L'indépendance belge

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26 oktober 1917
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s.n. 1917, 26 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bc02/
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L'INDÉPENDANCE y ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) APniNISTO'AMON ET RBDACTIPN : 11, P^LACe'^De'^L^ BOURSE. VENDREDI 26 OCTOBRE 1917 (3 MOIS, 9 SHILLINGS, "j 5, DANB STR., HIGH HOLBORN, W.C. 1. „ . • ABONNEMENTS: U MOIS, 17 SHILLINGS. ICONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: HOLBOBIT 1773-4 XELEPH.: {238-75 Vente à Londres à 3 h. le jeud ! 25 OCtObre (l AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Jeudi midi. Fatiguée sans doute de jouer le rôle d< : "fidèle second" de l'Allemagne, l'Autri che-Hongrie a exigé) sous menace d'à bandonner la lutte, un appui effectif de ! armées allemandes sur le front italien ! H il faut croire que l'Empereur Charle ; a fait parvenir à Berlin un ultimatun pressant pour que l'Allemagne ait con I senti à mettre à la disposition de soi | alliés des forces qui auraient évidem ment trouvé un meilleur emploi en Flan dre,»suf l'Aisne ou à Verdun, où se jou le sort des Empires Centraux. L'offensive commencée hier sur l'Isonz< supérieur (au nord et au sud de Tolmino et à laquelle participent d'important contingents allemands, répond donc, I î n'en point douter, à un but politiqu I plutôt que militaire, et, pour cette raisoi biêms, elle est vouée à un échec certain L'attaque n'était pas imprévue! pa: le général Cadorna, car depuis qttelqu . temps déjà on signalait- des mouvement de troupes significatifs à l'arrière de S iignes autrichiennes, et la fermeture d> la frontière suisse indiquait qu'il se pas sait quelque chose chez nos ennemis qu> ■ ceux-ci avaient intérêt à cacher. Vu la saison avancée de l'année, un-offensive-dans les Hautes-Alpes eût ét | risquée. D'ailleurs, les Autrichiens sa vaient que dans le Trentin nos allié maintiennent une artillerie qui- défi* toute surprise, et quant au Carso et i l'Isonzo inférieur, les récents succès di général Cadorna excluaient toute chanc de succès. Restait l'Isonzo supérieur, cette rjégiot (klolmuio où les Autrichiens possèdent depuis le début de la guerre, l'avantagi des positions et où la nature du terraii permet des opérations à cette époque d< l'année. C'est elle qu'a choisie l'ennem j pour déclancher son offensive. Celle-ci f l eu pour résultat, à en croire le conimu [ nique de Berlin, l'occupation des posi tious de première ligne dans la régioi: de Plezzo (Flitch), de Tolmino et du pla } teau do Bainsizza. Nos ennemis parler : de plusieurs milliers de prisonniers : 6,000, selon les bruits qui circulent ai Reichsrath autrichien, et les opérations est-il dit, se poursuivent favorablement Le conn^uniqué italien ne mentionna encore qu'un violent bombardement "è ■ sl'aide de bombes asphyxiantes d'un mo dèle nouveau" entre Rombon (Isonzo supérieur) et le Plateau de Bainsizza, el il est prudent d'attendre des détails complémentaires d'une source plus impartiale que celle de Berlin. Il est asses curieux que ce soit Berlin et non Vienne qui annonoe les résultats de ces opérations et il faut voir dans ce fait une nouvelle preuve de la sujétion à l'Allemagne de l'Autriche-Hongrie. Il faut sans doute aussi en conclure que c'est 1 etat-major allemand et non l'autrichien qui dirige ces opérations, que seule la stagnation des événements sur le front russe a rendu possibles. Il semble établi dès à présent qu'une partie des troupes austro-hongroises qui participent à l'attaque proviennent du front oriental, où la paralysie russe autorise toutes les audaces. A preuve, la retraite allemande dans • le secteur de Riga, que vient d'annoncer le communiqué de Pétrograd, et dans laquelle il faut voir la certitude qu'ont