L'indépendance belge

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23 december 1914
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s.n. 1914, 23 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x921c1vp6d/
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L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street. E.C. r r™tcp»v.™v ».d , - Pd^d>,= TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, MERCREDI 23 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. mefions-nous des sentiments faux! Ce n'est pas sans un serrement de [ cœur que nous allons résumer l'expression de sentiments qui, malheureusement, pénètrent l'âme de beaucoup de nos compatriotes, et sont de nature à créer une atmosphère de mésentente entre eux... Mais nous sommes forcés de toucher à ce sujet, car il menace de créer ! des divisions profondes si on ne s'efforce, par la logique, d'éloigner de soi ces sen-| timents dont la source est mauvaise et [ empoisonnée. Nos lecteurs comprendront que si nous 1 mettons en lumière un tel sujet, c'est que nous avons des raisons sérieuses. Ce n'est pas en vain qu'un journal, tel ! que "l'Indépendance Belge," reçoit de ! nombreuses communications de ses lecteurs— communications qui sont sou-ventcontradictoires mais permettent de se rendre compte de l'état moral des Belges, de leur état d'esprit et de la nécessité qu'il y a à ne pas laisser se développer des causes de divisions. Dans la correspondance que nous re-: cevons se manifestent souvent des sen-: timents hargneux entre les Belges qui sont restés sur le territoire occupé par les Allemands et ceux qui ont voulu échapper à la pression de l'envahisseur. En touchant à ce sujet, nous ne sommes pas suspects, et chacun voudra bien reconnaître que nous pouvons parler sans parti-pris, puisque nous : avons accompli, en ce qui nous concerne, le devoir qui nous était dicté par l'obligation de maintenir à l'étranger l'opi-aion belge, vinculée par l'oppresseur... Nous avons donc le droit, sans arrière-pensée, d'exprimer nettement notre opinion.Notre brillant collaborateur, M. Edm. Carton de Wiart, a déjà traité cette question. Mais des lettres qui nous arrivent ; nous obligent à la reprendre, car ces lettres nous apprennent que nos compatriotes, demeurés en Belgique, expriment des pensées mauvaises à l'égard de leurs concitoyens qui résident actuellement à l'étranger : cela va, paraît-il, jusqu'à l'insulte !... Halte ! Etudions rapidement quel est l'état ! d'âme qui peut produire de telles erreurs.D'une part, les Belges restés sur le | territoire occupé se disent: "Ceux qui : sont partis ont fui devant l'adversaire — et ils ont eu peur !" D'autre part, les Belges qui se sont exilés se disent: "Ceux qui sont restés, non retenus par des devoirs communaux, ont des âmes veules — et ne reculent pas devant l'idée de la soumission honteuse aux ordres des Allemands!" On le voit, de telles pensées peuvent produire des divisions profondes. Il est nécessaire que chacun se mette en garde et examine froidement une situation produite par les faits. Des deux côtés, croyons-nous, on a eu tort de se laisser porter à des jugements qui, de part et d'autre, sont téméraires. En effet, beaucoup de Belges sont restés en Belgique parce qu'ils ont cru que c'était là une preuve de courage : ne pas se replier devant l'ennemi victorieux et risquer les avanies que produit la force triomphante : le fond de ce sentiment est donc bon, et nous n'examinerons pas aujourd'hui s'il est logique: la conclusion primordiale actuellement, c'est que, répétons-le, le sentiment est bon. Beaucoup d'autres Belges se sont repliés devant la force brutale parce qu'ils n'ont pas voulu (sachant que les Allemands ne respectent ni la dignité ni le courage) s'exposer inutilement, sans pouvoir se défendre, aux humiliations qui marquent toute une vie de tante... Ils n'ont pas voulu s'exposer au Me de "collaborateurs forcés" de l'en-vahisseur. Ici encore le fond du sentiment est bon — et reste bon dans ses dé-veloppements.Les conclusions qui résultent des deux r£sumés psychologiques que nous ve-a°ns d'exposer ne sont pas moins nettes 'lue ces deux résumés eux-mêmes. Elles prouvent que, de part et d'autre, es sentiments qui se sont produits dans