L'indépendance belge

1938 0
28 november 1914
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s.n. 1914, 28 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48q30/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration «t R.daoto» Ho»« Tuk.» Stk.et, E.C. lqndre 28 NOVEMBREi 1914 ~ Conservation par le Progrès. TELEPHONE S CITY 3S6u. - - ■ , DES DOCUMENTS: Nos lecteurs trouveront en 3me, 4me, et 5rae pages la série d'affiches et de pro= clamations que les Allemands ont fait apposer à Bruxelles. Cette publication, que nous faisons à titre documentaire, servira à reconstituer l'histoire de l'occupation allemande— après le départ de l'ennemi. LA BELGIQUE ET LES SOCIALISTES ALLEMANDS. " L'Humanité" a publié une analyse de l'article que notre camarade Troel-' stra a consacré à l'attitude des socialistes allemands. Le citoyen Haase veut bien, paraît-il, nous donner l'assurance que les socialistes allemands sont adversaires de l'annexion de la Belgique à l'empire allemand. Bien plus,les socialistes allemands seraient prêts à s'associer à une enquête internationale sur les atrocités commises en Belgique. Haase ajoute: "Ainsi décharge sera donnée à ceux qui ont été accusés injustement, tandis que les coupables seront condamnés." Ne mettons pas de précipitation à déclarer ces documents "d'ordre historique!" Voyons les réalités qu'abritent les paroles du citoyen Haase. Une enquête internationale ! La punition des coupables ! La décharge donnée à ceux qui ont été accusés abusivement ! Des mots ! Des formules dénuées de toute valeur pratique ! La réalité, c'est la mise en train d'une j formidable instruction sans issue possi- Ufc, ^'enquête ! Mais elle est inutile en pré-1 sence des preuves accumulées. N'y a-t-il pas les carnets de route des soldats allemands, les proclamations de certains généraux allemands? N'y a-t-il pas le rapport tout objectif de la commission belge? Décider une enquête, c'est infirmer ou tout ou moins frapper de suspicion les formidables éléments que la conscience universelle a relevés à charge de l'Allemagne..Nous voyons nettement le profit que notre ennemi pourrait retirer du seul vote décrétant pareille enquête. Nous devinons aussi les premiers résultats que dohneraient les investigations de la Commission Internationale. Né sommes-nqiis pas en présence d'un pays qui réalise la plus forte organisation d'espionnage et de mensonge qui se soit jamais vue? Quelle serait la valeur morale des innombrables témoins qu'elle citerait à la'barre de cette commission? A tout prendre ne serait-ce pas un nouveau service que les socialistes allemands auraient rendu au gouvernement impérial ? ,Et l'annexion de la Belgique ! Sans doute l'annexion ne peut être décidée sur l'heure. Avant d'annexer, il faut conquérir ! La puissante armée allemande a battu la petite armée belge. Et puis? Mais il y a l'autre armée, et à celle-ci l'armée du'kaiser ne parvient pas à arracher les detniers morceaux du territoire belge. Il est, citoyen Haase, prématuré — et présomptueux — d'envisager l'éventualité du vote de l'annexion ! Mais s'il vous tarde d'agir pour éviter qu'en cas de victoire—vous lisez bien : "en cas de victoire"—la Belgique ne soit soumise à l'autorité exécrée de votre empereur, l'occasion s'offre immédiate pour que vous et les vôtres vous commenciez une ardente campagne pour déjouer lfcs calculs de votre gouvernement. Le plan de votre Kaiser est patent : A l'occupation de la Belgique par les troupes allemandes il tente de donner un caractère définitif. Il veut placer le Reich-stag devant le fait accompli. Un gouverneur-général est nommé. Cela ne suffit pas. Les services publics belges doivent être rattachés à l'administration allemande. Nos villes sont débaptisées. Elles seront désormais affublées de noms germaniques. Les gouverneurs des provinces belges sont destitués et remplacés par des gouverneurs militaires allemands.Ah ! en cas de victoire vous voterez contre l'annexion. Mais vous n'ignorez :>as que vds cent votes négatifs seront impuissants à empêcher l'adoption du projet par le Reichstag. Votre attitude vous permettra de vous rapprocher de nous, et encore une fois c'est l'Allemagne même qui en profitera —et c'est nous qui risquons d'en, souffrir —car votre pays sera moins isolé. Par ses socialistes il gardera avec les autres pays d'Europe un contact qu'il eût pu perdre. Non, citoyen Haase, il ne suffit pas d'énoncer " un point de vue théorique." Il faut agir—et sur l'heure ! Il faut que les socialistes allemands apportent à la nation dont le droit a été violé l'appui de leur