(CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BEL€E ROyAUME-UNIs 1 PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes hollànde s cents ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: MADQI 1 OCTOBRE 1918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS rtJDOK HOUSE. TUDOR ST.. E.O. 4 11. PLACE DE LA BOURSE ABONNEMENTS ■! 6 MOIS, 17 SHILLINGS TELEPHONE; CITY 3M» TELE.: 311-S7 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le lundi 30 septembre * (i AKi 32 SHILLINGS NOTRE "AILLANTE ARMÉE culbute l'ennemi, fait 6,000 prisonniers, prend 100 canons, * . avance de 15 kilomètres, est aux portes de Roulers * r r " : r~r ~ : i i ' ! LA SITUATION La guerre Lundi midi. La victoire précède partout les vaillantes armées alliées, et de tous les fronts nous parviennent aujourd'hui des bulletins annonçant de glorieux succès. En Occident, la bataille s'étend pour ainsi dire de la mer à la Meuse. Sur le front belge nos soldats ajoutent de merveilleuses exploits à leur splendide épopée. Nos lecteurs trouveront, d'autre part, le£ détails de leur offensive, commencée samedi matin, et qui se poursuit avec un élan irrésistible, l'ennemi reculant partout sous le poids de leurs attaques. Sur leur droite les unités du général Plumer ont également réalisé une belle avance, entre Ypres et Ploegsteert, et ont repris à l'adversaire les villages de Becelaere, de Gheluvelt et de Messines, dans la région des monts "flamands. Ici, en deux jours, les Alliés ont gagné plus dé terrain qu'en'deux mois, lors de l'offensive britannique dans la région d'Ypres l'automne dernier. Sur le front de Cambrai à Saint-Quentin les armées Horne, Byng et Rawiin-son ont obtenu des succès très substantiels. Elles ont atteint hier les approches immédiates de; Cambrai, au nord-ouest et au sud de cette ville. Plus au sud une grande bataille s'est développée sur un front d'environ 50 kilomètres entre la .Sensée et un point au nord de Saint-Quentin. Au cours de celle-ci la ligne d'Hindenburg a été percée sur une largeur de près de dix kilomètres, tant par les troupes britanniques que par les Américains, qui accordèrent une précieuse collaboration aux unités anglaises. En trois jours nos alliés dans cette région ont fait plus de 22,000 prisonniers et capturé 300 canons. Entre Laon et Soissons le général Mangin a repris sa marche en avant, poursuivant l'ennemi, qui a repris hâtivement sa retraite. La 10e armée française a progressé de près de cinq kilomètres et de deux kilomètres des deux côtés du Chemin des Dames, atteignant la lisière de la forêt de Pinon, après avoir occupé le village de ce nom. Nos alliés ont également capturé Vaudesson, Chavignon et le fort de Malmaison, et ont transporté leur ligne en avant sur le plateau au nord de Vâiliy, faisant partout des prisonniers et capturant un important matériel de guerre. En Champagne, l'armée Mangin a résisté victorieusement à une violente réaction ennemie sur la partie occidentale de son front d'attaque, et s'est assurée de nouveaux gains sur son aile droite ; de ce ?ôté, elle a traversé la voie ferrée de Bazâncourt à Charlerange, et a capturé Somme-Py, Gratreuil, Maure, Bou- conville, le Mont Cuvelet, Monteauxelles et Vieux. En liaison sur sa droite, la Ire armée américaine a poursuivi vaillamment son offensive et a libéré plus de 20 villages, atteignant Exermont, dans la vallée de l'Aire, et Brieulles, dans la vallée de la Meuse,. Dans la journée de dimanche, les troupes américaines ont brisé de furieuses contre-attaques livrées par des divisions ennemies nouvellement arrivées sur'le champ de bataille, nota,liment entre Cierges et la vallée de l'A.'re Nos armes i>'ont pas été moins heureuses en Orient, où les troùpes de l'Entente ont encore réalisé une avance remarquable. La résistance bulgare, qui s'était obstinée