L'indépendance belge

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s.n. 1915, 30 April. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx0766c/
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86ètne année. No. 101 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: , BUBEAU;,A PARIS: J-CDOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. -1' PLACE DE LA BOUK^t. TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: [ 238-75. LONDRES, VENDREDI 30 AVRIL 1915. f3 mois, 9 shillings. ) abonnements: i 6 mois, 17 shillings. conservation par le progres. Il an. 32 shillings. J SOMMAIRE. LA SITUATION : Raid aérien allemand sur le comté de Sufiolk.— Les opérations dans les Dardanelles.—Calme relatif sur les deux fronts. Le péril métallurgique.—R. Billard. Le bon point de vue.—Camille Roussel. La situation des Belges en Angleterre. Lettre de New=York. —L. H. B. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Faits menus, menus propos.—Bob. Billet Parisien.—Jean-Bernard. La destruction d'Y-près.—E. N. The Institute of Joumalists.—Marcus. Lettre du Havre. LA SITUATION. Vekdredi, midi. Graduellement, les opérations e Flandre diminuent en intensité, et l'e fort considérable soutenu pendant h-; jours semble avoir épuisé les deux ac versaires. A part une nouvelle attaque allemai de contre les troupes belges au nor d'Ypres, et une autre contre les Frai çais aux Eparges, aisément repoussés toutes les deux, le dernier bulletin fiai çais n'a rien à signaler. En Flandre, l'ennemi est sur la di fensive dans la plupart des secteurs, < ses positions sont soumises à un bomba dement d'une grande intensité. Le de nier effort teuton a porté sur les ligm belges du côté de Dixmude dans le bi de forcer le passage de l'Yser. L'infai terie allemande, soutenue par une arti lerie nombreuse, construisit plusieu ponts de pontpns sur la rivière, mais, peine achevés, deux de ces ponts furei détruits par les obus belges et les Tei tons, après trois assauts infructueux, r connaissant l'inutilité de leur tentativ abandonnèrent la partie. C'est pour : venger de ces insuccès que les Teutoi bombardèrent tous les villages enviro: liants occupés par nos vaillantes troupe qui subirent sans broncher \fn ouraga d'obus de tous calibres. Le communiqué de Berlin parie d'à taques répétées, mais sans succès, de part des Alliés, contre les positions ail mandes près de Steenstraate et Het S; et affirme que le nombre des canoi capturés en Flandre s'élève maintenant 62. Mais on sait ce qu'il faut penser de véracité des bulletins allemands. Comme le fait remarquer très just ment une note officielle française, d communiqués teutons trahissent la pr occupation constante de l'état-major < cacher les succès des Alliés. C'est aie que les communiqués de Berlin parle: de progrès faits par les troupes allema des en Lorraine, alors qu'en réalité si un front d'une vingtaine de kilomètr les Français, depuis le 15 mars, ont pr gressé de trois à quatre kilomètres. U; série d'actions importantes sont simpl ment tues parce que malheureuses poi les armes teutonnes. Il en est de même en ce qui concen les opérations sur le front oriental, c'est ce qui fait qu'à Berlin comme Vienne on commence à se méfier des coi m uniques officiels. Les "défaites écr santés" des Alliés et les "brillantes vi toires" des armées austro-allemand proclamées à grands cris n'empêche: pas les prétendus vainqueurs de ma quer de pain, de cuivre, de pétrole, < çaoutchouc et de quantités d'autres m tières premières ou alimentaires, et 1 plaintes au sujet de la stagnation gén raie des affaires se multiplient. Le bh financier de l'Allemagne ne fait plus < dupes non plus et le change du mark e de nouveau tombé, la perte étant mai tenant de plus de 10 p.c. ! Sur mer, le fiasco allemand est indé- n niable. Le dernier bulletin hebdomadaire publié par l'Amirauté britannique ne .t mentionne qu'un seul vapeur coulé par l- les sous-marins allemands sur un total de 1,441 navires qui fréquentèrent les i- ports britanniques pendant la semaine d écoulée. Il est vrai qu'en dehors de ce l- vapeur les Allemands ont coulé quatre is bateaux de pêche, mais il n'en reste pas l- moins que voilà la deuxième semaine que les pirates n'ont à enregistrer qu'une î- seule victime digne d'être mentionnée, it Les contribuables allemands trouveront sans doute qu'ils n'en ont pas pour leur r- argent et que le bluff des sous-marins ss égale celui des Zeppelins. it Pourtant les croiseurs aériens ont de 1- nouveau fait une courte apparition sur 1- la côte britannique. Deux Zeppelins, rs d'autres disent des aéroplanes, ont sur- à volé, peu après minuit, vendredi matiu, it le comté de Sufiolk, lançant un certain i- nombre de bombes sur Ipswich et sur s- Bury-St.