L'indépendance belge

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s.n. 1917, 14 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1j9765b70f/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: iciirn ia iiiiaj -.rw-r , , ,,nr, .çmnTVPS , ■; I>*VV <3im wtph «m nni?N wri 11, PLACE DE LA BOURSE. . JEUDI 14 JUIN 1917. . ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ^ O. DANL blL,., HIGII HOLBORÎv W.C.l. . , . .. . . ABONNEMENT. S.-J 6 MOIS, 17 SHILLINGS. !-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS, telephone : holbohn 1773-4 teleph.: | 23g.7 5. en uente à londres à 3 h. le mercredi 13 juin. 1 1 an, 32 shillings. J LA SITUATION Mercredi, raidi. La crise grecque semble être arrivée à maturité. M. Jonnart est' à peine arrivé à destination que déjà l'on annonce un débarquement de troupes franco-britanniques en Thessalie avec mission de prendre possession de la récolte, qui sera répartie équitablement entre les différentes provinces, toute la récolte ayant été achetée parles Alliés. Ceux-ci, par l'entremise de M. Jonnart, ont informé M. Zaïmis, le chef actuel du cabinet d'Athènes, qu'étant donné les incidents qui ont eu lieu depuis 1915, les Puissances Alliées se voient obligées de demander des garanties en ce qui concerne la sécurité du corps expéditionnaire, le rétablissement de l'unité du royaume et l'application de la Constitution grecque dans son esprit réel. M. Jonnart a fait appel au patriotisme de M. Zaïmis, afin que la réconciliation nationale puisse se faire pacifiquement. 11 a informé en outre le Premier que "des postes alliés" allaient être établis en vue d'assurer le contrôle de l'Isthme de Corinthe et qu'il disposait de troupes nécessaires pour assurer le maintien de l'ordre à Athènes si besoin était. A la suite de cet entretien, le gouvernement d'Athènes s'est empressé d'infor-i^er la population, par voie d'affiches, que les Puissances Alliées n'avaient nullement l'intention de.porter atteinte aux droits de la Grèce ou à son régime constitutionnel, 'leur unique désir étant de maintenir une Grèce forte et indépendante.L'application des mesures annoncées par M. Jonnart eut lieu, pour autant que nous soyons informés, sans le moindre incident, ce qui prouve bien que les incidents précédents eussent pu être évités si les autorités avaient simplement voulu faciliter la tâche ingrate des Alliés au lieu de la compliquer. La presse grecque, elle aussi, semble avoir compris qu'il est temps de mettre un frein à- certaine campagne qui, tôt ou tard, devait mener le pays à une catastrophe, et la plupart des journaux anti-ententistes se bornent à diminuer l'importance du rôle dont M. Jonnart a été chargé et qui n'est, en somme, autre chose qu'un dernier effort en vue de mettre fin? pacifiquement, à la tension des rapports entre la Grèce royaliste et les Puissances Alliées. Seul le groupe des gounaristes, dont les attachés germaniques sont bien con-. itues, continue de faire de l'opposition, mais tout indique que ce "groupe reste; isolé. D'autre part, il semble que le prestige personnel du roi Constantin ait été gravement atteint par l'occupation de Ja-nina, et nous ne sommes pas autrement surpris d'apprendre, comme?!'annonce le "Times" de ce matin, que le bruit court à Londres que le roi Constantin a abdiqué, ou qu'il est sur le point de le faire, en faveur de son deuxième fils, le prince Alexandre. Ce compromis, apprend notre grand confrère, serait probablement considéré par M. Jonnart comme une solution acceptable de la "difficulté royaliste grecque." Entretemps, l'abdication est confirmée, et il y a lieu de se féliciter du résultat de la méthode de la main forte, que nous n'avons opssé, pour notre part, de préconiser. Espérons que ce n'est là qu'un commencement. En Russie également, on semble commencer à comprendre qu'en temps de guerre seuls