L'indépendance belge

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13 september 1918
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s.n. 1918, 13 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pg1hh6d798/
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L'INDEPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: I PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS •=- - ïggE&i&SSUÏÏl1 VENDREDI .3 SEPTEMBRE 19(8 . TÉLÉPHONE: CITY 396» TELE.: 311-57 et 238-75 E(1 Vente â Londres À 3 h. le ITerCredl 12 septembre II AN 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Jeudi midi. , La campagne d'automne s'annonce coflfme'devant être particulièrement humide et depuis plusieurs jours des pluies abondantes transforment les champs de batailles en bourbiers où nos soldats ont ' de grosses difficultés à se mouvoir. Néanmoins ils se montrent toujours à la hauteur de leur tâche et poursuivent courageusement leurs efforts prodigieux. En Flandre, dans la vallée boueuse de l'Yser et dans les secteurs attenants au fleuve tragique, les fantassins belges ont encore augmenté leurs gains des 26 août et 9 septembre derniers dans une opération locale conduite avec une rare habi-Içté. Hier matin, dès l'aube, nos troupes, après une courte mais très violente préparation d'artillerie, partaient, en1 i effet, à l'assaut des positions ennemies sur un front de deux kilomètres et demi, entre Steenstraete et Dixmude, au nord d'Ypres, et après une lutte obstinée, ils atteignirent tous leurs objectifs, leurs pertes étant particulièrement légères. De son côté, l'adversaire subit des per-: tes nombreuses et laissa 71 prsonniers ; entre nos mains. Les positions conquises consistent en d'importants ouvrages défensifs allemands, s'étendant sur une orofondeur moyenne de quatre cents mètres. Cette nouvelle et victorieuse entreprise. toute limitée qu'elle fut, donne à nos soldats des positions dont on ne tardera pas à apprécier toute la valeur. Au sud-est d'Ypres et sur le front de la Lys, les troupes du général Plumer maintiennent leur pression en dépit d'une opposition sensiblement renforcée, et ont encore légèrement avancé leur ligne, dans la nuit de mardi, vers Erquinghem, à l'ouest d'Armentières. A l'extrémité du front d'Artois, au nord-ouest de Hul-luch et au sud du Canal de La Bassée, des opérations de détail ont permis à nos alliés de faire des prisonniers et d'établir leurs avant-gardes dans les positions avancées de l'ennemi. Sur le front de bataille principal, ainsi que nous le disions plus haut, le mauvais temps continue à entraver sérieusement l'action militaire et rend impossible toute manœuvre de grand style. Aussi bien il n'y a à signaler que des actions purement locales; au cours de l'une d'elles, les Allemands, ayant déclenché une vive rontre-attaque sur les nouvelles positons britanniques sur la crête à l'ouest Je Gouze^aucourt, une lutte ardente s'engagea, au cours de laquelle l'ennemie fut entièrement repoussé, sauf en un point, où un avant-poste britannique resta à l'adversaire. D'autres opérations du même genre se sont développées aux environs de Mœuvres et à Ecourt St-Quen-tin. Dans le premier de ces secteurs, les Allemands parvinrent un moment à prendre pied dans les positions de nos alliés, mais en furent immédiatement re-ietés. Dans le second, l'ennemi fut repoussé après un combat obstiné. Hier après-midi, les Allemands ont tenté une nouvelle attaque sur un avant-poste britannique à l'ouest de Gouzeaucourt, sans faire la moindre impression. Plus au sud, nos alliés ont livré une fructueuse attaque au nord d'Epéhy, avançant leur ligne dans ces parages tout en faisant un certain nombre de prisonniers. Au sud de Péronne, les unités du général Rawlinson ont. réalisé quelques Progrès dans les environs de Vermand, sur la rçute d'Amiens à Saint-Quentin. Les troupes françaises combattant entre la Somme çt l'Oise rencontrent une très grande résistance de la part de l'ennemi. Au sud-est de Roupy nos alliés ont repoussé une contre-attaque allemande et °nt capturé des prisonniers, ainsi que des mitrailleuses. Entre l'Oise et l'Aisne dans la région de Laffaux