L'indépendance belge

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18 september 1918
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s.n. 1918, 18 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 17 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0r9m32p51c/
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09e année Mo 220 L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI î 1 PENMt LE NUMERO continent. . is centimes , hollande 6 cents ADMINISTRATION ET REDACTION : TCTDOE HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 238-75 MERCREDI 18 SEPTEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le mardi 17 septembre (3 MOIS, 9 SHILLINGS ABONNEMENTS J & MOIS, 17 SHILLINGd V1 AN. 32, SHILLINGS LA SITUATION Mardi midi. -, La guerre Les Américains ' ont continué leur avance sur la rive occidental de la Moselle, d'où leur ligne suit à peu près le :racé traversant la forêt de Rappes (au lord-ouest de Norroy), Rembercourt-rlaumont, JSaint-Hilaire et Fresnes, où s'établit sa jonction ^nec la ligne défendue par la 2e armée française. Les Allemands battent toujours en retraite vers e secteur Kriemhilde, de la ligne Min-' ienburg; toutefois, leur .zone de couvcr-ure est très solidement tenue par vie puissantes arrière-gardes. Les troupes iu général Pershing sondent cette zone :n des opérations de reconnaissance, ce }ui nous permet d'entrevoir pour un mo-rient plus au moins prochain un nouveau léveloppement d'activité de ce côté. Les duels d'artillerie sur tout le iront le Lorrain et de Wœvre restent très in-enses et ont atteint hier, en de nombreux loints, un volume inusité; les batteries rançaises montées dans Bois-le-Prètre mt utilemçnt appuyé l'infanterie améri-aine, qui, après avoir consolidé Norroy, int avancé vers le nord de cette localité. 1 semble bien que l'ennemi concentrera a majeure partie de ses efforts sur ce louveau champ de bataille, menaçant di-ectement d'une invasion l'empire ger-nanique jusqu'à présent inviolé, si ce l'est par la voie des airs. La défense lérienne allemande a également été ren-orcée dans de Jarges proportions de ce ôté, et les aviateurs ennemis font parfois le lointaines incursions à l'arrière des roupes alliées ; cependant, nous cotiserons une supériorité incontestable sur îotre adversaire et partout nos avions, naître® du ciel, abattent les appareils en-îernis qui s'aventurent trop loin. Les résultats immédiats de ,1a réduç-ion du saillant de Saïnt-Mîhiel sont des jlus appréciables. En dehors d'un rac-:ourcissement de front dépassant trente dlomètres, nos alliés ont rétabli dans ■on entièreté la ligne de 'Paris-Nancy, ]ui n.'était plus ouverte au trafic depuis 'occupation du Camp Romain en sep-embre 1914. La boucle ferrée au delà de l'ortimercy est à présent à 32 kilomètres lu front, alors qu'avant l'avance améri-:aine, 8 kilomètres seulement l'en sépa-aient. De même, la circulation sur la igne Commercy-Verdun, également in-errompue depuis quatre ans, est com-îlétement rétablie. Aussi bien, depuis 'e :8 juillet, les Français ont récupéré non ;eulement toute la grande ligne de l'est., nais aussi un de ses principaux embranchements.Des autres fronts de bataille, il y a peu le nouvelles. Toutefois, les troupes du général Mangin ont poursuivi leur ivance, qui, oour être ralentie par les lifficultés du terrain et l'opiniâtre résis-:ance de l'adversaire, n'en est que plus riéritoire. Dans la nuit de dimanche à undi des détachements de la 10e armée rançaise ont emporté dans un assaut ileîn d'élan, le Mont des Singes, sur la Iroite du chemin de fer entre Vauxaii-ons et Anizy-le-Château, formidable po-ition qui a déjà été le théâtre de com-iats sanglants, l'année dernière. À en-iron huit kilomètres à l'est de ce point, ur leur extrême droite, les bataillons du général Mangin ont chassé les Allemands le Vaiily, gros bourg situé au pied des lauteurs de l'Aisne, et se sont établis ur le plateau, le long de la crête supé-ieure duquel, à 4 kilomètres et demi vers e nord, court le Chemin des Dames. 