nos adversaires de pouvoir compter sur l'absolue inertie de nos alliés. Le maréchal Hindenburg estime avec raison qu'il est superflu de maintenir une forte armée a Riga, alors qu'il est à même de mieux utiliser ces forces sur la côte d'Estlionie, où il peut les transporter, à peu de risques, par voie d'eau, maintenant que le Golfe de Riga est purgé des forces russes ,<iui devaient en assurer la garde. II est malheureusement à craindre que le général Alexeiçff soit dans le vrai lorsqu'il expriipe l'opinion, comme il l'a fait à la deuxième séance du Parlement 2 préliminaire, réuni à Pétrograd, que "l'armée russe est incapable de remplii _ son devoir." M. Kerensky, qui est sur le point d'à-5 bandonner le poste de commandant er ' chef, offert au général Doukhonin, ac- 3 tuellement chef d'état-major général, t 1 cju devoir protester contre la franche déclaration de l'ex-commandant- en chef: 1 mais il n'en a pas moins confirmé' indi " 'rectement le sens des paroles du généra. en affirmant que sans l'intervention des 3 traîtres et des fanatiques, saboteurs de la Révolution, une paix honorable poui 3 la Russie et ses alliés aurait pu être cé ) lébrée à la X-oël ! * 3 Le ministre de la guerre, généra. 1 Verkhovskv, a beau affirmer que, "quoi 3 qu'on dise, l'année russe existe-et fers 1 son devoir jusqu'au bout," on ne le • croira que lorsque Jes faits seront là poui f le prouver. En attendant, les traîtres ei 3 les fanatiques courent toujours en libertt s dans une Russie menacée d'un désastre s militaire et économique, et au lieu d'ai 5 der les Alliés, elle est réduite à sollicite) - le concours de la flotte britannique poui 2 la défense du Golfe de Finlande. Ce concours ne lui sera certainement 3 pas refusé, s'il est possible de le lui ac-i oorder, mais nos amis russes ne doivent - pas s'étonner si des voix s'élèvent pour de-3 mander certaines promesses ou garan-3 ties, car les Alliés ne désirent pas renou-i veler certaines expériences et voir tomber i aux mains des Allemands le matériel de s guerre qu'ils fournissent à la Russie. Tant que les extrémistes russes rtê sont ! pas matés, le danger d'une trahison, autrement dit d'une paix séparée, sub-. siste, et l'heure est venue, pour les Alliés, , d'insister sur le nettoyage des écuries ; d'Augias. i Les nouvelles du front occidental, heu-L reusement, sont excellentes. ' La victoire du général Maistre, sur . l'Aisne, est plus complète encore que.ne , le disaient les premiers communiqués. . Jje total des prisonniers dépasse 8,000, ; et jusqu'à présent le butin comporte 70 canons, 30 lance-mines et 80 mitrail-, leuses. Huit divisions allemandes, dont trois de la Garde prussienne,' ont été si complètement battues qu'elles n'ont pas encore, jusqu'à l'heure actuelle, réagi. D'autre part, les positions qu'occupent maintenant les Français leur permettent de surveiller non seulement toute la vallée de l'Ailette, mais la vallée de l'Ardon jusqu'à Laon (douze kilomètres de distance) et une partie des voies de communication ennemies (route et voie ferrée). C'est ce qui fait dire à certains correspondants français que les Allemands devront vraisemblablement évacuer toute cette région, et cette hypothèse est étayée par les constatations des aviateurs, qui affirment que l'ennemi a déjà commencé à scier les arbres dans toute la région du Laonnais, signe évident que les Allemands se préparent à déménager. Mais il est superflu d'.anticiper sur les événements et les communiqués. Les troupes britanniques qui opèrent au nord de Poelcapelle ont eu à repousser jusqu'ici sept contre-attaques allemandes, mais elles tiennent ferme et n'ont dû abandonner qu'une faible partie de leurs gains de l'autre jour. La statistique des pertes navales est peu brillante cette semaine: 17 bateaux de plus de 1,600 tonnes, 8 de moins de 1,600 tonnes et 9 bateaux ide pêche