L'indépendance belge

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08 februari 1915
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s.n. 1915, 08 Februari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gn7m/
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g6ëm© anaee. Ho. 33. L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudcr Street, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, LUNDI, 8 FEVRIER 1915. kegistered at the g.p.o. as a newspaper. Conservation par le Progrès. S O M MAI R E. LA SITUATION.—Combats d'artillerie en Belgique—Progrès de l'offensive russe—Retraite turque en Egypte—Bombar» dement des forts des Dardanelles—Importante conférence financière—L'attitude de l'Italie. Le crepuscule des dieux.—Marcel Loumaye. " Mad Dog of Europe."—Camille Roussel. Comment l'Allemagne traite ses alliés. Aux professeurs de l'université de Louvain.—J. W. Joynt. Une lettre d'Australie.—H. S. Nos relations avec la Bulgarie.—Georges Lorand. Billet Parisien.—Jean Bernard. Le péril. Menus faits, menus propos.—Bob. Echos. Un témoignage. Les exiles.—Léon Ravet. Sur le front.—P. N. Journal de " Pitou."—Pitou. Notes d'un Chemineau.—'T Wit Beerken. Deux concerts. LA SITUATION. Lundi, midi. Les communiqués de Paris mention nent une fois de plus de violents combat d'artillerie dans la région de l'Yser. L correspondant du " Telegraaf " à Slui dit à ce sujet que le canonnade était par ticulièrement furieuse samedi après-midi et que les Alliés poursuivent leur mouve ment offensif dans le secteur de Nieuport Le bruit de l'évacuation de Mariakerki est prématuré, mais les habitants di Middelkerke, qui étaient rentrés che; eux,»>sont revenus à Ostende. Beaucoup de soldats allemands son i, logés en ville, et les mesures de rigueui | à l'égard de la population civile ont en corc été renforcées. Les rues conduisanl f à la digue sont barrées au moyen de fils de fer barbelés. Les opérations dans les autres sections du front occidental se sonl bornées à des duels d'artillerie et à de? engagements d'infanterie d'importance secondaire. A l'est de Cuinchy, dans le secteur de La Bassée, les Anglais ont pris une briqueterie dont il avait été impossible jusqu'ici de déloger l'ennemi. En Champagne, au nord de Beausé-jour,; une attaque allemande a été re-poussée.Au nord-est de Sommepy les Français ont descendu un ballon captif utilise par l'ennemi pour observer l'efficacité di tir de ses batteries. Sur le front oriental nos amis russe: poursuivent avec vigueur leurs succè: des derniers jours. Le formidable effor allemand en vue de forcer les ligne: russes qui défendent les approches d< arsovie ont complètement échoué Quant au passage de la Bzura par le: Russes, il est très important, leur mou vement offensif menaçant les routes ver: 1 low, le long de la rive gauche de 1: j-" \ istule. C'est sans doute la pressioi F exercée par les troupes du grand-duc Ni colas sur les positions allemandes de Ka miow, Witkowicz et Sochaczene qu contraignit l'ennemi à diminuer son acti- - vite du côté de Bolimoff. s Les derniers bulletins de Pétrograd 3 sont sobres de détails quant aux opéra-3 tions dans l'Est Prussien. Le critique - militaire du " Retch " attribue la résis-, tance farouche des Allemands dans la ré- - gion de Tilsit et d'Insterburg à l'appré-. hension de voir les Russes s'infiltrer à ; travers les vallées de l'Inster et de la ; Szeszuffe, et menacer ainsi le flanc : gauche allemand.qui défend les lacs ma- suriens. Dans les Carpathes les Russes continuent de faire des progrès-marqués. •Ils ont refoulé successivement les armées ennemies devant les passes de Du-kla et d'Uzok et ont repoussé de violentes attaques dirigées contre les Russes, qui occupent les environs de la passe de Wvzkoff, où ils firent prisonniers plus de 