les actes comptent et que le geste importe plus que les meilleurs discours.Trois régiments d'une des armées russes actuellement sur le front roumain ayant refusé de se soumettre aux ordres qui leur étaient donnés par le général Sherbatcheff d'aller occuper les positions nouvelles qui leur avaient été assignées, M. Kerensky, ministre de la guerre, d'accord avec le Comité de l'Armée — nouvellement constitué — décida de .mettre les mutins à la raison. Des détachements de troupes loyalistes mon tées, soutenues par de l'infanterie, cernèrent les cantonnements des récalcitrants et, finalement, chargèrent les mutins, qui se rendirent. Les chefs du mouvement, le lieutenant Filippoffet ses complices furent emmenés et faillirent être écharpés. Les régiments rejoignirent ensuite leurs nouvelles positions. Encore quelques exemples de ce genre et la crise, dans l'armé russe, sera canalisée. Au reste, il suffirait que les Allemands, voyant que leurs tentatives de débauchage échouent, reprissent une offensive quelconque pour que nos alliés russes, grisés par la trop forte dose de liberté qu'ils ont ingurgitée,. recouvrent leur sens. A ce point de vue, le bombardement des bases navales russes de Lebara et d'Arensburg (golfe de Finlande) par des aviateurs allemands est de bon augure. Encore quelques coups de canon austro-allemands et les "libertaires" de Pétrograd, qui sont démasqués les uns après les autres comme étant des agents au service de l'autocratisme allemand, verront s'écrouler leurs projets. Une offensive austro-allemande sur le front oriental est, nous semble-t-il, dans l'ordre des choses, car le peuple allemand, après les échecs successifs de Hin-denburg sur le front occidental, a besoin d'un stimulant. Tant que la guerre sous-marine était considérée comme devant leur assurer la victoire, les succès franco-britaniriques étaient représentés comme n'étant'plus diaucune importance, mais aujourd'hui que le rendement de cette arme est reconnu comme insuffisant, et que la famine frappe à la porte de milliers d'habitations allemandes, il faut absolument un coup d'éclat quelconque pour ranimer les courages et inciter les masses à de nouveaux efforts, à de nouveaux sacrifices. Or, il n'y a guère que le front russe qui offre des chances de réussite et Hindenburg, plus que n'importe qui, a intérêt à voir les opérations rtprendre de ce côté. Sur le front occidental, les troupes britanniques, après avoir fortifié leurs positions nouvelles au sud d'Ypres, ont avancé à l'est et au nord-est de Messines sur un front de plus de trois kilomètres. Elles occupèrent le village (îe Gapaârd, et utilisèrent des troupes de cavalerie pour reconnaître le terrain en vue d'une nouvelle avance. Au nord de l'Aisne et en Champagne, le duel d'artillerie se poursuit, très intense, mais on ne signale aucune opération d'infanterie autre que des raids sans importance. L'offensive italienne dans le Trentin a été arrêtée hier par suite du mauvais temps et seul*l'artillerie, a été active. LES OPERATIONS MILITAIRES SUR LE mm BELGE Les Allemands repoussés près de Dixmude Le Havre, mardi. — Lundi soir, un détachement ennemi a attaqué une de nos tranchées avancées au sud de Dixmude. Il a été complètement repoussé par notre feu d'infanterie et à la grenade.Un de nos avions de chasse a abattu un appareil allemand, qui est tombé dans le voisinage de Beerts, au nord de Dixmude. OPERATIONS NAVALES Steamer américain coulé Washington, mardi.