jecœur de nos compatriotes sont faux... "faut s'en méfier — s'en méfier beau-C(Hid—car si on les laissait se dévelop per ils pourraient créer des abîmes dans une population qui a suffisamment souffert pour ne pas ajouter, par elle-même, des souffrances nouvelles à celles déjà subies. Non, ne croyons pas au marque de dignité ou au manque de courage de tels ou tels compatriotes, selon qu'ils sont restés ou ne sont pas restés en Belgique. De part et d'autre des sentiments très nobles ont dicté leur conduite—à part, évidemment, les exceptions qui ne font que confirmer la règle. Mais il faut protester avec toute notre énergie—ô avec toute notre énergie, je vous y convie !—contre des décisions telles que celles qui ont été prises à Gand, contre les mesures qui taxent les habitants qui ont quitté leur ville... Là se trouve un motif de discussion et de discussion véhémente. Car ceux qui ont pris les décisions en question ont fait preuve d'une légèreté abominable : ils font argent avec l'honneur et la dignité de leurs concitoyens et ils le font (inconsciemment, nous voulons le croire) au profit de l'ennemi, de l'oppresseur, de l'Alemand qui atteignit la Belgique au plus profond de son cœur et de son âme !... Méfions-nous des sentiments faux, mais donnons libre cour à notre indignation lorsqu'il s'agit de flétrir de tels actes. Et que l'édïlité gantoise responsable se dise qu'il y a du courage à mourir de misère—plutôt qu'à se soumettre au viol de l'oppresseur... Et en créant la taxe en question, cette édilité s'est soumise— irrémédiablement soumise. Souhaitons que sa conscience s'éveille ! CAMILLE ROUSSEL. note du jour. 21 décembre. C'est une initiative touchante que celle de cette journée du " Petit drapeau beige" qui a complètement réussi. La recette ne sera naturellement connue que demain, mais on peut croire qu'elle a été abondante, tant le monde a donné et on a acheté des milliers de ces petits drapeaux tricolores que tous les parisiens, hommes et femmes, ont portés, piqués au corsage ou à la boutonnière, toute une journée. Pour connaître les sentiments français pour la Belgique, cette journée était inutile. Partout on est d'accord dans une même pensée de reconnaissance et d'admiration. Néanmoins cette manifestation grandiose avait quelque chose d'impressionnant. Des centaines et des centaines de jeunes filles ont vendu des drapeaux et quêté pour les Belges réfugiés. Beau • coup entouraient leurs demandes d'un sourire engageant, et quelques-unes avaient de flatteurs succès personnels. Mais ceux qui ont été les principaux acteurs de cette grandiose manifestation, ce sont assurément les soldats belges qui à travers Paris recevaient les oboles des passants; ils ne savaient où donner de la tête; on les entourait et on faisait queue pour leur verser les petites pièces blanches. Ils avaient une allure si avenante, si sympathique, ces jeunes soldats belges, qu'on revenait deux fois pour les voir et pour leur donner une offrande. A l'Hôtel de Ville, il y a eu une réception ; on a parlé et fort bien parlé, mais beaucoup trop à notre sens. Le silence de da foule était autrement éloquent, c'est du reste une démangeaison, une sorte de passion. Tout le monde veut proclamer ses idées, les uns par la pa-îole, les autres par la plume, durant ces journées douloureuses. Le plus bavard est certainement M. Clemenceau, qui tempête tous les matins contre les censeurs qui mutilent sa prose. Sans doute l'ancien président du conseil écrit les choses les plus intéressantes du monde, mais qui pourraient fort bien être remises à plus tard. Depuis le début de la guerre M. Clemenceau n'a pu se faire à cette idée qu'à l'heure actuelle, il n'y a vraiment qu'une seule chose qui domine tout, c'est le souci de la lutte — tout le reste est à l'arrière-plan. M. Clemenceau ressent des démangeaisons < rancunières contre MM. Delcassé et Mil- 1 lerand et il avait cru de très bonne foi que les coups de plume dont il pique cha-quematin ces deux ministres attirent l'at- ] tention de la France. Il se trompe; ces i exercices de rhétorique et ces jeux de i trapèze, de souplesse et de rétablisse- ' ment, amusent une douzaine de journa- : listes, les gens du métier, mais personne i ; ne se passionne quand la censure sup-t prime quelque refrain de cette éternelle ■ chanson. Ce qui nous préoccupe tous, > c'est la marche de nos armées, ce sont ces homériques combats entre soldats î aux tranchées. Des amis sincères l'ont > dit et répété, avec des formules discrètes, t à M. Clémenceau. Mais celui-ci ne veut . rien entendre. Il continue à dresser son ; acte d'accusation contre M. Delcassé et , contre M. Millerand et il est fort surpris t que l'on n'élève pas des barricades pour prendre fait et cause dans ces questions - personnelles qui n'ont qu'un intérêt bien , relatif. Certes la censure commet de ; nombreuses fautes ; sans aucun doute , M. Millerand se trompe malgré les meil- - leures intentions du monde, et on peut discuter telle ou telle attitude de M. Del- i cassé. Et après ? Est-ce que M. Clemenceau ferait mieux à leur place ? i Ces exercices grammaticaux ne sont ; pas de saison et la moindre tranchée en- - levée à la baïonnette paraît bien plus im-; portante au public, qui attend avec impa-; tience les nouvelles du front. , Sous dix formes différentes, c'est ce - que j'ai entendu dire aujourd'hui sur les i boulevards, de la foule qui s'écrasait, se regardant acheter les petites drapeaux , belges, foule compacte, sérieuse, réflé- - chie, préoccupée, mais nullement démon- - tée, foule confiante, au contraire, et ne : demandant au gouvernement que de pré-; sider aux mouvements des troupes com-l mandées par le général Joffre. Les bavar-; dages, les polémiques, les discours, et ■ tout ce qui constitue la pouillerie littéraire semblent singulièrement déplacés ! en ce moment. On l'a répété sur tous les tons. Les gens qui ont la 'angue bien pendue et la plume aiguisée à souhait sont absolument inutiles pour - quart d'heure, on estime même qu'ils peuvent être dangereux. Ce qu'il nous faut, ce sont ceux : qui savent se taire pour laisser agir ceux • qui aident à la défense nationale et à la • reprise du sol envahi. Hors de là tout : n'est que vaine gloriole, attitude futile : et parfois dangereuse. Il est pénible d'a-i voir à le répéter en face de vétérans qu'on • aime, qu'on respecte, mais qu'on ne peut s'empêcher de blâmer en silence. ' JEAN BERNARD. interview de m. segers, Ministre des Chemir.s de fer, Postes et Télégraphes. Nous avons interviewé M. Segers sur la situation du personnel de son département et les instructions qu'il lui avait données. Les réponses de l'honorable ministre ont été très nettes, fort intéressantes et mettent fin à certaines versions erronées. Le personnel des chemins de fer. Les membres du personnel des chemins de fer ont montré autant de patriotisme que de désintéressement. C'est ainsi que des mécaniciens ont refusé des Allemands 12 francs 50 par jour et des contre-maîtres 50 francs quotidiennement. " Tous ces braves gens, nous dit M. Segers, ont eu une attitude patriotique fort louable. Ils n'auraient jamais voulu conduire un train transportant nos ennemis, ils ont bien agi en se repliant. Pauvres, ils ont préféré l'honneur à l'argent, l'Allemagne ne peut compter sur eux ; plus que jamais ils restent fidèles à leur patrie. " Le gouvernement a décidé que leurs salaires du mois de novembre leur seraient payé intégralement. " Et ils recevront les deux tiers de ce qu'ils auraient touché en décembre en temps normal. " Beaucoup d'entre eux ont échappé d'ailleurs aux incertitudes créées par la guerre. En France l'Etat et les compagnies des chemins de fer ont pris la résolution d'employer 4,000 de nos agents. Là, où leur traitement sera inférieur à celui qu'il recevaient en Belgique, nous comblerons la différence. Ils ne toucheront donc pas un centime de moins que dans notre pays." M. Segers nous parle de son dernier voyage à Paris où il a reçu l'accueil le plus aimable du personnel des chemins de fer de l'Etat, du gouvernement et des administrateurs des grandes compagnies Dans une réunion importante il J s'est trouvé en face de 1,200 cheminots belges et les sentiments Qu'ils ont montrés d'une si belle abnégation, d'un si noble patriotisme, ont profondément touché le ministre. Combien les Belges se réjouiront du succès de la mission de M. Segers en France ! En Angleterre elle s'annonce aussi heureuse. L'honorable ministre est à Londres pour terminer certains arrangements du gouvernement avec deux grandes compagnies. Il a eu des échanges de vues avec leurs administrateurs délégués MM. Dent et Thornton, deux hommes distingués. Et l'accord a été conclu pour l'emploi de 3,000 agents de notre railway à enrôler dans le personnel de ces compagnies. Tous ces cheminots viennent de Hollande et recevront l'admirable hospitalité anglaise à Alexandra Palace, d'où ils gagneront, groupés par équipes, le siège de leur travail. Comme ils sont accompagnés de leur famille c'est toute une colonie qui va vivre de la vie anglaise jusqu'au moment de la libération de la Belgique, heure de joie et de bonheur. Il est entendu qu'ils partiront alors pour la terre natale au premier appel. S'ils touchent moins en Angleterre que dans le pays, la différence sera réglée par l'Etat belge, mais il paraît que les salaires sont en général plus élevés ici que dans notre pays. En résumé M. Segers n'a modifié en rien ses instructions premières, et son personnel a pu échapper à l'occupation et à ses offres les plus tentantes. Téléphonistes et télégraphistes. " Les télégraphistes et téléphonistes ne peuvent accorder leur travail aux Allemands. Il leur est totalement interdit de rétablir n'importe quel service local. Ce serait l'anneau d'une chaîne et bientôt le service interurbain fonctionnerait, facilitant les informations de l'arfnée allemande et rendant service à l'occupation, ce qu'il faut éviter à tout prix." "Je dois me montrer intraitable à leur propos, nous dit M. Segers, et tout service rétabli le sera en dépit de mes instructions formelles et dès lors ceux qui prêteraient leur concours à l'occupant s'exposeraient à d'inévitables sanctions. Je suis d'ailleurs fort tranquille à leur sujet. Le personnel des T. T. a été vraiment admirable, et le dévouement dont il a fait preuve pendant la première période de l'occupation me donne les garanties les plus complètes pour l'avenir. Le personnel des postes. " La situation se présente ici différente. Nombreux sont les industriels et les commerçants qui nous ont invités à autoriser le rétablissement du service postal. Comme il n'y a plus d'autos, de motocycles et de cycles, les relations deviennent de plus en plus difficiles. Sans le secours de la Poste, comment recevoir les commandes? Faut-il condamner le pays à la plus terrible misère? Certes il est regrettable d'user du timbre allemand, de faciliter peut-être l'espionnage, mais certaines applications sont telles qu'il est difficile d'y résister. Chaque demande de reprise de travail sera contrôlée par mes fonctionnaires. Mais aucun agent ne pourra être contraint à ce labeur, et s'il s'y refuse, personne ne l'inquiétera et ne le frappera." Où M. Segers puisera-t-il ses services d'information? Le ministre est admirablement renseigné par des hommes intelligents et dévoués et leurs rapports sont tels qu'ils | apportent la physionomie exacte de la Belgique sous l'occupation. Notre pays s'y reflète comme dans un miroir. — Nos compatriotes ont-ils toujours confiance dans l'avenir? Leurs sentiments sont-ils aussi virils qu'au début? — Leur attitude, nous répond l'honorable ministre, est digne et décidée. Sentant plus que nous, qui sommes au dehors, tout le poids de la conquête, cette chape lourde qui pèse de plus en plus sur leurs épaules, leur haine pour l'Allemagne grandit chaque jour davantage. Mais ils ne commettront pas de folie imprudente, ils ont pleine confiance dans la victoire, ils l'attendent avec une courageuse résignation, en luttant contre la misère, la faim et l'oisiveté. Ils méritent nos plus vives sympathies. Aussi ne faut-il pas jeter des ferments de discorde entre les Belges restés en Belgique et ceux qui l'ont quittée pour les motifs les plus honorables et les plus patriotiques. Les Belges de l'intérieur doivent se garder de toute irritation By Appoint- x to ment JhJl&ï# H. M. Z's gf|| Furnishers Queen. Brompton Road, London, S.W. R. BURBIDGE, Managing Director. D'un accès facile de toutes les parties de Londres, par omnibus et chemins de fer souterrains. Us Magasins les plus complets du monde. 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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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