coules; c'est là un chiffre qui est loin d'être satisfaisant. Mais il y a lieu d'ajouter que le nombre des arrivages et des départs a été élevé: 5,337 et que les pertes françaises et italiennes sont à peu près nulles: un seul bateau de plus de 1,600 tonnes et trois fie moins de 1,600 tonnes coulés. C'est ce qui a fait dire à l'amiral Jel-liooe que la situation ne donnait lieu à aucune anxiété, mais quelle exigeait de la patience. ES AFRI0UE ORIENTALE Succès belges Le ministère des Colonies belge pu Mie le communiqué suivant à l'a date di 21 octobre : Le L3 octobre, à l'aube, les Allemands forts de plusieurs compagnies et disposant de quatre mitrailleuses, ont attaqué un détachement belge retranché à . environ 32 kilomètres au sud-est de , Mahenge. Les Allemands ont été repoussés et ont abandonné dix-sept tuas, dont , deux Européens. A Lihangos, à 30 kilomètres et dem £^u sud de Mahenge, un détachemen ; belge a capturé, le 16 octobre, un convo . de prisonniers, mettant en fuite les trou j pes d'escorte allemandes. L'avance sur notre aile droite nou permet d'espérer une jonction prochain de nos forces avec les troupfes britan t niques. L'ennemi résiste au sud i L'ennemi bat toujours en retrait .> dans la région de Mahenge. , Sous la pression des détachement - britanniques de Kilwa-, l'ennemi est ra 1 pidement poursuivi, mais il résiste dé 3 sespérément; il en est de même dans L ; région de Lindi. De nombreux déser ■ teiirs se rendent. L'esprit des troupe . britanniques est excellent. ; SUR LES FRONTS RUSSES l L'évacuation de Cronstadt Un télégramme Reuter annonce qu< t l'évacuation de la population civile ; ? commencé à Cronstadt. (Cronstadt est L î grande- forteresse qui protège Pétrograc - de la mer. Elle est k 32 kilomètres de h * capitale.) ÛPEeiïIOUS NAVALES Les pertes sur mer Arrivées et départs de navires mar " chauds de toute nationalité et dépassan 100 tonnes (non compris'les bateaux et pêche et,, locaux) dans les ports dr ! Royaume-Uni pour la semaine finissan le 21 octobre 1917 à 3 h. de Faprès midi: Arrivées, 2,648; départs, 2,689; cou tre 2,124 et 2,094 la semaine précédente Navires ifeàrohands britanniques cou ' lés par sous-ûiarins ou par mines : d< plus de 1,600 tonnes, 17; de moils et 1,600 tonnes, 8; cQjitre 12 et 6 la se maine précédente. Navires marchands britanniques at ! taqués sans succès par sous-marins : 7 contre 5 la semaine précédente. Aucui bateau de pêche, britannique n'a été ! coulé, contre 1 la semaine précédente. * * ■S * Les statistiques des ports français pour la semaine finissant le 21 octobre 1917 donnent 980 entrées -et 1,032 sor ties, contre 855 et 849 la semaine précé dente. Aucun navire marchand français de plus de 1,600 tonnes n'a été coulé; ur de moins de 1,600 tonnes a été coulé, contre un et un la semaine précédente. Quatre navires marchands français ont été attaqués sans succès, contre clnc la semaine précédente. Aucun bateau de pêche n'tt été coulé, • • • La statistique hebdomadaire italienne renseigne_pour la semaine finissant le 21 octobre 1917, 427 entrées et 414 sorties, contre 315 et .338 la semaine précédente.Un navire marchand italien de plus de 1,500 tonnes et trois de moins de 1,500 tonnes ont été coulés contre 4 navires de plus de'1,500 tonnes la semaine précédente. Un navire marchand italien a été attaqué sans succès. LA SITUATION MINISTERIELLE , m FRANGE — . s> La confiance dans le Cabinet M. Painlevé, après avoir envisagé la possibilité d'une participation socialiste dans son cabinet, avait essayé, mardi, de persuader M. Viviani d'accepter le poste de porte-parole du gouvernement, en qualité de ministre d'Etat. Finalement, il décida de limiter ses remaniements à l'essentiel en se séparant de M. Ribot, dont il a confié le portefeuille à M. Barthou. A la séance de la Chambre de ce jour, M. Augaçneur demandera* au gouvernement les ïaisons pour lesquelles M. Painlevé a accepté la démission de M. Ribot. Je vote qui suivra vraisaeibla-blement cette interpellation, montrera jusqu'à quel point M. Painlevé a amélioré la situation de son ministère.. i LA f REPRESSION DES SCANDALES - m FRANCE ® L'AFFAIRE BÔL0 Deux nouvelles arrestations Deux nouvelles arrestations importantes ont été faites hier après-midi, en relation avec le scandale Bolo. M. Charles Hiimbert, propriétaire du "Journal," au eours de ses explications 5 détaillées au sujet de ses relations avec Bolo, avait déclaré qu'il suspectait la loyauté de ses co-propriétaires du "Journal" et que c'était pour se débarr.assér de leur influence suspecte qu'il avait accepté les Fr. 5,500,000 également suspects ele Bolo pour le rachat du "Journal." Depuis quelques jours, agissant sur les instructions du ministre de la justice, les autorités faisaient une enquête sur l'origine des fonds des premiers associés de M. Humbert dans le "Journal," ; MM. Pierre Lenoir et Desouches, et sur 1 les ressources qui permirent à ces deux 1 personnes, en coopération de M. Hiïni-1 bert, de constituer u i syndicat ayant 1 pour but d'acheter le "Journal." L'enquête, a révélé de sérieuses présomptions au sujet de la provenance étrangère des fonds en question. Le ministre de la justice décida mardi soir de poursuivre MM. Pierre Lenoir et Desouches. pour commerce avec l'ennemi et les fit arrêter - mercredi après-midi. t Les deux prisonniers ont occupé une j situation importante dans le monde des i journaux à Paris,*31. Pierre Lenoir suc-fc céda à son père à la tête d'une impor- - tante agence de publicité et les agences de publicité en France jouent un rôle - beaucoup plus direct dans la vie de di-, vers journaux que partout ailleurs et - plus particulièrement qu'en Grande-Bre-> tagne. Des sommes d'argent eonsidéra-i bles sont mises à leur disposition pour la - publicité et même pour des campagnes politiques. Ces arrestations seront vrai- - semblablement suivies de nouvelles révé- , lations d'un grand intérêt. — Times. j— OUYNEMER AU PANTHEON Le commandant Brocard, l'admirable ' chef de l'escadrille des Cigognes, à" écrit a M. Lasies-, député ele Paris, l'émouvante lettre qu'on va lire. Monsieur le député et cher camarade, Je suis très ému à la pensée que vous ; avez eue ele consacrer la gloire du capitaine Guynemer en demandant au pays de lui accorder les honneurs du Pan-;théon.Tous nous y avons songé, frappés "pa/ eœtte idée que seule sa coupole avait assez d'envergure pour abriter de telles ailes. Le pauvre petit est tombé face à l'en-' nemi, frappé d'une balle à la tête, en ; plein triomphe. Il m'avait juré, quelques jours auparavant, que les Allemands ne l'auraient pas vivant. •Sav chute héroïque n'est pas plus glorieuse, certes,, que la mort de l'artilleur tombé sur sa pièce, du fantassin tué en plein &Ssaut, celle plus douloureuse du solelat enlisé dans la boue. Mais, depuis plus de deux ans, tous l'ont vu au-dessus de leurs têtes sillonner tous les ciels, ceux des beaux soleils, comme ceux des plus sombres tempêtes, portant dans ses pauvres toiles une part de leurs rêves, de leur foi dans le succès et tout ce que leur cœur avait de confiance et d'espoirs.C'est pour eux, sapeurs, artilleurs, fantassins, qu'il s'est battu avec tout l'acharnement de sa haine,toute l'audace de sa jeunesse, tout la joie de ses triomphes. Sûr que la lutte lui serait fatale, mais certain qu'à bord de son oiseau, de guerre il sauvait des milliers d'existences, vdyant naît-re ji son image des combattants comme lui, il est resté fidèle à son sacrifice, qu'il avait fait longtemps d'avance, et qu'il a vu venir avec caloie. S S E S '£ 35 SE X Sa courte existence n'a connu ni les amertumes, ni les souffrances, ni les désillusions. Guynemer n'a été qu'une idée puissante dans un corps aussi frêle, et j'ai