L'indépendance belge

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s.n. 1916, 11 Mei. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85h3n/
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No. 110 0m annee, L'INDPÉNDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) Eadministration et redaction: bureau a paris: lEriirtB H «MAI 4Q1C f, „mc, ornutrer-? > )0r hocse. tudor st., londox, e.g. u. place de la bourse JEUDI 11 MAI 1916. _ abonnements : l s 17'iffimil } conservation par le progrès. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: [238.75. en vente à Londres à 3 h. le mercredi 10 mai. ( 1 an. 32 shillings. $ LA SITUATION. Mercredi, midi. ] l# Reichtetag a repris • mardi ses tra-aux. E11 tête de l'ordre du jour se [rouvait une mot-ion socialise démaillant l'ajournement des poursuites con-Te le Dr Liebknecht — arrêté sous un iréfcexte futile par les autorités mili-aires—et sa mise en liberté pendant a durée de la session parlementaire. Cette motion, à ce qu'on annonce l'Amsterdam, a été renvoyée sans dis-;ussion à la Commission du Reichstag. Le Reichstag s'est ensuite s'occupe ies autres questions à l'ordre du jour Jont les plus importantes sont le projet, relatif au relevé des dégâts occasionnés par la guerre et la revision du droit ^'association. Il est à remarquer que le projet sur les indemnités à payer aux habitants jésés par la guerre 11e doit être que provisoire, le règlement des indemnités dépendant, comme le font remarquer les I pur'naux allemands, "de la situation ■foaiiciëre d?ns laquelle se trouvera Pem-Bpire après la guerre. ' ' A ce propos la "Gazette de Cologne" ïpprend qu'à la suite de la double invasion russe eu Prusse Orientale 24 villes, 500 villages, environ 300 fermes et do-naines et 34,000 maisons ont été détruits, jue 100,000 habitations ont été totalement et un nombre à peu près égal partiellement pillées. En outre, toujours d'après la même source, 22 églises, 25 presbytères et 133 écoleg ont été détruits, tt environ 90,000 chevaux perdus ! En Alsace-Lorraine les Français occupent encore des villages avec une population de 65,000 habitants (3.4 p.c. de la population totale), tandis que d'autres, iàvee une population de 48,500 habitants 1(2.6 p.c.) ont dû être évacué?. [ La rébellion irlandaise a décidément Bté plus grave que ne le faisaient supposer les premières informations Répon-Èant à une question qui lui fut posée hardi aux Communes, M. Asquith a déclaré, en effet, que les jjertes subies par l'armée et la police au cours du mouvement insurrectionnel ont été de 124 tués, 388 blessés et 9 manquants, soit au total 521 victimes ! Au cours de la discussion iur les événements en Irlande le chef de Jabinet a annoncé qu'après avoir consulté M. Redmond, le chef des nationalistes irlandais, il avait décidé d'exclure l'Irlande de l'obligation du service militaire. Sir Edward Carson, chef des Ulsté-^iens, s'est élevé contre cette façon de procéder, qui, selon lui, équivaut à laisser gouverner l'Irlande indirectement »ar des hommes sans responsabilité. II faudrait mieux, selon lui, donner immé-liatement à ces hommes la responsabilité jtt le pouvoir. , M. Redmond ne s'est pas fait prier pour déclarer, en réponse à sir Edward i'arson, que si les Irlandais avaient eu le pouvoir et la responsabilité du gouvernement de l'Irlande pendant les deux derrières années, les récents événements 11e j H) seraient pas produits. Quant à introduire en Irlande, en ce moment, le service obligatoire, ce serait, d'après lui, pon seulement une faute et une erreur, pais une insanité. D'autres orateurs encore sont intervenus dans ce débat, qui s'est terminé finalisaient par le retrait de l'amendement de pr J. Lonsdale réclamant l'extension du feervice obligatoire à l'Irlande. [ Ou est impatient à Washington de [ ft>nnaitre l'effet de la réponse u président W ilson à la Note allemande. M. iUnsing, dans un mémoire destiné à la presse, fait remarquer qu'en Ce qui concerne les diseussions entre les Etats- ! Unis et la Grande-Bretagne (que Berlin voudrait influencer), les deux gouvernements sont liés par des obligations découlant des traités. L'offre faite à l'Allemagne d'assumer des obligations mutuelles similaires a été repoussée. Dans les milieux