L'indépendance belge

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s.n. 1915, 09 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tt4fn1206h/
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S6ème année. No. 134 L'INDÊPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: BTJKEATJX A PARIS : TUDOR HOUSS, TUDOR ST., LONDON, E.C. "• 1 LALt; , ^ ? c 7 + TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: 238 75 LONDRES, MERCREDI 9 JUIN 1915. ,3 MOIS, 9.SHTILIKGS. ■> ABONNEMENTS : J 6 MOIS. 17 SHILLINGS. ! CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. j l J. / 3. SOMMAIRE. LA SITUATION : Progrès français an nord et au sud d'Arras.— Situation inchangée en Galicie.—Coup de théâtre aux Etats=Unis.— Démission de M. Bryan.—L'Allemagne et la paix.—Bataille imminente snr l'Isonzo. Pour le relèvement de la Belgique.—P. Z. Les opinions a!îe= mandes.—Camille Roussel. La Guerre en Extrême-Orient. — Henry Segaert. La crise et le Budget brésilien.—-Y. de S. et D. de C. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Faits menas, menus propos.—Bob. La Reconstruction de Termonde. Les Etudiants brnxellois au front. En Belgique. Echos, etc. LA SITUATION. Mercredi, midi. Après une accalmie de quelques jours, les sous-marins allemands font de nouveau parler d'eux. Quatre naràes, un belge et trois norvégiens, ont été torpillés par eux au cours des dernières quarante-huit heures. Le premier, le "N-ena-pir," se rendant d'Alger à Middles-brough, fut torpillé sans avertissement à hauteur de Margate, et couîé en moins d'une minute. Jusqu'à présent neuf survivante seulement sur vingt-quatre personnes qu'il y avait à bord ont été recueillis.Le "Glitterland/5 venant de Suède avec un chargement de bois, fut stoppé après un courte poursuite par un sous-marin, qui accorda dix minutes à l'équipage pour se sauver. Le "Trudveng" subit le même sort, l'équipage ayant obtenu vingt minutes pour se mettre en sûreté. Enfin, la barque "Superb," venant de Buenos-Ayres avec un chargement de grain,fut détruite au moyen de bombes, après que l'équipage se fût sauvé. Un bateau patrouilleur attiré par le bruit de la canonnade et qui avait recueilli en route les équipages de deux embarcations, fut attaqué également, mais sans succès. Il est à remarquer que bien que les Allemands prétendent construire un sous-marin tous les quinze jours, le nombre de leurs victimes va plutôt en diminuant, ce qui semblerait indiquer que le nombre des sous-marins qui disparaissent ou sont coulés augmente dans la même proportion. Il y a lien de signaler également que depuis quelques jours les sous-marins teutons, sans doute sous prétexte d'affairer la Grande-Bretagne, s'attaquent avec fureur aux bateaux de pêche et à d'autres navires de petit tonnage.C'est ainsi que I'" Arctic " et le " Dromio " furent coulés, le premier ayant plusieurs hommes d'équipage tués à coups de canon. La barque "Sunlight" a été coulée dans des conditions analogues sur la côte occidentale d'Irlande. Dans ce dernier cas on se trouve en présence d'un sous-marin du dernier type et d'un rayon d'action considérable, e Y Les nouvelles des Dardanelles sont contradictoires. Les bulletins turcs parlent "d'exténuation des troupes alliées'' et de "l'excellence du tir de l'artillerie ottomane," ce pendant qu'Enver Pacha déclare à des interviewers américains 'qne les Dardanelles sont maintenant BJxssi inexpugnables que Gibraltar!" Par contre, des rapports venant d'Athènes Repeignent la situation à Con-stantinople sous les coirleurs les plus sombres. L'eaa, le charbon et la farine II* >% v v-h r 7 > r « manquent, les blessés meurent par centaines faute de médecins, le typhus fait des ravages énormes, et les Allemands, redoutant le forcement du détroit, insistent auprès du> Sultan pour le décider à quitter la capitale. Certaines rumeurs disent qu'une victoire des Alliés provoquerait une révolution à Constantinople. où la haine contre les Allemands augmente de jour en iour. ) Aux Etats-Unis un coup de théâtre vient de se produire. M. Bryan vient d'envoyer sa démission au président Wilson sous prétexte que la note nouvelle, rédigée