et de Celles-sur-Aisne, les troupes teutonnes ont par s|x fois tenté dp reprendre leurs positions perdues. Chaque fois elles ont été ^poussées avec des pertes sévères, abandonnant 150 officiers et soldats à nos alliés. A part une grande activité d'artillerie sur les fronts de l'Aisne et de la Vesle, ainsi qu'en Champagne, il n'y a rien à signaler sur le reste du front occidental. A lire les nouvelles du front, on a !'impression qu'un arrêt momentané clans les lances victorieuses des Alliés est à la veille de se produire. L'ennemi ne se ,a't, cependant, pas d'illusions sur la Jurée de ce ralentissement dans notre marche vers la ligne Hindenburg. Les Cr'ti<jues allemands font, en effet, allu- e sion à la possibilité d'une nouvelle s retraite et le C-apitaine a on Sulz- mann prévoit dans laVossische Zeit- ]; ung " de furieux assautè devant les a lignes allemandes à Cambrai, et craint p même que ces lignes ne soient pas celles p de la résistance finale choisie par Luden- n dorff. De même au sud du front d'atta- çj que, ce critique, autorisé prévoit l'obii- b gation d'un nouveau recul, qui porterait % les troupes allemandes au delà du Chemin des Dames. Il n'y a pas qUe la presse qui reconnaisse, implicitement, que l'Allemagne est désormais- réduite a la défensive. Le Kaiser lui-même, dans un message emphatique aux unions des d anciens combattants germaniques, dans e lequel il a l'audace de se plaindre " des c méthodes de combat repréhensibles de t l'ennemi," espère que le peuple allemand n aura la force militaire et morale (sic), r ainsi que l'unanime résolution, de briser d 'la détermination de l'adversaire de dé- c truire l'Allemagne et sauvegardera la li- P berté de la chère patrie-. Nous sommes J loin des proclamations orgueilleuses de J Guillaume, parti à la conquête du inonde, o par une guerre qu'il avait délibérément t voulue, de son propre aveu. q La politique ^ Le comte Czernin a cru devoir appuyer n Ja tentative pacifiste du Dr Soif, mais cela ne va pas sans rencontrer de l'oppo- a sitton du côté des pangermanistes. Mé- g fions-nous donc de ces coups- de sonde ; j le mieux est de les ignorer. Voici ce que j-la " Deutsche " Tageszeilung " adresse c au comte Czernin : n ' Vous ne pouvons accorder ouverte- r ment au comte Czernin le droit d'indiquer de cette manière à l'Allemagne la ligne à suivre, peu importe s'il est d'ac-etird ou non avec Te Dr Soff, qui déjà éSt désigné comme le futur chancelier. L'entrée de l'Allemagne dans une Ligue des Nations, sans 'une assise suffisante de ^ force, serait équivalente au suicide, quoi- ^ que au fond aucune objection ne puisse être faite à son entrée dans cette ligue. ^ Quant au désarmement, le comte Czer-nin peut le considérer comme admissible ^ pour l'Autriche-Hongrie. Mais pour l'Ai- n lemagne la situation est toute différente. Moins que jamais l'Allemagne peut assurer son avenir avec ses possessions continentales seules." Déclarant ensuite que ce serait se mettre entièrement so'us la dépendance des Puissances anglo-saxonnes, maitresses de la mer, le journal ajoute : r " Nous ne considérons pas comme 1 exact le principal argument du comte Czernin— que la Grande-Bretagne craint une guerre de revanche de la part de l'Allemagne. Il n'existe qu'une issue pour l'avenir. Ou l'Allemagne doit rester ce qu'elle ^t, et assurer ses ressour- ' ces vitales,çÇt il ne faudra dans ce cas d pas de guerre de revanche, ou l'Aile- r magne ne conservera pas ce qu'elle pos- 0 sède, et dans ce cas elle ne sera plus en ® état de soutenir une guerre. " P On voit que les pangermanistes, tout n en se déclarant irréductibles, ont, tout de ? même, changé de toii et discutent aujour- 11 d'hui des possibilités qui eussent paru | abominables à leurs yeux il y a moins d'une année. 