qui touchent de près au Président, 011 affirme que M. Wilson a dit son dernier mot dans la controverse avec l'Allemagne et que la rupture des relations se produira automatiquement si Berlin ne tient pas ses engage-, ments. Entretemps les Allemands continuent de couler des navires sans avertissement préalable, et le paquebot "Cymric" est la dernière victime de ce procédé d,e pirates. Torpillé à trois heures du matin, le "Cymric" a flotté pendant onze heures avant de couler, et c'est uniquement à ce fait qu'il faut attribuer le nombre réduit de victimes—cinq tués par l'explosion sur 112 hommes d'équipage ! On voit par là que la menace des sous-marins est loin d'être conjurée. La marine des neutres est d'ailleurs tout aussi exposée que celle des belligérants, et il résulte d'un communiqué officiel publié à Christiania que les pertes navales pour la Norvège se sont élevées pendant le mois d'avril à 29 navires d'un déplacement de 36,114 tonnes, dont 13, représentant 19,937 tonnes, ont été coulés par des sous-marins ou des mines. Pendant la même période la marine norvégienne s'est, accrue de 32 navires jaugeant 17,925 tonnes. Le déficit en tonnage représente par conséquent 18,189 tonnes ! L'intérêt principal des opérations militaires est, une fois de plus, concentré sur Verdun, où les Allemands 11e se lassent pas d'envoyer leurs régiments et leurs divisions à une mort certaine. Dans la nuit de lundi à mardi et dans la matinée d'hier, les Allemands attaquèrent, par trois fois, les positions françaises dans la région de la Côte 304. La première, dé-clanchée à 3 heures du matin, fut dirigée contre la Côte 287 (au nord-ouest de la Côte 304). Elle fut, comme nous l'avons indiqué déjà, arrêtée par un feu de barrage; la deuxième, en formations compactes, visant le nord-est de la Côte 304, eut le même sort, de même que la troisième, débouchant d'un bois situé à l'ouest. Les pertes au cours de ces engagements ont été terribles, l'ennemi perdant jusqu'à cinquante pour cent de ses effectifs. Or 011 évalue à trois divisions les forces qu'il avait e'ngagées dans ces différents assauts ! Sur l'autre rive -de la Meuse les Français ont expulsé l'ennemi des derniers éléments de tranchées qu'il occupait au nord-ouest de la ferme de Thiaumont. Ainsi, après cinq jours d'efforts furieux et coûteux, les Allemands 11'ont fait aucun progrès sérieux et nous 11e sommes nullement étonné d'apprendre par des neutres revenant de Berlin que la population ne cache plus son découragement et qu'elle commence à se rendre compte que la partie est perdue. Le roi George, recevant au Palais de Buckingnain -les délégués du Conseil de l'Empire russe et de la Douma, a prononcé un discours dans lequel il a exprimé l'espoir que les relations entre la Russie et la Grande-Bretagne deviendront de plus en plus intimes. Le souverain a également rendu un hommage ému aux merveilleux faits d'armes accomplis par les troupes russes. Plus tard, au cours d'un banquet, M. Asquith s'est étendu longuement sur le rapprochement anglo-russe favorisé et stimulé par la guerre. BELGIQUE ET LA RUSSIE. I Interview du Vice^président de la Douma. Des membres de la Douma et du Conseil de l'Empire sont arrivés récemment ■' Londres afin de rendie plus étroits les liens qui unissent la Ru<sje à l'Angle-terre. Nous avons intervievé l'un d'eux, ■'I' Pr°topopoff, vice-présdent de la ''ouma, l'une des persoûialités les plus distinguées de l'Empire', portant !*1 Moustache aux pointes légèrement relevées, il ressemble quelque pet.lau roi lierre de Serbie. Des yeux vifs, TOelH-gents et aupsi bienveillants éclairent physionomie franche et ouverte. Ses cK. "^eux et sa moustache sont légèrement argentés. Aspect disti gué, aucuue pose toutefois, abord spontané et cordial. Le vice-président de la Douma nous fait ac ^'leil le pius chaleureux et il nous parle du pays, de notre pays, sur un ton d'affection réelle. La Belgique renaîtra plus grande. M. Protopopoff, qui s'exprime en français avec beaucoup de facilité, sans accent, nous dit de suite ce qu'il pense de l'invasion de la Belgique: "Les Teutons n'ont pas envahi votre pays pour des raisons stratégiques; ils le savaient riche, possédant de multiples usines, fabriques et manufactures; or, comme