à l'intention de l'Allemagne, lui semble susceptible de déchaîner la guerre avec l'Allemagne ! L'attitude de M. Bryan à cette heure critique est sévèrement jugée, et on estime qu'elle e&t de nature à encourager l'AU^magne clans sa politique actuelle . La situation: sur les différentes fronts n'a pas subi de changements importants.En France, les troupes de nos alliés ont encore progressé sur le plateau de Lorette, dans le "Labyrinthe," ainsi qu'à Hébuterne, et toutes les contre-at-taques de l'ennemi furent repoussées. Sur le front britannique deux aéroplanes allemands ont été descendus, l'un par le feu de l'artillerie, l'autre à la suite d'un duel aérien. Sur le front galicien, les troupes austro-allemandes continuent leurs attaques à l'est de Przemysl, notamment dans la régien de Morciska, mais à l'ouest de Kolomea l'offensive ennemie semble provisoirement arrêtée. Quant aux opérations sur le Dniester et sur le Pruth, les Allemands prétendent que les Russes sont repoussés dans la direction de Halicz. En Italie le passage de l'Isonzo a été effectué maintenant par de nombreuses unités, notamment la cavalerie, et une bataille dans cette région est considérée comme imminente. D'autre part, un nouveau raid a été exécuté par un dirigeable italien contre Pola où plusieurs points militaires furent bombardés avec succès. En revanche, les Autrichiens bombardèrent Venise et le champ d'aviation de Murazo, ainsi qu'un contre-torpilleur, et leurs aviateurs prétendent avoir descendu le dirigeable italien, " Città di Ferrara." TRJ_BUN_E LJJ1R_E_. POUR LE RELÈVEMENT DE LA BELGIQUE. Les problèmes devant lesquels on se 1; trouve pour opérer le relèvement pra- c tique et relativement rapide de la Bel- s gique sont innombrables. s Une des difficultés résidera certaine- I: ment dans le manque de numéraire. Celui-ci a, en effet, disparu pour des t causes multiples, et ne fera pas de sitôt p sa réapparition. Une partie a été simple- r ment volée sous diverses formes par nos d envahisseurs, une autre a été exportée d a l'étranger, une autre encore a été pré- d cieusement conservée par des particu- u liers pour servir de réserve, et une très d grande partie de cette réserve sera en- f< core conservée longtemps inactive par 1<< les gens craintifs qui attachent, avec une c certaine raison du reste, une grande im- e portance à la possession de ces va'eurs, s afin de faire face à des imprévus qu'ils ti croient encore pouvoir se produire." ^ Le numéraire est le seul instrument ti d acquisition direct des objets nécessai- n res ou désirés, mais il possède une autre d qualité bien plus importante encore, il p est le.seul instrument de libération, par p i il est nécessaire à tout le monde ; au-une autre richesse ne jouit de cette ingulière propriété, la loi comme l'u-age ne reconnaît pas d'autre moyen de bération. Il n'est personne dans le monde indus-riel ou commercial et même chez les articuliers qui ne soit débiteur de som-les plus ou moins importantes. L'in-ustriel ou le commerçant posséderait-il ans ses magasins ou dans ses usines, es marchandises et du matériel pour ne valeur très supérieure au montant e ses dettes, cela s'est vu plus d'une Dis dans les faillites ou l'actif dépassait ; passif ; s'il n'a pas à un moment donné ette valeur, qui est l'espèce monnayée, n quantité suffisante pour faire face à es engagements et honneur à sa signa-ire, il est déclaré en faillite. Le particulier se trouve dans une si-lation analog-ue, aurait-il chez lui un lobilier ou des valeurs, s'il n'a pas 'espèce monnayée au moment voulu our acquitter ses dettes, il se trouve oursuivi en paiement et menacé de ]a vente publiquéT11 n'est donc pas étonnant qu'on attache une si grande importance à la possession d'une richesse de laquelle peuvent dépendre notre crédit et notre honneur. Remarquons en passant que l'Etat est le plus terrible et le plus intraitable des créanciers ; en matière de contribution et de dettes à l'Etat il n'y a pas d'arrangement ni d'atermoiement possible, seules les valeurs .monnayées et ayant cours dans le pays sont admises an paiement. Il iSera donc nécessaire qu'après