L'indépendance belge

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02 november 1915
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s.n. 1915, 02 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xs25/
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fê6ème annee. No. 259 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI Ï ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction: todob house. tttdor st., london, e.c. TELEPHONE: CITY 3960. bureau a paris : u, place db la bourse. TELEPH. : ^1?^ LONDRES, MARDI 2 NOVEMBRE 1915. abonnements: j s mois! 17 shilling! } 11 an. 33 shillings. • Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Les Autrichiens occupent Kragujcvatz. — Combats à l'est et au sud de Nish. — La situation balkanique. — La santé du roi George. Les réserves allemandes. — F. V. de V. Lettre de Pétrograd. A la Chambre de Commerce d'Anvers.—ri. Castelein. En Belgique. 1 i MIMBm—«■—I— ,1III1 IIIWWBB——■ LA SITUATION. Mardi, midi. Les Sus tro-Germano-Bulgare s avancent rapidement en Serbie, et la journée d'hier a marqué des progrès sérieux de l'ennemi. Celui-ci annonce l'occupation de Kragujevatz, et des hauteurs au sud de Milanovatz. Kragujevatz, l'arsenal de la Serbie, est une ville de 20,000 habitants, et un ■embranchement la relie à la grande ligne transversale Belgrade-Nish-Saloni-que.Plus à l'ouest, la cavalerie autrichienne avance dans le secteur Valjevo-Ushit-zâ-Milanovatz, et on peut s'attendre d'un moment à l'autre à apprendre ia jonction de ces forces, constituant le flanc droit des armées austro-allemandes, avec les détachements autrichiens avançant de Sérajevo-Vishegrad, et qui ont franchi la Drina il y a plusieurs jours. Dans Je secteur Nish-Pirot, les Bulgares, après avoir forcé les positions serbes de Tresibaba, se .trouvent à «ne trentaine de kilomètres ,au .nord-est de Nish. Des combats violents sont engagés sur Ses hauteurs qui dominent la vallée de Nishava. Simultanément avec ce groupe, les troupes bulgares qui viennent d'occuper PS rot .avancent dans la direction de Leskovatz, dans la vallée de la Morava supérieure et situé à cinquante kilomètres environ au sud de Nish. La situation de la capitale provisoire de nos Alliés va donc devenir rapidement critique, et iil faut s'attendre pour les premiers- jours, à d.es batailles qui décideront .peut-être du sort d'e notre vaillante Alliée. Les troupes françaises ont eu, dans le district de Krivolak, différents engagements avec des avant-gardes bulgares et des nouvelles d'Athènes signalent l'arrivée des premiers contingents britanniques sur le front Gev-gheli-Doiran, où ils auraient reçue leur baptême du feu. A Salonîque on considère que la situa-lion des Serbes, quoique sérieuse, n'y est nullement considérée comme désespérée. On y estime que les progrès des Austro-Allemands sont relativement peu importants, quant aux Bulgares, malgré leurs succès ils ont subi des pertes énormes qui les ont obligés d'appeler sous les armes de nouvelles classes. Leurs positions, depuis Stroumitza jusqu'à la passe de Katchanik, en passant par Us-kuta, sont menacées au nord par les armées serbes en retraite, et au sud par les contingents franco-britanniques <|ui débarquent encore toujours à Salonique. D'autre part, on signale de nombreuses mutineries de la part des sôl-tdats bulgares qui se sont trouvés en lace des Alliés, ainsi que des soulève-(ments populaires parmi les populations tles districts limitrophes de la frontière turque, à l'annonce de l'arrivée de troupes ottomanes destinées à s'opposer feu débarquement de troupes russes. Celui-ci, à en croire des nouvelles de Source roumaine, aurait commencé à ^ arna, mais jusqu'à présent aucune Communication officielle n'a été faite à. — ce sujet, pas plus que sur le combat naval qui aurait eu lieu dans la Mer Noire entre un escadre russe convoyant des transports et la flotte turco-bulgare. Des réfugiés bulgares venant de Varna donnent des détails sur les dégâts occasionnés par le récent bombardement de la ville par les Russes. Ils racontent que les quartiers arménien et grec ont particulièrement souffert, ainsi que les docks et le château du roi