore, et le but qu'ils visent, c'est de jeter en France, pour le printemps prochain, leurs grandes réserves en hommes et à amalgamer les armées franco-britanniques afin de livrer le coup final dont on dit qu'il doit être porté au printemps , prochain." Le ton de ces commentaires est, on le ( constatera, bien différent de celui d'il y a quelques mois, et le seul point clair à l'horizon nuageux de nos ennemis estla frontière transylvanienne, où le général Falkenhayn est parvenu à refouler les Roumains jusqu'à la frontière. Les dernières nouvelles de ce front signalent des combats d'.une grande violence qui se livrent pour la possession des passes. Le général von Falkenhayn dispose, si nous en croyons le correspondant du " Times," de 200,000 hommes ainsi que d'une artillerie lourde très supérieure à celle des Roumains. Son plan consisterait à forcer le passage des passes de Pred^al et de Busau dont la première lui donnerait la clé de l'impor-. tante région pétrolifère de la vallée de . Prakavo tandis que l'autre le rapprocherait de la jonction de chemin de fer de Buzcu, point stratégique de grande valeur et croisement des lignes du nord et de l'ouest qui relient Bucarest avec le nord de la Roumanie et la Russie. Jusqu'à présent tous les efforts de l'ennemi de forcer l'une ou l'autre de ces passes ont échoué et il est à supposer que les forces nécessaires à la garde des points stratégiques importants sont sur place. Simultanément avec l'attaque en Transylvanie, les Allemands portent leur effort sur le point de jonction des armées russo-roumaines dans les Car-' pathes, et Pétrograd signale une offen-t sive ennemie avec de puissants effectifs au sud de Dorna Watra. Plus au nord, dans la région de Kirli- > baba (Carpathes boisées), les Russes ont t fait près de 1,200 prisonniers, mais : Vienne prétend en avoir fait autant dans : le même secteur, plus quelques centaines sur le Smotrec. Dans la Dobroudja, la situation est ' excellente. L'ennemi s'est retiré jusqu'à proximité de Dobritch et le roi Ferdi-t nand est venu inspecter les troupes dont ; il a assumé le haut commandement. Le général Jekoff, commandant-en- - chef de l'armée bulgare, a lancé une pro-t clamation .dans laquelle il dit qu'il es- ■ père, " avec l'aide de Dieu et le con- ■ cours des puissants alliés de la Bulga-' rie, donner le coup de grâce à la Rou- - manie, et la rendre inoffensive." Le gé-t néral Jekoff a eu soin de ne pas faire al-t lusion aux événements du front macé- - (donien où des surprises désagréables t l'attendent. > t Des incidents sont signalés de cette der • * nière ville à l'occasion d'une revue pas- - sée nar le Roi et la Reine. NÉCESSITÉ D'UN PLAN D'ENSEMBLE. La guerre économique. Toutes les nations actuellement en guerre savent que'1a victoire remportée sur les champs de bataille sera suivie d'une guerre économique qui doit décider de leur puissance industrielle et de leur prospérité. Pour vaincre dans cette guerre économique, les nations doivent s'y préparer méthodiquement dès maintenant, selon un plan d'ensemble englobant l'examen de tous les intérêts contradictoires. Ce plan si vaste, à l'exécution duquel toutes les classes également intéressées doivent collaborer, ne peut être dressé que par les gouvernements. ^ est ce que démontre péremptoirement et avec netteté M. le sénateur Herriot, jnaire de Lyon, dans un article publié par "Journal," de Paris. » L'Allemagne, dit-il, en se référant ? ; Jean Herbette, vient de créer un commissariat impérial pour le passage de 'a gestion de guerre à la gestion de paix ; et office devra s'occuper surtout di' change, du fret et de la répartition de= Ratières premières. J'approuve M. Her tte, continue-t-il, lorsqu'il écrit: "IL auront une fameuse avance sur les autres belligérants, ceux qui n'auront pas attendu la.fin des hostilités pour procéder chez eux à cet examen. Aussitôt que le dernier eïoup de canon aura été tiré, ils pourront se remettre efct route d'un pas sûr vers la prospérité, alors que les autres tituberont encore parmi les rêves," et avec lui je réclame que notre gouvernement élabore un programme national d'après-guerre, eje programme dont la conférence économique n'a tracé que les linéaments. Les généraux provoquent la victoire, oe sont les hommes d'Etat qui la doivent utiliser. Les vainqueurs