la libération du territoire la population belge soit mise dans la mesure du possible, imais aussi le plus rapidement possible, en possession d'une quantité suffisante de numéraire ; et une quantité très notable et peut-être plus que suffisante rentrerait en circulation immédiate, si en premier lieu le gouvernement belge payait toutes ses dettes à ses nationaux, dettes arriérées d'avant la guerre; on sait, par expérience, qu'elles sont assez considérables, les administrations de l'Etat ne brillant pas précisément par la rapidité dans les paiements, dettes occasionnées par la guerre, réquisitions et autres. Dans la situation actuelle la difficulté est pour 3e gouvernement de trouver le numéraire suffisant à des conditions peu onéreuses. Une mesure s'impose donc, mesure à laquelle un gouvernement de notre pays ne pourrait dignement recourir en temps normal, la création d'un papier monnaie, mais pour une valeur nettement déterminée et d'une façon toute temporaire. Etablissons d'abord la différence entre le billet de banque et le papier monnaie. Le billet de banque a cours légal, c'est-à-dire, qu'il doit être accepté en paiement par tous (dans le pays bien entendu), mais il est remboursable à vue contre espèces sonnantes et trébuchantes à la banque qui l'a émis. Le papier monnaie lui a cours forcé, c'est-à-dire, qu'il doit être accepté au meme titre que le bllkït de banque, mais à l'inverse de celui-ci il n'est pas remboursable. Quant un gouvernement comme le nôtre se trouve à court d'argent, ce qui est très compréhensible dans les conditions actuelles, la création du papier monnaie est pour lui un moyen des plus comjnodes de payer ses fournisseurs, ses créanciers, ses fonctionnaires et ses dépenses, sans être obligé de recourir à l'emprunt, et par conséquent sans avoir à payer un intérêt, ce qui constitue déjà une notable économie. Précédemment cette création de papier monnaie avait déjà été faite en quelque sorte par un de nos alliés. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, le gouvernement français ayant besoin d'argent émis pour 1,470 millions de billets ; s'il avait demandé cette somme à l'emprunt, il aurait dû payer probablement un intérêt de 6 p.c. soit environ 90 millions par an ; il aurait pu émettre le papier monnaie directement, cela ne lui aurait coûté que les frais d'impression et la comptabilité; il préféra recourir à la Banque de France pour l'émission en lui payant 1 p.c. de commission soit 15 millions environ; la Banque émit les billets de banque dénués, mais auparavant le gouvernement avait dû décréter le cours forcé du billet de banque français, c'est-à-dire qu'il n'était plus remboursable. La quantité émise fut même insuffisante et en-dessous des besoins ; diverses banques privées se syndiquèrent pour émettre des petits billets d'une valeur inférieure de Fr. 5, qui faisaient fort défaut. On peut constater que le résultat fut des plus satisfaisants. Les avantages que peut procurer la création du papier monnaie sont réels, il permettra non seulement au gouvernement de liquider ses dettes immédiatement et de payer comptant ses premières dépenses sans recourir à des emprunts, mais cela mettra instantanément en circulation une grande quantité de valeurs monnayées qui faciliteront les transactions ralenties, le papier monnaie s'écoulera de la caisse des créanciers de l'Etat et de la bourse de ses fonctionnaires dans la caisse de leurs divers fournisseurs, et accomplira tout le cycle habituel que lui impose sa fonction de monnaie. Une quantité nouvelle de monnaie mise en circulation ne nuirait nullement au commerce, dont les affaires seront très lentes au début, au contraire, on sait que la plus ou moins grande rapidité de la circulation du numéraire équivaut à une plus ou moins grande multiplication, d'où l'utilité d'avoir en circulation une plus ou moins grande quantité de numéraire selon les circonstances. Qu'il y ait des reproches à faire au. papier monnaie c'est incontestable, on a même dit " que le papier monnaie est le plus grand fléau des nations, il est au moral ce que la peste est au physique. On peut toutefois remarquer, et