L'indépendance belge

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s.n. 1918, 11 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bn9x05z72n/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES ■ (HOLLANDE : 5 CENTS) administration et redaction : tudor house, tudor st.. e.c. 4. TELEPHONE: CITY 3360 bureau a paris: 11, place de la bourse. TELE.: 311-57 et 238-75 LUNDI 11 MARS 1918 En vente à Londres à 3 h le sai.iedi 9 mars fî mois, 9 shillings. abonnements 6 mois, 17 shillings conservation par le progres Il an, 32 shillings. LA SITUATION Samedi, midi. Décidément les Allemands . débutent mal dans leur grand offensive en Flandre. Après l'échec du-coup porté contre nos avant-postes au sud de Stuyvekens-kerke — et qui permit à nos soldats de faire, suivant les dernières informations, 125 prisonniers, dont cinq officiers, et de capturer 9 mitrailleuses-—voici qu'ils viennent de subir un écbec sérieux infligé par les troupes britanniques, • au sud de la forêt d'Hputhulst, où nos Alliés, dans de récents coups de main, avaient obtenu d'appréciables succès. Vendredi matin avant l'aube, et après une soigneuse préparation d'artillerie, les Teutons jDartirent à l'assaut des positions. britanniques sur un front de plus de 1,600 mètres. Sur la plus grande partie de ce front l'attaque, qui pour être locale n'en fut pas moins vive, échoua sous la fusillade nourrie des fantassins britanniques. Cependant sur la gauche, la pression ennemie progressa, étant appuyée par l'emploi d'un grand nombre de lance-flammes. Quelques avant-postes durent être évacués, et nos amis après avoir offert une résistance opiniâtre, se retirèrent sur une distance d'environ 450 mètres devant l'avance déterminée des agresseurs. Mais ce succès ne devait être qu'éphémère. En effet, plus .tard dans la matinée l'infanterie légère du Yorkshire livra une contre-attaque qui non seulement lui permit de reconquérir le terrain un moment perdu, mais encore de refouler l'ennemi sur plus d'un quart de kilomètre au-delà de l'ancienne ligne de front britannique, tout en-lui infligeant des pertes sérieuses. Ainsi, la position de nos Alliés fut'com-plètement rétablie, les Allemands subissant, ainsi que nous le disions plus haut, un nouvel et décevant échec. Entretemps les troupes du Sussex exé-cvtèrent un heureux coup de main à l'est de Laventie au cours duquel elles cap-ti rèrent au prix de pertes excessivement légères un .certain nombre de prisonniers. De leur côté les troupes belges ont repoussé, jeudi matin, deux attaques ennemies dans la région de Merckem. La première de ces entreprises fut arrêtée immédiatement. La seconde, plus déterminée, amena les troupes de choc prussiennes jusqu'à nos avant-postes, d'où elles furent refoulées, laissant aux mains de nos braves défenseurs un ]>etit nombre de captifs. Le communiqué de Berlin signale cette affaire comme ayant été de simples opérations de reconnaissance au cours desquels 30 Belges auraient été faits prisonniers ! L'artillerie continue à se montrer particulièrement active dans de nombreux secteurs du front occidental et plus spécialement à l'est d'Ypres, aux environs d Armentières, de Neuve-Chapelle, et de Givenchy, ainsi que sur le front de La Pornpelle, sur les deux rives de la Meuse et en Haute-Alsace. En Lorraine les Français ont fait échouer un important coup de main ennemi sur Moncel. Les assaillants y furent repoussés avec de lourdes pertes, après avoir dû abandonner "plusieurs prisonniers aux mains de nos Alliés. Le bulletin de Rome signale une certaine recrudescence d'activité en divers points du front méridional, et notamment dans le bassin de Laghi (Posina), et dans le val Rio Freddo (plateau dAsiago), où il y a eu d'assez vives opérations de patrouilles; d'autre part l'artillerie et augmenté son action dans lo secteur oriental du plateau d'Asiago Iefc dans la région de Ponte délia Friula. Stîr les fronts ' éloignés du champ de bataille européen, le sort des arme? — alliées continue à être favorable. En Palestine les troupes du général Allenby j_ ont' effectué une nouvelle avance sur un ,0 front de près de trente kilomètres, et sur une distance de plus de quatre kilo-s~ rr.