L'indépendance belge

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08 augustus 1918
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s.n. 1918, 08 Augustus. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736n280/
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89e année fcirt L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUSVIERO continent. . 15 centime» hollande 5 cents ADMINISTRATION ET REDACTION ; TUDOE HOUSE TUDOR ST.. E-G. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TÉL.: 311-57 et 238-75 JEUDI 8 AOUT 1918 E;i vente à Londres à 3 h. le mercredi 7 août (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS •! 6 MOIS, 17 SHILLINGS il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Mercredi midi. La grande bataille qui a forcé les Al-jerrvnds à battre précipitamment en retraite dans tout,le saillant de Fère, s'est momentanément ralentie. Le dernier communique français nous annonce,, en effet, que seule l'artillerie a été active à l'est de Soissons et sur le front s'éten-dant de cette localité à l'est de Reims. Lé temps a, une fois de plus, été l'allié des Teutons', et sans les pluies torrentielles qui provoquèrent ,de.s inondations tout le long de la Vesle, il est certain qu'en ce moment de grands com-3ats se livreraient .entre cette ri" aère et l'Aisne. Jusqu'à présent e gros des troupes alliées se .rouve bloqué par les eaux, et seule; quelques unités ont pu gagner la rive nord de la Yesle. Ici l'ennemi s'est hâtivement organisé sur des positions de résistance, afin de permettre à l'intendance de sauver l'énorme matériel de toul genre qu'elle était parvenu à evacuer di champ de bataille de la Marne. La prise de i'ismes par les vaillantes légions du général Pershing ne s'est pa-faite sans coup férir, les Allemands avant un moment opposé une résistance désespérée, livrant des combats de maison à maison, et hier encore, bien que le^ Américains se trouvassent dans la ville depuis vingt-quatre heures, certains,bâtiments étaient encore aux mains de mi (.railleurs ennemis, En face de Fismes d'où des patrouilles montées américaine: Ont gagné la ri* e gauche de la Vesle deux divisions allemandes sont en ligne l'une d'elle appartenant aux Vcserve d'élite du prince Rupprecht de Bavière Epfin, Berlin a annoncé la perte d< Soissons, et dans un semi-officiel le quar tier-général allemand tend à expliquer— à sa manière—la retraite à laquelle il ; été acculé. Ce papier affirme que te> mou venicnls recul tenions ont ét& effectués dans la nuit du 1er au 2 août, aprè: que tout ce qui pouvait être utile à Lad \ersaire avait été détruit et sans qu'ui seul homme ait été perdu!! A l'ouest du front de bataille, les Lran çais ont occupé toutes les positions aban données par les Allemands dans leur ré cfent r^pli au delà de l'Avre, entre Bra ches et Morisel, au nord de Montdidier Au sud-e£t de cette dernière localité uni tentative de raid ennemi a complètemen échoué, les assaillants laissant des pri sonniers aux mains de nos alliés. Dan.-e secteur de Villers-Bretonneux l'artil lerie allemande a fait un usage copieuî de gaz, mais, jusqu'à présent, il ne sem hle pas que cè bombardement repondait une intention offensive. Plus au non *- l'ennemi à lancé une puissante attaque locale contre les positions récemment capturées par les troupes australienne-, des deux côtés de la route de Bray à Cor-bie, au suel de Morlancourt. A la suite d'un premier assaut l'ennemi, fort d'une division de réserve, parvint à occuper les lignes de tranchées avancées britanniques sur une partie du terrain qu'il avait perdu clans la nuit du 28 au 29 juillet. Le combat cqntinue toujours dans ce secteur et jusqu'à présent nos alliés y ont fait quelques prisonniers. Au sud-est de Robeccj les avant-postes tes britanniques dans le bois de Pacaut ont été avancés sur un front d'environ deux kilomètres, les Allemands ayant ici également éprouvé le besoin d'exécuter un "repli stratégique." Toutefois cc mouvement n'a pas été inaperçu par nos • alliés, qui ont fait plusieurs prisonniers : au cours de leur poursuite. En Italie, l'activité combative s'est bornée à des duels d'artillerie et à ele^ rencontres de patrouilles. Dans les Balkans, il y a eu également dçs combats d'artillerie sur la Strouma, dans la boucle de la Tcherna et au nord de Monastir. En Albanie, l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques. En Russie les opérations offensives des ■ troupes expéditionnaires franco-britan- • niques se développent avec succès. Nos , alliés ont débarqué à Arkhangel et ont • été acclamés par la population russe. Les , troupes alliées continuent leur avance le , long de la voie ferrée et l'état-majpr des , Soviets s'est rétiré à Obozerskaia, à 216 kilomètres au sud d'Arkhangel. Les Tchéco-Slovaquès, opérant dans ■ la région du Volga, ont également réalise - des progrès sérieux. Après avoir occupe i Samara, Ufa, Xovo-Xikolarevsk, Eka- ■ terinbourg et Simbirsk, les détachements - tchèque--, «m- -torée' les gardes rouges j > battre en retraite sur toute la ligne. Mo,-- - cou a rapidement envoyé des renforts à i ses armées défaites à Simbirsk et à Kazan, mais il est douteux qu'ils par- - viennent à rétablir la situation. Kazan. - sur laquelle marchent les Tchèques, a ■ été bombardée .par eux. Sur le Don le.: - troupes bolshévistes battent aussi er retraite et ont atteint Povarino. Jusqu'à présent aucun nouvelle ne t nous est parvenue des