—Un sous-marin allemand a coulé le steamer armé américain "Petrolite." Un barque de sauvetage contenant le troisième-matelot, le chef machiniste et dix-huit hommes de l'équipage a atterri à Washington. Deux barques contenant un nombre inconnu d'hommes ne sont pas rentrées. Un combat naval On signale de Stockholm que dimanche une violente canonnade a été entendue d'une île au large de Stockholm. Un grand nombre de navires de guerre russes et allemands ont été aperçus ces derniers jours dans la Baltique septen trionale. On suppose que des destroyers russes ont attaqué des transports allemands.UNE PATROUiLLE DANS LE "HO MATS LARD" A partir de maintenant, messieurs, plus un mot^ Evitez même de chuchoter. Par ces nuits de lune claire, l'air porte admirablement les bruits... Nous avons obtenu, rare aubaine, de la bonne grâce,, de nos hôtes la faveur d'accompagner cette nuit le chef d'état-major de la brigade dans sa tournée des postes avancés. Et même, si l'occasion s y prête, nous pousserons une pointe par delà les lignes, en plein "No Man's Land," avec les patrouilleurs. Minutes1 palpitantes, qui resteront à coup sûr paj-mi nos plus passionnantes émotions de guerre. AjJ'aventure On nous a divisés, par prudence, en .trois groupes de deux, se suivant à cinquante pas. Lés premières lignes ennemies sont à environ huit cents mètres. Mais il existe en avant d'elles des postes disséminés et, en deçà de ces postes, des patrouilles sillonnent le terrain, tâtonnant uans la nuit, sondant le mystère angoissant .des chemins creux et des taillis. Les patrouilleurs ont acquis, à l'entraînement, une habileté prodigieuse pour étouffer leurs pas. On leur apprend, à cet effet, à marcher par des sentiers semés de cailloux, insidieuse-ment disposés, et il faut qu'ils y progressent à pas de lévriers, sans déranger la moindre pierre ou provoquer l'ombre d'un bruit. Ils oi.it acquis à cet exercice une incomparable maîtrise. Le major qui nous pilote, à grandes jambeil, témoigne, à cet çgard, d'une dextérité inouïe. Chaque nuit, il va de la sorte visiter les huit ou neuf postes perdus en plein "no man's land," qui incombent à sa juridiction. Œuvre de surveillance sans doute. Mais plus encore de sollicitude. Sa présence et son entrain animent les Robinsons du guet. Il passe la nuit, à tour de rôle, avec chaque groupe de ses pionniers. Ceux-ci sont terrés soit dans des trous d'obus, soit dans des gîtes précipitamment aménagés au fer preste et silencieux du pic. Postes mouvants, qui, par bonds de kanguroo,s'aplatissent au sol dès qu'une fusée gravite au ciel, s'approchent plus près, toujours plus près de -l'adversaire, cherchant à surprendre ses dispositions et parfois même ses propos. Ils ont pour toute arme le couteaTi ou la baïonnette, tous deux au clair, mais passés au noir de fumée, pour éviter l'étincelle indiscrète d'un rayon de lune." L'inquiétude de l'adversaire Les Allemands, eux, à tout instant envoient de fortes patrouilles sonder le terrain. Plus que jamais en ces derniers temps ils se montrent avides de faire des prisonniers, dans l'espérance de savoir ce qui se passe derrière ce rideau de ténèbres que leurs fusées s'acharnent en vain à percer, et dont l'inconnu, qu'ils sentent lourd de menaces, avive chaque jour leur anxiété. Récemment, à tout patrouilleur allemand qui ramènerait seulement un prisonnier, le haut commandement a promis une permission exceptionnelle et la croix dé fer. Mais nos patrouilleurs, à qui l'on n'a besoin de rien promettre pour exercer consciencieusement leur office, sont trop vieux routiers pour se laisser prendre. Soudain, à moins de cinq cents mètres de nous, une mitrailleuse ennemie, rageusement, s'est mise à cliqueter. Nous nous jetons à terre. Les balles passent au-dessus* de nous avec leur bruit de chanterelle trop tendue qui se "orlse. Cinq îjiinutes d'alerte. Puis le silence à nouveau se replie sur la plaine. Que s'est-il passé? Un de nos postes a surpris un poste ennemi, conquis le cratère où celui-ci était tapi. L'affaire a été prestement menée. Quand notVs atteignons le lieu du combat, les nôtres sont déjà en train de fortifier leur conquête. Une dizaine de cadavres boches mettent leur tache obscure dans l'herbe. D'autres, plus