11 La " Rheinisch " Westfaelische Zeit- .e ung," de son côté, est très irritée à la suite du discours du comte Burian et 1 elle y va carrément : " Il est au plus haut k degré insensé et défaitiste de la part du baron Burian de proclkmer au monde la ^ conception de la victoire impossible par les armes qu'il a concue." ^ Avec des sous-entendus, le discours du ' baron Burian reproduit la même idé-î que celle exprimée déjà par Herr von Kuhlmann, que cette guerre ne peut être décidé,e par les armes." " Nous considérons qu'il est totalement superflu de parler ainsi et d'insister, surtout au moment actuel où l'Entente exerce tous ses efforts pour arriver à une décision. Qui I au monde peut aujourd'hui persister à n croire à un accord avec M. Clemenceau, P M. Lloyd George et le président Wilson ? 11 Il est impossible de prétendre que leurs a déclarations ne sont que les expressions -dés opinions des gouvernements intéres- jj| sés, et ne sont pas approuvées par les peuples respectifs. La résolution du congrès des British Trade Unions et la déclaration du parti du British National Labour prouvent que la grande majorité du peuple britannique approuve la poli- n tique de " jusqu'à la victoire complète v-de Lloyd George.'' En France c'est a; xactement la même chose, et les ou riers américains surpassent les Briton; t les Français dans leur volonté de de Iruction. " Tout cela ressent^inquiétude et le ma lise. Llhëuïe de l'examen du conscience ppfoche pour le peuple allemand. Mai' ed importe; aux Alliés. Les crimes m euvent rester inlpunis et les gouverne lents qui hésiteraient dans cette œuvn e justice seraient impitoyablemen alayés. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les pertes allemandes Les pertes allemandes au cours de ce: erniers mois ont été formidables. L'en emi a laissé 500,000 hommes sur 1< hamp de bataille, dont au moins 300,00( nés. Malgré l'incorporation de blessé; on complètement rétablis, de prison iers libérés par les Russes et le seepur: es Austro-Hongrois dans les secteur; aimes, où il y a eu une répartition dan: srtains régiments de 60 austro-liongroi: ar compagnie, les Allemands ne som as parvenus à boucher les brèches. Ur rdre du jour de von Boehm a exigé d< Dûtes les unités, de se rendre au comba' uells que puisse être leur fatigue ei uelles que soient les pertes subies. L; lasse de 1920 est attendue à tout mo lent à la ligne de feu. D'autre part un télégramme de Zuricl nnonce que lés critiques militaire: aisses calculent que les Allemands oin erdu plus d'un million d'hommes de uis le 21 mars dernier. Ce chiffre étaii slui que le haut commandement jugeai: écessaire pour obtenir une paix victo ieuse sur le front occidental. Les affirmations teutonnes Dans son communiqué d'hier après ii<Ji Rei l'n atuimir I que les troupe' llemandes avaient livré d'heureuse: 3litre-attaques dans la région d'Epéhy ne erreur de transmission lui faisav ire également que 3,000 prisonniers bri inniques avaient été capturés alor^ qu< ) chiffre officiel "allemand" n'est que d( 00. En réalité, ce chiffre est encorc xàgéré très sensiblement, les unités bri inniques combattant dans ce secteur 'ayant pas—et de loin—autant de dis arus. 0PÉ3ATI3WS AÉRIENNES L'activité britannique Le 10 septembre: averses continuelles endant,difficiles les opérations. Un ap areil britannique est- manquant. SUR LE~FRONT mTbÏDIONAL Succès britanniques et italiens Sur le plateau d'Asiago, les troupe: ritanniques ont effectué un brillant couj e main, infligeant des pertes considé ables à l'adversaire après une vive luttx Drps-à-corps et capturant 77 prisonniers ur le front Grappa, après une violent* réparation d'artillerie, des déta-che >ents italiens ont conquis et maintenu n dépit d'une réaction déterminée, uim nportante position ennemie dans la ré ion du mont-Asolone. Dans cef-te af-lire, nos alliés ont capturé 61 prison iers, dont 4 officiers, cinq mitrailleuse: j un nombreux matériel. Dans la vallée e la Daone, dans le Vallarsa, et dans la illée de l'Ornic, les patrouilles italiennes nt fait de fructueuses reconnaissances, .u sud de Ponte di Piave, elles ont oc-ipé une petite île, après en avoir anni-ilé la garnison. Des détachements enne-lis ont tenté de s'approcher des posions italiennes à l'est du lac du Ledrc ; au nord du lac de Garde, mais ont étc ipidemeilt arrêtés et repoussés. SUR LE FRONT MACEDONIEN Echec bulgare sur la Strouma cDaus la matinée du 9 septembre, les •ulgares ont violemment bombardé les ouvelles positions avancées, occupée; ar les Grecs dans la vallée de la S trou -la, et ont exécuté plusieurs puissantes ttaques, qui toutes ont été repoussées. OOSEVELT ET LA SOCIETE DES NATIONS Nous n'avons pu reproduire plutôt, lute de place, la partie du discours pro-oucé il y a quelques jours par M. Roose-3lt-, où il parle de la Société des Nations, ares avoir indiqué quelles sont d'après • lui les conditions de paix. Elle vaut ce- > pendant d'être méditée et nous la don- • lions ci-après : "Le patriotisme est dans les questions ■ nationales ce que l'amour de la famille : est dans la vie privée. Le nationalisme s correspond à l'amour de ses enfant.