L'indépendance belge

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11 november 1915
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s.n. 1915, 11 November. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zs2k64bz8k/
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L'INDÉPENDANCE BEI.GE. ROYAUME-UN! « ONE PENN CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: IUDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. "• iLAC£j DB , ï « c? TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: j 238-75 , (3 MOIS, 9 SHILLINGS. ) LONDRES, JEUDI 11 NOVEMBRE 1915. abonnements-, j 6 mois, 17 shillings. : Conservation par le Progr ' 1 AN. 32 SHILLINGS. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : L'activité des sous-marins dans la Méditer* fanée. — Comment îut coulé le transatlantique " Ancona " — Gros succès russes sur le Styr. Le déficit de la guerre.—Jules Coucke. La découverte de la Belgique par un Américain.—E. C. Un appel de M. Wilson. En Belgique. Etc. LA SITUATION. v Jeudi, midi. Les sous-marins ennemis dont la présence a été signalée dans la Méditerranée font preuve d'une inquiétante activité.Le transatlantique "Ancona," coulé sur les côtes de la Sardaigne, était parti • de Naples pour New-York avec 422 passagers, et 60 hommes d'équipage dont, jusqu'à présent, 260 seulement ont été débarqués sur la côte tunisienne. On frémit d'indignation à la lecture des détails de ce nouveau et lâche attentat contre la vie de malheureux nori-combattants, qui furent l'objet d'un bombardement en règle (plus de cent coups de canon furent tirés contre eux), et qui se prolongea alors que les survivants se trouvaient déjà dans les barques de sauvetage. La plupart des 300 victimes sont des femmes et des enfants d'émigrants. Le fait qu'il se trouvait vingt-cinq Américains à bord, sur le sort desquels on n'est pas encore fixé, a donné lieu à une enquête de la part du gouvernement américain qui aboutira sans doute à l'envoi d'une nouvelle Note qui n'aura vraisemblablement pas plus d'effet que les précédentes. Ce n'est pas sans un certain étonne-inent qu'on apprend qu'alors que le sous-marin qui coula 1' "Ancona" battait pavillon autrichien, c'est de Berlin qu'arrivent les "explications" destinées à "justifier" ce crime abominable. L'officine de mensonge qui a nom "Agence Wolff " s'efforce d'accréditer le bruit d'après lequel 1' "Ancona" tentait de s'échapper, ce qui justifierait le bombardement auquel il fut soumis, mais il serait intéressant de savoir par quelle voie 'Berlin a pu être renseigné si rapidement. Si, comme tout tend à l'indiquer, la destruction de l'"Ancona" est imputable à un sous-marin allemand (le rayon d'action des sous-marins autrichiens ne leur permet guère de sortir de l'Adriatique et leurs bateaux ne sont pas du type moderne qui attaqua r"Ancona "), l'Italie sera obligée de reconnaître que l'état de" guerre existe entre elle et l'Allemagne. Mais 1'" Ancona " n'a pas été l'unique victime des sous-marins ennemis. Ceux-ci ont encore attaqué le transport britannique " Mercian, " qui est entré en port avec 23 tués et 50 blessés. En outre, 50 hommes sont portés manquants. Le " Mercian " jaugeait 6,305 tonnes, et appartenait à la Ley-land Line. Enfin, on signale encore comme ayant été coulés, les vapeurs britanniques "Californian," "Moorina," "Clan Mac Alister," ainsi que le yacht ft Irèné. " Vingt-deux membres de l'équipage de ce dernier manquent. Il y a lieu d'ajouter à cet)e liste le vapeur " France," coulé en revenant de Sais-nique, et dont l'équipage a été recueilli par un toueur. D'autre part, l'Amirauté annonce que le contre-torpilleur " Louis" s'est échoué dans la Méditerranée, et qu'il est complètement perdu. Heureusement tout l'équipage est sauvé. * Mais si les