2,000 Austro-Allemands. Le colonel Shumsky, le critique militaire de la "Gazette de la Bourse", fait ressortir l'importance de l'offensive russe dans la région des passes de Du-kla et d'Uzok, qui constitue une menace sérieuse pour les provinces hongroises. Les Russes occupent, entre autres villes hongroises, les centres de Dboro, Stropo et Mezo-Laborez, et ont obligé ■ les Austro-Allemands à se retirer vers le sud. Les opérations turques contre le canal de Sjuez sont arrêtées et, à en croire certains bruits, les Turcs auraient abandonné définitivement leur offensive. D'après les dernières nouvelles une escadre alliée a bombardé les forts des Dardanelles, et a réussi à faire sautei plusieurs dépots militaires. On liiv avec intérêt les résultats de la conférence-financière tenue à Oaris, et au cours de laquelle tes ministres des i Finances de la France, de la Grande-i Bretagne, et de la Russie ont décide - d'unir leurs forces financières comme - elles ont déjà uni leurs forets militaires, i pour arriver, à bout de leurs adversaies, LE CREPUSCULE DES DIEUX. •-« Nous vivons des heures sombres. Non seulement nous endurons un martyre comme peu de peuples en ont subi dams 1 histoire, mais nous voyons crouler autour de nous nombre d'idées auxquelles nous étions habitués à faire crédit. Il y a là pour beaucoup d'entre nous d'a-mères désillusions idéologues. Cette guerre brutale aura d'un geste brusque écarté bien des voiles. t La première idole qui est tombée, c est la célèbre Ku'ltur allemande : inutile de s'étendre à son sujet, la cause est entendue. Les von Bernhardi et autres penseurs primaires de l'empire ont essayé de faire reposer leurs procédés sur un véritable système philosophique, et pour cela ils ont grossièrement déformé les théories de Nietzsche, lequel dénonça Je premier et avec quelle force ! la dif-ierence entre Kultur et culture... On parlait de différents facteurs capables d'empêcher la guerre. Il y avait c abord la fameuse conférence de La . ,aye' M°n ami Paul Grafé a expliqué ici quelle duperie constituait une législation sans sanctions. Tant que devant certains attentats, la neutralité des Etats non en cause sera tolérée ; il ne faudra Plus parler sérieusement] de droit des gens. y w L'Internationale ouvrière î On n'ose plus la mentionner que po.ur mémoire; tout au moins dans le sens sacro-saint qu'il fallait l'entendre hier. Dans ce journal, qui est devenu un laboratoire d'idées où les représentants de nos différents partis font preuve d'une courtoisie et d'un éclectisme remarquables, les Dés-trée, les Royer, et les Terwagne nous ont dit avec une franchise à laquelle on ne pourrait trop rendre hommage, leur tristesse et leur déception, confessant les erreurs flagrantes de cetains points cle leurs théories. Il faudra réviser leurs théories. Il faudra réviser le catéchisme socialiste. Mais, proclamaient certains, ce n'est point l'organisation ouvrière qui nous sauvera du terrible conflit, c'est au contraire le monde tout puissant de la finance, de l'industrie et du commerce. En Allemagne comme ailleurs il souffrirait trop de la guerre. Il pousse aux armements parce que c'est son intérêt, mais au dernier moment il saura opposer son veto. On l'a vu en effet ! Encore un ballon rose qui crève... Un homme, par sa haute situation morale, pouvait avoir une grande influence sur les belligérants. Il se devait à lui-même de l'exercer puisqu'il se dit le re présentant sur la terre d'un Dieu tout-puissant et infiniment bon et qu'il est le descendant du Christ qui, lui, ne connaissait pas la neutralité prudente devant l'injustice et le crime... 