L'indépendance belge

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19 oktober 1916
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s.n. 1916, 19 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wd3pv6cb3p/
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ftOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) administration et redaction : bureau a paris : . icmm <ck ««taur»r ,, t , njdor hotjsb tudor st london ec 11 place de la bourse. JEUDI 19 OCTOBRE 1916» (3 mois. 9 shillings.) tfifphnn f • riïv iobn tel epm • 1 "» ' 1 "s 7 0t i man.,,.hi 1q abonnements : 6 mois. 17 shillings. f conservation par le progrès. TELEPHONE: CITY 3960. "••(238-75. En vente a Londres a 3 h. le mercredi 18 OCt. ( i an, 32 shillings. ) LA SITUATION. Mercredi, midi. Les nouvelles d'Athènes indiquent que la patience des Alliés est à bout. Ayant assumé le contrôle de la police qui implique le maintien de l'ordre,' les Alliés, à la suite des désordres provoqués par les éléments antivéi izélistes lors de la revue des marins licenciés de la flotte grecque, se sont vu contraints de débarquer un millier de marins (français et italiens), qui occupent le Pirée et Athènes (hôtel de ville, gare et points militaires). D'autre part l'amiral du Fournet, commandant en chef de l'escadre alliée, a pris possession des trois croiseurs grecs qui n'avaient pas été livrés jusqu'ici aux Puissances. Des équipages constitués par l'escadre alliée remplacent les marins grecs qui ont été débarqués. Enfin, une nouvelle note, qu'on dit être d'un caractère extrêmement grave, a été remise au gouvernement grec. Le roi Constantin, arrivé en toute hâte de Tatoï, a convoqué immédiatement un conseil de Cabinet, dont nous connaîtrons sans doute avant longtemps les décisions. A en croire une information des "Central News," on est convaincu à Pétro-grad que le roi Constantin, de même que jadis le roi Charles de Roumanie, s'est 'laissé arracher par les Allemands un traité qui expliquerait son attitude actuelle.Quoiqu'il en soit, on suit avec le plus vif intérêt, tant à Pétrograd qu'à Bucarest, le développement des événements en Grèce, car ces deux Puissances, en présence de l'offensive austro-allemande en Transylvanie, doivent, naturellement, être anxieuses de voir écarter tout ce qui pourrait compromettre les opérations des Alliés en Macédoine. A lire les communiqués ennemis, les Bulgares auraient repoussé, dans de sanglants engagements, les troupes serbes et françaises des deux côtés du chemin de fer Florina-Monastir, mais les bulletins franco-britanniques ne signalent que des engagements d'artillerie, notamment sur le Vardar. Comme nous l'avons dit déjà, les opérations en Macédoine sont appelées à jouer un rôle considérable dans la campagne orientale, dont les Roumains supportent momentanément le choc principal, et tout ce que le général Sarrail entreprend aura une sérieuse répercussion sur les autres fronts. L'invasion de la Roumanie par les troupes du général Falkenhayn comporte des dangers qu'il serait puéril de vouloir nier. Par l'ocoupateîon de la passe de Tôrzburg, dans les Monts Fogaras, l'ennemi menace — ou feint de menacer — la capitale roumaine, et, par l'occupation de 3a passe de Gyimes, dans les Alpes transylvaniennes, il menace les communications par chemin de fer entre Bucarest, la Bukovine et la Russie. 1 Les Italiens. se rendent bien compte aujourd'hui que leurs intérêts particuliers se confondent avec les intérêts généraux des Alliés et que rien n'est fait tant que l'ennemi commun n'est pas terrassé, vaincu. Pour atteindre ce but il n'y a qu'un moyen : mettre en commun, et les utiliser au mieux des intérêts de tous, toutes les ressources des- Alliés.' Agir autrement, c'est, qu'on le veuille ou non, prolonger la guerre. Ceci ne veut pas dire que la chose soit aussi facile à faire qu'à dire et, ici aussi, il y a la politique qui, une fois de plus, intervient. Il y a des résistances, des oppositions et des répulsions parfaitement légitimes et très compréhensibles en somme, à vaincre,' et ces résistances ne disparaîtront que sous la pression dès événements. Pourtant l'exemple de la Somme, où l'union et la coopération des armées franco-britanniques ont donné et donnent encore de si brillants résultats, devrait nous servir de leçon