3ans ces opérations nos alliés ont fait le 500 à 600 prisonniers. Hier ils ont mcore accentué leurs progrès dans la région au nord-est et à l'est de S'ancy, au iord-est de Soissons. Malgré la résis-ance des Allemands, ils ont poussé leur igne à une distance d'un kilomètre sur m front de quatre kilomètres, faisant ici ncore six cents prisonniers et capturant leux canons de campagne. Entre l'Oise et la Somme la^situation l'a pas subi de changements essentiels 't dans le-~ secteur de Gouzeaucourt-4avrincourt, les troupes du général 3yng ont maintenu une pression puissante. Plus au nord, les bataillons de la Ire armée britannique ont effectué de ructueuses patrouilles dans le voisinage le Mœuvres et près de Gavrelle, et ils )nt établi de nouveaux postes aux envi-'ons de Sauchy-Cauchy et d'Oppy. En Flandre des détachements "de l'armée Plumer ont exécuté une heureuse opération locale des deux côtés du canal i'Ygres à ComineSj çt ont avancé leur : ligne sur un front de plus de trois kilomètres, capturant des prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. Ils ont également progressé légèrement dans les en\ irons de Ploegsteert et à l'est d'Ypres. Sur le reste du front occidental il n'y a rien à signaler en dehors d'un coup-de-main exécuté par les Français dans la région de Leintrev, en Lorraine. Les troupes italiennes se sont assuré un nouveau succès hier matin dans la région au nord et au nord-ouest du Mont Grappa. Après une soigneuse préparation d'artillerie, l'infanterie du général Diaz s'est emparé des positions ennemies, améliorant ainsi sensiblement son front, tout en faisant 321 prisonniers et en prenant plusieurs mitrailleuses. En Albanie, s'il faut en croire un bulletin de Vienne, nos alliés italiens auraient attaqué sans succès les positions austro-hongroises dans l'a région côtière. Le front macédonien s'est soudainement ranimé. Les troupes franco-serbes y ont déclenché une manœuvre de grand style dimanche dernier dans la zone montagneuse de la Dobropolje, entre le Yardar et Monastir ; après un bombardement intense et prolongé les bataillons serbes et français sont partis à l'assaut des positions bulgares, à une altitude de plus de 1,400 mètres. En dépit de leur puissante organisation et de la défense obstinée de l'ennemi, toutes ces positions furent enl.evées, l'adversaire abandonnant,aux vainqueurs plus de 800 prisonniers, ainsi que 10 canons et une quantité considérable de matériel • de gmerre. , Cette manœuvre, , continue à se développer de la façon la plus 'satisfaisante, sur le front Vetrenik-Dobro-polje-Sokol,Déjà les régiments grecs ont amorcé leur participation par leur récente avance de trois à quatre kilomètres et demi, sur un front de 30 kilomètres, qui leur permit d'occuper plusièurs villages. De nombreux retours offensifs ennemis ont été brisés avec des pertes sanglante^, les Bulgares à chacune de leurs avahees étant refoulés et mis en déroute. Aucune nouvelle d'ordre militaire ne 'nous est parvenue des divers fronts russes, en dehors d'un télégramrtie de Vladivostok, annonçant que le$ volontaires sibériens qui avaient passé au groupe Hor-vath, et qui furent désarmés par les Alliés, ont fait leur " mea culpa " en réjoignant leur ancienne unité, sous les ordres du général Knox. La politique Les manœuvres pacifistes allemandes et autrichiennes font fiasco. Il est vrai qu'il fallait une dose d'assurance et de confiance en soi peu ordinaire pour croire que les Alliés allaient prendre en considération les propositions extravagantes des Boches et Austro-Boches.Qui peut se figurer la Belgique acceptant le programme allemand : elle serait libérée des troupes du Kaiser, mais elle serait tenue liée à l'Allemagne par des traités de commerce soigneusement rédigés en faveur de cetjte dernière ; elle devrait rester neutre, c'est-à-dire, que son armée n'aurait, plus qu'à défendre ses frontières que contre les Alliés; elle devrait favoriser le retour à l'Allemagne des colonies conquises après l'agression brutale des troupes allemandes ; elle de- ' vrait garantir les ■ flamingants, les trai-tres activistes, cohtre tout châtiment, : et comme indemnité la Belgique, qui a été torturée, pillée, dépouillée de tout ris recevrait aucune indemnité ! Et ce programme est audacieusement présenté au moment où les Huns ne savent