11 a laissé mettre à feu et à sang notre innocent pays sans protester, il a laissé martyriser ses prêtres sans protester, il a laissé briser ses cathédrales, ces affirmations magnifiques d'art et de foi, sans protester encore, se contentant d'envoyer deux incolores lettres de condoléances... Où est le temps où les rois de Prusse allaient à Canossa? Il est notoire que la Franc-Maçonnerie a toujours dirigé ses efforts vers la paix. Elle aussi avait créé entre ses membres une solidarité internationale qui pourrait, crovait-elle, avoir une répercussion au dehors. Par l'échange de lettres entre loges belges et allemandes publiés par " l'Indépendance," on a vu ce qu'il en subsiste. On aura admiré, après l'incroyable réponse allemande à sa proposition nette et modérée, la réplique péremptoire du Grand-Maître Je la Franc-Maçonnerie belge, Charles Ma-gnette. Ceux qui connaissent le noble caractère et le haut jugement du sénateur liégeois savent que nul mieux que lui n'était qualifié pour une pareille exécution.Dérision donc que la conférence de La Haye telle qu'elle fut comprise. Brisés donc les liens qui unissaient, socialistes belges et allemands, francs-macons d'Outre-Rhin et de chez nous ! Nulle donc l'influence du monde financier allemand sur le Kaiser ! Pusillanime donc l'attiude de ce pape dont la thèse exprimée publiquement revendique pour le " souverain pontife " le droit à la neutralité, même devant les pires infamies, sous prétexte que l'église a des adeptes dans les deux champs ! Comme si cette situation de fait ne lui permettait pas au contraire d'intervenir efficacement... Quelle leçon par contraste que la conduite si digne, .si fière et si honnête du cardinal Mercier ! Mais enfin parmi tant de statues brisées, rien ne reste-t-il debout? Comme l'a dit Camille Roussel, il reste le Droit ! Il reste une Belgique héroïque, qui se sacrifie volontairement pour l'honneur et qui, dans chacun de ses soldats, dans chacune de ses victimes lutte et souffre pour l'avenir du monde ! Il reste des Belges comme le Roi Albert, la Reine Elisabeth, ie bourgmestre Max et le cardinal Mercier. Il reste la France et l'Angleterre, ces deux sœurs généreuses, et la Russie-nouvelle et la courageuse Serbie qui apparaissent comme la civilisation même en lutte avec la barbarie ! Et il restera après la guerre des penseurs, des savants, des artistes et des artisans qui dans une ère de paix pourront enfin construire tout ce que résume ce mot éblouissant comme un soleil : l'avenir ! MARCEL LOUMAYE. I ■■■■ ■ ■■ .11.1 M IH I .1 M III I 1 "MAD DOG OF EUROPE/ (LE CHIEN ENRAGÉ DE L'EUROPE.) Le Kaiser—c'est de lui qu'il s'agit---trouvera le qualificatif très dur, non pas parce qu'il n'est pas mérité, mais parce qu'il vient des Etats-Unis. Naturellement, c'est le blocus de l'Angleterre et l'atteinte à la circulation de bateaux neutres, qui produit, en même temps, le qualificatif et la protestation du " New-York Herald," dans lequel nous détachons les quatre mots- étince-lants. Voici, au surplus, ce que dit le grand journal New-York'ais : Quoique l'Administration puisse faire, une chose est certaine. Si la vie d'un seul Américain est sacrifiée par un pirate allemand en uniforme, notre peuple exigera la plus entière des réparations. Jugeant du dernier exemple de la barbarie allemande, l'opinion de M. R<x>sevelt est la bonne quand il dit que les Etats-Unis peuvent actuellement être appelés à joindre les forces des Alliés et mettre à la diaîne " le chien enragé de l'Europe "... L'ensemble de l'opinion américaine se rapproche de l'état d'esprit que révèle cet article. Il résulte de cela l'impression que la lourde draperie de mensonges et de calomnies que la diplomatie allemande avait tissée pour dissimuler, aux yeux des neutres, ses crimes, sa déloyauté et sa brutalité, commence à être soulevée, et que chacun parvient à voir, der rière cette draperie, le "Mad Dog ofj Europe."