il est bon d'appuyer sur cette remarque, que les fâcheuxaccidentsqu'il a produits sont dus plus à l'imprudence et à l'imprévoyance des gouvernements, plutôt qu'au papier même, et s'ils prévoient les ■moyens de retirer à échéances relativement courtes de la circulation, s'ils ne franchissent pas les limites assignées par ■un sain raisonnemment et une sage gestion, les dangers que présente le papier ■monnaie sont écartés. Pour les gouvernements obérés qui se sont servis du papier monnaie, les tentations ont toujours été grandes pour franchir la limite assignée, beaucoup sont entrés dans la zone fatale et ont été droit à la banqueroute. Dans le cas qui nous occupe tout le danger peut être évité. Il est facile de connaître la valeur de la monnaie auparavant en circulation, les dettes diverses de l'Etat, et ses premiers besoins, quand et comment pourra être opéré le retrait du papier émis, de lui assigner ses limites.Il est, je crois, possible de laisser toute sa valeur au billet de banque, en émettant en principe que le papier monnaie créé en serait complètement différent et ne pourrait en aucun cas être utilisé par la banque nationale pour le remboursement des dits billets de banque, la circulation en serait purement nationale. Notre papier ancien ne pourrait donc du fait de cette création se trouver déprécié à l'étranger. Si la création et le contrôle de ce papier monnaie se trouve remise à une commission, n'a_\ant rien de commun avec aucune partie du gouvernement et ne s'occupant d'aucune opération de banque, dont la fonction serait d'émettre les quantités voulues de papier monnaie, de les mettre à la disposition du gouvernement, d'en surveiller et d'en assurer les rentrées dans les conditions fixées, d'en opérer l'anéantissement et de faire périodiquement un rapport de ces opérations, rapport qui serait publié, et soumis au Parlement, je crois pouvoir dire que le danger supposé de voir abuser de ce papier monnaie par le gouvernement est inexistant, et dégagerait dans ces conditions la responsabilité de celui-ci. Cette commission serait évidemment créée par une loi et tiendrait ses pouvoirs du Parlement, vis-à-vis de qui elle serait responsable. Ce mode donnerait, je crois, pleine garantie. Reste à examiner les conditions de retrait de la circulation de ce papier monnaie. Une première partie pourrait être retirée au fur et à mesure que les 'affaires reprendraient de l'activité et que la rapidité de 5 a ci rculation "*1 ugmenterait, une autre partie pourrait être retirée au paiement des indemnités de guerre, par nos ennemis, et remplacée par de la monnaie ■véritable, le restant serait retiré périodiquement, par partie par le gouvernement, qui prévoirait la disparition de cette valeur de ses caisses au budget. Ce papier serait ainsi assez rapidement éliminé de la circulation et, étant donné les circonstances exceptionnelles où nous nous trouvons, n'aurait pas déprécié la qualité de notre monnaie fiduciaire et de notre crédit. P. Z. LES OPINIONS ALLEMANDES. Mercredi.—Les opinions allemandes sont composées dfc fortes illusions ! Quelques faits aujourd'hui nous le démontrent péremptoirement. En réalité, la situation actuelle, les événements des derniers jours, tout ce qui s'est, passé tant en Russie qu'en France et en Angleterre est de nature à expliquer ces illusions, mais non à les justifier. . Les Allemands rivent, en ce moment, dans un rêve, mais un de ces rêves qui sont le résultât d'un demi-sommeil: la réalité y joue son rôle. Trois faits, par exemple, nous expliquent cet état d'âme : le discours du Roi de Bavière sur l'avenir de la Belgique, les intrigues relatives à la paix aux Etats-Unis, les critiques allemandes sur les actes de l'Angleterre. Ces trois faits résultent de la même source d'illusions qui, d'ailleurs, fait nos ennemis encore très forts. En ce qui concerne la Belgique, le discours du roi de Bavière est significatif : — Nous possédons ce pays et nous le garderons... Cela révèle, une fois de plus, toute l'hypocrisie de la politique allemande depuis le début de la guerre—et tous les mensonges issus de l'usine diplomatique du