et de stimulant. Nous avons montré hier, à la lumière des commentaires de la presse allemande, combien la pression irrésistible des Alliés sur la Somme inquiète nos ennemis. Cette pression ne se relâche pas un seul instant. Hier les Français, après avoir étendu leurs gains dans le village de Sailly-Saillisel, furent violemment contre-attaqués et même obligés, un moment de céder du terrain. Celui-ci pourtant fut immédiatement reconquis, et au cours de cette opération l'ennemi laissa entre les mains de nos alliés 90 prisonniers. A l'est de Belloy-en-Santerre les Allemands attaquèrent également, mais, par deux fois, ils furent complètement repoussés. Sur la partie britannique du front de Picardie la journée s'est passée en bombardements. Quant aux aviateurs franco-britanniques, ils purent, grâce au beau temps, déployer toute leur activité. Les Français furent engagés, dans la seule région de la Somme, dans 65 engagements aériens, au cours desquels deux appareils ennemis furent abattus. Les Anglais descendirent de leur côté trois appareils et deux ballons captifs ennemis. Au cours de ces combats et des reconnaissances effectuées au-dessus des lignes allemandes six appareils britanniques ont été perdus. Les dernières informations de Pétrograd annoncent que nos Alliés continuent d'être l'objet de très vives attaques en Volhynie, en Galicie et dans les Cârpathes. Tandis que le général Brus-siloff renouvelle ses efforts en vue de rompre le front allemand dans la région de Lutsk, le général Tcherbatcheff • en fait autant dans la région de Halicz. Aucune décision n'a été jusqu'à présent atteinte, et les communiqués allemands parlent de pertes très graves subies par les Russes. Signalons encore une certaine activité qui se manifeste sur le front belge (région de Kloosterhoeke) et la capture, par nos soldats, de 20 prisonniers allemands, résultat d'un raid dans les tranchées boches. VERS LE KATANGA. (De notre, correspondant.) Premières impressions. A bord du "Kenilworth Castle," Samedi 15 juillet. Voici trois jours que le grand Vnavire auquel est confié notre destin a quitté T.ibury. Sous l'impulsion - régulière et puissante des machines qui l'animent d une trépidation continue et obsédante, le steamer fend une mer unie qui n'a plus d'autres limites que l'horizon. Où sommes-nous?... seul le capitaine le sait; car. en ces temps de ssus-marins et de corsaires, les paquebots ne suivent pas la route régulière et le "point" de midi n'est plus communiqué aux passagers. A bord, tout est prudence et précaution: notre première surprise a été en arrivant au bateau de trouver en plâce du vapeur pimpant, tout de blanc habillé, auquel l'Union Castle Line a habitué ses clients, un bateau sombre et noir de la quille au sommet des mâts. Les paquebots ont eux aussi maintenant leur uniforme de guerre. Nous avons quitté la Tamise le 13 aux premières lueurs du jour naissant et, première émotion, a peine avions-nous dépassé Southend qu'une vive canonnade venant des batteries de terre jette l'effroi parmi les passagers. Dans le ciel, très haut, au milieu des nuages, qui se chassent en une course éperdue, les houppes de fumée des shrapnells cherchent un but invisible... Est-ce un raid aérien ennemi?... un simple exercice de tir?... Nous n'en avons rien su. Plus tard dans la matinée la cloche d'alarme a résonné, appelant tout le monde sur le pont en tenue d'alerte. C'est l'exercice indispensab'e de la ceinture de sauvetage et des chaloupes de secours. Chacun, sait après cela ce qu'il lui faudrait faire en cas de danger. Et puis, nous avons stationné très longtemps Dieu sait où, au milieu de trente autre navires, steamers et voiliers, pendant que les petits torpilleurs noirs et trapus montaient autour du groupe une garde alerte et vigilante, nous avons vu un sous-marin—anglais heureusement—fendant discrètement Jes flots de sa coupole à peine apparente, et nous sommes repartis dans la nuit noire, sans un feu, sans une lumière. Le lendemain, dans la rade ensoleillée de Ply-mouth, un remorqueur nous a apporté un dernier contingent de voyageurs puis le paquebot a pris son essor vers la haute mer. Nous ne faisons escale nulle part avant de toucher Cape Town. Nous voici pour quinze jours séparés du monde... Sous l'Equateur. Samedi 22 juillet. Nous sommes en route depuis dix jours : depuis dix jours nous n'avons plus vu que le ciel et l'eau... D'un train régulier, par la mer la plus calme que l'on puisse espérer, le paquebot abat ses quelque trois cent soixante milles par vingt-quatre heures... Depuis que nous sommes sortis de la zone dangereuse, la vie du bord est devenue charmante. On a fait connaissance entre passagers, de bonnes camaraderies "se sont nouées, on a sorti les jeux divers qui, avec la conversation, la lecture et le sommeil, aident à tuer le temps, et les heures s'envolent égales, douces et reposantes... Seul, le matin, l'affichage du "sans fil," qui nous apporte la quintessence des communiqués officiels, ramène les esprits vers l'obsédante pensée de la conflagration terrible qui bouleverse l'Europe... Mais, en plein océan, à quinze cent milles des côtes européennes, les préoccupations d'intérêt général passent, il faut bien l'avouer, au second plan. Depuis deux jours, au surplus, il fait très chaud, non une de ces chaleurs mauvaises qui accablent et assomment; l'impression est plutôt désagréable et, malgré la hauteur à laquelle s'élève le thermomètre, l'air reste léger et doux... si léger qu'il enivre un peu et qu'il est bien difficile de mettre ensemble deux idées abstraites. Aussi ne s'occupe-t-on guère que de concerts et de sports, sans parler des dans-es qui, le soir, dans la demi-obscurité du pont-promenade, lisse comme un parquet ciré, emportent les jeuûes couples vers des flirts prometteurs que la pleine lune, à défaut de lampes électriques, vient souvent déranger trop tôt, j'imagine !... La fête nationale. Nous 'sommes sur le "Kenilwarth Castle" un petit groupe de Belges en route pour le Katanga, et nous avons hier, anniversaire de notre indépendance, célébré avec le plus d'éclat possible la fête nationale. L'un de nous a découvert chez le coiffeur du bord un rouleau de ruban tricolore. En faire des cocardes ne fut qu'un jeu et, à toutes les tables belges, dès le " breakfast" matinal, nos camarades anglais se sont fait un plaisir de porter nos couleurs. Le soir, un grand concert avait été organisé au bénéfice des prisonniers de guerre belges en Allemagne. Un de nos compatriotes récita, accompagné par deux professeurs de l'Académie royale dé Londres, le désormais fameux "Carillon" de Cammaerts, et la collecte finale produisît une jolie recette, qui a été adressée par le commandant au Comité anglo-belge de Londres. Evidemment, la cause de la Belgique spoliée <*t violée demeure éminemment sympathique dans les milieux intellectuels anglais... Il n'est pas sans dire cependant que nous puissions nous endormir sur nos lauriersd'honneur et négliger d'entretenir par tous les moyens possibles des sympathies qui ne nous sont en général guère marchandées. Croiriez-vous cependant que j'ai rencontré sur ce navire même un officier portant l'uniforme britannique, qui m'a -soutenu, au cours d'une conversation, que la Belgique ne pouvait pas, au début de la g'ufcrre, agir autrement qu'elle ne l'a fait... étant liée avec la France par un traité secret qui l'obligeait à prendre les armes contre l'Allemagne, en cas d'attaque de la République par la puissance germanique ! Naturellement, je n'ai eu aucune peine à démontrer à mon contradicteur, assertions allemandes en main, qu'il se trompait complètement. Il n'en est pas moins vrai que son opinion exprimée avec une conviction absolue pouvait influencer un moment donné d'autres esprits, et ce fait — quoique isolé — apporte bien la preuve de la nécessité d'une action générale, continue et intelligente, tant en vue de contrecarrer la propagande ennemie fuie de conserver dans l'esprit de nos Alliés et des neutres le souvenir de la justice de notre cause. Jeux sportifs. Samedi 29 juillet. La première escale approche à grands pas. Lundi matin, très probablement, nous serons à Cape Town. Aujourd'hui xc clôture la "saison mondaine" car demain c'est, à bord comme dans une petite ville britannique.