Ferdinand, ce dernier situé à Iïuxinograd. En Roumanie, l'opinion publique réclame avec une persistance croissante l'intervention du côté des Alliés, tandis qu'en Grèce on signale une campagne de calomnies contre les Alliés. Sur le front russe, les Allemands ont progressé légèrement dans la direction de Riga, et des engagements violents se poursuivent dans la région lacustre à l'ouest de Dvinsk. Sur la Strypa et le Styr, les armées d'Ivânoff et de von Bothmer poursuivent un duel dont la fin n'est pas encore en vue, mais dans lequel le général Ivanofl affirme de jour en jour sa supériorité tactique et stratégique. En Champagne, ia lutte autour de la Butte de Tahure se poursuit, acharnée, mais les .positions des deux adversaires n'ont subi aucun changement. Sur le front belge, la canbnnade est assez vive depuis quelques jours, notamment dans le secteur d'Ypres et du côté de Lom-baertzyde.En Italie, les Autrichiens, vivement pressés par nos Alliés, cèdent du terrain un peu partout. Sur le plateau de Viel-gereuth où, depuis des semaines, se poursuit un violent duel d'artillerie, les troupes du général Cadorna ont pris d'assaut toute une série de travaux autrichiens et du côté d'Idros ils ont pénétré sur une profondeur de 15 kilomètres en territoire autrichien. Dan's îa Baltique, î'es sou s-marins britanniques et russes sont toujours très actifs, Il y a deux jours on. signalait un "sotte-marin 'anglais aux prises avec trois contre-torpilleurs allemands. Le sous-nrarin réussit à plonger avant qu'il n.'eût été touché par les projectiles ennemis. Des informations de source suédoise annoncent que les forces allemandes dlans la Baltique ont été renforcées par j une quarantaine de chalutiers armés et antres .navires auxiliaires qui .patrouillent très activement dans les eaux de la Baltique et du Sund. Nous sommes heureux d'apprendre que l'état du roi George s'est sensiblement amélioré, et que le souverain a pu être ramené à Londres lundi soir. Malgré la fatigue du voyage, le* Roi a passé une bonne nuit et sont état est satisfaisant. Les Réserves Allemandes. Ayons confiance. Effectifs insuffisants. La nouvelle offensive allemande sur • f' front serbe jointe aux nombreux renforts arrivés au front occidental qui ont permis de combler le trou lait par les Alliés en Champagne et en Artois, a permis à beaucoup de pessimistes de con-1 lure que -les Allemands sont très loin <1 h voir épuisé leurs réserves d'hommes de se lamenter sur la durée indéfinie de la guerre. Quelques réflexions faisant appel iniquement au bon-sens nous démon-■ - ent que là où les esprits chagrins soient une cause de désespérance, il y "i au contraire, des faits qui confirment que le réservoir d'hommes de l'Autriche-'«ngrie est près de se vider et que le moment n'est pas loin où les effectifs de ennemi seront insuffisants pour garder •set. immenses fronts de combat. oublions pas que si un secteur quel-" "iique de la ligne de combat cède sous P' esston des armées françaises^ an glaises, russes ou italiennes, c'est pour l'empire allemand la chute immédiate. Car par la brèche qui sera ouverte celle des armées qui aura le champ libre devant elle prendra à revers le secteur avoisinant, le coupera de sa base et prendra entre deux feux cette ligne tenue, formée par les armées qui gardent le territoire d'une frontière à l'autre, ligne qui n'a de force de résistance qu'aussi longtemps qu'elle présente un front con-î tinu. II n'y aura donc pas à combattre jusqu'au dfernier homme ni' jusqu'à 3a dernière cartouche, mais jusqu'au jour où l'enneiTii sera dans l'impossibilité de garder par un effectif suffisant tous ses fronts de combat. Réduits à merci. Dans un article précédent, nous avons essayé de dénjfon.trer que vers le 1er octobre dernier les réserves allemandes ne pouvaient dépasser plus de cinq cent mille hommes, et avec 'les sol dats envoyés en congé .plus d'un million de combattants leurs pertes s'ëlevant de deux cent à tr'ais cent mille hommes par mois; les Allemands seront donc dans quelques mois .réduits à crier .merci. Nous partions de cette baise que le total des soldats pouvant être fourni depuis le début de la guerre et au total par l'empire germanique .ne pouvait pas dépasser 9,000,000 d'hommes, et que le front .russe et français exigeaient cha-ouin 2,500,000 Allemands pour leur défense.Le premier de ces chiffres ne peut être accusé que d'exagération ; c'est un maximum. Les pays qui ont le service universel et obligatoire .atteignent difficilement un nombre total de 10 p.c. de la population. Nous le voyons pour la France et pour l'Italie. Neuf millions d'hommes représentent pour tl'AMema-gine un tiers de plus que cette .proportion déjà si énorme, soit 13, 2 p.c. de la population. N'oublions pas que l'entretien des armées en campagne, avec le chiffre prodigieux de la consommation journalière des munitions, absorbe une bonne partie de la population mâle dans des travaux industriels, et que l'Empire allemand comprend bon nombre de grands centres où des éléments remuants et anarchistes exigent la présence continue d'une force policière. En novembre 1914, les journaux allemands annonçaient avec éclat que l'armée comprenait à ce moment cent corps d'armée. Le corps d'armée en Allemagne comprend de 53 à 57 mille hommes. Prenons le plus haut chiffre. L'armée allemande constituait donc une force de cinq millions sept cent mille hommes. Le surplus des recrues ne sert qu'à combler les vides causés dans les rangs. Les cent corps d'armée n'étaient pas tous signalés sur les fronts de combat. Un grand nombre ont été formés durant la guerre et ce n'est qu'au printemps de l'année courante, qu'ils .sont tous entrés en action. La prise de Przemysl par les Russes eut été ' empêchée par les Allemands si les corps d'armée en voie de formation avaient été prêts quelques semaines plus tôt. Sur les deux fronts. Le deuxième argument apporté par nos calculs, à savoir la nécessité d'avoir sur les deux grands fronts une armée de deux millions et demi d'hommes est conforme aux données des états-majors rupse et français. II y a quelques semaines, Pétrograd renseignait 130 divisions ennemies opérant à l'Est, soit ensemble 65 corps d'année. Au Nord, ces divisions ne comprenaient que des Allemands ; au centre elles avaient un pourcentage assez faible d'Autrichiens; au Sud, au contraire, il y avait 60 pour cent d'Autrichiens. La proportion était pour l'ensemble, de deux tiers d'Allemands, d'un tiers d'Autrichiens. Il y avait donc à ce moment deux millions quatre cent mille Allemands opérant contre les Russes. Quant au front occidental, on a dit maintes fois qu'il retenait environ 50 corps d'armée échelonnés de la Mer du Nord aux Vosges, Si leur effectif est complet, i! excède deux millions trois quarts. On voit se développer en ce moment une offensive, austro-allemande en Ser^ bie. Le maréchal von Mackensen disposerait d'une armée de 350,000 hommes. Est-ce une preuve que les Allemands possèdent des réserves plus importantes que celles que nous leur reconnaissons ? En Serbie. Il faut admettre qu'avant cette offensive la frontière autrichienne était gardée par des troupes assez considérables pour empêcher une promenade militaire des Serbes à travers la Slavonie et la Hongrie dégarnies. En admettant qu'il n'y ait eu que cent mille hommes pour tenir en respect les Serbes (et-ce chiffré paraît inférieur à ce qu'il devait être) il y aurait donc 250,000 hommes, s'ajou-tant à cette force et s'efforçant tous ensemble d'écraser la Serbie. D'où viennent-ils? Ils paraissent avoir été détachés du front russe, où l'offensive allemande semble arrêtée. Les conditions climatologiques de la Russie permettent, en ce moment, aux Allemands de réduire leurs forces du côté oriental. L'automne russe couvre d'une mer de'boue toute la contrée, les marécages présentent des défenses naturelles. Cette situation est d'ailleurs temporaire. Quand le froid aura durci le terrain, il faudra bien que l'ennemi pare à nouveau au danger russe. Il aura peut-être la ressource à ce moment d'affaiblir le front français, mais toujours seulement d'une manière transitoire. L'avantage de sa situation centrale lui permet d'user de l'excédant de ses forces là où il le juge opportun. Pendant que la cavalerie anglaise et française est bloquée à l'ouest, il a pu employer toute la cavalerie allemande et autrichienne contre les cosaques. 11 en a profité largement et tous ses succès sont imputables à cette cause et à la supériorité de son matériel. Mais ces promenades amènent nécessairement des pertes d'effectifs et nous voyons poindre le jour où il y aura même insuffisance de forces pçur garder la défensive.Et-le front oriental? Supposons que l'entreprise serbe soit pour l'ennemi une nouvelle occasion de pavoiser les rues de Berlin et que l'héroïque Serbie ne puisse être sauvée de l'étreinte de von Mackensen et de l'attaque traîtresse de la Bulgarie? L'armée victorifcu'se pourra-t-ell© renforcer le front russe, qui en aura besoin? Mais cette armée de 550,000 hommes, fort réduite après cette campagne, permettra à peine aux Allemands de reconstituer le front oriental tel qu'il était, il y a quelques semaines. Tous ces grands faits d'armes ne font que hâter en somme la solution finale. Ils précipitent l'usure des armées, ils dévorent rapidement les réserves. Le seul espoir du Kaiser réside dans la dislocation de la Quadruple-Entente. Pendant la guerre de sept ans, Frédéric II était acculé à la ruine, malgré tous les succès de ses armées. La défection de la Russie qui, lors du décès de la tsarine Anne, se tourna contre l'Autriche et îa France, lui permit de sauver la Prusse qui semblait irrémédiablement perdue. C'est en vain que l'héritier du Grand Frédéric escompte ce retour de fortune. L'union, indéfectible des Alliés a résisté à tous les revers ; elle est fondée, non sur l'inimitié personnelle d'un monarque, mais sur le sentiment unanime des gouvernements et des nations et sur ia conviction qui des anime tous qu'il s'agit du salut de leur patrie et même de toute l'humanité. F. V. de V. LETTRE DE PÉTROGRAD. (De notre correspondant particulier.) Dans les provinces baltiques. Nous avons reçu ici les premières nouvelles de Vilna depuis son occupation par 'ennemi. Dès le premier jour un décret du com-nandant de la ville, le général Lauwitz, ut affiché pour inviter les habitants à léposer, en des points indiqués, tous les >bjcts en cuivre, bronze, zinc, alurni-lium et nikel qu'ils possédaient, de nême que tous les métaux en stock. \près deux jours, une visite domiciliaire ut effectuée et tous les métaux non encore livrés volontairement furent réqui-litionnés.Quelques soldats ayant voulu piller îa •athédrale, la population s'attroupa et es* soldats furent arrêtés, mais Je gér.é-al Lauwitz les fit relâcher et ,-e "borna a aire placer un poste de garde devant 'église. Le lendemain le commandant invita e clergé catholique à livrer aux auto-ités .militaires tous les objets en or, irgenit, bronze, cuivre et autres métaux e trouvant dans les églises. Le clergé épondit que ces objets avaient été of-erts par les fidèles et qu'il n'avait pas e droit de les livrer. Pour toute réponse e commandant fit occuper par îles trou->es ou transformer en lazarets toutes es églises, écoles'et habitations des mètres catholiques. Dans 'les autres villes et régions on ilgnale les mesures habituelles prises )ar les Allemands. Dans les campagnes lis ont surtout réquisitionné les chevaux, es fourrages, le bétail et tout ce qui )ouvait leur être utile. A Riga, le .grand port de commerce jui paraissait menacé, il y a eu une derte. On a évacué, par'mesure de pré-■aution, les machines et le matériel des isines. A part quelques exceptions, les olonies étrangères ont évacué aussi la ':!ie et les consuls belge, anglais et rançais ont confié la défense des inté-êts de leurs compatriotes restés en -iile au consul d'es Etats-Unis d'Améri-[ue, déjà chargé des intérêts des Allemands, Autrichiens et Turcs. Ce Consul américain représente donc actuellement, i-utre le sien, six pays en guerre, mais le nombre de ses protégés est naturellement réduit par suite des nombreux départs.Les soldats belges à Pétrograd, C'est un petit événement que l'arrivée d'un détachement belge dans' la capitale de Pierre-le-Grand. U se compose de spécialistes, automobilistes, forgerons et autres. D'autres doivent arriver prochainement par Arkhangelsk. Les premiers sont arrivés par Marseille, Salonique, Sofia, Bucarest et Odessa. Dans le grand port russe notre consul les a très bien reçus, ainsi que la municipalité, qui aurait pris à sa charge, paraît-il, leurs frais de séjour. A Pétrograd le Cercle Belge les a très cordialement reçus. Des vers de circonstance ont été déclamés et. plusieurs de ces soldats, très alertes et pleins d'entrain, ont dit des chansonnettes et des monologues. La réception avait naturellement débuté, dès l'arrivée du Ministre de Belgique, par la " Brabançonne " et l'Hymne Russe, suivis du " Lion de Flandre" et des "Valeureux Liégeois." Nous avons pu causer avec quelques-uns de nos compatriotes, des Flamands de Gand et des Wallons de Liège et du Hainaut. Quelle épopée ils ont vécue, de Liège à Haelen, de Haelen à Anvers, d'Anvers à l'Yser! L'épreuve terrible n'a pas abattu leur courage; au contraire, il semble que celui-ci soit plus ferme et plus résolu que jamais. Un incident, tragi-comique s'est produit en ville à cette occasion. Le képi de nos braves soldats diffère peu de celui des Autrichiens, de même que le pantalon gris-bleu. Le public, non averti, a pris quelques-uns de_ nos compatriotes pour les Autrichiens, sans réfléchir à ce fait que des Autrichiens ne pourraient apparaître à Pétrograd que vainqueurs ou vaincus, et, dans ce dernier cas, naturellement sous escort':. Notre ministre s'est empressé d'intervenir et a fait passer un avis dans la Presse. A sa demande, le général Prolof, haut-commandant de Pétrograd, a fait publier une annonce où il salue les représentants de la Belgique héroïque et ajliée et de sa brillante armée, et exprime le vœu que pareille méprise ne se produise plus. P. BILLET PARISIEN. Pendant les lenteurs de la crise, à droite et à gauche on causait naturellement des uns et des autres. On s'étonnait de tel choix, on s'entretenait de telle exclusion. Celui-ci donnait une raison, cet autre faisait un commentaire. C'était nt des cris d'étonnement, des exclamations de surprise, et nous serions vraiment humiliés si certaines des allégations, avancées d'ailleurs sans preuves, étaient réelles. Non, ce n'est pas possible, et le bon-sens se refuse à les croire. Pourtant, les faits sont les faits. Qumd le premier Cabinet Viviani fut renversé ?t que M. Ribot fut chargé de former un Ministère, quelque temps avant la guerre, il avait, le désir de s'assurer le .concours de M. Viviani, qui venait de passer [a main. Celui-ci s'accordait sur tous xes points, on s'entendait, quand, incidemment, M. Viviani dit à M. Ribot : — Nous gardons bien entendu M. Malvy à l'Intérieur? — Voyons, dit M. Ribot, nous parlons sérieusement et je veux former un Cabinet solide." M. Viviani, de son côté, parlait d'autant plus sérieusement que M. Malvy ayant été écarté, il refusait de faire partie de la combinaison, et quand le Cabinet Ribot fut rejeté par la Chambre, qui ac voulut pas même lui accorder sa con fiance et l'étouffa à sa première séance, M. Viviani, ayant à reformer un Ministère, son premier soin fut de rappeler M. Malvy; Après quatre remaniements, M. Viviani se retire, et M. Briand prend le pouvoir; il remanie tout le cabinet; un seul point n'est pas contesté au milieu des diverses combinaisons que se font jour, c'est le maintien de M. Malvy au ministère de l'Intérieur. Quel est donc le protecteur si puissant de ce député obscur, sans relief et sans aucune de ces qualités par lesquelles les grandes personnalités s'imposent? Vous pensez si on discute, si on commente. Je me garderais de vous répéter ce que j'entends de divers côtés. D'abord, même si c'était vrai, je ne voudrais pas le dire. Puis, je m'exposerais à blesser des amis qui me sont particulièrement chers et comme, au fond, cela ne servirait à rien, mieux vaut ne pas insister. Cependant, quand on voit une majorité refuser de laisser confier le portefeuille des Affaires Etrangères à M. Jules Cambon, ancien ambassadeur de France à Berlin, quand on a assisté à l'opposition systématique empêchant, par deux fois, M. Louis Barthou d'entrer dans un ministère de Défense National^ quand on constate la poussée qui

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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