derniers jours ont été funestes à la marine des Alliés, celle de nos ennemis a également subi des per- ■ 9 tes sensibles dans la Baltique,. qui est é- en ce moment le principal champ d'opé-a- ration des sous-marins britanniques, ti- Des renseignements de source suédoise disent en effet que le nombre de ilé bateaux marchands coulés est beaucoup -ti plus considérable qu'on ne l'a dit jus-22 qu'à présent, les Allemands n'avouant je que la perte de navires dont les équipant ges ont été obligés d'atterrir ailleurs e. que sur la tèrre allemande. re Nos Alliés russes, au cours d'une nou-it> velle offensive sur la rivière Styr, ont ri- enfoncé les lignes ennemies et ont canin turé 50 officiers, 2,000 hommes, et 20 nt mitrailleuses. c)( Dans les marais du Pripet, nos Alliés harcèlent continuellement l'ennemi, qui Lr. donne de nombreuses preuves de démo- 30 ralisation. Enfin, dans le secteur Riga- ts Dvinsk, les troupes du maréchal von i]t Hindenburg, attaquées §ans répit par le un ennemi qui a repris conscience de sa é force et qui affirme de jour en jour son ascendant sur l'adversaire découragé et ra exténué, cèdent constamment du terrain ,te et donnent des signes évidents de lassi- us tude- En France, les Allemands ont renou- ie_ vêlé leurs attaques dans le secteur de je Tahure. Line première tentative pour lt. atteindre la Butte de Tahure échoua ;n complètement, .mais une deuxième porta es l'ennemi jusque dans les tranchées de première ligne, et il fallut une contre- ,m attaque pour l'en déloger. En Artois, er une attaque allemande contre le Bois de n_ Givenchy n'eut aucun succès. le Sur le front belge entre la mer et is, Boesinghe, ~notre artillerie bombarda ar systématiquement les positions enne- né mies, qui, apparemment, souffrirent à beaucoup. i" Les Italiens ont étendu hier leurs suc- !e- ces dans les Dolomites, expulsant les ns Autrichiens d'une partie de leurs posi- >r- tions sur le Cordevôle. supérieur. Sur le ne front de l'Isonzo, les contre-attaques iia autrichiennes furent repoussées. Dans le Je secteur de Pavla l'offensive italienne ;te progresse. Sur le front serbe, les progrès des îi- armées ennemies sont plus lents et les is. communiqués de Berlin et de Sofia se irt bornent à énumérer le butin fait à ré Kruschevatz, Nish et Leskovatz. Les in Allemands s'efforcent surtout de réta- n- blir les communications, et on annonce lit que 6,000 ouvriers spécialistes sont ar- y- rivés à Orsova en vue de réparer les re voies ferrées. En attendant ils utilisent rs les ports du Danube pour l'envoi de mu- ," nitions d'artillerie dont Bulgares et ht Turcs ont un égal besoin. e- Des informations très encourageantes a arrivent du front franco-britannique, ur Les Français, après avoir occupé l'im- ®- portante position de Merzen, et de Fa- lii rish, ont opéré leur jonction avec les forces serbes qui défendent l'important ue défilé de Babuna. ;st Les troupes serbes qui opèrent dans 'il ce secteur sont commandées par le co- nt loncl Pasitch, le héros de Monastir. On dit, mais la nouvelle n'est pas con- u- firmée officiellement, que Veles (Kupru- de lu), est entre les mains des Alliés, et ■r- qu'Uskub est sérieusement menacée. LE DÉFICIT DE LA GUERRE. Il n'est, certes, pas encore possible d'établir le bilan ruineux du gigantesque conflit dont le brasier s'étend de proche en proche et met une partie de l'Europe à feu et à sang. Les comptes sont loin d'être arrêtés, mais il n'est pas nécessaire d'avoir sous les yeux les éléments rigoureusement précis pour savoir dès à présent, après quinze mois de lutte, que la guerre laissera derrière"elle un passif formidable, non seulement en argent, mais encore et surtout en hommes. Au point de vue financier, c'est l'évidence même, et il suffit, pour s'en convaincre, de citer quelques