ètres et demi des deux côtés de la route de Jérusalem à Sichem, sans rencontrer s> une bien sérieuse résistance. En Mole zambique les opérations contre 'les forces ls principales du général von Lettow, qui i- se trouvent toujours au nord du fleuve u Lurio, se poursuivent normalement mal-3S gré les difficultés provoquées par les î, pluies. Les colonnes britanniques opé-s. rant au sud de lac Nyasa ne cessent de 3S diminuer les contingents qui leur sont e, opposés, en faisant des prisonniers, i- En Russie l'évacuation de Pétrograd is continue et l'on attend les décisions du le Congrès de Moscou, qui doit se tenir ir le 17 courant. D'après l'opinion des fugi-b, tifs de Pétrograd, Lénine et Trotsky se-î- ront mis en minorité, de sorte que le la traité de paix allemand ne serait pas i, ratifié Uné note officielle, du gouverne-d ment maximaliste fait connaître que les ss Bolshévistes ne veulent avoir aucune re-3s lation avec les Scheidemann, les David, ;e les Parvus et autre traîtres à la class'* ;e ouvrière, ce qui prouve qu'il, devait y :e avoir encore de nouvelles discussions sur c- le traité de paix, dont la teneur complète t, n'est d'ailleurs pas connue. ie Quant à la paix roumaine, les commen- e- taires allemands jettent plus de lumière le sur les termes du traité imposé à la mal- i, heureuse Roumanie, et-l'on constate ir l'intention bien arrêtée d'exploite r à le fond la Roumanie, non seulement pçn ■ 3, dant mais aussi après la guerre, de fa- s. çon à la réduire à la merci des Puissances, i- Cërttral'es. s- Un correspondant berlinois fait re- fc, marquer que si aucune indemnité monétaire n'a été exigée de la Roumanie, les 3- marchandises réquisitionnées jusqu'ici st par l'Allemagne représentent une va- > leur de plus d'un milliard de mark, qui it ne seront pas payés. Il ajoute cynique- s. ment: "Nos intérêts dans la paix rou- e- mai ne sont simplement économiques. La 3s participation de l'Allemagne dans l'in- <a dustrie pétrolifère roumaine doit être îe assurée, et pour un avenir prolongé l'ex- â- cèdent des récoltes roumaines doit être >c réservé à l'Allemagne. Les hommes d'E- s, tat roumains doivent comprendre que la x destinée de la Roumanie ne peut être ac- it complie qu'en devenant une partie de la Mittel-Europa. ' ' :e Voilà bien l'orgueil et la fatuité du S- conquérant s'étalant sans vergogne, s- En Espagne, d'après l'avis des jour- î- naux des partis, çle gauche comme de ' droite, sans distinction, l'Espagne est à r- l'heure la plus grave de son histoire po- x litique. Personne ne peut prévoir le ré- 3- sultat de cette criste. L'annonce de la îs retraite de Senor La Cierva, ministre de st là guerre, que certains désignent comme le futur premier-ministre, compliqua en- a cora la situation, car c'est lui qui avait fait admettre l'inscription au budget des it sommes nécessaires pour assurer les ré- î- formes réclamées par l'armée. Mais un y avis donné publiquement par le minis- s, tère de la guerre et constituant une vi- rs eoureuse attaque contre l'ancien-président du Sénat, Senor Sanchez de Toca. r- qui, en ces dernier? jours, avait signalé rs l'irrégularité des procédés du ministre i- de la guerre, provoqua la réunion, à ), 2 heures du matin, de tous les ministres, .u le ministre de la guerre, Senor La Cierva, ss excepté. Le premier-ministre, Senor Gar- rt cia Prieto, déclara qu'il n'avait eu con- is naissance de l'avis publié par le ministre jo de la guerre qu'après sa publication, il i. fut décidé de remettre en bloc la démis- le sion du ministère. C'est donc pour le mo- e? ment le gâchis. LA GUERRE EUROPEEN! SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Un bel exploit de nos troupes Le correspondant du "Times" relate d'une façon des plus flatteuses l'exploit accompli par nos troupes dans le combat que nous avons signalé et qui s'est déroulé près de Reigersvliet, non loin de Pervyse. Profitant de ce que le temps sec avait réduit les inondations à cet epdroit, les Allemands, mercredi matin, alors qu'il fai.sait encore obscur, attaquèrent les positions avancées belges sur un assez large front, avec des troupes amenées récemment de la région de Cambrai. L'attaque n'était pas un raid, mais une tentative sérieuse de prendre et de con server les positions belges, et elle avait été précédée d'un bombardement exceptionnellement violent à l'aide d'obus chargés de gaz ou de hauts explosifs. Vers le sud, l'attaque fut complètement repoussée par un feu d'infanterie et de mitrailleuses. Du côté nord, cependant les troupes d'assaut allemandes, qui ;id- partenaient à trois régiments prussiens, parvinrent à se ranger en demi-cercle près d'une tête de pont et un combat sauvage s'engagea pour la possession de celle-ci. Avec la plus grande bravoure, le major Brenez, avec neuf hommes et une mitrailleuse, tint pendant toute une heure contre les attaques répétées d'un détachement de trois cents allemands armés de douze mitrailleuses. Enfin, une patrouille belge qui revenait d'une autre mission, entendit le feu et s'empress%de voler au secours des héroïques défenseurs de la tête de pont. Ainsi renforcée, la petite garnison prit alors l'offensive, attaqua les premières des positions perdues, les reprit, fit quel-quQS prisonniers et captura une mitrailleuse.Entretemps, une contre-attaque plus importante avait été ordonnée,,et, sous le couvert d'un feu d'artillerie, des chasseurs démontés arrivèrent. Ils devaient traverser les inondations sur une seule passerelle sous un feu violent et ceux qui les virent, disent qu'ils le firent superbement, comme s'ils étaient à la parade. Dans un vaillant combat tous les postes perdus furent reconquis et à 5 h. 30 de l'après-midi, la ligne originale belge était rétablie. Les pertes allemandes dans toute cette opération doivent avoir été élevées parce que les prisonniers laissés aux mains des Belges s'élevaient à 125, dont cinq officiers, et que plus de quarante cadavres furent comptés sur une seule partie des fils de fer barbelés. Du côté belge, tout le monde s'est admirablement comporté dans cette affaire, et le roi Albert a envoyé un télégramme de félicitation aux troupes qui y furent engagées. Sim LE FPrO^T MACEDONIEN La participation grecque Le dernier communiqué de l'armée française en Orient signale que des troupes grecques ont exécuté avec succès une attaque surprise contre les organisation» bulgares à l'ouest du Vardar. D'autre part, on mande de Corfou que la division Yougoslave, composée de Serbes, de Croates et de Slovènes d'Au-triche-Hongrie, et qui constitue une nouvelle unité de l'armée serbe, a été en action sur le front de Salonique. OPÉRATIONS NAVALES i Révoltant crime allemand On annonce de Melbourne que tandis que le "Turritella" posait des mines au large de Perim (Mer Rouge), une canonnière britannique apparut. Les Allemands qui se trouvaient à bord du "Turritella" gagnèrent les canots' et firent sauter le navire alors que des Chinois se trouvaient dans les soutes et la cale. La canonnière captura les Allemands, qui ont été jugés pour meurtre à Bombay.— Exchange. OPÉRATIONS AERIENNES LE RAID SUR LONDRES 11 tués, 46 blessés Vendredi, 11 h. du matin.—L'attaque aérienne d'hier soir semble avoir été exécutée par sept ou huit aéroplanes ennemis, dont deux ont atteint et bombardé Londres. Les deux premiers des appareils ennemis approchèrent de l'ile de Thanet vers 10 h. 55, et remontèrent l'estuaire de la Tamise. Aucun de ceux-ci ne parvint à atteindre Londres. Entretemps, un troisième appareil traversa la côte de l'Essex à 11 h. 20, et se dirigea vers l'ouest. A 11 h. 45 il était signalé au-dessus de l'est de Londres, et quelques minutes plus tard il jetait des bombes dans les districts sud-ouest et nord-ouest. A 11 h. 50 un quatrième aéroplane, qui avait aussi traversé 'a côte d'EsSex, jeta également des bombes au nord de Londres, puis traversa la capitale dans la direction du sud, jetant ce qui lui restait de bombes dans le district septentrional entre minuit 20 et minuit 30. Les autres appareils ennemis, qui traversèrent la côte d'Essex, furent refoulés avant d'avoir atteint Londres.( Des dégâts ont été faits aux propriétés privées à Londres, et plusieurs maisons ont été démolies. Vendredi, midi 30. -— Les derniers rapports de la police signalent que 11 y personnes ont été tuées et que 46 autres e ont été blessées. De plus, on craint que i- six cadavres se trouvent ensevelis dans e les décombres de maisons démolies. ■, Toutes ces victimes ont été faites à Lon- t dres. i NOTRE PARLEMENT S Une session belge à Paris u Nous avons annoncé, d'après une dé-pêche de Paris-Télégramme, que les .membres du Parlement belge réfugiés en it France, en Angleterre et en Hollande s se réuniraient prochainement à Paris [. avec le concours du gouvernement du [. Havre. Suivant la même agence, la date de cette-se; ' n extraordinaire à s tant d'égards, vient d'être fixée., les s séances se tiendront du 13 au 21 avril, dans les locaux aménagés, rue d'Amstér-lt dam, pour les services de l'Etat belge. e Les groupes hollandais, anglais et jj français de législateurs belges réfugiés .. —sénateurs et représentants mêlés— ont , préparé, en vue de cette assemblée, des rapports d'initiative collective ou d'ini- 0 tiative personnelle conduisant à de= pro-e jets de loi ou à des déclarations. Déjà lo programme — ou plutôt le bordereau — e de ces travaux est arrivé à Paris, et le ._ groupe français se réunira le mardi 12 mars pour le classer en une sorte d'ordre du jour. Au préalable, M. de Braque^ ville, chef du cabinet, exposera aux as-sistants, députés et sénateurs, le résumé de l'aetion gouvernementale belge de-,t puis l'installation au Havre des ministres du roi Albert. Tous ces ministres, cî'ail-leurs, seront présents et également dis-jj posés à répondre aux questions qui leur seraient adressées ou aux interpellations qui viendraient à se produire. Avant de se séparer, les parle■ notaires-belges réfugiés nommeront ae petites commissions ou sous-oommissiontî, dont chacune correspondra à un départe-:e ment ministériel. Ces groupes fonction-i- lieront désormais sans désemparer et se ie tiendront en relations constantes avec le i» gouvernement du Havre. Ils pourront au besoin provoquer une nouvelle réunion e plénière. e Le 22 avril, la session étant close, le.-' i- législateurs belges partiront pour Le i- Havre, où ils visiteront lés usines de n guerre de leur armée. Au retour, ils s'arrêteront à Vernon et passeront une journée au centre de rééducation des soldats mutilés. LES MANŒUVRES AKTIVISTES s """ u Arrestation des conseillers communaux ostendais En dépit de l'oppression militaire alle--_ mande, la population ostendaise protes-it te contre l'activisme. « p Nul n'ignore la situation particulière-a ment pénible dans laquelle vit la popula-n tion de la ville d'Ostende, privée de tout _ ce qui faisait sa splendeur avant 'a guerre. La misère y est grande, l'oppression insupportable. L'accès en est quasi-impossible à ceux qui habitent d'autres localités. Néanmoins, l'autorité allemande qui traite les activistes flamands mieux certainement qu'elle ne le ferait pour ces ie propres nationaux, leur a donné toutes î- les facilités nécessaires pour y venir te-;- nir un meeting et pouvoir ensuite annori-é cer la conquête d'une nouvelle ville, i- Malgré la terreur que le régime mili-e taire renforcé fait peser sur elle, cette s- population déshéritée s'est révoltée à ;i l'annonce de ce meeting, dont les activistes allaient encore se servir pour dé-i- naturer ses sentiments réels ; sous la ;e pression de tous les habitants qui n'ait vaient pas d'autre moyen pour exprimer ;. leur volonté, le Conseil communal s'est :s réuni pour aviser et protester, le cas ;t échéant, au nom de ses administrés, e Pendant la séance, le représentant de a l'autorité civile qui favorise le mouve-:s ment activiste, a pénétré à l'Hôtel de i- Ville et a fait arrêter tous les membres ■e présents du Conseil communal. ;t Ils ont été maintenus en prison pen-i- dant trois jours. Nouvel exemple qui montre avec quel-i- le liberté la population belge est appelée i- à se prononcer sur la politique activiste. Le député libéral Persoons A Lckeren (Flandre Orientale), les ac-tivistes ayant tenu une assemblée, un membre flamand de la Chambre des Re-s présentants, le Dr Persoons, a réussi à 1 b'y faire admettre et à y