il leur fat-lait les matériaux nécessaires à une grande guerre, ils ont violé votre neutralité et déchiré le traité qui les liait pour les ; \>ler. La préméditation est évidente. Ils ol1\voulu enfoncer dans votre sol les ra-cineVjie ieur rat.e "fjos ennemis n'ont ni "TV"*- I comme des hommes de proie, de tout ce gui peut paraître utile à étayer leur puissance; ils 11e respectent rien. Ils entendent faire souffrir le peuple qu'ils arrachent à ses libertés. Ils obéissent au mot de Bismarck: "Il ne faut laisser aux populations conquises que les yeux pour pleurer. ' ' La Belgique était connue par toute l'Europe comme une terre de travail, comme une ruche active, comme un pays de liberté. Des sentiments justes la guidaient uniquement. Petite par le territoire, nous la trouvions grande par ses forces productrices. Son esprit, ses aspirations, ses actes en faisaient une nation supérieure. Elle était devenue utile à l'expansion de l'Europe. Elle n'est pas morte aujourd'hui, elle 11'eest qu'endormie; les Puissances faciliteront son éveil futur: elle se développera; elle ira grandissant, dans le domaine économique, dans le domaine moral. L'honneur des Allié? est engagé; ils accompliront leur devoir." La Russie et la Belgique. Tout cela fut dit avec chaleur et émotion. C'était comme la voix de la Russie elle-même qui venait encourager la Belgique et lui rendre l'espoir. Le distingué vice - président continua sur le même ton affectueux et persuasif: " En Russie nous aimons tous beaucoup la Belgique parce que nous la connaissons et nous avons pu l'apprécier. Avant d'autres peuples elle est- venue chez nous; elle a activé notre mouvement industriel ; elle a fait du Donetz un vaste laboratoire industriel. Malheureusement ses efforts n'ont pas été récompensés comme nous le désirions ; certaines affaires sont devenues désastreuses. C'est que la Russie n'était pas encore née à la vie industrielle; elle ne possédait pas les forces qui la vivifient aujourd'hui. Mais demain le moteur de sa puissance sera en action et elle pourra donner à ses relations économiques avec la Belgique un grand développement. Sur uotre marché votre pays aura à s'emparer d'une large part de ce qui revenait à l'Allemagne. Et rapidement sa prospérité s'affirmera plus grande. Dites combien nous compatissons à vos souffrances, mais dites, aussi, que les Russes sont vos plus grands amis, qu'ils souhaitent comme moi, de tout cœur, la fin de vos maux et qu'ils ont la oertitude que le Droit frappera le Mal et que votre blessure sera fermée."Elle ne fait que commencer ! Après cette émouvante déclaration qui trouvera un écho chez tous les Belges, nous demandons au très sympathique vice-président de la Douma ce qu'il pense de la guerre; sera-t-elle bientôt finie ? — La guerre, nous répond-t-il d'une façon très nette: elle ne fait que commencer! E11 Russie où nous disposons d'un large réservoir d'hommes, nous avons à nous organiser davantage encore. Nos progrès sont grands; nous en avons de nouveaux à accomplir. Pendant cet été il faut s'attendre à voir- les Allemands tenter de nouvelles offensives, mais ce labeur les usera; nous croyons qu'ils se trouveront dans quelques mois dans une situation difficile et c'est alors qu'il y aura un tournant dans la marche des hostilités. Mais quelle que soit la durée de la guerre, nous envisageons sa conclusion avec tranquilité. Aucun Russe ne doute de la victoire finale ; tous, nous lutterons avec opinâtreté jusqu'au moment où le but fermement et virilement voulu sera atteint." La Pologne. — Après la victoire, qu'adviendra-t-il de la Pologne? — Vous connaissez les promesses formulées par le Grand-Duc au début de la guerre. Ces promesses, avec l'agrément de notre gracieux souverain, seront réalisées, sitôt que la tourmente européenne aura pris fin et que le moment sera venu d'organiser. Il n'y a aucun doute à cet égard. La parole du Grand-Duc ne sera pas protestée." Puis M. Protopopoff nous dit avec quelle sympathie la délégation parlementaire russe a été accueillie à Londres, réception qui dépasse ses espérances. Il est difficile de montrer plus de délicatesse dans la cordialité. Après avoir séjourné en Angleterre, les membres de la Douma et du Conseil de l'Empire se rendront en