-*, : l'internationalisme correspond aux sentiments qu'on nourrit généralement à ; l'égard de ses voisins. Remplacer le na-: tionalisme par l'internationalisme serait rejeter le patriotisme, et renier le patrio-1 tisme serait tout aussi vicieux, tout aussi profondément démoralisant que de se consacrer à tout le moule au <iieu de .-s consacrer à sa propre famille. "Le pacifiste professionnel et l'inter-' nationaliste professionnel sont des citoyens aussi indésirables l'un que l'autre. • En fait, le pacifiste américain ,a prouvé ' qu'il était l'instrument et l'allié du mili-' t^riste allemand. "Par ce que les nations font actuelle-' ment, on peut se faire une idée de l'efficacité d'une Société des nations qui nous imposerait le désarmement et l'obligation à tout, excepté à notre propre force, pour assurer notre propre défense. L'ef-' ficacité d'une pareille ligue dépendrait • de l'adhésion de neuf nations qui sont les ' plus puissantes nations militaires, et ces neuf nations comprennent l'Allemagne, 1 l'Autriche, la Turquie et la Russie. Les trois premières, récemment, et à différentes reprises, ont violé de propos délibéré, non seulement tous les traités, mais encore toutes les,règles de la guerre civilisée et de la bonne foi internationale. L'année dernière, la Russie, sous la domination des bolshévistes, a trahi ses Alliés et est devenue l'instrument de son brutal conquérant, l'Allemand. "En concluant un traité quelconque avec ces nations, il faudrait qu'il soit • bien entendu qu'elles ne le répudieraient s pS* ryiîiqremsnt quan-d elles }ug«n*i»nt s leur intérêt de le faire. Donc, tout traité ; avec elles serait sans valeur, à moins que j notre force ne soit prête à rendre dan- - gereuse la rupture de ce traité. - "Le plus sûr moyen de maîtriser les ' malfaiteurs dans l'avenir est de les châ-' tier sévèrement à l'heure présente. Nous " favoriserons toute combinaison raison-' nable, sous forme de Société des Nations ' ou autre, qui permettra de diminuer le nombre et l'étendue des guerres futures, mais nous ne pouvons que rire en présence de l'assertion qu'une pareille combinaison garantirait la paix et la sécurité à ces créatures sottes, faibles ou timides qui n'ont pas la force de volonté néces-' saire pour préparer leur propre défense."LES EVENEMENTS EN RUSSIE o Lé futur roi de Finlande ; Le prince Frédéric-Charles de Hesfee i a été choisi comme futur roi de Finlande. • La Diète est convoquée pour le 26 sep- > tembre pour confirmer l'élection. Le prince de Hess-e, âgé de 50 ans, est le i mari de la plus jeune sœur du Kaiser^ la princesse Marguerite de Prusse. L'indemnité de guerre russe Un message de Copenhague dit que le premier versement sur le montant de l'indemnité de guerre à payer par la Russie à l'Allemagne a été expédié de Moscou; il s'éiève à Fr. 312,500,000, 1 partie en or, partie en billets de banque. [ Il a été transporté en chemin de fer, sous forte garde, jusqu'à la ligne de démarcation, où il a été reçu par un représentant de l'Allemagne. Pétrograd 'en feu Une dépêche adressée à Washington par la légation américaine à Christiania dit o^ie, d'après des informations'sérieu-ses, Pétrograd serait en feu en douze endroits différents et qu'un massacre général aurait lieu dans les rues. L OFFENSIVE DE PAIX Un discours de Burian Le comte Burian, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, a pris la parole au cours d'un dîner offert par l'Association des journalistes viennois à des représentants de la presse allemande. Il a déclaré que les "Puissances Centrales poursuivent une guerre défensive et qu'elles rejettent toute la responsabilité de la continuation de celle-ci, continuation criminelle et inutile, sur l'Entente. "Aucun des groupes en présence," a-t-il dit, "ne peut être sûr du résultat avant la fin de la guerre, mais il ne faut pas s'attendre à oe que l'un ou l'autre DERNSERE HEURE NOUVEAUX PROGRES Le communiqué britannique Jeudi, 11 h. 10 matin. Hier soir nos troupes ont capturé At-tily, Vermand et Vendelles, et au cours de la nuit, ont fait des progrès sur la li-j sière occidentale du Bois de Holuoo- Des troupes anglaises ont exécuté des opérations locales heureuses hier après-midi dans les secteurs d'Havrincourt c'- de Mœuvres, venant à bout d'une opposition énergique ennemie. Nos troupes ont traversé le Canal du Nord au nord-ouest d'Havrincourt et se sont établis sur la rive occidentale du Canal, à l'est et au nord de Mœuvres. Au cours de la nuit, nos troupes ont attaqué et capturé la position solidement fortifiée connue sous le nom de triangle du chemin de fer a. l'ouest de La Bassée, capturant un certain nombre de prisonnier;, et de mitrailleuses*. , renonce à la possibilité d'une victoire militaire. Pourtant, les plus grands espoirs de Victoire n'empêcheront pas l'eimemi de se rendre compte à la fin que les efforts et les sacrifices les plus terribles ne se justifient plus pour faire prévaloir des principes qui ne constituent pas son monopole. Je pense qu'un soigneux et sincère examen montrerait à un grand nombre de nos adversaires qu'ils luttent souvent pour des choses imaginaires. (Sic.) "Le groupe ennemi peut, s'il le désire, se convaincre aisément que dans toutes les questions de justice, d'humanité et de futures relations internationales, il ne rencontrera pas d'opposition dans notre groupe, mais plutôt des'aspirations progressive^ déjà existantes (sic), mais en même temps il rencontrera la détermination de continuer à combattre fermement pour notre bon droit. "Nos adversaires n'ont qu'à nous fournir l'occasion, en un calme échange de vues — on peut imaginer une espèce de discussion directe, à titre d'information, qui soit loin de négociations de paix — de discuter èt de peser tout oe qui sépare les parties belligérantes, et peut-être de nouvelles batailles ne seront-elles plus alors nécessaires pour les rapprocher. Je ne vèux pas vous induire en erreur par des perspectives de paix actuellement sans fondement, mais je dois vous parler de paix parce que tous nous la désirons honnêtement et parce que nous sommes eertàins qu'il y a un nombre toujours croissant de personnes qui pensent de même dans tous les pays ennemis. "Nous désirons contribuer autant que nous le pouvons à une entente mutuelle et à aider à paver la route vérs la conciliation; mais aus.-i longtemps que ce sera nécessaire, nous tiendrons dans une défense commune, loyale et résolue." LES GRIMES ALLEMANDS EN AFRIQUE Un rapport sur.les indigènes de l'Afrique Sud-Occidentale et leur traitement par l'Allemagne est publié aujourd'hui sous la forme d'un Livre bleu. Il est rédigé par M. Gorges, administrateur britannique à Windlioek depuis la capitulation allemande en juillet 1915. Il contient- des preuves irréfutables, non seulement des brutalités et exactions systématiques auxquelles les indigènes ont été soumis par les Allemands (on y rappelle les massacres en masse de milliers d'indigènes), mais aussi de l'inaptitude grossière montrée par les Allemands pour coloniser ce territoire. La conclusion du rapport c'est que comme colonisateur, l'Allemand a complètement échoué. AUTOUR de la GUERRE GRANDE-BRETAGNE — A partir du 22 septembre, la valeur d'achat- des coupons de viande sera réduite de 5d. à 4d. C'est à partir de la même date que le prix de la viande sera a'ugmenté de 2d. par livre. TURQUIE — La Turquie montre lin réel mécontentement au sujet des traités supplémentaires bolshéviutes-allemaiids de Brest-Lit-ovsk dans lesquels ses intérêts n'ont pas été sauvegardés ; la presse turque donne'libre cours à ses critiques. I 89e année No 216

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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