prendre la pa- ' % 4 s rôle. Il a prononcé un discours anti-ac-; tiviste qui soufeva à un tel point l'en-s thousiasme des auditeurs que ceux-ci le • portèrent en triomphe. Des faits de ce - genre se sont produits en nombre d'autres villes, par exemple à Mallnes. Ail- ! leurs, les activistes, pour éviter la contradiction, tiennent leurs réunions en petit comité, à portes closes, des soldats ou policiers allemands défendant l'entrée. » Jusqu'à présent, les incidents aux-s quels donnèrent lieu les manifestations 1 ne sont pas sortis du domaine de la co-3 médie burlesque. Mais, sans la protec- 5 tion de l'occupant, il est certain que le •l peuple écharperait les activistes. A Ces faits montrent combien est fausse 1 l'affirmation des agences de presse alle-s mandes qui prétendent que l'activisme ' a pour lui la faveur de la population. t LES EVENEMENTS EN RUSSIE c I» t La farce est jouée—Trotsky se retire s Un télégramme Reuter annonce qu'au " 7e meeting du parti maximaliste tenu le 8 mars, Trotsky (alias Braunstein)' a 0 donné sa démission de commissaire du peuple. La Russie est démembrée, sa ® sinistre besogne est accomplie. Un dés derniers actes de ce comédien a été de 0 signer, avec son complice Lénine, un or-7 dre défendant à leur plénipotentiaire en 7 Suède d'avoir le moindre rapport avec t; aucun membre du parti socialiste majoritaire allemand, traître à la classe ou- s vrière. Voilà Scheidemann jugé, car • Lénine et Trotsky s'y connaissent en matière de trahison. LA BALTIQUE, LAC ALLEMAND Dans un télégramme adressé au Pré-' sident de la Chambre de Prusse, le Kai-ser dit : "Notre victoire dans l'Est est un des plus grands succès dans l'histoire 6 du monde, et nos petits-enfants en ap-e précieront toute l'importance. Pour au- 1 tant que le jugement humain puisse ie 1 prédire, la germanisation des pays bal- tique^ est assurée à jamais. " Que vont dire de cela les pays scan-e dinaves? Les îles Aaland offrent une base navale d'une puissance formidable; ceci fut reconnu depuis longtemps et un traité conclu entre la France, l'Angleterre et l'Allemagne empêcha pendant longtemps la Russie de fortifier ces îles. Certes, en ce moment, où l'Allemagne ) désire encoré ménager un peu les Etats scandinaves, elle déclare que l'Allema-K gne, la Russie, la Finlande et la Suède conclueront un traité spécial pour empê- - cher la fortification permanente des îles . Aaland, mais que vaudra ce nouveau "scrap of paper." Il sera respecté - aussi longtemps seulement que l'Alle-. magne ne jugera pas utile de le répudier. t Les journaux suédois font déjà remar- ' i quer qu'il n'était nul besoin de l'aide al- . lemande pour maintenir l'ordre dans les t îles. (La population de celle-ci est pres- t qu'entièrement d'origine suédoise et a • demandé depuis longtemps l'union à 'a i Suède.) En Nor\ège, la manière dont la . République de Finlande s'est comportée s vis-à-vis des Allemands est loin d'être s approuvée et on a fait un acceuil plutôt - froid à une délégation finlandaise. '•Le "Times" rappelle que dans une déclaration du comte Czernin relative à là - demande de la "liberté des mers," celui-5 ci parla de la liberté des hautes mers et i non des mers en général. Il apparaît très . nettement que dans l'esprit des Puissan- - ces Centrales il n'est pas'question de ta 3. liberté de la Baltique ni de la Mer Noire. ; POUSSEE ALLEMANDE VERS LA PERSE r» f L'"Osservatore Romano" exprime l'opinion, que les Puissances Centrales ^ ont l'intention de mener une campagne par la Mer Noire vers la Perse eti l'Océan Indien. A l'appui de cette thèse on cite les stipulations avec la Russie et la Roumanie pour le libre pas-" sage des troupes allemandes vers Odessa et-.les clauses relatives à l'Afghanistan et li> Perse, jusqu'ici sous l'influence russe. Au point de vue tactique et politique ce - mouvement vers l'Orient à travers la i Perse, serait bien plus dangereux pour - la cause alliée que n'importe quel mono-k pôle économique en Sibérie.—Exchange - Telegraph Company. 89e snnéë v. Ma BŒ,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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