non organisés, se fiant aux vertus de leur individualisme, risqueraient tous les profits de leur victoire. "S'il en est ainsi, prévoir pour cette ioble France, qui aura tant souffert de la guerre, un plan de reconstruction inférieure et de restauration, n'est-ce pas ^oinme un devoir sacré ? Tracer un programme autour duquel pourront demeurer groupés tous ceux qui ont décidé de •iacrificer leurs préférences personnelle; a la vie de la France, n'est^oe pas un« pressante obligation?... Il appartient au gouvernement d'ordonner par sa force tant d'intelligence à l'intérêt national .. Sans un plan d'ensemble, sans une vigoureuse orientation des efforts, nous ne ferons rien ni de solide ni de durable. Qu'on nous donne ce plan." N'est-il pas opportun de rappeler dans un journal belge ces principes sur lesquels doit se fonder une rapide et durable reconstruction ? Que la Belgique se prépare! La Belgique se trouvera après la guerre dans une situation d'infériorité considérable, même comparativement à ses alliés, tandis que ceux-ci dès maintenant construisent des usines, travaillent et dévéloppent leur clientèle, comme le prouvent leurs brillants tableaux d'exportation, la Belgique envahie, vinculée et bloquée par l'ennemi ne peut plus fabriquer dans ses usines détruites ou dépouillées de leur matériel, et sa clientèle acquise après tant d'efforts s'est dispersée accaparée par des centres nouveaux de production. Ce n'est qu'après la conclusion de la paix que notre pays pourra entreprendre l'énorme travail déjà achevé par ses puissants voisins. Afin de pouvoir regagner l'avance prise sur lui il faut qu'il ne perde pas de temps. Or, pour qu'il en soit ainsi, il importe que, dès maintenant, un plan complet de relèvement soit dressé et que ce plan soit connu et étudié par tous ceux qui peuvent ou doivent participer à son exécution. Comme le dit M. le sénateur Herriot, c'est le gouvernement seul qui est à même de prendre l'initiative en cette matière, parce qu'il doit veiller aux intérêts généraux de la nation et concilier les intérêts contradictoires. Le gouvernement, nous n'en doutons pas, a le grand souci de l'après-guerre, '1 se préoccupe de tous les problèmes à résoudre pour amener une renaissance rapide et durable de notre activité économique et de notre prospérité, mais il dirige sans que son travail soit connu parœ que les Chambres ne peuvent être convoquées et les Belges laissés dans l'ignorance des travaux de préparatir.M de l'après-guerre né peuvent- apporter leur collaboration' à une œuvre d'un intérêt éminemment général. Une direction nécessaire. Que de travaux auxquels se sont déjà livrés nos compatriotes, tant œux qui se trouvent en Belgique que œux qui sont réfugiés dans les pays étrangers, ne seraient pas restés stériles s'ils avaient reçu la direction qu'aurait dû leur donner le pouvoir oentral avec le lien qui devait les coordonner et les rendre féconds ! Que l'on nous donne un plan ! Nos industriels et nos économistes ont suffisamment prouvé par la prospérité qu'ils avaient acquise à la Belgique, qu'ils sont capables sous l'égide du gouvernement de faire besogne utile dans ce domaine. Ce plan sera exécuté avec d'autant plus de courage et de rapidité que la connaissance en sera plus répondue et que les personnalités qui l'auront dressé s'imposeront par leur science et leur autorité. Si nous avons ce canevas élaboré avec le souci des droits et des devoirs de tous, la Belgique, dès que le canon aura cessé de donner, se remettra avec son courage d'antan et sa ténacité de race à reconquérir sa puissance industrielle et commerciale, source de sa prospérité économique. Mais de grâce que l'on nous donne ce plan sans tarder. LETTRE DU BRESIL. (De notre correspondant.) Septembre 1916. Une lettre du Sénat brésilien. Dans la première quinzaine d'août le premier secrétaire du Sénat brésilien a envoyé au ministre de Belgique à Rio de Janeiro la Note suivante : "J'ai l'honneur,' de communiquer à Votre Excellence que le Sénat brésilien, informé des remerciements que Votre Excellence lui a transmis au nom du gouvernement et du peuple belge pour avoir inséré dans ses " Annales " la conférence faite à Buenos-Ayres par le sénateur Alfredo Ellis, et a décidé de consigner dans l'Acte de ses Travaux, la spéciale satisfaction avec laquelle ces remerciements ont été reçus par le Sénat. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de ma plus haute considération.—Dr Pedro Borges, premier secrétaire du Sénat." Le revenu de la douane. Le président de la République, en l'audience accordée alors aux directeurs re-I présentant les classes productives du ' pays, a eu l'occasion de signaler à regret que le revenu de la douane a diminué à un tel point, à cause de la guerre européenne, qu'il se pourrait prochainement que le gouvernement brésilien se trouve dans l'impossibilité de liquider ses arrangements relatifs à sa dette extérieure, si on n'a pas recours à des mesures extrêmes. Le président a donc proposé de créer de nouveaux impôts sur certaines industries. Au profit des Alliés. Le 22 juillet dernier, il y a eu au Lycée Français de Rio de Janeiro une fête au profit de la Serbie, l'Arménie et la Belgique. Le résultat a été magnifique. Les secours seront remis au roi Pierre de Serbie, au patriarche arménien et a S.M. la Reine des Belges par l'intermédiaire du gouvernement français. Le 1er août, M. J. François Fonson, arrivé récemment à Rio, a fait une conférence au Lycée Français de Rio, et ensuite a 'u sa pièce "La Kommandantur." A cette conférence ont assisté : M. le ministre de Belgique, le 1er secrétaire de la Légation de France, M. Bouilloùx-Lafont, M. Grandmasson, etc., etc. A partir de ce soir, M. Fonson commence ses conférences publiques qui ont pour sujet "Ce que j'ai vu lorsque les Allemands sont entrés à Bruxelles." Les perobas du Brésil. Voilà un nom qui ne dit rien à l'esprit des lecteurs. Représente-t-il un minéral, un animal ou un végétal ? C'est tout bonnement un arbre, et un arbre important. Le peroba commun ou jaune, du genre i "Aspiidospemu»" famille des "Apocy-, nées," constitue presque à lui seul la base du commerce local des bois du Brésil central. Ses qualités de légèreté relative, de durée, de facilité de travail et de résistance le font comparer à notre chêne d'Europe pour les mêmes usages. Sa teinte est jaune-ocre blond, agréablement plaqué et veiné de teintes plus cJaires et' plus brillantes. Le peroba est un arbre de haut port, à l'écorce semblable à celle de nos peupliers, mais jaunâtre ; on rencontre couramment des perobas de 25 à 30 mètres de hauteur de fût jusqu'aux premières branches et d'un volume net de 30 à 40 mètres cubes. Ceux de 50 mètres cubes ne sont pas rares, et nous en avons mesuré un de 105 mètres cubes. L'exploitation de ces arbres, comme des autres, se fait presque exclusivement à l'aide de boeufs ; 24 bœufs traînent des troncs de 2 à 3 mètres cubes sur une distance de 3 kilomètres au maximum par jour, à la condition, bien entendu, qu'on ait préparé préalablement les sentiers de vidanges nécessaires. Ce système indique bien le peu de rendement des exploitations forestières organisées à la mode ancienne. En créant dans les forêts des chemins de fer à voie étroite, on améliore considérablement les conditions de l'exploitation, ainsi que nous en avons fait personnellement l'expérience ici même. Alors seulement l'exploitation des bois, et des perobas en particulier, devient une véritable industrie.La consommation du Brésil en perobas est très importante ; elle suffit à assurer aux exploitations actuelles des débouchés réguliers et rémunérateurs. On peut même prévoir une augmentation notable de la consommation du pays si on s'en rapporte aux indications que nous avons reçues et aux cours de plus en plus fermes des perobas à Rio de Janeiro. Les prix de perobas en grumes oscillent entre 90 et 120 milreis à Rio ; au change actuel de 800 reis le franc, ces prix équivaudraient à Fr. 112 et 150 respectivement. Le cours normal du change était avant la guerre de 600 reis ce qui portait les prix ci-dessus à Fr. 150 et 200. Dès que les frets maritimes seront redevenus normaux il me semble qu'il y aurait intérêt pour le commerce européen à chercher à s'approvisionner de perobas. Les chênes deviennent de plus en plus rares; ceux d'un diamètre supérieur à 0m. 60 sont presque introuvables. Comme nous l'avons dit, le peroba remplace le chêne dans tous ses usages et on rencontre couramment des arbres de 1 m. à 1 m. 50 de diamètre. Nous avons la conviction, qu'une fois connu, cet arbre sera importé régulièrement en Europe. Un