Kaiser. On est habitué, peut-on dire, à ces mensonges et à ces hypocrisies. Mais il n'est pas mauvais de rappeler les promesses allemandes, les affirmations émises au sujet de la Belgique. Toutes ces promesses et ces affirmations étaient faites alors que le gouvernement avait la ferme intention de prendre la Belgique. Les journaux d'Outre-Rhin le disent aujourd'hui : "Cette extension de notre territoire nous est nécessaire autant au point de vue militaire qu'au point de vue économique." De sorte que lorsque, le 2 août, le Kaiser disait aux Belges : "Laissez nous passer et vous ne serez pas inquiétés"... il mentait u.ne fois de plus, puisque l'intention était bien arrêtée de s'emparer de notre pays... Si l'honneur n'avait pas parlé haut chez nous, nous aurions été, Belges, les victimes premières de !a lâcheté que nous aurions admise... Grâce à notre attitude énergique, l'honneur est sauf et l'espoir est vivant... Mais tandis quç le roi de Bavière dévoile le mensonge allemand, les agents du Kaiser continuent aux Etats-Unis leurs intrigues en faveur de la paix... Ah, parbleu ! Le jeu est cousu de fil gris, comme disaient nos grands'mères... D'un côté ils déclarent, qu'ils garderont ce qu'ils ont pris, y compris la Belgique — et, d'autre part, ils veulent convaincre les Puissances neutres d'agir pour obtenir la paix ! Une paix brillante pour eux, fichtre ! Et ils croient réellement à de telles possibilités... Voilà où sont les fortes illusions !... S'ils peuvent croire cela, c'est parce que, évidemment, la forme de la g'uerre actuelle leur donne la croyance, comme le dit le roi de Bavière, que "l'Allemagne et ses "extensions" peuvent être prémunies contre toutes attaques futures"... La guerre de tranchées peut faire croire à la réalité de cette affirmation — et fortifier l'illusion. En effet, la guerre de tranchées ne nécessite pas la présence d'un très grand nombre d'hommes pour la défensive, et ce genre de forteresses constitue une défense économique. Ensuite l'Allemagne escompte ses " ouragans " offensifs, tels que celui qui vient de passer sur la Galicie. Elle croit également que je "chaos" xègne dans les sphères politiques anglaises, parce que la vie démocratique y existe, et, en cela, cette erreur de l'Allemagne est plus lourde encore : jamais la Grande-Bretagne n'a été aussi puissante qu'à l'heure actuelle, malgré les apparences. Mais toutes ces opinions allemandes sont le résultat d'illusions : les mêmes illusions, par exemple, que celles qui, au début de la guerre, lui firent croire, par le soin de ses diplomates, que les Anglais ne participeraient pas à la guerre... Pour le moment, ces illusions expliquent la force de l'adversaire. Lorsque les Allemands disent dans leurs journaux d'aujourd'hui: "Nous allons continuer la guerre en maintenant les Anglais dans l'état de terreur où les jettent les visites de nos Zeppelins..." ils croyent réellement que la population anglaise est terrorisée : on peut mesurer à cette illusion-ci toute la force de leurs autres illusions. Quant au sort de la Belgique, défini comme il l'est par le Roi de Bavière, il serait intéressant de connaître l'opinion de la Hollande à ce sujet. Et, là encore, croyons-nous, les Allemands se font de singulières illusions ! CAMILLE ROUSSEL. LA GUERRE EN EXTRÊME-ORIENT. Propagande anti-allemande au Japon.—Le loyalisme des colonies anglaises d'Orient—Les Boches, la paille et la poutre.—Un diplomate allemand " sincère. "—L'accord parfait sino-japonais. Le consul-général de Belgique à Yokohama, M. Charles Bastin, dont nos industriels et nos commerçants ont pu si souvent apprécier les éminentes qualités, a publié en une excellente brochure de propagande une conférence qu'il a donnée dans les principales villes au Ja pon sur les origines de la guerre actuelle et la façon dont elle a été conduite en Belgique par nos ennemis. M. Bastin, expose avec une clarté et une précision remarquables les origines et les responsabilités du conflit, les violations allemandes des- conventions internatio-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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