rvécu près dg lui, avec la douleur se crète de'savoir qu'un jour l'idée tuerait l'enveloppe. Pauvre petit! Tous les enfants de France qui lui écrivaient chaque jour, dont il était le merveilleux idéal, ont .vibré de toutes ses émoti'ons, vécu de toutes ses joies et souffert de tous ses dangers. II restera pour eux le modèle vivant des héros dont ils ont- connu l'histoire. Son nom court sur toutes les lèvres, et ils l'aiment coïnme on leur a appris à aimer les gloires les plus pures de notre pays. M. le député, demandez que le Panthéon soit sa dernière demeure où l'ont déjà placé les mères et les enfants. Ses ailes protectrices n'y seront point ^ déplacées, et-, sous le dôme où dorment ceux qui1 nous ont donné notre patrimoine, elles seront le symbole de ceux qui nous l'ont gardé. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE ■ •. Un télégramme'de Berlin annonce que le nouvel emprunt de guerre â pro-eluit environ 15 milliards et demi de francs. Ce chiffre ne comprend pas les souscriptions venues du front, les conversions d'emprunts précédents, ni les petites souscriptions, qui ajouteront, croit-on, une centaine ele millions au chiffre ci-dessus. -— Hier, à la Bourse-d'Amsterdam le mark est de nouveau tombé; étant coté à Fl. 31.50 les cent marks. — Suivant une déclaration faite par M. von Kuhlmann à Budapest, l'Allemagne ne compterait pas mener une campagne commerciale agressive après la guerre, le point de vue ele l'Allemagne et de l'Autriche étant qu'une guerre économique après la guerre était hors de question. Rien ne doit être négligé, a-t-il dit, pour rétablir les anciennes relations aussi vite que possible. M. vos Kuhlmann est bien bon, mais on peut craindre que l'avenir-1 lui réserve d'amères désillusions. — Le prince Alexandre Hohenlohe-Schillingsfûrst, les professeurs Fôrster et Nicmeyer, MM. Berstein, David, Bernhard, Demburg, Erberger, Wolf-gang, Heine et Scheidemann feront partie de la délégation allemande qui assistera à la Conférence internationale qui (l'oit se réunir à Berne, pour étudier les questions relatives à une "Ligue des Nations."L'Allemagne fait donc une nouvelle tentative "internationale" pour se sauver du naufrage. Après . Stockholm, Berne; c'était dans l'ordre. Les échecs ne lui font pas peur, elle y est habituée. •— M. von Wallroff, ancien bourgmestre de Cologne, a éfé nommé secrétaire pour 1 intérieur à Berlin, à la place ele M. Helfferich, qui res£e vice-cliancelier. M. Schwarder devient.secrétaire pour les affaires économiques, qui ont été séparées du ministère de l'intérieur, avec M. Schiffer, eles finances, comme sous-secrétaire el'Etat. AUTRICHE-HONGRIE — Dans la grande explosion qui s'est produite en août dernier aux usines ..de munitions de Steinfeld (qui suivant une déclaration faite à la Chambre autrichienne a été provoquée par lç, combus- ' tion spontanée de munitions capturées aux Alliés ( 1) )", 360 soldats et employés ont été blessés et 20 soldats ont été tués. ■— Le budget a été voté par la Chambre autrichienne, non pour six mois comme le proposait le gouvernement, mais pour quatre mois, comme le demandaient les Polonais, soit jusqu'au 28 février 1918 ; tous les partis ont voté le budget, sauf les Ukrainiens de Galicie, qui se sont abstenus d'assister à la séance, BELGIQUE -— L^'Echo Belge" annonce qu'une grave explosion s'est produite à l'arsenal de Lut-tre (Hainaut). Une centaine d'ouvriers, y compris quarante Belges, ont été tués et une centaine d'ouvriers oilt été blessés. Les dégâts matériels sont considérables.ETATS-UNIS — On a arrêté à New-York le baron von Recklinghausen et uû nommé Mêlions. Il résulte de perquisitions faites chez Je premier qu'il avait envoyé en ! , ■ Il f, ■ Suite à la 4e page. I ssème année. No 253

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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