plus rien extraire de la pauvre Belgique, au moment où leurs communica- ' lions à l'est sont menacées par l'avance ' des armées alliées, au .moment où, bon ' gré mal gré, ils devront bien évacuer la 1 Belgique. Aussi, la presse entière de France, de Grande-Bretagne, d'Italie, des Etats-Uflis, unanime, se moque et tourne en ; dérision ce programme d'une paix qui . assurerait l'asservissement de l'immense Russie à l'Allemagne', qui leur fournirait i par tà des ressources énormes, ce qui i nous ramènerait la guerre avant peu i d'années. i Or, les Alliés, veulent en finir avec les ' armements, avec le prussianisme et c'est 1 pourquoi ils iront jusqu'au bout, c'est-à-dire, jusqu'au châtiment de l'Allemagne, jusqu'à la restauration complète, aux irais des Huns, de la Belgique martyre, jusqu'à la révision des traités de Brest-Litovsk et de Bucarest. SUR LE FRONT OCCIDENTAL L'avance américaine La "Liberté" signale que les troupes américaines oift .dépassé Villers-sous-Re-my et atteint Vandières (au sud-ouest de Metz) à deux kilomètres et demi de la station frontière, A. l'est et au nord-est de Jaulny, les Américains, suivant la vallée du Rupt de Mad, ont enlevé une série de positions fortifiées solidement organisées, dans la .direction de Gorze et de Chainbley. Aux environs de Fresnes, en Wœvre, les Français ont avancé de trois à quatre kilomètres et demi' sur un front de 18 kilomètres et demi, et ont atteint- une ligne à l'est de "VVatroujlles et à l'ouest de Hautecpurt, de D•Eppe et d-e Mqrgeville. L'attentiou est attirée sur le coup de main français exécuté dans la région de Leintrev, à 21 kilomètres de Lunéville, sur l'Embermesnil, et on fait remarquer que dans .la zùne au sud de Château-Salins il y a une activité qui pourrait prendre une développement intéressant. OPÉRATIONS AÉRIENNES LE RASD SUR PARES Ainsi que nous l'avons annoncé hier en "Dernière Heure," Paris a été l'objet d'une nouvelle attaque de Gothas dans la nuit de dimanche à lundi. Une pre- , mière alarme fut donnée à 1 h. 24 et le raid ne se termina qu'à 3 h. du matin, un otl deux appareils étant parvenus à francMr"!es .fôi'i-mdaoiés tir1- de barrage : exécutés par la défense aérienne de la région de Paris. A 4 h. 15 une seconde alârme fut donnée, mais à 4 h. 50 déjà on sonnait la " berloque." Suivant les dernières nouvelles, un des appareils ennemis qui étaient parvenus à survoler Paris, a été abattu en flammes dans la banlieue septentrionale de la ville. L'4,quipage, composé'd'un officier et de deux hommes, a été retrouvé carbonisé. Plusieurs bombes ont été jetées, faisant des dégâts matériels peu importants et quelques victiçnes. Parmi cel-les-ci on 'signale M. Antoine Troubat, sous-chef de la Questure du Sénat. Un communiqué de Berlin, daté de lundi, dit : En représailles des bombardements continuels des villes allemandes, 22,000 kilogrammes de bombes ont été jetées'sur Paris la nuit dernière, par nos escadrilles de bombardement. L'activité britannique Quartier-général. — Le 15 septembre. Temps meilleur. Nombreux combats aériens. Yingt-neùf appareils ennemis détruits et sept désemparés. De plus, un grand appareil de bombardement allemand a été abattu. Seize aéroplanes britanniques ne sont pas rentrés. , Quatre aérodromes allemands bombardés avec succès. 30 tonnes de bombes jetées en 24 heures. Les Allemands affirment avoir incendié. 15 ballons captifs. Détachenmt indépendant. — Nuit du 15 au 16 septembre. — Quatre aérodromes attaqués à plusieurs reprises. Quatre commencements d'incendies, trois appareils ennemis détruits sur le sol, deux- hangars entièrement démolis. Plusieurs coups directs sur d'autres hangars. Un convoi ennemi touché quatre fois. Les gares et les jonctions de chemin de fer de Metz Sablpns(un incendie) et de Mainz (au nord de Mannheim), ainsi que les docks et ateliers de Karlsruhe, attaquées avec bons résultats. Sur Karlsruhe 3 tonnes et demie de bombes jetées—17 coups "directs obtenus. Dans l'ensemble 350 bombes jetées—soit 16 et demie tonnes d'explosifs. Tous les appareils bri-tanniqties sont rentrés. L'activité française Le 15 septembre: Beau temps — 12 appareils et 16 ballons captifs abattus et mis en