... •C'est parfait. Cette fois la diplomatie allemande s'est faite l'alliée des Alliés, sa colère de voir rester sans résultat efficace les crimes de déloyauté qu'elle commit à l'égard de la Belgique, et les crimes matériels qui suivirent, lui ont fait oublier la prudence et le mensonge ; elle se place sous son véritable jour. Elle menace de mort les civils neutres qui voyageront sur mer ; elle a menacé et assassiné les civils dans notre pays. La vérité apparaît, grâce à l'action même des barbares on né la trouve pas toujours dans le vin ; \elle apparaît parfois aussi dans la rage... Mais quelle leçon pour les Etats-Unis ! Faut-il donc se dire que les nations restent comme les individus : indifférentes, et parfois injustes, lorsque leurs propres intérêts ne sont pas en jeu ? Cela semble se vérifier une fois de plus. Il a suffi d'une menace pour que la colère s'éveillât, en Amérique, contre le "mad dog of Europe'... Or, ce "chien fou" a, depuis six mois, malaxé la Belgique neutre entre ses crocs — et les neutres sont restés sans agir contre ce "chien-là"...Aujourd'hui, il aboie aux chausses de l'Oncle Sam — et celui-ci s'aperçoit... Mais n'anticipons pas sur les événements. CAMILLE ROUSSEL. COMiMENT L'ALLEMAGNE TRAITE SES ALLIES. Depuis près de 50 ans la Turquie est représentée à Bruges par un consul, M. Dumo de Menten, qui possède non seulement toute la confiance du gouvernement qui lui a confié ses intérêts, mais encore celle de ses collègues du corps consulaire dont il est le vénéré doyen. A ce titre il a dû entrer en relations avec les autorités allemandes afin de faire respecter les droits des représentants commerciaux des puissances neutres.Le gouverneur von Bussing, méconnaissant les principes internationaux qui régissent la matière, a, en date du 16 janvier, purement et simplement destitue tous les consuls et par conséquent celui de Turquie, alliés de. l'Allemagne, à qui, au surplus, le fait a été directement communiqué en sa qualité de doyen. Ce même gouverneur a exigé l'enlèvement immédiat du drapeau et écusson ornant les maisons des consuls et oertains de ceux-ci, entre autres celui de Turquie, n'ayant pas obtempéré à cet ord*e, le pavillon ottoman a été arraché par la force. Tous les représentants consulaires ont dû remettre leurs armes et meme le sabre ou l'épée qui fait partie de leur uniforme officiel. AUX PROFESSEURS DE L'UNIVERSITE DE LOUVAIN. Une adresse de l'Universite de Nouvelle-Zelande. Nous recevons la lettre suivante : Monsieur le Rédacteur en Chef, Je vous saurais fort gré d'informer vo; lecteurs que j'ai reçu de l'Université d, Nouvelle-Zélande une Adresse expriman les sentiments de chagrin et d'horreur qu< lui inspirent les cruels outrages subis pa l'Université de Louvain. Les membres de cette dernière Universiti étant à l'heure actuelle dispersés de tou, côtés, je ne sais comment faire parveni , à qui de droit l'adresse en question, ains s qu'une Note séparée provenant de l'un de Collèges formant l'Université de Nouvelle Zélande. Et insérant cette lettre dans votre Jour nal, dont la circulation est si grande, vou aideriez, c'est probable, à me procurer 1 - renseignement dont j'ai besoin. Dans la certitude que vous m'acoordere 5 la faveur que je sollicite, avec mes remer , ciements anticipés, veuillez, M. le Rédac . teur en Chef, recevoir l'assurance de me sentiments les plus distingués, à / J. W. JOYNT, a Délégué en Angleterre de l'Université de Nouvelle-Zélande. 