parole, et, plus encore, de leurs actes. Sans doute, cela n'ira pas pour vous sans quelque péril ! Mais les temps tragiques que nous traversons sont fertiles en dévouements héroïques. Et puis, ne sentez-vous pas qu'il faut que vous libériez vos consciences de bien lourdes responsabilités? Vous avez voté les crédits militaires. Vous avez donné à l'impérialisme le moyen de vaincre ce petit peuple qui, confiant dans les traités, n'avait qu'une armée imparfaite, insuffisante.Vous avez_ gardé le silence lorsque, le 4 août, le chancelier de votre empire proclamait à la tribune du Reichstag que ce que l'Allemagne avait fait dans la matinée de cette journée du 4 août était " en contradiction avec les prescriptions du droit des gens," que " les protestations du Gouvernement belge étaient justifiées." Et le chancelier ajoutait: " •L'injustice que nous commettons de cette façon nous la réparerons dès que notre but militaire sera atteint." Le droit de la Belgique-était affirmé à l'heure même où il était violé ! Ce que vous n'aviez pas le courage de proclamer,, le chancelier de votre Empire avait le cynisme de le reconnaître ! Que votre campagne sera belle, citoyen Haase, si vous vous dégagez suffisamment du point de vue allemand pour vous élever jusqu'à la conception du droit et de l'honneur ! Et voici un argument qui s'ajoutera non sans utilité â tous ceux que vous ne manquerez pas de faire valoir. Le 4 août votre gouvernement, déjà engagé dans le conflit armé avec la petite Belgique, prenait dans une communication faite à son ambassadeur à Londres l'engagement suivant, qui n'était soumis à aucune condition : " Même en cas de conflit armé avec la Belgique l'Allemagne n'annexera sous aucun prétexte le territoire belge. A l'œuvre, citoyen Haase. Mes vœux les plus sincères de patriote belge vous accompagnent — et même les souhaits que je fais comme socialiste. Vos camarades allemands ont assumé en ces derniers temps de bien compromettantes missions diplomatiques. L'Italie ! La Belgique ! Ils ont servi l'Empire, mais hélas ! il semble que l'Empire se soit servi d'eux. Qu'ils nous démontrent notre grossière erreur ! Ainsi soit-il ! EMILE BRUNET, Député de Charleroi. LETTRE DE HOLLANDE. Choses de Berlin.—Dans la sociale démocratie.—Les proscrits d'Anvers. De temps à autre il nous arrive de rencontrer des amis retour d'un voyage en Allemagne. Quelle est la situation à Berlin, l'état d'esprit de la population? La vie matérielle se ressent-elle de la guerre? que pense-t-on de la Belgique? croit-on vraiment que les Belges ont été inhumains et criminels? etc., etc. Je résume les renseignements que j'ai obtenus et qui\paraissent intéressants. A première vue, Berlin paraît ne pas se ressentir très fort de l'état de guerre, mais ce n'est qu'une impression extérieure. On mange encore du pain blanc dans la grande ville, et on annonce le " Noodbrodd " pour dans trois semaines seulement alors qu'en Hollande, pays neutre, nous en mangeons depuis longtemps. Les taxis roulent comme en temps de paix, ils sont même superbes, car tous les propriétaires des taxis—vous savez les taxis peints en gris par ordre supérieur—ont été grassement payés par le ministère de la Guerre et se sont procuré de très belles voitures. Le pétrole coûte 40 pfennings par litre. Une seule personne à la fois peut ;ntrer dans les boutiqaes. Les œufs coûtent 14 pf. Les légumes et fruits séchés coûtent très cher. Les accès de nationalisme ont un peu diminué. Dans les rues beaucoup de femmes en deuil, le tiers paraît-il. On se raconte des actes de brutalité des offi-:iers, ce qui concourt fort au décourageaient. Il y a beaucoup de soldats qui retiennent en congé pour quelques jours dans leurs familles. On rencontre assez bien de blessés dans les rues. I'I arrive d'ailleurs constamment des trains de blessés, et chaque ;rain ordinaire est accompagné de quatre du cinq wagons spéciaux pour blessés. Le gouvernement s'attache cependant i cacher la vérité. Lorsque l'armée allemande dut battre en retraite en Pologne» es journaux s'abstinrent de donner des louvelles pendant cinq ou six jours. Chose curieuse : avant la guerre la Deutsche Bank donnait 79 marks pour m billet de cent francs. Ces jours derniers elle a changé mille francs de billets jelges au taux de 85 marks pour cent :rancs... et pourtant à les entendre, les \llémands, la Belgique n'existe plus. L'annexion de la Belgique est en effet ;onsidérée en Allemagne comme un fait accompli. Les journaux en sont arrivés i protester parce que le gouvernement jelge du Hâvre prétend exercer encore son iutorité, pour peu, ils le traiteraient de -évolutionnaire. Certain syndicat ouvrier j'est profloncé pour l'annexion. " Nous avons mis la main sur la Belgique, nous a gardons." Cette mentalité ne doit pas ious étonner. Le " Vorwaerts" lui-même qui écrirait: " Nous nous fions à ta déclaration tu Kais'et du 4 août disant qu'il ne faisait pas une guerre de conquête," avait soin d'ajouter: "Certainement, les soldats allemands n'auront pas combattu jour rien." Le gouvernement allemand se coupe :n quatre pour amadouer les socialistes. 11 désire appliquer ses lois sociales en Belgique et dans ce but, il a offert de selles situations à certaines personnalités. S'étant adressé à un membre de la 'General Commission" des syndicats, ls essuya un refus catégorique. Je me suis naturellement inquiété de 'opinion des socialistes qui restent dans e pays. (Il y en a 600,000 à l'armée.) Un groupe peu nombreux critique l'at-:itude prise par les députés du Reichstag, beaucoup sont gênés lorsqu'on leur dévoile la vérité et aspirent à plus de umière, mais le nombre est grand de :eux qui marchent délibérément der-"ière le Kaiser et les militaristes, hypno-:isés par le " Deutschland uber Ailes." Ceux-là ont une foule de griefs plus "idicules les uns que les autres contre les socialistes français et belges. Eux, ils sont blancs comme neige, mais les socia-istes français ont commis un crime épouvantable. Ils ont accepté de devenir -ninistres. Emile Vandervelde est par-:iculièrement attaqué. Vous verrez qu'ils finiront bien par ;tre les purs des purs, mais, gare au réveil !... Dr. M. TERWAGNE. LES ATROCITES A LOUVAIN. Le récit d'un habitant. Malgré la vive canonnade de la ba-:aille qui se livrait entre Belges et Allemands, je pensais que nous étions en sûreté à Louvain. J'avais mis les lits dans la cave et nous venions de nous :oucher,/ma femme, mes e'ifants et moi, .orsque je sentis une forte odeur de fumée.Je sors de la cave et j'ouvre la porte de la rue. Tout brûlait dans les environs, ;t les gens fuyaient partout poursuivis oar des soldats, qui tiraient à tort et à ;ravers. Je décidai de m'enfuir par les ardins qui se trouvent dernière ma maison. Grâce à une échelle, je fit passer :oute ma famille par-dessus le mur du ardin. Dans la maison voisine habitait jne vieille dame de 85 ans. J'allai la :hercher et bien qu'elle fût presqu'im-jotente nous parvînmes à la transporter )ar-dessus quelques' murs. Nous ne pûmes malheureusement pas la sauver, car après avoir franchi ces murs elle « nous supplia de l'abandonner. Nous fûmes obligés de le faire. Ce fut la première des atroces émotions par lesquelles nous devions passer. Arrivés au bout des jardins, nous nous trouvâmes dans une rue qui menait hors de la ville. « Nous y avions à peine fait quelques pas que nous fûmes entraînés dans un flot de malheureux pourchassés par des soldats, qui à chaque instant tiraient des coups de feu. Au bout de la rue se trou- ( vait une place où notre malheureux troupeau—nous étions bien 200—fut cerné et obligé de s'arrêter. A chaque instant un coup de feu abattait l'un de nous. Connaissant l'allemand, je m'adressai à un officier qui semblait surveiller cette exécution en masse. Après bien des supplications il donna un coup de sifflet, et aussitôt les soldats cessèrent de tirer.' L'on sépara les hommes des femmes. Ma femme et mes enfants furent emme- ' nés et je ne les revis que trois semaines plus tard. Les hommes et une ou deux vieilles femmes durent se mettre en marche par une pluie battante, les mains levées. Par suite de l'atroce douleur qui gagnait les bras au bout de quelque temps certains abaissaient les bras. Ils étaient aussitôt tués. Après six heures de marche dans la campagne autour de j Louvain, l'on s'arrêta dans un champ. Un cercle fut tracé. On nous obligea à nous coucher à l'intérieur de ce cercle, 4 la tête contre terre avec défense de la lever. Pendant ce temps l'officier et quelques hommes allèrent déjeuner. Sitôt que l'un de nous levait la tête un coup de feu lui était adressé. L'officier revint et il annonça que la marche allait reprendre. J'allai le trouver et lui représentai que vu ] mon âge (j'ai 65 ans) je ne résisterais pas à la fatigue et que je préférais at- , tendre la mort en cet endroit. Je ne sais * pourquoi il obtempéra à ma demande et me laissa là avec un paralytique et une I pauvre vieille femme. J'ignore ce que sont devenus les autres ni par quel miracle je parvins à rentrer à Bruxelles. ^ Ma femme fut menée jusqu'à un train et placée avec ses enfants et une trentaine d'autres malheureuses dans un wa- I gon à bestiaux. Pendant six jours ce train roula. On donna des vivres à ces malheureuses, mais pas une d'elle ne put ' sortir du wagon pendant ces six jours. A la fin, l'odeur y était devenue effroya- j ble. Enfin on les retira du wagon et on leur dit qu'elles étaient à Munster, et < qu'on allait les juger, puis les fusiller. On les mit dans une grande salle où 3e ' trouvaient une quarantaine de civils de Louvain. Au" bout d'une heure ces civils furent emmenés et les gardes dirent aux femmes qu'ils allaient être fusillés. Le soir l'on annonça aux femmes qu'elles devaient se confesser, parce qu'elles seraient fusillées le lendemain. Des prêtres vinrent les voir et leur administrèrent de suprêmes consolations. Le lendemain matin les malheureuses furent menées devant un officier qui leur dit qu'elles ne seraient pas fusillées, mais renvoyées en Belgique. Le retour fut aussi affreux que le voyage de Louvain à Munster. On débarqua ces malheureuses dans un champ près de Louvain. Mes enfants parvinrent à ramener ma pauvre femme à Bruxelles où elle ne retrouva trois semaines après notre séparation. Elle était complètement folle et les médecins n'ont pas d'espoir de lui rendre la raison. FAITS MENUS, MENUS PROPOS. Insomnie. Triste, triste nouvelle, en vérité; l'empereur François Joseph ne dort pas bien, j Les agences l'ont annoncé aux journaux avec la gravité qui sied dans les circonstances solennelles. Sa majesté apostolique a la langue pâteuse, l'urine chargée et digère mal sa bouillie. Les chambellans de service, qui doivent lui rentrer plusieurs fois par heure sa langue dans la bouche au moyen d'une petite cuiller d'or, les chambellans sont éreintés et leurs excellences de- j mandent une augmentation d'appointe-ment.En apprenant ces angoissantes nouvelles les bonnes gens d'Autriche-Hongrie se sont rués dans les églises et ont adressé au ciel leurs plus ferventes prières pour obtenir la 'EVERYMAN" Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Directeur - Rédacteur en Chef: Charles Sarolea. cEVERYMAN" est le meilleur hebdomadaire à dix centimes publié dans l'Empire Britannique. rEVERYMAN" publié chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction» belgo-britannique. 'EVERYMAN" est l'organe de la " Belgian-British Reconstruction League." 'EVERYMAN par la propagande de M. Charles Sarolea, a déjà réuni 800,000 frs. (Huit cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. A BELGIQUE HEROÏQUE. Album et Volume lOmmemopatifs de l'Epopoe Belge Publié sous la direction de Charles Sarolea. [/Edition française (Georgës Crés, Paris, 1.25 frs. paraîtra le 20 novembre. -,'Edifkm anglaise (1.25 frs,) (paraîtra le 15 novembre.) 'armi les collaborateurs, il nous suffira de mentionner : Ï.A.FISHER, Vice- MAURICE WIL-Chancelier de M >TTE. l'IJniversite de HiLAIRE BELLOC Sheffîeld. CANON BARRY. VES CDYOT, SEEBOHM ROWN-Aneien Ministre ï REE. des Finances. MONSEIGNEUR tOL AND DE H. R. BENSON. RIARES, Redac- Professeur tenr au "Temps." EMILE LEGOUIS. :mile faguet, pierre mille. d e l'Academie Senateur Française. BARON D'E S- IACEÎCE MAE- TOURNELLES TERLINCK. ©E CONSTANT. BERNARD RENE BAZIN. shaw. de l'Academie HARLES SARO- Française. LEA. Comte GOBLET . K. CHESTER- B'ALVÏELLA. TON. Mia.stre d'Etat* Concours Belge, [Cinq mille franc» de Prix. I. Un prix de 2,500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire (en français ou en flamand) et un prix de 500 francs sur le suj: t suivant : —" La reconstruction de la Belgique après la guerre." Les candidats étudieront les moyens les plus efficaces pour soulager les misères et réparer les ravages causés par la guerre. Les manuscrits devront être remis le 15 janvier 1915. Ils ne dépasseront pas 40,000 mots. Le secrétaire du jury s'efforcera de renvoyer les manuscrits non couronnés sans d'ailleurs assumer aucune 1 es )on-sabilité en cas de perte. Le jury décernera également un second prix de 500 francs. II. Un second prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur le problème du Ré ugié Belge. (Mêmes conditions que pour le Prix I.) II. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur chacune des questions suivantes : 1. Les conditions de la paix future. 2. Comment la Belgique a sauvé l'Europe. (Menus conditionque pour le Prix 1.) V. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire sur la question suivante1 — "Est-il possible ou désirable d'établir dansle Royaume-Uni 99 des colonies belges agricrles ?" • cSerne-snnée. No. 319.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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