flammes. Nuit du 15 au 16: Attaques des lignes de communication et des gares ennemies, notamment à Laon,Amayne, Marie, Lon-guyon, Doumary, Baroncourt et Con-flans. Grands dégâts et incendies observés, spécialement à Marie et Longuyon. i 46 tonnes de bombes jetées. L'OFFENSIVE DE PAIX * m * Une réponse de-M. Baifour M. Baifour, ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne, assistait hier à un déjeuner offert par le Royal Colonial Pnstitute aux délégués' de la presse de l'empire britannique. Il comptait parler de quelques aspects généraux de la politique russe, mais en présence de la suggestion de l'ennemi de réunir une conférence de paix, il estima devoir dire quelques mots à ce sujet, tout en faisant observer qu'il venait à peine d'être informé, par la voie de la presse, de cette démarche de l'Autriche et qu'ij n'avait pas eu le temps de consulter ses collègues du gouvernement. M. Baifour déclara ne pas voir, personnellement, dans ces propositions la moindre chance d'arriver à mettre fin à la guerre. Il rappela que jamais, à aucun moment, les Allemands, en tant que gouvernement, n'ont fait oe qu'on pourrait appeler une proposition de paix. Il se montra surpris de œ que la note autrichienne fasse allusion à des propositions faites en décembre 1916. Ce document-là faisait simplement l'éloge de la bravoure des soldats allemands, mais ne contenait pas une seule proposition conorète ni une suggestion quant aux conditions auxquelles l'Allemagne considérait la paix comme possible. Avant- la suggestion actuelle de la part de l'Autriche, tendant à faire croire que des conversations sans engagement- pourraient faire aplanir les différends, nous avons eu la déclaration du vice-chancelier allemand sur des questions vitales. Le vice-chancelier représente oe qu'on appelle en Allemagne le libéralisme ©t ,non les pangermanistes et les extrémistes. Comment traite-t-il la question de la Belgique? Pas de restauration, pas d'indemnité pour a~oir été brutalisée «t dépouillée, alors que l'Allemagne a exigé de la Russie 7 milliards et demi de francs. Et qu'est le tort causé à l'Allemagne par la Russie en comparaison de celui causé à la Belgique par l'Allemagne? Aucune convention ne peut dissiper pareille divergence de vue. L'Allemagne veut se voir restituer ses colonies. Ce n'est pas un malentendu qui existe à ce sujet: nous avons une opinion; l'Allemagne en a une autre. Restituer à l'Allemagne ses colonies, c'est lui livrer les populations indigènes, c'est lui rendre aussi le contrôle des bases navales qui, employées comme elle les emploie, la rendrait maître de toutes les lignes de communication qui relient le monde civilisé. "De quelle utilité," dit M. Baifour, "des conversations pourraient-elles être sur ce sujet? , Les Puissances Centrales comptent sur la crédulité illimitée du public de l'Entente; mais celui-ci n'est pas aussi stu-pid.e que certains de nos ennemis l'espèrent. Il verra que ces propositions ne sont pas faites parce qu'elles sont sus ceptibles d'acceptation, mais parce que l'ennemi les croit de nature à diviser les Alliés et à envenimer les différend- intérieurs, et à affaiblir ainsi l'effort coordonné vers la victoire qui montre, actuellement ses fruits sur tous les fronts. Mais cet espoir sera déçu. Il y a un certain cynisme de la part de l'ennemi à faire semblable proposition en ce moment. Prenons par exemple la question d'Alsace-Lorraine. Pas plus tard que la semaine dernière le vice-chancelier nous a dit que l'Allemagne refusait netterte;:;, de restituer à la France les province.