-le repos dominical dans tpu-te son . horreur ! Puisque nous avons parlé déjà des jeux et des sports de paquebots, sans d'ailleurs insister beaucoup, laissez-moi vous donner un aperçu un peu plus détaillé de ces "passe-temps" inventés pour abréger les journées de longues traversée. Le jvux sportif le plus en honneur sur le pont promenade d'un "liner" c'est le "Rubber quoits." Une sorte de cible est tracée a la craie sur le plancher du pont et cnaque joueur muni de trois palets de caoutchouc épais s'efforce de placer son "point" le plus près possible du centre tout en en chassant l'adversaire. Aussitôt que l'on a acquis quelque pratique, ce ifi d'enfants devient vraiment pas-sionuant et le "championnat" de la traversée est âprement disputé pendant Les concours de la dernière semaine. Un autre jeu consiste à lancer heureusement dans un baquet placé à une dizaine de mètres six anneaux de cordage... puis vient l'infinité des inventions baroques qui n'ont d'autres limites que l'imagination plus ou moins heureuse des organisateurs de festivités. Combat de coqs, dans lesquels deux gentlemen pieds et poings liés à un bâton solide s'efforcent de se pousser comme ils peuvent au dehors d'un cercle fatidique... Courses siamoises, compétition à qui prendra avec les dents le plus de pommes dans un baquet d'eau... Vie agréable. Il y en a des douzaines ainsi, et c'est merveille de voir les messieurs les plus sérieux mettre bas col et cravate et s'en tourer le cou d'une serviette pour avaler au plus vite à grand renfort de grimaces une brioche enduite de sirop, suspendue a un fil ! Vraiment il n'y a que la vie maritime pour changer ainsi complètement les idées et vous rendre temporairement une mentalité .simple. Le soir, tout le monde, au moment du dîner, reprend le masque et l'armature des conventions mondaines avec 1' "evening dress. " Aux tables du dîner, présidées par les officiers du bord, reluisantes de cristaux et d'argenteries, impeccablement servies, on se croirait dans le dernier des salons où l'on cause... et pour peu que la société soit agréable et les compagnons de table spirituals, l'heure du repas n'est pas la plus banale de la journée. Après cela, c'est le concert sur le pont-promenade, le défilé des valses et les rag-times, ou la danse, voire même le bal costumé, qui constitue le "great event" de la traversée. Les habitués des paquebots ont tous dans leur valise un costume de fantaisie ; au besoin, le coiffeur du bord fournit les imprévoyants et, ce soir-là, la compagnie offre aux passagers un buffet bien garni dans le grand hall du navire. C'est le carnaval, le bal masque avec ses joies et ses folies, ses rires et ses intrigues. Ce fut pour nous, par le temps merveilleux dont nous avons été gratifiés, une nuit exquise et charmante, digne d'être classée au nombre de celles dont on garde un précieux souvenir... H. S. LETTRE DU VATICAN. (De notre correspondant.) La fameuse histoire du Palais de Venise à Rome. Rome, octobre. Le 25 août dernier, le gouvernement italien, un peu par représailles contre l'Autriche, mais surtout aussi parce qu'il avait des droits certains sur le Palais de Venise à Rome, rédigea un décret par lequel ce palais était déclaré propriété nationale, et jl accorda plus de deux mois pour permettre d'en enlever le mobilier, afin de prendre effectivement position le 1er novembre prochain.Le Palais de Venise, vaste édifice crénelé, situé au centre de la ville, est une construction du XVe siècle, que Pie II oéda à la République de Venise contre certaines compensations. Il servait de résidence aux ambassadeurs de la République accrédités près la cour de Rome. Lorsqu'on 1814, Venise fut pris par l'Autriche, le pape Pie VII reconnut que le palais devait appartenir aux Autrichiens héritiers des biens de la République, vu qu'ils en possédaient le territoire, et,l'Autriche obtint en même temps de-ce pape tous les privilèges ecclésiastiques dont jouissait auparavant la Sé-rénissime, y comprs celui de nommer les patriarches. Ces principes étant posés et admis par le Saint-Siège, naturellement lorsque Venise et la Vénétie furent rendus à l'Italie en 1866, le Palais de Venise à Rome devenait de droit propriété de la nation italienne. Seulement, en ce moment-là, le gouvernement italien ne pouvait rien revendiquer, étant continuellement en rupture avec le Saint-Siège et Pie IX, encore souverain temporel, se serait opposé à cette cession. Après la prise de Rome en 1870, ce n'était pas opportun de soulever la question de propriété du palais occupé par l'ambassade d'Autriche-Hongrie près le Saint-Siège, Le gouvernement italien était obligé d'en surveiller continuellement les abords, il devait même empêcher les cortèges et les enterrements de passer devant la façade pour éviter des manifestations hostiles .à l'Autriche et parfois se produisirent des bagarres sanglantes. Contre le sentiment national. Aux yeux de la population roumaine, ce Palais de Venise occupé par l'Autriche était une provocation constante contre le sentiment national. Ce fut donc une satisfaction donnée à l'opinion publique lorsque par décret on déclara le palais propriété nationale et spontanément on accrocha aux murs de l'édifice des drapeaux tricolores italiens. Au palais il n'y avait plus personne, l'ambassadeur près le Saint-Siège, lie personnel de l'ambassade l'avaient abandonné dès la déclaration de la guerre à l'Autriche. Le vaste immeuble ne servait pas seulement de résidence à l'ambassade, on y avait installé aussi l'Institut historique austro-hongrois, des artistes et même les bureaux du cpnsulat qui dépendait de l'ambassade accréditée près le roi d'Italie, fait contre lequel le Vatican n'avait jamais osé protester, quoique pour d'autres il se montrait méticuleux et ne tolérait aucune promiscuité. Le palais était donc complètement aban donné et placé sous la sauvegarde de l'ambassadeur d'Espagne, car c'est à l'Espagne que l'Autriche a confié le soin, de protéger ses intérêts en Italie. L'ambassadeur d'Espagne près le Quirinal fut averti par le gouvernement italien qu'il allait prendre possession da palais, il chargea son collègue accrédité près le Vatican de procéder au dé-Aménagement et spécialement d'empo.'tsr les archives. Depuis, quelques semaines, le déménagemént s'effectuait tranquillement et, par ordre de l'Autriche, l'am- • bassadeur d'Espagne avait même enlevé l'écusson autrichien sculpté sur une grande- plaque de marbre- encastrée- & l'un des angles du palais. Tout semblait procéder régulièrement et sans le moindre accroc, la population romaine se montrait impatiente de pouvoir visiter le palais et d'y voir hisser le drapeau italien, lorsqu'on apprit que le Vatican était intervenu pour protester contre la prise de possession. A l'effet de ménager toutes les susceptibilités possibles du Vatican, le gouvernement italien avait eu sans le faire communiquer au Pape lé texte de son décret rédigé le 25 août. Le Vatican dit que Benoît XV en eut connaissance le 26 au matin à 10 heures. C'est seulement tard dans la soirée du 26 que l'agence officieuse communiqua ce texte à la presse. Que fait le Vatican? Il s'etnpresse det rédiger une. note diplomatique qui est remise aux représentants des Puissances accréditées près le Saint-Siège. Il accuse le gouvernement italien d'avoir violé ses droits les plus sacrés par cette mesure, il dit que c'est une imprudence qui pourra attirer 'des représailles et qui diminuera la cause renommée de l'Italie ainsi que son prestige, auprès ses hommes pacifiques et impartiaux de tous les pays et devant l'Histoire. Voilà donc le Saint-Siège qui enfin sort de sa neutralité et proteste avec véhémence. Jusqu'ici on n'a jamais su établir si vraiment les termes généraux des discours dans lesquels il désapprouvait la violence et le mépris du droit, étaient à l'adresse de l'Allemagne ou de l'Autriche, c'était si ambigu qu'il a fallu parfois demander des explications et l'oraçle répondait toujo^s en termes sibyllins. La première fois que l'on sort de l'équivoque et qu'on nomme le coupable présumé, c'est à propos de cette histoire d'un palais et l'on monte sur les tréteaux diplomatiques pour demander au monde entier d'intervenir, de venger l'offense faite à la majesté pontificale. Et, comme on ergote ; Pour prouver que le Saint-Siège a été offensé on ne trouve rien de mieux à dire que le palais de Venioe est la résidence habituelle de l'Ambassadeur de Sa Majesté Apostolique près le Saint-Siège. Son absence actuelle, ajoute-t-on, n'enlève pas au palais son caractère puisque cette absence est seulement transitoire et causée simplement par les circonstances anormales déterminées par la guerre pour les Empires Centraux. Bref, les ambassadeurs et ministrès accrédités près le Saint-Siège doivent S7ème année, No 248

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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