anciens, gisent à l'écart: souvenirs d'un coup de main précédent. Les Allemands négligent depuis quelque temps d'enlever leurs morts. Ils n'ont pas trop d'hommes pour combattre et n'ont pas de combattants à immobliser pour ce funèbre office. Le petit jour est venu. Il faut battre en retraite. Des lueurs d'incendie empourprent l'horizon. L'ennemi poursuit chaque nuit, par oravade, pour qu'elle soit plus visible, sa tâche d'odieuse destruction. Mais chaque nuit, par contre, l'intrépidité.tenace des nôtres mord sur ses positions. Tous ces coups de dents épars désagrègent à la longue sa force, rongent les étais de sa défense, taraudent sa sécurité. lis servent à la fois de prélude et d'entraînement aux robustes coups de mâchoires qui, obstinés, à la fin emporteront le morceau.—Le Matin. L5A!O!i0ITiÛf$ 00 ROJ 00 N8TANTIN Le roi Constantin a abdiqtté. Son deuxième fils, le prince Alexandre, lui succédera sur le trône. Cette nouvelle est parvenue dans un télégramme adressé d'Athènes à Paris, disant. "M. Jonnart, haut-commissaire des Puissances protectrices de la Grèce, a eu lundi matin une entrevue avec M. Zaïmis, pi'emier ministre grec, auquel il a demandé l'abdication du roi Constantin et la désignation de son successeur, qui, toutefois, ne pourrait être le prince héritier Georges. M. Zaïmis a reconnu le désintéressement des Puissances, qui désirent seulement reconstituer ' l'unité de la Grèce sous l'égide de la Constitution, mais il répondit à M. Jonnart qu'une décision ne saurait être prise par! le Roi qu'après une réunion du Conseil! de la Couronne. Il a ajouté que, malgré! l'activité de certains agitateurs, il n'y avait pas de troubles à Athènes. Mardi matin, M. Zaïmis envoya une lettre au haut commissaire, disant : La France, l'Angleterre et la Russie ayant demandé l'abdication du Roi, Constantin, et la désignation de son succés-seur endossées et contre-signées par-le président du conseil, je porte à la connaissance de votre excellence, que le roi, soucieux des intérêts de la Grèce, a décidé de quitter le pays avec le prince héritier et qu'il a désigné comme son successeur le prince Alexandre. (Signe) ZAÏMIS. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Les intérêts des Etats-Unis, de la Belgique, de la France, du Japon, du Portugal, de la Roumanie, de la Russie et de la Serbie, sont représentés en Allemagne par l'Espagne; ceux de la Bolivie et de la Grande-Bretagne, par la Hollande, ceux de l'Italie et du Brésil, par la Suisse, et ceux de la Chine par le Danemark. FRANCE — Ce n'est pas seulement en Angleterre et en Allemagne que le papier est cher. Son prix exhorbitant vient de décider leb journaux français à 5 centimes à doubler leur prix. — Le total des crédits depuis le commencement de la guerre est pour la France de 93 milliards. En y comprenant les avances aux Alliés on arrive au chiffre de 100 milliards. GRANDE-BRETAGNE — La Chambre des Communes a repoussé par 149 voix contre 141 le projet de représentation proportionnelle. Le gouvernement avait déclaré -laisser la Chambre entièrement' libre et ne pas prendre position pour ou contre. —■ Il résulte d'une déclaration de lord R.Cecil à la Chambre des Communes que le gouvernement des Etats-Unis n'a pas été prié d'adhérer à la politique de la"Conférence de Paris, et n'a, par conséquent, pas eu à se prononcer à ce sujet. — Les surveillants de la Seanlen's Union ayant fait bonne garde à Aber-deen, les délégués de la minorité socialiste britanniques ne sont pas parvenus à s'embarquer pour Stockholm via Pétrograd, dans ce port. MM. Mac-donaM, Jowet-t et consorts ont pris le train pour Londres mardi soir. A la suite des récentes grèves, il a été décidé de créer une série de commissions d'enquête, opérant dans divers^ districts, pour rechercher les causes du mécontentement ouvrier. M. Lloyd George, s'adressant hier aux membres des Commissions avant que celles-ci ne commencent leurs travaux, leur a dit entre autres: Une des causes du mécontentement, dont nous nous occuperons sans attendre le rapport des Commissions, est la question du prix élevé des vivres et sa relation avec les manœuvres attribuées à certains "exploiteurs." Le gouvernement a déjà commencé des recherches très minutieuses à ce sujet et nous espérons pouvoir faire à très bref délai des propositions qui auront pour effet de réduire très sérieusement le prix de quelques denrées de première nécessité.