chiffres singulièrement impressionnants. En France, M. Edmond Téry estime que les dépenses de guerre atteignent actuellement 20 milliards 52 millions de francs. En Angleterre, elles sont plus élevées encore : on les évalue à 30 milliards 800 millions de francs, et elles absorbent aisément 3 millions de livres, soit 75 millions de francs, par jour. Les chif fres de 18 milliards 700 millions pour la Russie et de 2 milliards 200 millions pour l'Italie paraîtront bien légers comparativement à ceux que nous venons de mentionner. Depuis le début des hostilités, les dépenses publiques se sont accrues en Allemagne de 37 milliards 400 millions, et en Autriche de 13 milliards 800 millions—au total donc de 51 milliards 200 millions pour les deux Puissances Centrales... On s'arrête, pris de vertige, devant la profondeur du gouffre qui va se creuser dans les budgets de presque tous les pays européens. Il y aurait peut-être quelque ironie à rappeler l'apostrophe que Thiers lançait à la Chambre française sous la monarchie de Juillet: "Saluez, messieurs, s'é-criait-il, ce budget d'un milliard. Vous ne le reverrez plus!" Mais que celui qui n'a jamais été mauvais prophète lui jette la première pierre ! Economistes, sociologues, hommes d'Etat, hommes de guerre, en est-il un seul qui ait prévu les tragiques développements de la lutte actuelle et la possibilité de soutenir les hostilités durant des années?..nJ1 est hors de doute que ces charges financières écrasantes vont grever lourdement, non seulement la génération actuelle, mais aussi les générations futures, ce qui est, en somme, de toute justice, puisqu'elles ne tendent à *rien moins, dans tous les pays, qu'à conserver et à défendrë, sinon même à accroître, le patrimoine matériel et moral de la Patrie. Il est donc naturel que nous laissions à nos successeurs, tenus par les liens de la solidarité nationale, le soin de supporter en partie le poids de cette dette publique, qui leur paraîtra bien léger en regard des sacrifices qu'une guerre leur aurait ooûtés et que mous réuissiirotas vra'isemblabfcment à leur épargner. Certaines nations, cependant, paraissent devoir être moins touchées que d'autres par la crise économique, qui est la conséquence immédiate, et les embarras financiers qui seront le funeste héritage die la conflagration actuelle. En tête de ces privilégiées figurera sans doute l'Angleterre, :Ai fll'on songe que, indépendamment des réserves détenules par lies banques, Si'or en circulation dans le pays jést évalué à la somme de 60 millions .die livres sterling. -En ajoutant ce chiffne au stock de métal jaune die la Banque d'Angleterre, on atteindrait approximativement on total de 150 millions de livres en or. Si affaiblies que puissent être îe:s finances anglaises à la fin des hostilités, elles le seront certainement moins qu'après les guerres napoléoniennes. La 'dbtte publique montait alors à 900 .millions de livres, tandis que les revenus de la natic'n aie dépassaient pas 300 .mi'ltlion's de livres. Au contraire, tes revenus du pays atteignaient, avant (la guerre actuelle, 2 milliards 400 millions de livras sterling, sait 60 milliards de francs. On voit que, par sa puissance financière, la Grande-Bretagne est largement en mesure de faire face à toutes Hes éventualités, et que sa part dans 3'lémprunt anglo-français contracté récemment en Amérique, soit 1 milliard 250 m'iiUiions1, n'obérera pas lourdement . ses finances publiques. Si même les dépenser de guerre atteignaient le double du chiffre auquel elles .s'élèvent actiiel-•liement (30 milliards de francs), elles n'arriveraient encore qu'à absorber une atnnêe die revenus de la nation. La France est, .sans contredit, plus éprouvée que l'Angfctertfe aiu point de vue économique par suite die l'occupation die ses plkrs ri'ches départements : toute transaction commerciale, tout trafic sont suspendus d'ans la zone qui s'étend depuis 11 'extrémité nord-ouest de ses frontières jusqu'à la Suisse. Il en résulte que son commerce extérieur subit m déchet de plkus de quatre milliards die francs, représentant te chiffre die sies im-: portatio'os ert de ses exportations tant en Allemagne qu'en Belgique, soit environ le cinquième dfe son commerce général. D'un aiulbre côté, la mainmise de l'ennemi sur ulne grande partie de sa production métallurgique et de son extraction minière est, pour lia France, une istource permainente de grave préjudice. Néanmoins, la situation, financière de la République reste pleinement rassurante et toi permettra, au .point de vue moné-faire, de " tenir " beaucoup plus longtemps que l'Allemagne. Le "nerf dte la guerre" n'est pas près de faiWlr : il reste1 ferme et singulièrement souple. On peut en juger par ilte^ chiffres suivants qui se passent dte commentaires. Les réserves monétaires de la France, sans compter ses disponibilités sur l'étranger, qui étaient, a*u 2 janvier 1914, de 3 milliards 507 miiMiiotas en or, s'élèvent au 28 octobre de dette année à 4 milliards 730 millions. Malgré des envois importants de numéraire au dehors pour le règlement des importations étrangères, îe stock de métal jauine s'est donc accru de 1 imiilferd 223 millions., et cette augmentation correspond à peu près au montant des pièces d'or .échangées par ■le public contre des billets de la Banque de France en vue die contribuer à la Défense Nationale. Il n'en reste pas moins qu'un jour ou l'autre, quand l'épée sera remise au fourreau, la France devra faire face à sa dette de guerre, qui dépasse, dès à présent, vingt milliards. On peut être certain que l'étendue et l'élasticité dto sesi ressouirbes' lui permettront tîe surmonter ces difficultés ptTuis ai'sé-men que. d'autres pays ; mais en tout état dlè' cause, ét si profondes que soient 'es brèches pratiquées dlans l'économie financière des nations européennes, elles 'seront cependant réparables, et à la 'longue les bîesstures .économiques se cicatriseront. Plaie' d'argent n'est pas mortelle. Mais l'irréparable, c'est le dé-ificft en existences humaines, dont il nous reste à mesurer Ites conséquences nu point de vue social. rt LA DÉCOUVERTE DE LA BELGIQUI PAP UN AMERICAIN « < L'âge d'or de la Belgique. Le " New York Times,'' un des principaux journaux américains, a publié, dans son numéro du 10 octobre, un article intitulé : " Comment j'ai trouvé la Belgique sous la domination allemande,' par M. McClellan de l'Université de Princeton. Cet article est, a n'en pas douter, 1 œuvre d'un homme de bonne foi. M. McClellan ayant exprimé, devant d'influents amis allemands, le désir de visiter la Belgique, s'est aussitôt vu offrit par eux toutes les facilités pour réaliser son désir. On lui a procuré immédiatement les passeports nécessaires, on lui a assuré toutes les commodités de voyage ; il a été partout l'objet des attentions les plus délicates de la part des autorités allemandes et, à la suite de toutes ces attentions, il a rapporté de Belgique l'impression que ce pays, sous la domination allemande, avait trouvé son âge d'or. Pour nous qui sommes exactement renseignés sur la situation de nos malheureux compatriotes restés au pays et qui n'avons pas été l'objet des mêmes attentions de la part des autorités allemandes, il nous est difficile de lire sans sourire, car à quoi bon s'indigner, les découvertes naïves de M. McClellan. Il nous suffira d'en relever quelques-unes, relevées au cours de la lecture de son intéressant article: Comment on écrit l'histoire ! Dès l'entrée .ert Belgique, M. McClellan est favorablement imprfcssionné par l'excellent service de trains organisé par les Allemands. I! n'a, du reste, circulé que sur les lignes Liége-Bruxelles et Bruxelles-Anvers, et, dit-il, l'on constate qu'en Belgique il y a de deux à six trains par jour sur les grandes lignes, tandis qu'en France, par exemple, " il y a rarement plus d'un train direct par jour entre les grandes villes. ' ' Les Allemands ont pris soin, dit-il, de rétablir les anciens noms flamands des villes belges en remplacement des noms français, qui avaient indûment pris leur place: "C'est ainsi que Louvain est devenu " Lôwen." Liège est devenu " Lùttich." On a peine à croire que les flaminguants les plus germaniques s'accommoderaient de cette orthographe tu-desque de " Leuven" et de " Luik." En traversant les campagnes, notre candide voyageur est surpris de l'apparence d'universelle prospérité. Il y a abondance de bétail, de moutons et volaille, et il n'a pu remarquer nulle part l'existence " des 16 millions de porcs qu'on avait accusé les Allemands d'avoir amenés en Belgique pour dévaster le pays." On se demande où notre auteur a jamais lu une accusation pareille. On a bien parlé de l'invasion de la soldatesque a'iemande, mais, jamais leurs armées réunies n'ont atteint un chiffre aussi considérable.Dans les v'iles, on voit un assez grand nombre de soldats, la plupart appartenant à la landsturm et tous " portant leur fusil consiamment avec eux comme précaution contre les attaques, bien que peu de soldats aient été assassinés depuis les premiers jours de l'occupation." La Presse. La Presse, d'après notre voyageur, çst pratiquement libre en Belgique, et c'est ainsi que " 18 (?) journaux anciens ou nouveaux paraissent à Bruxelles." Il oublie, bien entendu, de mentionner que pas un seul journal de quelqu'impor-tance n'a consenti à reparaître sous la censure allemande, et que les quelques journaux qui paraissent à Bruxelles sont te® réalité publiés ou tout au moins subventionnés par l'ennemi. L'iindlustrie n'est pais très florissante, matiis en réalité "si le travail n'a pas repris dans tous 'le (pays, cela est dû surtout aiu mauvais vouloir des industriels qui n'ont pas voulu rentrer en Belgique et faire reprendre le travail." Quand on sait .au prix de quel véritable martyre nos ouvriers ont maintenu énergiquémient leur volonté de ne pas travailler .dlirecteimieint au indirectement pour les Allemands, l'affirmation de M. McClellan est vraiment ahurissante. Les Allemands ont fait un effort ad-trfunaihie' pour améliorer 3a situation so-cfia'le en Belgique. "On doit se rappeler, dit-il,'qu'asvamt la guerre les conditions sociales en Belgique étaient extrêmement misérables. Le chômage était fort lîmport'aint, tes grèves fréquentes et le imé'oonten terne nt grandissait sans cesse. (Bruxelles était le quartier-général de l'anarchie internationale. Aussitôt eue <A JL AT A JU-i A W* A** * • . ( • •la Belgique eut été conquise, les Alle-mands, avec leur admirable esprit de système et d'ordre, entreprirent la tache ' «Difficile de refréner [l'iimmortalité et de ré-in .diuiire le chômage. Ils le firent de tout k cœur. ' ' » ' Les réformes du Gouverneur, de . , L'auteur explique longuement les admirables réformes sociales du général ~ ' von Bissing. Il est plaisant d'entendre dire que les n- Allemands ont réduit le chômage, alors si- que celui-ci affecte actuellement, en rit Belgique, non loin de 2,500,000 habi-;er tants, tandii qu'en temps normal, la l_e_ moyenne ne dépassait certainement pas . la 20e partie de ce nombre. Quant à la répression du vice, depuis que les vertueux Allemands ont pénétré ■es en Belgique, " les Belges ont appris à irt se bien conduire." Pour arriver à ce ré-de sultat, plein de promesses pour l'ave-de nir, les Allemands ont recouru à l'entre-us mise de la Croix-Rouge de Belgique. M« vé