-Edmunds. Il n'y a eu aucune j, victime et les dégâts se bornent à quel- se ques maisons détruites. îs Ce raid constitue le quatrième du i- genre sur les côtes orientales, le pre- s, mier remontant au 19 janvier et ayant ,n occasionné la mort de plusieurs personnes.t- Il est difficile de savoir exactement ce la qui se passe dans les Dardanelles. A dé- e- faut de bulletins officiels français et an- is glais, nous sommes réduits à publier de.- îs nouvelles de source turque, qui, naturel à lement, parlent de grands succès rempor [a tés sur les troupes de débarquement, Rien que sur la côte asiatique, 80,00C e- hommes auraient été débarqués, et les es troupes ottomanes auraient 'capturé des é- fusils, des canons et fait de, nombreui le prisonniers. si Un communiqué d'Athènes affirme it par contre, que les troupes françaises qu ri- opèrent sur la côte asiatique ont fail ir prisonniers 5,000 soldats turcs et que es nos Alliés avancent rapidement. D'après o- un télégramme à la "Tribuna," de Rome ie les pertes turques, rien que dans la près e- qu'île de Gallipoli, se chiffreraient à plu ir sieurs milliers d'hommes. Le correspon dant du "Times" à Mitylène parle éga ie lement de nombreux prisonniers fait: et tant par les troupes britanniques que à françaises. d- D'après les dernières nouvelles, d< a- source grecque, la flotte alliée, divisée c- en deux escadres, a bombardé pendant es toute la journée de mercredi les forts el it les positions turcs. Les divisions fraii- a- çaises ont coopéré avec un grand hé- le roïsme à ces opérations "qui ont été re a- prises le lendemain avec plein succès es Plusieurs batteries autour de Karantins é- auraient été réduites au silence. De nou- iff velles troupes auraient, été débarquées le sur différents points et de nombreuj st prisonniers turcs arrivent à Ténédos, ti- Enfin, on s'attendrait à une attaque générale contre Smyrne. LE PERIL METALLURGIQUE. M. Schrôdter, un ingénieur allemand quia parcouru les parties de territoire français occupées par l'armée allemande, H publié dans " Stahl und Eisen," la célèbre revue métallurgique, une étude Sur l'affaiblissement métallurgique français résultant de l'occupation des territoires envahis. Cette étude a été reprise par le Génie Civil. Elle mérite d'être connue du public afin que celui-ci apprécie mieux les difficultés de l'heure présente et ne s'énerve pas de la lenteur des opérations. ♦ » * L'auteur a dressé, en supposant que les 10 départements touchés par l'ennemi so'ent occupés intégralement, ce qui n'est pas exact, le tableau suivant : Production des départements Français Occupés par les Armées Allemandes et Rapport de Cette Production a la production Totale de la France en 1912. En miniers de tonnes. ' — A a) Quantité b) Production liap- produite -lans totale port les départe- ac la a/t> rnents coupés. France. en % Chàrbons ... 27.730 ... 40.394 ... 68 ^°ke 2 872 ... 3.667 ... 78 Rimerai de fer... 17.370 ... 19.160 90 Fer brut ... 4.205 _ 4.907 _ 85 soudé et aoierpuddlé... 255 411 ... 62 f ingnts d'acier : Bessemer ... 44 ... 124 ... 3î Thomas ... 2.682 ... 2.812- ... 9{ Martin 636 ... 1.452 ... 4; Kaila, traverses 39S ... 516 ... 7( Bandages de roues 11 ... 54 ... 2] Fera marchands 542 ... 897 ... 6( Poutrelles 434 ... 491 ... 8S Autres fers profilés 198 ... 227 . . 81 Tôles 350 ... 554 ... 6; Fils 32 . ... 62 ... 5Î Objets forgés ... '31 ... 85 ... 3f Tubes 51 ... -51 ... 10C Fontes d'acier... 72 ...V 94 ... 