mobilier de peroba à notre avis est bien plus joli et plus brillant qu'un mobilier de chêne. Il suffirait au'un importateur fît faire quelques meubles de cette essence et les exposât, pour que, nous en sommes convaincu, ils deviennent du goût des consommateurs.C'est ce qui explique du reste, l'énorme consommation du peroba que font les ébénistes brésiliens. Comme bois d'œuvre, charpentes, constructions, il est de tout premier ordre ; '1 se recommande surtout à l'attention des spécialistes par les dimensions en loa-g'ueur et en diamètre des troncs. EMILE LECOQ, Ingénieur. LA VIE DE PARIS. Qielle étrange mentalité nue celle de ce prince de Bu o\v qui avait passé pour iib-;ral jusqu'à ces t mps derniers et qu'i, tout à coup, au moment où i! crut ciue le s armées eui opéennes allaient fl clvr, se piodamait le partisan des mesuras annexionnistes devant iesqurl es <-on successeur, M. de B thmann-HoLw-g, semb ait reculer. Tout i"' cemment, il était à Tgernsee, dans les mont;.gnes de Bavière, où il rencontrait son " vieil et fidèle ami," le baron de Scho~n, l'ancien ambassadeur d'Allemagne à Paris où. jusqu'à la dernière minute, il essaya de jouer son iô!e dç fourbe, apportant les mensonges 1 s plus invraisemblable s au quai d'Orsay et essayant de provoquer des incidents dans la rue pour motiver un éclat. C'est dans la maison de campagne de M. de Schoen que le prince de Bii'ow a rencontré le comte Bcichtold, l'exécuteur cynique de l'incroyable sommât on aux Serbes, au mois de Juillet 1914; là aussi se trouvait cet intrigant richissime, le prince Hcnckel Von Donnesmaik, négociateur filtre les gros industriels et le gouvernement. Quelles ont dû être les conversations de ces personnages ? Dans tous les cas, elles viennent après la •,rtefltîss&rvtê déclaration du prince de Bû'ow, qui a été app'audie par les pan-germanist' s « t d'après laquelle l'Allemagne devait " pousser la guerre et ses armements à outrance afin d'assurer les annexions nécessaires des pays occup s pour la si eu ri té future de 1 Fmpire." C'est dans cette d clarat'on que l'ancien chancelier a parlé de " l'écrasement nécessaire de la Fiance pour mettre fin à cette tension inévitable et dangereuse qui n'a que trop duré entre les deux pays voisins et qui doit fatalement aboutir à l aneantissement de l'un ou de l'autre." Pour cet esprit qui est cependant un des p us clairvoyants de l'A lemagne actuelle, tout ce qui est la suprématie teutonne est "nécessaire." Les annexions de la Belgique, des départ ments du Nord: nécessaires. L'ecras ment rie la France : nécessaire ! Il y a deux mois, le même prince de Biilow affirmait d'après le " Vaterland '* bavarois que "certainement l'Allemagne sortiia de cette guerre plus grande et plus puissante." . Quand un homme comme l'ancien e hancelie r tient un langage pareil, quelle doit être la mentalité ues simples bourgeois teutons ? Il faut ajouter que de Bù'ow, de S> hoen et Von Donnesma1 k n'ont aucun de le urs fils tu s dans les boue heries de Verr'un et de la Somme, qu'ils ne ouffrent ni de la misère ni de la faim et qu'ils regardent tous trois du côté du pouvoir où ils rêvent de revenir en passant par-dessus des centaines de mille de cadavres. Les petite s gens ont d'autres raisons pour penser autrement et nous comprenons ce tte parole loyale et indignée du prince abbé Max de Saxe, le fière du roi Frédéric-Auguste de Saxe, qui, parlant de l'entreprise de Guillaume II, a osé écrire dans une lettre qu'on a fait courir à la cour de Dresde : "Il n'est pas possible que Dieu ne punisse pas les auteurs de cette guerre criminelle et odieuse où la cruauté le dispute à l'injustice."JEAN-BERNARD. LA QUESTION DES LOYERS Le gouvernement se préoccupe-t-il de cette importante question qui rend l'exil plus douloureux pour beaucoup de réfugiés? Le "XXe Siècle" affirme qu'elle a été l'objet d'un minutieux examen et que, sous peu, le Conseil des minist.es sera saisi eî'un projet d'arrêté-loi déclarant nuls et non avenus les jugements rendus, contrairement à la Convention de La Haye, et décrétant que des dommages-intérêts seront dus à ceux qui en auront été victimes. U serait hautement désirable que le gouvernement fasse connaître ses vues d'une façon précise sur cette question si importante.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes