Le ittée. No 281 L' INDÉPENDANCE IqYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE s 5 CENTS) il, PUC™EA LAA BOURSE. iNB STE„ HIGH HOLBORN. W.C. 1. ( 311-67 et ,E1ËPHONB: HOLBOBN 1773-4 TELEPH.: |338.75 1 * ■ . MERCREDI 28 NOVEMBRE 1917 En vente à Londres à 3 h. le mardi 27 novembre 13 MOIS, 9 SHILLINGS. ") 6 MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION PAR LE PROGRES. 1 AN, 32 SHILLINGS. J a PARTIR du JEUDI 29 NOVEMBRE N0S BUREAUX SERONT REINSTALLES TUDOR HOUSE, TUDOR STREET LA SITUATION Mardi midi. tS Allemands n'ont pas renouvelé j contre-attaques dans le secteur de j-jon depuis dimanche soir et nos al-restent maîtres indisputés du ter-! gagne. Berlin affirme qu'au cours |s dernière contre-attaque allemande Jnglais perdirent 300 soldats et huit iiers faits prisonniers et que, de plus, t 'mitrailleuses furent capturées, it là une maigre compensation pour 10,000 prisonniers et les 100 canons tout calibre capturés par les troupes t,«iniques, et cela n'empêche surtout la ligne allemande d'être percée sur large front. lest interdit au profane de se livrer a considérations spéculatives sur les séquences immédiates et futures de e rupture du front, qui a permis, fois déjà, à la cavalerie d'intervenir : succès, mais il nous est permis de e que la victoire du général Byng a très désagréablement, surprendre it-major allemand. omme le fait observer le major Mo-1, le critique du "Berliner Tage-t," la victoire des tanks a complète-,t renversé la théorie de l'inviolabi-du front occidental, et l'intervention [.cuirassés terrestres, évoluant en esta, remet toute la guerre des tran-6? eu question ! étte conclusion est parfaitement jus-ie, et il est plus que probable que ice à l'originalité des méthodes em-sées par île maréchal Haig, 1a, guerre i le- front -d'Occident prendra une hure nouvelle imprévue. ies Allemands, dans la conception de 18plans pour la campagne d'Italie et r cëlle du printemps prochain, ont Bmment tablé sur la résistance tosso modo" du front ouest, dont la ense ne devait exiger, sauf sur quel-s points vitaux, que des troupes de nrture en nombre restreint. La vic-fe de Cambrai renverse tous ces plans ■nos ennemis doivent compter dès à sent sur l'application de la méthode iget Byng dans d'autres secteurs. La pre de mouvement à- laquelle les Al-uspirent n'est peut-être pas'très éloi-ft, fit- elle trouvera les Austro>-Alle-Bife dépourvus de cavalerie, à court [caoutchouc et d'essence pour leurs Imobiles, et souffrant sérieusement ÏK pénufie de matériel de chemin de ■ Si les nuages qui s'accumulent sur li'oiit franco-britannique et belge crè-pt simultanément, et si, au surplus, p éventualité coïncide avec la pré-bco au rendez-vous des premières ar-p américaines I' i k . j ^ piuajtion ne manquera pas de devenir pjue pour nos adversaires. Pour le quart d'heure, lie calme est repu dans les secteurs de Passchendaeile, [Craonne et de Verdun, mais ce ne 't là que des arrêts momentanés et nos émis seront tenus en haleine partout, ïdant tout l'hiver, sans lui permettre jouer de ses effectifs comme ils ont pu kire jusqu'ici. a situation en Italie est inchangée, sens que les Austro-Allemands ne 11 pas parvenus encore, dans aucun pur, à forcer la dernière barrière des Pupes italiennes sur le Piave et des Px °°tés de la Brenta supérieure. Les puts livrés dimanfche par l'ennemi Ptre le Mont Grappa ont échoué et lui jt valu des pertes sérieuses, dont 200 prisonniers, mais nos alliés ont apprii que l'adversaire concentre de nouvelle forces. Ils s'attendent à voir celui-c revenir à la charge en vue de forcer un décision avant que l'hiver ne survienn. et ne rende impossible l'évolution de troupes et du matériel. Déjà de forte chutes de neige sont signalées et un hi ver rigoureux serait, en ce moment, !• meilleur des auxiliaires pour nos alliés Les correspondants spéciaux nous ap prennent que les routes menant vers 1 front- grouillent de troupes britanniques dont des détachements sont promené dans les différents secteurs italiens afn d'enoourager des troupes italiennes e leur prouver que les Alliés sont là, prêt à intervenir. Les Français, plus rapprochés, son déjà sur place, et par routes et par rai renforts et approvisionnement s'aclie minent, dans un va-et-vient ininter rompu, vers les plaines de la Lombardi et de la Yénétie. Actuellement, le point le plus critiqu se trouve aux Monts Tomba et Monte nera, où l'avance ennemie rendrait pré caire la défense ultérieure de la ligne di Piave et nécessiterait peut-être son éva cuation. Sur le front .macédonien, l'ennemi : renouvelé ses attaques sur la ligne di Vardar, mais malgré ses feux de bar rage il a .été repoussé sans avoir pu ob tenir le moindre succès. Sur tout le res tant du front, tant à Monastir fjue su la Cerna, l'artillerie et les aviateurs-dé ploient une très grande activité. En Palestine, les troupes du généra Allenby se heurtent à une astez vive ré sistance à l'ouest de Jérusalem^ où le Turcs sont parvenus à grouper quelque unités qui s'efforçait de défendre les ap proches de là ville sainte. Nos alliés n sont séparés des murs de Jérusalem qu de cinq kilomètres. Les nouvelles de Pétrograd ije soift pa plus réjouissantes qu'elles ne le furen les jours précédents. Pourtant, une certaine opposition commence à se manifes ter, parmi les extrémistes, contre Lenii et Trotsky qui, par leur attitude autori taire, ont mécontenté les délégués de Soviets et dont la politique néfaste coni mence à dessiller les yeux de beaucouj de leurs partisans. Jusqu'à présënt, le gouvernement ré voliitionnaire n'est reconnu par aucun puissance. Les gouvernements alliés s-préparent à rappeler leurs ambassadeur de Pétrograd, ne voulant rien avoir d commun avec ces usurpateurs du psou voir, et en ce qui concerne les Puissance Centrales, elles ne font pas: mine non plu de reconnaître le gouvernement anar chiste de Lenin et consorts. Mais no adversaires entendent néanmoins tire parti des circonstances, et ils encoura gent tout ce qui est appelé îi, affaiblir 1 puissance militaire de la Russie. Ils veulent avant tout gagner d temps, ne pas être obligés de se" pro noncer, et ils estiment que dans l'éta actuel de la situation, c'est le chaos l'absence totale de tout organisme gou veriremental digne de ce nom qui est 1 plus favorable à leurs projets. S'il faut en croire le "Temps," il es probable que la Conférence inter-alîié de Paris s'occupera de la situatiofl créé par la défection russe et rédigera un protestation au nom des Alliés contre 1 tentative de signer une paix séparée contrairement aux engagements. 8 LE FRONT 02CI0EHTAI Les Allemands en Flandre Ns ennemis ont obligé nos compa lot,« acquitter le village de Ledegem |Ue entre Menin et Roulers. Les éva ont été dirigés sur le centre di A Dadizeele il n'y a plus un civil .1® église, vers laquelle, jadis, le 61 ms 86 rendaient en longues tliéo servit d'abord d'ambulance à no Senne. Ils en ont fait aujourd'hui un La célèbre statue de la Yierp.e ; pu être transportée à Courtrai par le soins de religieuses. Les habitants de Wevclghem ne peu vent pas encore quitter la localité. Ce j pendant les ^obus commencent à"" tombe - sur le village dont la gare a été tout ré i cemment détruite. Les Boches-espèren . pouvoir annoncer dans les journaux : 3 leur solde des noms de victimes de l'ar - tillerie alliée. Comme si l'on prêtait L 5 moindre attention' à ces mensonges. 3 La nuit, au-dessus de Roulers, le cie i est toujours rouge. C'est une immens fournaise. Les Boches, avant le départ de la population, avaient vidé la ville de tout ce qu'elle' contenait. Ce sont gens < de précaution. Tout ce qu'ils ne purent pas diriger sur l'Allemagne fut mis en 1 pièces. Le voyage des évacués fut des plus pénible. La majorité de ceux-ci dut se rendre à pied jusqu'à Gand. On vit des scènes lamentables, mais rien n'émeut les Barbares. Et le calvaire conti-3 iiue. — "Echo Belge." i - EN PALESTINE s Nouvelle avance 3 Le général Allenby annonce que ses . patrouilles avancées qui avaient traver-3 sé vers.le nord le Naîir Aujah (six kilomètres au nord de Jaffa) ont été repous-. sés par l'infanterie ennemie et occupent » maintenant 1a, rive droite de ce cours -d'eau dont ils couvrent les passages. I. Des troupes montées ont capturé la gt-a-j tion de Bittir et Ani Karim. De forts dé-^ tachements turcs occupent les hauteurs à l'ouest de Jérusalem et couvrent la route de Jérusalem à Shechem au nord. * < OPERATIONS AERIENNES 5 Mort d'un " as " belge Mardi dernier, Robert Ciselet, un 3 jeune pilote de mérite, était parti en . patrouille avec quelques-uns de ses ca-_ marades, ce malgré les circonstances j atmosphériques très défavorables. A mille mètres environ, Ciselet rencontra un appareil allemand. Il prit de la hau-x teur et se dissumula dans, les nuages j pour l'attaquer, mais trois appareils ennemis l'avaient Suivi. Il en rencontra vraisemblablement trois ou quatre autres, encore au dessus des nuages. Atta-, qué par des forces six ou sept fois supérieures, Ciselet fut abattu à coups de mitrailleuses. Il fut atteint de deux balles j dans la tête et d'une troisième balle en plein cœur. L'appareil tomba près de Caeskerke. Les funérailles du jeune s héros ont eu lieu .vendredi matin au ci-,s metière d'Adinkerke, au milieu d'une assistance nombreuse et recueillie.' Le e colonel Berger, au nom du Roi, a épin-e glé sur le drapeau tricolore qui recouvrait le cerceuil la Croix de chevalier de 13 l'Ordre de Léopold et la Croix de guerre t en témoignage de gratitude de la patrie - reconnaissante. Le deuil était conduit - par les trois frères de Robert Ciselet, r dont deux appartiennent également à - l'aviation. Le bombardement d'Anvers Plusieurs arrestations ont eu lieu à la ' suite de l'attaque aérienne sur la ville. Ces arrestations ont été opérées parce * que des témoins des manoeuvres boches s ne se cachèrent pas pour déclarer que le - bombai dement était l'œuvre d'avions 15 allemands. Toute la ville en est d'ailleurs intime-" ment persuadée et ce ne sont pas les ac-s cûsations flamingantes- contre 1 Entente s qui changeront moindrement la façon de " penser des Anversois. 11 existe dji reste s des témoins qui fourniront sur les pro-r cédés boches des documents intéressants. 1 LES. EVENEMENTS EN RUSSIE i - Les Alliés " ignorent " les Léninistes t Le correspondant particulier du j "Times" à Pétrograd, écrit qu'à une ré- - union des ambassadeurs et ministres 1 alliés qui s'est tenue à la Légation .de l'Etats-Unis, vendredi dernier, il a été t décidé d"'ignorer" la note de M. Trotsky 2 (alias Braunstein)., 3 L'armistice et l'Allemagne Le télégramme reçu du front par le 1 maire de-Pétrograd disant que les géné-' raux allemands refusent de discuter les conditions de-paix si ce n'est avec une - assemblée constituante et que si l'armée s russe désire une armistice, elle doit se retirer sur une distance le 120 kilomètres de ses positions actuelles, semble êt»e authentique.' Depuis la réyoLlion bolsheviste les Allemands ont consacré ' leurs efforts à la fraternisation" sur tous " les fronts. Les mesures militaires actives t ont été évitées, comme étant de nature i à éveiller le sentiment militaire russe, et - on a laissé les événements suivre leur i cours, celui-ci étant de toute façon favorable à l'Allemagne. Cette dernière ' ne peut faire aucune objection à ce que e'ia situation Continue à mûrir ,en sa fa veur. Tout arrangement fait actuellement serait exposé à être désavoué par l'assemblée constituante, tandis que d'autre part le Kaiseç- est sans aucun cloute personnellement peu disposé à entamer des négociations impliquant !» reconnaissance des détenteurs actuels -du pouvoir. Le télégramme que le maire à lu au congrès des représentants des villes et des zemstvos, a créé, dit-on, une pénible impression sur l'assemblée. A ce même congrès M. Tseretelli a déclaré que les Bolshevistes avaient amené la Russie à un tel état qu'elle serait forcée de mendier la pitié de ses vainqueurs. Le soi-disant gouvernement a dépêché un envoyé spécial'à Stockholm dans l'espoir d'entamer des négociations de paix avec des représentants des Puissances belligérantes., Le refus des généraux allemands de négocier avec les soldats russes a apparemment montré -aux chefs bolshevistes la folie de confier aux'simples soldats la mission délicate de conclure non seulement un armistice, mais la paix. A une réunion du parti, tenue à l'Institut § moin y, plusieurs orateurs ont sévèrement critiqué Lenin et Trotsky, faisant parfois usage d'un vocabulaire peu parlementaire !-Ils ont insisté sur la nécessité que tout acte soit d'abord soumis au Comité de's Soviets et ne soit décidé que par les Commissures du Peuple (le Cabinet), après avoir reçu l'approbation du Comité. Lenin, après cela, a déclaré que le parti bolsheviste n'avait jamais décidé de faire une pa^x immédiate, mais de faire immédiatement des propositions de paix et de publier les traités secrets. "Voila ce qui a été fait; maintenant commence la guerre révolutionnaire pour la paix. Notre victoire est certaine. Xous l'atteindrons par des moyens révolutionnaires." Il a reconnu que c'était une erreur d'avoir confié les négociations aux soldats, La confiance que les Bolshevistes avaient placée, jusqu'ici, dans la conclusion d'une paix immédiate est révélée dans un ordre du colonel Muravieff, publié le 22 novembre, disant: "La guerre est déjà terminée, un armistice se conclut sur tous les fronts. Commencez à licencier vos troupes et à renvoyer les armes aux dépôts." M. Trotsky a adressé une note aux ministres des Puissances «neutres, leur demandant leurs bons offices dans le but de porter à la connaissance des Puissances ennemies les propositions de paix du "gouvernement." L'action des Comités de l'armée On dit que le comités de l'armée au quartier-général ont désigné M. Tcher-noff, ancien ministre de l'Agriculture, pour la présidence du conseil des ministres. Les Bolshe'vistes déclarent être indifférents à l'action des comités de l'armée, et font semblant de croire que ceux-ci ne trouveront pas l'appui de la majorité des troupes.' Les événements au front spnt néanmoins surveillés de près, car on reconnaît que l'armée sera le dernier arbitre de la situation. On signale que le général Ivaledin rassemble dans la vallée du Don des forces importantes qui s'augmentent des troupes retirées du front. D'autre part, les Bolshevistes prétendent avoir établi leur pouvoir dans les principales villes de Russie, y compris Moscou, Kieff, Kharkoff, Odessa, Ekaterinoslav, Sam ara, Ivasan et Ros-toff.La Russie et la Conférence de Paris Le "Temps" annonce qu'à la' prochaine conférence des-Alliés, le Gouvernement français proposera qu'une déclaration collective soit faite démontrant les dangers auxquels la Russie est exposée par les autorités usurpatrices siégeant actuellement à Pétrograd. La conférence sera également priée de condamner la violation des engagements conclus avec la Russie, qui interdisaient kis négociations de paix séparée avec l'ennemi. La princesse Tatiana en fuite On mande de New-York que la deuxième fille de l'ancien Tsar de Russie, la princesse Tatiana, s'est échappée de Sibérie et qu'elle est en route pour les Etats-Unis, pour prendre part aux œuvres d'assistance russes. Le Grand-duc Michel arrêté Le grand-duc Michel a été arrêté et emprisonné à' l'Institut Smolny. M. Sa-vinkoff, ancien sousssecrétaire d'Etat au département de la guerre, a été mis aux arrêts domiciliaires. Le directeur de la Banque d'Etat de Moscou a également été arrêté. Les Bolshevistes sont évidemment décidés à mettre la main sur la Banque à Pétrograd et ses succursales. A Kharkoff et ailleurs, les banques ont-été mises en état de défense et confiées à la garde des agents du Comité de sécurité publique. A Kieff, la garde des banques a été assurée par la Racla de l'Ukraine. LES CASTES DE SUCRE Le Ministère de l'Alimentation publie ce qui suit au sujet des cartes de sucre: (1) Une formule de demande doit être •• remplie par les personnes qui n'ont jamais figuré sur une eatre de ménage ou qui, ayant figuré sur une carte de ménage, ont cessé depuis de faire partie de ce ménage. A la réception de ce formule, le Ministère de l'Alimentation enverra au postulant une carte de ration, sur la production de laquelle des coupons de sucre seront délivrés par les bureaux de poste. Cette formule, imprimée en noir, sera délivrée par les bureaux de poste du 26 novembre au 15 décembre.(2) Une formule de déclaration doit être remplie par ou pour toute personne figurant sur une carte de ménage et qui fait encore partie de ce ménage. En échange de cette formule de déclaration, un "Ticket de détaillant" sera délivré pour chacune de ces personnes, ticket qui devra être produit au moment d'acheter le sucre et qui pourra être employé aussi en cas de déménagement afin d'obtenir une carte de ration et des coupons de sucre. Cette formule, imprimée en rouge, devra être demandée aussitôt que possible après le 8 décembre au détaillant chez lequel la carte de ménage a été déposée. Les mots "carte de ménage" employés ci-dessus visent la carte collective délivré récemment pour l'obtention du sucre. AUTOUR de la GUERRE ETATS-UNIS — Le "Heroiand Bazaar," exposition monstre de reliques de guerre, vient de. s'ouvrir à New-York; on y voit notamment l'épave d'un Zeppelin et celle d'un Fokker; mais ce qui n'est pas moins intéressant, c'est l'exposition d'une grande quantité d'emballages de paquets postaux qui avaient été expédiés d'Amérique avant l'entrée de celle-ci en guerre. Ces emballages révèlent l'ingéniosité parfois ridicule mise par les pro-Allemands'd'Amérique à cacher des petits morceaux de caoutchouc, de nickel et autres produits devenus rares en Allemagne, dans des emballages de photographie et autres objets d'apparence* inuo--cente. Le 'Heroiand Bazaar' obtient le plus grand succès. 1 •— Le Sliipping Boarcl a'approuvé* ht construction aux Etats-Unis de 20 navires de 1,000 tonnes, 'insubmersibles, ' pour, le compte dû gouvernement fran- • çais. Des expériences faites sur ce type de navires inventé par des experts français ont été concluants; quatre torpilles tirées sur la coque n'ont réussi-qu'à détruire la cargaison aux endroits où les e x p los i ons " se' p r o d u i s i r e n t. FRANGE •— La commission parlementaire nommée pour examiner l'affaire Malvy a approuvé, par 18 voix contre 5, les conclusions du rapport de M. Forgeot tendant au renvoi de M. Malvy devant îa Haute Cour. — Les funérailles de Rodin ont eu lieu samedi à Mertdon et furent très impressionnantes dans leur simplicité. Plu-'- , sieurs discours ont été prononcés, dont l'un par M. Clémentel. Le Roi d'Angle--terre s'était fait représenter. 6BÂ~NDE-BRETAGNE — Lord Rothermere, un frère de lord Northcliffe, a été nommé Président du Département de l'Aviation. — L'augmentation de solde accordée aux soldats et marins comportera 'une dépense supplémentaire de £65,000,000 (Fr. 1,625,000,000) pour la première année. Cette somme sera encore augmentée d'une centaine de millions de franeat pour l'année suivante.

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