7£ Il résulterait de ce tableau que la France a besoin de coke, de minerais de fer, d lingots Thomas de poutrelles, de fe s tréfilés d'aciers de moulage et surtout de tubes. Avis à nos Belges oisifs, désireux de travail ! Si l'on peut se fier aux ind entions de ce tableau on est amené à conclure qu-plus et beaucoup plus de la mo tié de la production française est tarie et cela ne doit surprendre personne si l'on songe aux immenses établiss ments de Lens, Denain, Douai, Fives-Lille, Maubeuge, Hautmont, Aulnoye qui sont aux mains des Allemands. * * * M. Schrôdter dresse comme suit le bilan des forces, métallurgiques en présence : Capacité de Production d'Acier brut en 1913. (En milliers de tonnes.) Allemagne ... 19,000 Grande Bretagne 7,80( Autriche-Hon. 2,700 France 4,401 Belgique ... 1,901 Russie 4,50< Totaux... 21.700 18,601 Capacité actuelle de Production d'acier brut. Allemagne et Grande-Bretagne 7,201 Autricbe-H. 21,700 France 1,101 Belgique (occu- Russie 4,50< pation allem.) 1,900 Franee(occupce) 3,300 26,900 13,40 Ce bilan, s'il fallait s'y fier, serait plu tôt décourageant. Mais M..S.hrôdter ne tient compt que des pays belligérants et il negligi complètement l'appoint des pays neutres Or cet appoint des neutres est indépi able ; Pittsburg aux Etats-Unis, coram Bilbao en Espagne, travaillent pour le Alliés. La production mondiale de l'acie a été en 1913, de 75,100 (en milliers d tonnes métriques) réparties comme suit Pays dont la Production peut etr rendue inaccessible aux Allemands Etats-Unis 31,803 Grande-Bretagne „ 7,014 (1912) France 4,635 Russie 4,498 (1912) Belgique ... ... 2,338 Canada 867 (1912) Espagne 265 (1912) Pays dont la Production ne peut etr rendue inaccessible aux Allemands. Suisse 591 Italie 846 Pays ennemis. Allemagne et' Luxembourg 18,935 Autriche-Hongrie ... 2,683 Il résulte de ce relevé que même e décapitant la moitié de la France et e mettant à la disposition des Allemanc la productivité belg"e, nos ennemis re: tent de beaucoup inférieurs aux Alliés. Mais il faut pour cela que nous pui: sions compter sur les Etats-Unis d'un manière absolue. Nous avons montn dans "l'Indépendance" du 11 janvh 1915, l'importance des relations écom ques américaines allemandes. Il fat toujours craindre le travail de l'opinic ) américaine par les émissaires allemanc ' et i! serait de politique prudente pour 1< gouvernements alliés de s'assurer la p-o session de œntfes producteui - métallurgiques autres que les centn ■* producteurs américains. L'Espagne, p« - exemple, est un pays vers lequel il fai tourner ses regards. Elle possède ci 5 minéral de fer en abondance, et si s< 2 centres métallurgiques actuels sont ei • gorgés il faudrait examiner si des centn - métallurgiques nouveaux ne pourraient ; être créés. Gouverner, c'est prévoir. s M. Schrôdter, d'autre part, ne s'e pas demandé si le g-énie français ava r accepté sans réaction cette défaite éc 3 nomique. Or cette réaction s'est pr : duite. Fouettée par le péril, l'admirab E initiative française a fait des prodig-e Il ne convient pas de les énumérer ie Qu'il soit permis de signaler qi personnellement, j'ai pu visiter plusieu établissements improvisés de toutes pi ces; là, où en août n'existait rien, bou donnent maintenant des machines-outi importées à grands frais d'Amériqu L'ancienne production française est d capitée, certes, mais une nouvelle a su gi ;... Il n'est pas vrai de croire, conin M. Schrôdter affecte de le croire, qi l'Allemagne domine dès maintenant, < par sa métallurgie. R, BILLIARD, Industriel-Ingénieur des Constructions civiles. LE BON POINT DE VUE. Ce que dit le ph'losophe.—Ce qui diseï Vendredi.—Ce matin j'ai rencontré mon vieux philosophe—mon vieux phi-1 losophe au sourire si personnel, qui marque sur sa physionomie l'amour et le 1 mépris, tout ensemble, qu'il éprouve pour les hommes. Sa première parole fut : — Les femmes ont du bon !... — Oh ! vieux philosophe ! protestai-je, narquois, que m'apprenez-vous^ là '? — Oui, elles ont du bon, continua-t-il, sans daigner répondre à ma plaisanterie, elles ont du bon. Voyez ce qui s'est passé, hier, à leur séance du Congrès pour la paix, qu'elles tiennent en ce moment à La Haye... — Qu'est-ce qui s'est passé là ? Il me montra la dépêche, qu'on peut lire aujourd'hui dans les journaux, et dont je détache le passage suivant : "Un membre du congrès, une dame française, donna un peu de vie à la séance en mettant en discussion la question de la transmission des territoires par les Puissances : il est urgent, déclara l'oratrice, que de telles transmissions ne puissent s'accomplir sans le consentement des hommes et des femmes qui y ■ résident." — En effet, c'est absolument juste 1 dis-je. ; — Oui. Mais lisez la suite. La suite était, en effet, intéressante. Une autre "oratrice" déclara que cette grande question trouverait une opposi-' tion pratique: comment admettre que des races non civilisées puissent aussi participer à de telles consultations ? — Des "races non civilisées" ? s'écria aussitôt un membre du congrès, de qui I donc voulez-vous parler ? , L'allusion était si claire que l'assem-i blée applaudit vigoureusement. La dé-' pêche ne dit pas ce que firent les déléguées allemandes... i Mais, comme on le voit, mon vieux : philosophe a parfaitement raison : les femmes ont du bon... La question qu'elles viennent d'effleu-: rer touche aux principes essentiels du : Droit pour les peuples. C'est le droit de it les femmes.—Ce que dit l'Allemand, referendum que l'on pourrait qualifie dans les traités de l'avenir, le Dre racique. Le referendum, en ce qui co cerne les races, est une des organisatio capables d'empêcher la guerre de par puissance même de la sélection des rac —sélection basée sur les questions et niques et d'après le Droit naturel. Les gouvernants actuels, aveuglés p les erreurs de leur éducation et de leu conceptions artificielles du Droit, vo diront : — Il y a des races encore sauvages! Us ne comprennent pas que le Dre n'est pas l'effet de la civilisation, ins qu'il est une cause naturelle. En d'à très termes, que ce n'est pas la civilis tion qui crée le Droit, mais le Droit q crée la civilisation. Le Droit d'ui population nou encore civilisée (à not point de vue) est aussi respectable aussi puissant que le nôtre, car il déri des mêmes lois naturelles. Le dro racique est un droit naturel. La que tion, pour des nations telles que 1 nôtres, nations plus développées mor lement que d'autres, est purement d fensive en ce qui concerne des attaqu possibles de la part de hordes. Not civilisation est suffisamment armée poi se défendre... Mais toute l,'absur3ité du raisonn ment des gouvernements qui prétende: étendre leur Droit sur des populatio: soit-disant arriérées, résulte des exei pies que nous avons sous les yeux. S'il est une population qui n'est p civilisée (voir l'emploi des gaz asphyj ant-s aujourd'hui encore) et qui a le m pris des lois, c'est bien l'Allemagne. 1 c'est le Gouvernement allemand qui o dire: "Nous voulons civiliser d'autr peuples !" Toutes les confusions et les guerr sont le résultat de la méconnaissance e Droit et de l'oubli de la mise en pratiq de la défense de celui-ci. Mais, on le voit, les femmes q effleurent de telles questions ont c bon!... Mon philosophe a raison. CAMILLE ROUSSEL. i nui* mi—«w—p<mmm———imm————1— LA SITUATION DES BELGES EN ANGLETERRI Hier, à la Chambre des Communes, M. Herbert Samuel a donné, en réponse à une question d'un député, les détails suivants sur la situation officielle des Belges en Angleterre : " L'enregistrement général estime que le nombre des réfugiés belges en Angleterre (les soldats exclus) est d'environ 180,000. Sur ce nombre on peut estimer à environ 29,000 les hommes belges, qui sont en état de travailler ; parmi ceux-ci, 17,000 ont trouvé à s'employer et des efforts sont faits continuellement pour trouver de l'occupation pour les autres. Sur 17,000 femme; o~« belges en état de travailler, 3,000 so employées. De nombreux milliers d Belges réfugiés se sont engagés so les armes. Le nombre des réfugiés s tendant l'hospitalité a diminué dans : telles proportions qu'on a pu ferm l'Alcxandra Palace comme lieu de r fuge et arranger leur transfert dans 3. bâtiments du War Office. Environ 2,4( réfugiée restent dans d'autres refuge et des offres d'hospitalité à ce sujet s ront reçues avec joie au War Refuge Committee à Aîdwycli. " Un certain nombre de Belges so employés dans les usines de productif d'armes et de munitions de guerre." ° LETTRE DE NEW-YORK. s Honoiulu. séjour enchanteur. '■ New-York, anxieusement a suivi les ,e progrès du sauvetage de son sou.s-marin " p 4(" qUi repose encore, tandis que je j_ vous écris, dans les profondeurs du Part eifique. n La placc exacte était