- arrachées.De ïnème pour la Russie et la Roumanie. L'Allemagne prétend nous interdire de nous occuper de traités qui menacent la paix du monde et entend déterminer elle-même, le degré de la servitude qu'elle imposera à ses voisins de l'est. Le plan proposé ne, nous amènerait pas plus près de la paix honorable qui doit non seulement mettre temporairement fin aux maux dont nous souffrons, mais aussi en éviter le retour à nos enfants et nos petits-enfants. La réponse américaine M. Lansing déclare officiellement que la réponse du Président,Wilson à la note allemande sera : "Le gouvernement des Etats-Unis est d'avis qu'il n'y a qu'une réponse à faire à. la suggestion du gouvernement impérial austro-hongrois., Il a à diverses reprises et avec une entier^ franchise fait connaître lès conditions auxquelles les Etats-Unis envisageraient la paix, et il ne peut ni ne veut accepter une proposition de conférence alors qu'il a si clairement fait connaître ses intentions." L' "Evening Sun" de New-York décrit la proposition autrichienne «anime un ignoble monument d'hypocrisie et d'imposture, adressant aux Alliés une combinaison de menaces, de mensonges, de lamentations et de sophismes. L'"Evening World" dit: "Le Kaiser a invoqué la force, et Ce sera la force qui l'écrasera. " La presse alliée La plupart , des journaux alliés sont d'accord pour considérer la note autrichienne comme une manœuvre pour tenter de diviser les Alliés. Elle'se rend compte que les Çmpiras Centraux ayant commencé à réaliser l'infériorité de leur situation militaire et économique veulent à £out prix créer une diversion et créer des embarras aux peuples et aux gouvernements alliés. Le rejet de la présente tentative ne marquera pas la fin de l'offensive de paix ennemie: d'autres ouvertures calculées de manière à impressionner les éléments modérés des pays alliés suivront progressivement. C'est le moment de se rappeler une phrase prononcée tout au début de la guerre et dont la victoire réelle dépend : "Pourvu que le civil tienne." UNE SAINE PROPAGANDE M. Gompers, président de la Fédération américaine du Travail, continue en Angleterre sa bonne et saine propagande. S'abstenant de porter un jugement sur l'attitude d'une certaine partie des1 travailleurs alliés, menés par des politiciens sans scrupules, M. Gompers se contente d'exposer, partout où il le peut, comment pense et agit la démocratie américaine. Voici quelques aperçus tirés de ses discours : "La Fédération américaine du Tra-J vail n'a jamais été dupe de la propa-' gande allemande, commencée il y a quarante ans, prêchant une politique de fraternité internationale, tout en "maintenant le nationalisme et l'unité du peuple allemand et essayant de diviser le peuple des Etats-Unis en deux camps ennemis. "Les travailleurs américains ont déclaré par un vote unanime qu'ils se refusent à rencontrer en'conférence des représentants des pays ennemis, que cette conférence ait lieu à Stockholm, à Berne ou à Tombouctou. Us sont décidés à continuer la lutte jusqu'à ce que "la guerre soit gagnée' ' ; la guerre sera gagnée : "a) Si la conscience des Allemands s'éveille, c'est-à-dire s'ils renversent- leur gouvernement impérialiste" autocratique et le remplacent par un* gouvernement démocratique avec lequel les Alliés puissent traiter; "b) Si, faute de la réalisation* de l'hypothèse ci-dessus, les Alliés, continuant seuls la lutte, écrasent eux-mêmes l'autocratie et l'impérialisme allemands. '"Certains soi-disant pacifistes déclarent qu'il n'y a pas de différence entre le militarisme de l'Allemagne et celui des Alliés. Rien n'est plus faux, dit M. Gompers ; dans la grande bataille pour la liberté, c'est la population civile qui s'est organisée pour sa cléfe.n-e. Les Américains sont engagés dans cette croisade' pour la justice et pour la liberté, qui ne peut se terminer que par une victoire complète. Il vaut mieux lutter au risque de perdre que de ne pas lutter du tout; il faut que la lutte actuelle soit décisive et qu'on en finisse une fois pour toutes avec l'impérialisme, l'autocratie et le militarisme."Les travailleurs américains font un effort gigantesque; les femmes et les,non-combattants travaillent et se- montrent dignes des soldats. M. Gompers, tout en reconnaissant que les travailleurs britanniques ont accompli des merveilles, leur demande de faire encore davantage, si possible." DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Maf-di, 10 h. 30 Nos troupes ont réalisé des progrèi hier dans la direction de Le Verguier, âtl nord-ouest de St-Quentin. Nous avons légèrement amélioré nos positions, hier et pendant la nuit, au nord-ouest d'Huî» luch et au nord-est de Neuve-Chapelle.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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