McClellan signale comment M. von Bissing " ne voulant pas offenser les :nt susceptibilités belges en recourant aux al- mesures militaires, a très ingénieuse-et ment choisi la Croix-Rouge de Belgique ies pour supprimer la prostitution et s'occu-le- per des femmes et des enfants." ns II oublie de dire que les Allemands ont les tout simplement fait main-basse sur les fonds appartenant à la Croix-Rouge de îs- Belgique, malgré les énergiques protes-de tations du comité de cette association, qui a donné sa démission à la suite de cet acte de cambriolage. ej En réalité, la Croix-Rouge de Bel- . trique n'est plus maintenant en Bel-nu . • • jSt^ g'^116 qu'un instrument dont se servent; les Allemands pour jouer la comédie de la bienfaisance avec l'argent apporte* 'jj nant aux blessés belges. de Partialité révoltante. 'es A la suite de ce long éloge de l'ac-m- don des .Uliemands dans le domaine de ai" ilia bienfaisance, on ne trouve pas la moindre affliusion .pour l'œuvre grandiose die® Belges eux-mêmes1, "Le Comité Na-itionad de Secours et d'Alimentation," à lls peine une rapide mention de 3'œuvre •U1 américaine de la "Commission! for Re« ist 'lfef ki Belgium. " Ce qu'il ©n dit est sur-nu tout pour recommander .a(ux membres de 'es cette commission die ne pas oublier qu'il îc~ y a une œuvre bien plus utile pour les tu- .'jie]g-es qU.e cLs leur assurer la subsistance matérielle etn leur donnant des vivres : -re c'est .de faire "ce qui .est en leur pouvoir 1P" pour établir des relations amicales entre 3 'les BeUges et les Allemands. ' ' "O- irt Le sac de Louvain. "cs De Bruxelles, M. McCMIlian s'est rerw 0lr diu1 à Louvain. Il .donne dnq explications Ie différentes diu-s^e de la ville. Les quatre :Ur premières de source belge, la cinquième de sOuirce allemande, et il s'étend lon-ps* guèmlent s.u.r celle-ci ; l'on sent qu'elle a ;es toutes ses préférences. On la connaît, m~ diu reste : oe que des Allemands ont fait la été provoqué uniquement pa r les (lâches na «attentats des frarucs'-tiireurs belges "qui, te- pendant quatre jours, du1 25 jusqu'au 28 inclusivement, n'ont pas cessé de tirer 116 sur .tés troupes allemandes en se ca-ue chant dans les maisons." Ie" Pour tous ceux qui ont conservé ht mémoire des événements tragiques de Louvain, et qui la conserveront toute jr leur vie, comme c'est le cas pour tous les Belges, une information de ce genre est ,ns tellement stupide qu'elle ne mérite qu'un jj haussement d'épaules. ue Passons sur tout ce que notre voya-3r_ geur a vu à Louvain, à Malines et à ja Anvers. Les dégâts sont, dit-il, insigni-[es fiants, mais " les habitants ont pris soin >es d'entretenir les quelques dégâts causés ns aux habitations en vue de signaler à tout .le monde les ruines causées par les n_ Allemands." as La population semble partout très jr- heureuse; "elle jouit d'une parfaite ïls liberté, et, sauf dans les villes fortifiées, ue peut circuler à son gré dans tout le pays sans aucune formalité et porter, à son ha- gré, à la boutonnière, les couleurs na-n.u tionales. ' ' 'as L'officier allemand qui pilotait M. Mit McClellan aura probablement oublié de M. lui dire que les Belges étaient soumis à un espionnage continuel, emprisonnés et d- fusillés sous le plus futile prétexte, so- astreints à l'obligation de demander des sr, permissions pour la moindre démarche, ■ns permissions qui leur sont aeCordées ou lie- . refusées arbitrairement, et que, quant à >rt l'autorisation de porter les couleurs na-le tionales, une petite fille de 12 ans, ap-5.e. partenant à une des meilleures familles de de. Bruxelles, a, il y a un mois à peine, 1/*t-o arrpl'pp nur \u r\r»1irr> #>f- rr*r»fînî + o m No. 267

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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