a un mille et ts demi au sud-ouest du " lighthouse," à s l'entrée du port de Honoiulu. Et tandis que je vous signale cette place, elle sur-s git tout à coup à nies yeux, telle qu'elle :s est m'apparue en juin dernier, sur le pont ^ du Shyo-Maru. lt: Venant de Yokohama, après neuf 11 jours de traversée, nous avions atteint, :s non sans peine, les îles Hawai, car le Pacifique, c|ui ne le fut C|ue de nom, fut :s particulièrement démonté, y Un " wireless " reçu en plein océan, et qu'on nous à heureusement laissé igno-^ rer, avait averti le capitaine que nous 11 étions sur le passage du fameux cyclone > qui passait sur le, Japon et qui en juin j1" détruisit des vilLages entiers. Le capitaine força la vitesse du navire, • " car il s'agissait de passer à une certaine distance du typhon, et la cause de cette course folle vers le Pacifique rageur ne Z1 nous fut révélée que dans les eaux calmes de Honoiulu. l" Et la petite île verdoyante nous apparut alors dans l'éblouissant ciel bleu comme une oasis perdue au milieu de l'océan.Nous y avons fait un délicieux séjour, ^ car ,c'est un paradis terrestre que ces jolies îles Hawaï. Baignées dans une atmosphère délicieuse, douce, toute imprégnées de soleil, la chaleur y est tèmpérée par la grande d. haleine du Pacifique. On y éprouve une sensation de calme, de quiétude et d'infini bien-être. Installés à " Waikiki Bèach," au bord même de l'océan, les grands palmiers sous lesquels nous restions répandaient r' une tadie d'ombre autour de nous. Le ,lt sable éblouissant, chauffé par le soleil, Q" moirait l'air pur de vibration de chaleur, la baie immense s'étendait au loin et' le 'a bleu profond de la mer se confondait à ®s l'horizon dans le bleu -wolet du ciel. " Waikiki beadi," au pied du Moa-na Hôtel, est la place, unique au mon-îr de, pour le sport si .gracieux de " Surf rs Riding." Les requins pullulent dans le Pacifique, anais ils sont empêchés d'entrer ." dans la baie par la défense naturelle 'î d'un banc de corail qui s'étend à une 1s • • grande distance du rivage. ll~ Alors, passant devant eux la longue a" et lourde planche, les amateurs du "Surf U1 Riding" atteignent les limites protégées, et elle est si éloignée de nous que les na-geurs n'apparaissent bientôt plus que comme d'imperceptibles points noirs, montant et descendant dans les remous " du flot. C'est alors qu'il faut saisir le moment a psychologique et grimper sur la planche un peu avant l'arrivée d'une grosse va-eg gue. La force de celle-ci les poussera re devant elle et ces jeunes Neptunes, au torse bronzé, debout sur Ha vague écu-niante, dans une vertigineuse vitesse ar-riveront jusqu'au rivage, semblant voier ^ sur l'écume qui les porte. as Quel équilibre ne faut-il pas pour se a_ tenir droit sur cette planche qui bondit et se retourne au moindre faux mouve-as men t ! x -_ Mais te?le est l'adresse de ces ITawaï-- ens, qui vivent vraiment dans l'eau, que ^ j'en ai vu, faisant de l'acrobatie et s'a-se menant sur leur planche la tête en bas, es et les jambes en l'air ! Nos compagnons de voyage, excel-^ lents nageurs, et très versés dans tous lu les genres de sport, ne réussirent même le pas à rester sur cette planche, ne fusse qu'un quart de seconde! Celle-ci se retournait, et comme ©lie est fort lourde, u les chocs en étaient douloureux ! Comment faire croire aux amis, !â-bas, que l'on avait cependant pratiqué H le " Surf Riding" ? , Alors, sous l'ombre de notre palmier, 't, nous avons truqué l'instantané, et sur un doigt d'eau, l'apprenti Neptune, les [lt bras étendus, semble dominer dans un ;s équilibre dangereux les profondeurs de iS l'océan ! t. Ces profondeurs autour de 5'île sont parfois insondables, certaines ont pu er être mesurées et atteignent deux mille é- mètres ! Les poissons qui y vivent et ;s qu'on réussit à amener à la surface, y )0 éclatent sous la différence de pression, s, lapon, ces poissons sont sèches, et c- domine ils o- la forme de boules, ils ;s servent de lanternes. Les poissons de l'aquarium de Hcmo-it htlu sont les plus intéressants du mon-)h de, bizarres de formes, et péchés à une grande profondeur, 2s cooservent

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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