sur les deux ailes du front macédonien, s'est définitivement écroulée. A l'ouest les troupes italiennes ont capturé Krushevo et à l'est les unités gréco-britanniques se sont emparées de Radovishta. Les divisions franco-serbes ont capturé Yélés', où elles ont fait un nombre considérable de prisonniers, et les Serbes ont repris leur marche sur Uskub. L'armée serbe ayant occupé Kotchana, a atteint la frontière bulgare et s'avance rapidement vers l'est, menaçant de couper les Bulgares battant en retraite de Stroumnitza vers Sofia, poursuivis par les troupes britanniques. En Albanie les Austro-Hongrois, res-$S'Sanh liaison avec le front i'nacédunicn; à la suite du recul des armées bulgares, ont été contraints d'évacuer les positions qu'ils avaient reconquises aux Italiens, î 1 y a à peine quelques semaines. Il semble bien que de ce côté également on peut s'attendre à un heureux développement des événements. En Sibérie, les troupes montées japonaises, convergeant le long de chemin de fer de l'Amour, de Blagoveshtchensk et de Chita, ont effectué leur jonction Rufuloff, soit à 490 kilomètres au nord-ouest de Blagoveshtchensk. La cavalerie japonaise a également occupé Zeya-Pristan, à environ 400 kilomètres au nord.de Blagoveshtchensk. En Palestine les troupes alliées sont à environ 80 kilomètres de Damas, ayant traversé le Jourdain supérieur au pied de la colline des Filles de Jacob. Au sud du lac Tibériade, les unités britanniques ont fait leur jonction avec les Arabes, qui occupent la voie ferrée de l'Hedjaz à Deraa. A l'est de Jourdain lefs Britanniques opérant au sud d'Amman sont entrés en contact avec les troupes turques se retirant au nord de Maan. Aux dernières nouvelles les troupes britanniques et franco-italiennes commandées par le général Allenby ont capturé 50,000 prisonniers et 325 canons. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'OFFENSIVE BELGE Brillante avance — La for^t d'Honthnlst capturée—Roulers menacée—5,500 prisonniers—100 canons L'&rmée belge a déolanché, samedi Matin, un grand mouvement offensif entre Dixmude et Ypres, le 2e armée britannique coopérant 'avec elle, sur la droite entre Ypres et un point au nord-ouest d'Armentières. Cette attaqué, confiée à la direction du Roi Albert, a donné jusqu'à présent les meilleurs résultats et continue à se développer sous d'excellents auspices. Nous donnons ci-après les deux derniers communiqués publiés par le G.Q.G. belge relatifs à cette importante opération.Le Havre, samedi.—Ce matin à l'aube l'armée,belge a lancé une attaque sur les positions allemandes entre Dixmude et ni point au nord d'Ypres. L'attaque a tommencé par une violente préparation ^'artillerie, 'qui dura quelques heures, ;t à laquelle de nombreuses batteries françaises et britanniques coopèrent avec ks-batteries belges^ ainsi^gue les navires, » de guerre britanniques, qui bombardèrent les défenses ennemies sur la côte ainsi que les points vitaux des communications allemandes. Après cette préparation, notre infanterie et l'infanterie britannique avoisi-nante, ont avancé à l'assaut des positions solidement fortifiées de l'adversaire, rivalisant l'une et l'autre de courage. Nos troupes ont emporté toutes les organisations défensives de la première position ennemie et passant au-delà sans s'arrêter elles ont poussé en avant, attaquant la deuxième ligne des positions allemandes, qui avait été très solidement fortifiée par l'adversaire. Nonobstant la résistance des troupes allemandes et les contre-attaques lancées par elles, spécialement des deux côtés du chemin de fer de Staden, notre infanterie a emporté pour ainsi dire toute la forêt d'Houthulst,zone puissamment organisée par les Allemands au cours de ces quatre dernières annees, et a occupé toute le terrain jusqu'à la ligne marquée par les localités de Woumen, Pierkenshoek, 'Shaep-Bailie et Broodseinde. L'avance réalisée ainsi s'étend sur une profondeur d'environ six kilomètres. De nombreux'prisonniers ont été faits. Leur totale pour c&flui concerne .ceux faits par les Belges, 'élèvf à 4,000. Un certain n nombre de canons, qui n'ont encore pu \ être comptés, ont été capturés; parmi r . ceux-ci se trouvent une batterie entière v —avec 150 artilleurs et matériel—ainsi r que plusieurs pièces de très gros calibre. ] , Une quantité importante de matériel est d ' aussi tombée entre nos mains. Les nom- t L breux cadavres gisant sur le champ de 1; , bataille font preuves des immenses pertes t \ subies par les Allemands. o * • d 5 * t Le Havre, dimanche.—Aujourd'hui - nos troupes ont continué leurs attaques ^ sans interruption et ont marché * de ^ - l'avant, malgré la résistance ennemie. - Elles soni> parvenues a prendre pied "sur - la crête de Flandre, la deuxième ligne ^ i des positions ennemies étant emportée, ^ î ainsi que Dixmude, Zarren, Stadenberg, t Passchendaele, Ivloorslede, et une partie \ ; de Westroosebeke. L'ennemi a amené ses réserves pour ; contenir notre avance, et a violemment ^ ~ contre-attaqué nos troupes au nord du ^ t village d'Houthulst. Cette contre-atta- ^ , que a été complètement écrasée, et nous - a même permis d'avancer plus avant et g de nous emparer de la hauteur de ( Terrest. • , ; A la fin de la journée nos éléments r . avancés étaient arrivés à trois kilomètres ; de Roulers (èt à moins de 32 kilomètres - de Bruges), et avaient atteint, à un point, la route de Roulers à Menin. Le nombre de prisonniers faits depuis ^ - hier et compté j>nqu'à présent dépasse 5,500 officiers et soldats. Le nombre de ^ ; canons de tout calibre—plusieurs étant I de 280 mm. et de 240 mm.—pris au cours ^ . des combats dépasse 100. Un butin con-. sidérable, comprenant des mitrailleuses . et des • lanoe-bombes, a également été , cap tu té. D'un témoin oculaire j, i Samedi, à 5 h. 30 du matin, après une v : préparation d'artillerie de 3 heures, les t . troupes belges attaquèrent du sud de a . Dixmude au nord d'Ypres. Le 27, le f ; roi Albert avait lancé à l'armée une £ . magnifique proclamation. Cet appel fut \ i accueilli par les troupes avec un enthou- p siasme indicible, l'heure impatiemment I L attendue de se ruer soir l'Allemand avait . sonné. Les soldats belges allaient pou-, voir prouver que leur valeur dans l'offen- ( sive ne le cédait en rien à l'obstination ï . et l'endurance témoignées dans la défen- v I sive. A minuit les hommes se mirent en route vers le terrain d'action par une a nuit opaque et une pluie obstinée. Nous |j rencontrons des convois et. des troupes f marchant allègrement et remplis de confiance. A 2 h. 30 l'horizon s'embrase de v flamboiements ; un feu roulant des batte-' ries se déchaîne. Les Allemands, in- j quiets, lancent de toutes parts des fu-' sées vertes et rouges. Avant six heures, l'aurore blanchissant, l'infanterie s'é-1 lance; en même temps, nos escadrilles d soutiennent les fantassins par le feu des t: i mitrailleuses, bombardent les lignes allemands, observent les moindres mouve- ti ments de l'ennemi. ti Les ballons captifs sont remorqués vers les lignes à 40 m. d'altitude. L'artillerie allemande réagit assez faiblement. A sept heures le vent souffle en tempête et la pluie torrentielle accroit les diffi- ^ cultés du terrain assez affreux. Malgré ê les circonstances défavorables toute la 1 première ligne ennemie est enlevée entre n 7 h. et 8 h. du matin; à gauche la pro- s, gression étant ralentie par la résistance e acharnée opposée le long de la route de s: Dixmude à Ypres. Cependant en dépit t des efforts désespérés des Allemands, 1 notre ligne admirablement appuyée par r l'artillerie progresse suffisamment vite; b si bien qu'entre 10 et 11 heures lout-o la s: 2e position allemande est ëhiportée, puis a la troisième. Notre infanterie ayart f: franchi l'Yser au sud de Dixmude, a.t- il taque le village de Woumen. Une bat- v terie complète d'obusiers de 150 est cap- u turée avec les officiers, les hommes, le o matériel, et les attelages. n A midi, plus de 2,000 prisonniers sont j< recensés; la route de Dixmude à Hout- h hulst est atteinte. La forêt d'Houthulst b ÂlnU/M«/JrtA n 11 nnvij ni- nn mi J A nn (11 moment les premiers blessés belges reviennent de la ligne de feu ; le moral admirable de tous affirme la certitude de voir les Boches reculer devant l'élan irrésistible de nos troupes, et rien n'est plus empoignant que la confiance calme de ces héros. Les soldats légèrement blessés vont clopinant vers les ambulances, s'entr'aidant et réconfortant les blessés plus graves que les brancardiers ou les prisonniers transportent à travers du terrain-ravagé. De véritables colonnes de prisonniers continuent à affluer vers l'arrière. A la fin de l'après-midi on a recensé plus de 4,000 prisonniers. Pendant l'attaque d'un abri, les Allemands réitérèrent le coup classique de traîtrise, levant d'abord les mains, puis tentant de fusiller les vainqueurs à bout portant. Tous furent abattus par les nôtres sans pitié». En bien des points nos troupes poursuivent leur progression avec une impé-, tuosité telle que les chefs durent retenir les hommes voulant devancer la préparation d'artillerie. Après midi l'avance atteignit une profondeur moyenne de 5 à 8 kilomètres. Notre droite était aux abords de West Roo.sebeke et Passchendaele. Un matériel considérable fut capturé, dont le recensement n'est pas terminé; il comprenait plusieurs canons lourds. A mesure de notre avancé tes routes étaient aussitôt mises en état; nos batteries avec calme et ordre se portaient en avant et couvraient la progression des fantassins. Les artilleurs et soldats du génie rivalisèrent d'entrain et d'audace. Toutes les armes se sont admirablement comportées et ont bien mérité de la reconnaissance du pays. Pour mesurer l'importance de leur victoire, il faut insister encore sur les difficultés inouïes de leur tâche. La pluie avait transformé en vastes marécages le terrain criblé de trous d'obus et bouleversé par les luttes acharnées antérieures. Pourtant, ni la fatigue, ni les obstacles< naturels et artificiels de la zone puissamment fortifiée par les Allemands depuis quatre ans ne purent entraver le merveilleux élan des Belges. Proclamation du Roi /Vvant de déclancher son offensive, le Roi Albert a adressé l'ordre du jour suivant à nos troupes : SOLDATS, Vous allez livrer un puissant assaut aux positions ennemies, aux côtés de vos héroïques camarades britanniques . et français. D vous appartiendra de refouler l'en» vahisseur qui opprime vos frères depuis plus de quatre ans. L'heure est décisive. Partout l'Allemand recule. SOLDATS, Montrez-vous dignes de la cause sacrée de notre Indépendance, dignes de nos traditions et dignes de notre race. En avant pour le Droit, pour la Liberté, pour la Belgique glorieuse et immortelle ! L'opinion de la presse Le "Times" : Sur la bataille du Nord, qui a commencé samedi, je ne puis — ne pouvant être partout à la fois sur un front de 100 milles — donner que des renseignements qu'on m'a communiqués. De source britannique, j'apprends que l'élan et l'impétuosité de l'attaque belge furent simplement magnifiques. On n'en doutait pas. Dans les jours mémorables de 1914, je fus constamment rempli d'admiration devant l'audace et l'esprit combatif des soldats belges, en présence d'une supériorité énorme. Depuis lors, je les ai vus souvent lorsqu'ils gardaient le front qu'au cours de l'hiver de 1914-1915 ils ont si héroïquement contribué à sauver et ils n'ont jamais laissé échapper une seule occasion .de combattre. Au cours de ces trois années ils ont souvent maugréé contre leur inaction et ont toujours insisté pour prendre part dans les luttes qui se poursuivaient sur le front britannique. Ils ont eu une seule occasion,, quoique .dans une , mesure réduite; lorsqu'ils ont coopéré avec les Français en automne dernier à Merckem, et ils se i sont conduits d'une minière splendide; depuis lors, dans de nombreuses ren-; contres secondaires, ils se sont toujours s montrés avides d'en venir aux mains avec ; l'ennemi et se sont toujours montrés de ■ taille. Maintenant qu'une opération sé-: rieuse leur est confiée, ils ne la laisseront i pas s'échapper, et d'après dee témoins ; oculaires, ils se sont battus samedi avec la plus grande ardeur; la défense alle-; mande fondait littéralement devant leurs , attaques. ' ' ; Le "Daily Chroniole" : " Le coup belgo-britannique en particulier, adonné des résultats saisissante. ' La peine et la gloire de cette victoire in-! signe ont été partagées par la vaillante ' armée belge et notre seconde armée, tou-! tes deux sous le commandement du Roi Albert, qui prend ainsi une place notable parmi les généraux vainqueurs de cette - année. Belges et Britanniques avaient grignoté depuis quelque temps dans les lignes allemandes pour améliorer leurs ; positions de départ, mais l'attaque ac-• tuelle fut évidemment une surprise. Si la saison était moins avancée et le temps ■ plus sec, la victoire constituerait une menace immédiate pour Lille d'un côté et Ostende et Bruges de l'autre. Mais même dans les circonstances actuelles, les Allemands seront absolument forcés ; d'envoyer des réserves importantes dans cette région, s'affaiblissant ainsi pour des' . combats,ailleurs." Le "Daily Chronicle" (général Maurice) : "Voilà la politique que Foch poursuit avec tant d'habileté et d'énergie. En deux jours, avec l'aide de la vaillante petite armée belge, sous le commandement suprême du Roi Albert, nous avons accompli plus qu'en deux mois de sanglants combats dans la bataille pour les hauteurs de Passchendaele l'an dernier. Nous tenons toutes les hauteurs des Flandres et dominons les plaines de la Belgique méridionale. Cet exploit est plus Suite à la 4e page DERNIERE HEURE Le communiqué britannique ' Lundi, 11 h. matin. Dans nos opérations d'hier au nord de Saint - Quentin, la 46e division seule a capturé 4000 prisonniers 'et une quarantaine de canons. Dans ce secteur entre Bellicourt et Gonnelieu la résistance ennemie s'est montrée obstinée hier. Des troupes américaines, australiennes et anglaises eurent à livrer de violents combats jusque tard dans la soirée, et malgré une vive opposition, elles ont gagné du terrain et fait de nombreux prisonniers., A Bony et à Villers Guislain des contre-attaques ennemies, dans la dernière partie de la journée, ont réussi à repousser nos troupes jusqu'aux confins occidentaux de ce§ villages. Ailleurs nos gains ont été maintenus et au nord de Gonnelieu de nouveaux progrès ont été faits dans la soirée dans la direction de Rue des Vignes. De violents combats on't eu lieu aussi, hier après-midi, sur la gauche du front de bataille et nos troupes avancées, qui avaient pris Aubencheul-au-Bac et avaient pénétré dans Arleux, furent forcées de se retirer de ces villages. A l'ouest et au nord-ouest de Cambrai, l'ennemi a été incapable d'empêcher le progrès de nos troupes, dont les détachements avancés ont atteint la jonction des routes Arras-Cambrai et Bethune-Cam-brai et ont pénétré dans les faubourgs du nord de la ville. De lourdes pertes ont été infligées à l'ennemi, au cours de contre-attaques déterminées qu'il avait lancées dans ces secteurs. REDDITION DE LA BULGARIE L'Agence Reuter apprend que la Bul« garie s'est rendu sans conditions.. s Go année ÈÉf Wo

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