76, Gower Street, W.C. UNE LETTRE D'AUSTRALIE. Je viens de recevoir de la Nouvelle Ga'-les du Sud, ia lettre dont on lira les extraits ci-après. Nos lecteurs constateront en parcourant ces lignes écrites par un Belge qui a quitté le pays depuis près de trente ans, que le cœur de tous nos nationaux bat à l'unisson sous toutes les latitudes et qu'ils ne s'illusionnent pas de fausses espérances, ceux qui affirment que la Belgique sortira grandie devant tout l'univers de la crise terrible qu'elle traverse : Sydney, 20 décembre 1914. Ici, comme partout ailleurs, la conduite de l'armée belge a été acclamée de tous côtés et il est descendu sur moi un peu de la gloire de mon pays: ce que j'ai reçu de compliments et de félicitations est inimaginable. Quant au futur, je crois que nousf pouvons être tranquilles. Cette guerre est une question de vie ou de mort pour l'Angleterre, aussi bien que pour la Belgique et la France, et quoique la fin puisse encore être éloignée je n'ai jamais douté un seul instant du résultat définitif. Les Allemands seront mis hors d'état de nuire pour des générations futures. L'argent qu'ils ont volés, ils le rendront, au décuple, les ruines, ils les rebâtiront et notre pays sortira glorieux de l'épreuve et certainement agrandi. La seule chose, hélas, qui ne se remplace pas, ce sont les vies innocentes qui ont été sacrifiées à la rage sanguinaire de nos ennemis. Mais j'espère, sans qu'on puisse me nommer un barbare, qu'ils paieront durement leurs pillages et leurs assassinats : il faut en tirer une vengeance éclatante; une vengeance qui fasse comprendre à leurs petits-enfants que les temps de Tamerlan et d'Attila sont finis. Déjà les Alliés, après avoir immobilise les Allemands sur toute la ligne, pressent peu à peu l'ennemi. Son éjection de la Belgique sera longue, mais j'espère bien qu'au reçu de cette lettre tu verras les Flandres au moins libérées, sinon le Brabant. J'aurais voulu être jeune et descendre quelques-uns de ces bandits, mais ma santé hélas est trop chancelante. Mon second fils qui sert dans la réserve navale est mobilisé et est toujours en patrouille sur terre et sur mer. Mon aîné, qui est, actuellement à Fidji, nous a écrit qu'il voulait s'engager (nous avons déjà envoyé 30 à 40,000 hommes, et cent mille iront encore—plus, s'il ie faut!—tu vois qùe nous aussi nous voulons vaincre). Jusqu'ici j'avais retenu mon fils, mais maintenant que me voici en voie de guérison je n'ai plus de raison de m'op-poser à son enrôlement. Les Allemands ont piteusement méconnu l'état d'esprit des colonies anglaises. Les engagements ici sont continuels, sans pression aucune, et résultent simplement du sentiment du devoir et de la solidarité tranquille et sans ostentation. L'argent aussi a afflué de tous les côtés : la souscription actuelle pour les Belges monte à plus de 100,000 livres (deux millions et demi), sans compter les dons du gouvernement. Tu vois donc que notre cause est loin d'être ignorée et qu'on nous juge dignes d'être aidés de toutes les façons. Il y a ici un mouvement pour faire immigrer les Belges ruinés en Australie. S'il y a quelqu'un que vous désirez aider, nous ferons notre possible pour l'aider jusqu'à ce qu'il puisse se débrouiller ici. Les nouvelles reçues ici sont très maigres. Nous savons seulement d'une façon générale ce qui se passe. Mais les rares bulletins sont contradictoires et censurés d'une façon incroyables. Cependant, les journaux regorgent de récits d'atrocités : Sont-elles vraies, toutes ces histoires de femmes et d'enfants, de vieillards mutilés, violés, tués de sang-froid? Ne pourrais-tu me procurer les rapports des commissions officielles que tout le monde réclame et me demande ici. Mais, patience, espérons que la vengeance sera proportionnée au crime et qu'on y ajoutera un petit surplus pour apprendre à vivre aux misérables qui nous ont égorgés !... * » * On le voit, c'est une même aspiration, un même espoir de délivrance et de revanche qui anime ces lignes écrites par-delà deux océans et celles dont tous les jours les Belges de Belgique remplissent

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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