— Le fils de M. Bonar Law, qu'on a cru tué à l'ennemi, est en réalité prisonnier des Turcs. —Le nombre de prisonniers de guerre britanniques en Allemagne, à fin mai, est de 1,354 officiers et 34,304 soldats; en Turquie, 556 officiers et 8,355 hommes; en Autriche, 5 officiers et 12 hommes; en Bulgarie, 22 officiers et 523 hommes; en tout, 1,937 officiers et 43,194- hommes. ITALIE — Après avoir fait les arrangements nécessaires avec l'Angleterre et la France, une compagnie internationale de transports aériens a été formée en Italie. La compagnie se propose d'établir des services aériens pour passagers et marchandises en Italie, Sicile, Sardaigne, Corse, la Riviêrra, Egypte, Tunisie. Barcelone. Albanie, et plus tard Trieste, l'Ist rie et l'Asie Mineure. LUXEMBOURG — Le "Gazette de Lausanne" apprend que la grè>ve générale a éclaté dans le grand-duché dé Luxembourg. Cette grève serait motivée surtout par la cherté des vivres et par le refus des usines — pour la plupart entre les mains des Allemands — d'accorder des augmentations de salaire. L'insécurité qui résulte des nombreuses incursions d'avions alliés sur les usines n'est non plus pas étrangère à ce mouvement. Malgré les injonctions de la Komman-dantur allemande, interdisant toute manifestation et toute cessation de travail, les ouvriers n'en ont pas moins quitté les usines. Une .«réunion de 5,000 ouvriers qui a eu lieu à Esch a proclamé la grève générale. Le mouvement s'est rapidement étendu. « La cavalerie allemande j a immédiatement occupé les villes industrielles de Esch, Differdange, Rumelange, Dude-iange et Rodange. Samedi 2 juin, les 'manifestations continuant et les ouvriers refusant de reprendre le travail, douze camions automobiles ont amené une compagnie d'infanterie qui a renforcé la troupe de ces diverses localités. Les troupes allemandes patrouillent dans les rues et gardent les usines. Toute réunion publique est interdite. Plusieurs députés ont lancé une proclamation demandant au peuple luxembourgeois de venir en aide aux grévistes. Les communes se sont immédiatement mises'd'accord pour assurer le ravitaillement des ouvriers en grève. Une fois de plus, *les Allemands çnt violé la parole qu'ils avaient donnée de se borner, en passant par le Luxembourg, à assurer les derrières de leurs armées et à garder les voies de chemins de fer. RUSSIE — Au cours d'une séance du Congrès des délégués paysans de toute la Russie, un délégué cosaque a déclaré avec emphase que les cosaques 11e reconnaissaient qu'une seule autorité, le Gouvernement Provisoire, et qu'ils ne toléreraient aucun effort qui aurait pour but de miner cette autorité. Les cosaques n'ont dit qu'une parole aux agitateurs de Lénine, lorsqu'ils sont venus sur leur territoire:1 "Allez-vous-en !" et les agitateurs sont partis. — Le Congrès des paysans de toute la Russie a pris la résolution suivante, par 1,000 voix contre 4: "Le Congrès informe les habitants de Cronstadt que les paysans n'enverront plus de vivres n Cronstadt si la ville n'unissajt nas immédiatement ses forces révolu' ionraires à celles de la démocratie russe et rte reconnaissait (pas l'autorité du Gouvernement Provisoire." 88ème année. No 139

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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