France et en Italie pour visiter les fronts âlliés." Les Belges et les Russes ont toujours été des amis : mais après la guerre cette amitié deviendra fraternelle, comme en témoigne l'éloquent langage de l'un des plus hauts représentants de l'Empire. G. V. LETTRE DES ETATS-UNIS. Encore un nouveau Port Russe ouvert au commerce étranger. (Uc notre correspondant.) D'après un avis officiel russe que le Gouvernement de Washington vient de communiquer à nos journaux, un nouveau port russe sera ouvert à la navigation internationale à partir du 24 juin prochain. C'est Nicolaievsk, à l'embouchure du fleuve Amour, à/ l'extrémité nord du Détroit de Saghalien, en Sibérie. Comme on le voit, ce n'est ni tout près du théâtre de la guerre, ni à proximité du cœur de la Russie. La nouvelle, cependant, ne manquera pas de réjouir nos exportateurs dont les marchandises à destination de l'Empire du Tzar continuent à s'empiler dans nos ports du Pacifique en attendant qu'une éclair-cie dans l'encombrement qui sévit à Vladivostock en rende l'expédition possible. Les moyens dont le port de Vladivostock dispose pour le déchargement des marchandises et leur rechargement sur chemin de fer ont, paraît-il, augmenté dans la proportion de un à quinze depuis le commencement de la guerre, mais ils ne parviennent pas à faire face à la marée toujours croissante de marchandises venant des Etats-Unis et du Japon. Presque tous les navires à vapeur et même à voiles qui font la navette entre l'Amérique et Vladivostock sont sous réquisition des gouvernements russe et japonais, ou tout au moins sont affrétés par eux, de sorte qu'ils embarquent de préférence les marchandises destinées aux armées russes, laissant dans nos ports les marchandises purement commerciales. C'est ainsi que, non seulement aux Etats -Unis, mais aussi en Colombie britannique, il y a des montagnes de choses dont le peuple russe ■ doit avoir très grand besoin, mais qu'on ne peut lui envoyer. Ce sont surtout des étoffes en coton, des cotons bruts, vêtements confectionnés, chaussures, viandes salées, fumées et en boites, des machines agricoles, tracteurs mécaniques, etc., qui attendent ainsi une occasion qui ne serait point venue de sitôt, peut-être, si la Russie n'avait songé à ouvrir au commerce le port de Nicoiaievsk qui sera exclusivement aftecté aux relations ordinaires. Les marchandises y seront transbordées sur des bateaux de rivière et remonteront l'Amour jusqu'à Stretynskoù aboutit un embranchement du Transsibérien. En même temps que les journaux recevaient du gouvernement de Washington l'avis relatif à l'ouverture prochaine du port de Nicolajevsk, l'ambassadeur de Russie annonçait aux .reporters -de garde en ses bureaux que le gouvernement du Tzar avait décidé de prendre immédiatement la direction de tous les moyens dç transport par terre et par eau à l'intérieur de l'empire. Une commission nommée par le Tzar est chargée du nou veau service. Elle est composée de fonctionnaires du gouvernement ainsi que de propriétaires et administrateurs des grandes routes ferrées et fluviales. Cette commission a le pouvoir absolu de fixer les tarifs. Elle est aussi chargée de rechercher les moyens d'encourager l'établissement de lignes transocéaniques et d'offrir des subventions gouvermenta-les aux personnes désireuses de construire des navires pour le commerce avec les pays d'outre-mer. Il paraît certain, dès maintenant, en vue de tout ce que la Russie a fait depuis vingt mois, que l'Empire des Tzars est enfin réveillé. Cette guerre lui fera faire sur la route du progrès plus de chemin qu'il n'y eût parcouru, peut-être, au cours de plusieurs siècles de paix. Je songeais tout à l'heure à une caricature qui.parut il y a quelque temps dans une feuille de Saint-Louis du Missouri, et que presque tous nos grands journaux reproduisirent. L*n Kaiser immense, casqué, botté, couvert de décorations, la figure portant la marque de la terreur ia plus profonde, fuyait à toute vitesse a travers des paysages désolés couverts de cadavres de femmes et d'enfants, enjambant des cités flambantes où l'on apercevait des cathédrales écroulées. Poursuivant le Kaiser, l'Ours Moscovite, souriant, semblable à la vengeance, n'avait pas l'air de se presser, mais gagnait évidemment sur sa victime. Sous la caricature, il y avait : Le Kaiser-pourquoi diable l'ai je réveillé? (Why the deuce did I wake him up?) ff * * Les communications postales ainsi que Je transport des voyageurs entre les Etats-Unis et les îles britanniques laissent à désirer en ce moment. Ces services, depuis un mois, sont privés de leurs meilleurs bateaux. Quant aux frets transatlantiques, vous supposez bien qu'ils sont très loin de baisser en ce moment. Pendant la semaine qui se termina le 11 mars, on embarqua dans les ports de la région d'Hampton Roads 269,000 tonnes de charbon à destination de 3a Méditerranée, les frets étant de 28.80 dois, pour la côte occidentale de l'Italie; 27.60 dois, ou Fr. 168.48^ pour Marseille et 25.20 dois, ou Fr. 147.42 pour Barcelone. Je remarque aussi que les vapeurs "Pietro" et "Salvador Ricordi" ont pris ensemble 11,423 tonnes de coke de fonderie pour la Spezia, où le gouvernement italien a de grands établissements de construction navale. Le dollar vaut en ce moment Fr. 5.85, cours qui n'a ipas varié depuis au moins deux mois. Quant au mark allemand, qui valait autrefois 0.241 dol., il ne vaut plus que 0.172 dol. et il baisse tous les jours. F. C. PICK. LA VIE DE PARIS. Paris, le 5 mai 1916. Qu'y a-t-il d'étonnant que le parti royaliste continue ses jeïïorts de propagande révolut-ionnaireftiifimo sous le couvert de l'union sacrée, au point qu'il a fallu que le gouvernement se décide à saisir une brochure du duc d'Orléans, comme je vous le disais hier ? Les conspirateurs sont de grands illusionnés. La fraction tout à fait négligeable qui compose le bataillon rétréci des cléricaux impénitents qui se sont enrôlés avec M. Joseph Denais, député de Paris, qui a mis à la main sur la "Libre Parole, poursuit elle aussi une campagne de groupement qui est sans danger parce que sans influence et sans principes définis. Tous ces gens là veulent bien que les républicains les traitent avec bienveillance et douceur pendant la guerre, mais ils tressent lentement le nœud cou • lant avec lequel ils se proposent d'étrangler la République quand la tourmente sera passée. Si on dévoile leur machinations, si on dénonce ces intolérables turpitudes politiques, ils vous reprochent de faire de la polémique quand les Allemands sont encore à Noyons et de violer l'Union Sacrée, oubliant avec une superbe inconscience que l'Union doit signifier l'abstention de toute action politique des deux côtés. Au surplus, reconnaissons que la bande qui conspire au bénéfice du duc d'Orléans et les quelques agités qui secondent M. Jules Denais et sas acolytes ne forment qu'une petite exception; la graude majorité des Conservateurs et des catholiques continue à faire loyalement son devoir, et, mettant de côté toute autre considération, à soutenir seulement les efforts du pays contre l'ennemi, fidèles au mot d'ordre adopté par les bons citoyens de Droite comme de Gauche : "France d'abord." Oui, certes, France d'abord, Victoire sûre après. Au lendemain de notre action définitive, les uns et les autres nous verrons quelles décisions nous devons adopter, quand les poilus seront revenus, pour prendre part à la délibération. Ce n'est pas seulement à Paris que les cervelles brouillonnes du royalisme fameux sont en ébullition. Les Orléanistes ont une concurrence à Vienne, où des princes et des nobles étrangers, en retard de cent ans au moins, comme il est de tradition dans la politique autrichienne, s'occupent sérieusement d'organiser ce qu'ils appellent "les droits des princes légitimes sur les trônes de France, d'Espagne et de Portugal." Si nous n'avions des certitudes sérieuses de cette sorte de conspiration d'une nouvelle Sainte Alliance, nous croirions à une plaisanterie déplacée au milieu des circonstances tragiques que nous traversons. Les royalistes qui déclarent représenter la tradition pure de la légitimité, ont formé à Vienne une sorte de parti autour de l'héritier du comte de Cham-bord, le prince Hélie de Parme, officier autrichien d'ailleurs, et qu'on reconnaît là-bas comme le seul successeur légitime • de la couronne de France—les pauvres gens. Cette poignée de princes d'Outre-Rhin déclare gravement qu'après la vie-

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