événements en Si - bérie. Toutefois, il est permis de crois c j que l'arrivée à Vladivostok du prof e s- - seur Masaryk, chef des Tchèques, n'ést : pas étrangère aux délibérations qui m - tarderont, pas à être prises pour arrête, t le plan de campagne définitif des Allie: 1 contre la coalition germano-bolshéviste . SUR LE FRONT OCCIDENTAL Foch nommé maréchal de France Le èous-eil des ministres a élevé le gé néral Eoch a la dignité de maréchal cl France et ecnf,éré au général Pétain 1 Médaille militaire. Le canon monstre La grosse Bertha a encore envoy quelques obus liier dans la région d Paris. Dans le bombardement de lund des victimes et des dégâts ^matériels on été à déplorer. Un nouveau gaz britannique Au Cours d'expériences faites récem nient sur le front britannique, l'usag d'un gaz nouveau a causé un grand nom brè de pertes à l'ennemi. Des prison nierfe allemands -ont déclaré que leur masques ne résistaient pas trois minute at contact du gaz. Après ce délai riei ne pouvait empêcher la pénétration di gaz. . OPERATIONS NAVALES —T~—y. Les sous-marins à l'œuvre On annonce des exploits de sou; marins. Le navire pétrolier américai: 'O. B. Jennings" (10,300 tonnes), a ét coulé, ainsi qu'un schooner de pèche a lârge de la côte américaine. Plusieur schoo-ners de pêche ont été coulés a large de la côte canadienne. Les survi vanté du steamer brésilien "Maceo' eont arrivés dans un port espagnol. OPÉRATIONS AÉRIENNES ' UN ZEPPELIN EN FLAMMES Le raid sur la côte de l'est Le secrétaire de l'Amirauté a fait 1 communication suivante : Cinq dirigeables ont tenté de/traverse les côtes britanniques dans la soirée a< lundi, mais, alors,qu'ils se trouvaient et-core au-dessus de la mer, ils ont été arta . qués par des av iateurs attachés au dépar ? tement clc la marine. L'ne action s'es - engagée contre trois d'entre eux; ui Zeppelin a été abattu en flammes à 6^ kilomètres de la côte, et un autre a été ^ endommagé, mais ce dernier est proba e blement parvenu à regagner sa base. i L'activité des aviateurs alliés Le 5 août les aviateurs britannique-n'ont engagé aucun combat aérien sur !f front occidental. En Italie , les aviateurs alliés on' e abattu six appareils et un ballon captL - ennemis. ' Dans les Balkans les pilotes britanni-s ques ont détruit un appareil ennemi ei s bombardé les dépots bulgares Sur h 1 Strouma. La 22me victoire de Copnens Le sous-lieutenant Coppens a abattu le 3 août, près de Zonnebeke, un ballon captif allemand, remportant ainsi sa 22< v ictoire." PAGES D'HISTOIRE a ! EN GRECE s 1 .. ~ ""** t La publication des correspondance échangées entre le roi Constantin (Tino) > la reine Sophie (sœur du Kaiser) et Guil laume II est édifiante. Voici d'abord le récit du bombarde trient par la flotte française, le 6 décent bre 1916, juste réponse au guet-apen dans lequel on avait attiré les troupe alliées : ' "Par miracle, nous sommes saufs aprè a un bombardement de'trois heures contr le Palais par la flotte française, qui tir, r sans avertissement. Les obus éclatèren à toute proximité. Nous nous sauvâmes dans les caves. De forts combats se livrèrent aussi le jour suivant dans les rues; les révolutionnaires J'rèrent des maisons L'armée et le peuple combattirent de fa çon magnifique et tinrent fidèlement. Le page est, tournée. C'était une grande victoire contre les quatre grandes puissance', dont les troupes s'enfuirent devant les Grecs et qui plus tard se retirèrent sous escorte rips troupes grecoues .*■ • J ^ ^ Le maire est emprisonné. Beaucoup d'ar - restations. La panique se calma. La gar nison a été portée, à dix régiments Grande excitation. Quelles seront les exi gences de l'Entente ? La santé de tou: est bonne; grande tension de nerfs. Nou: sommes préparés à tout. Nous avons l'in formation que la net» est arrivée et qu'ai demandera la reconstitution des con trôles et le libre pà- âge des troupes al liées. Prière de iio'i informer quanc l'armée de Macédoine sera assez renfor cée pour entreprendre une offensive défi uitive. Beaucoup d'amitiés, je pense î vous. SOPHIE." Le Kaiser répond -tussitôt à sa clièrf sœur : "A S.M. la reine Sophie, à Athènes Berlin, le 16 décembre 1916. "Je te remercie de cœur pour ta dépê che dont j'ai pris connaissance avec uni profonde émotion. J'ai vu les danger par lesquels toi et Tino ayez passé e j'admire le courage avec lequel vou av ez résisté pendant ces moments diffi ciles. Je vois aussi avec plaisir la loyal* attitude de "l'armée et.de la flotte et leu: fidélité envers la maison royale. Qui Dieu donne que vous soyez enfin délivré dç vpti'e horrible situation. L'Entente : dç nouveau clairement- démontré ejue est s6n but. 11 ne reste donc à Tino comme de raison, aucune autre route ou verte que de se révolrer ouvertemen contre ses bourreaux.. L'intervention d Tino avec ses forces principales contr' l'aile ouest de Sarrail ?mènera la. déei sion~.®-ït -Maeéâ&t-ite, Roumanie ont été couronnées par la pris de Bucarest. Par cela beaucoup a ét gagné. Jusqu'ici Dieu a aidé. Il seri encore avec nous dans l'avenir et Il.vou aidera aussi. Saluts de exeur et meil leurs souhaits. Pensant à toi et à Tini fidèlement. WILHELM.'j Le 26 décembre "Sophie" envoie à soi illuètrè frère son plan et sa demande d-prompte intervention :. "La situation toujours pas encïor éclâireie et en continuelle tension et ex citation. Les Alliés soutiennent et pous sent les insurgés continuellement à s'em parer des parties du royaume qui, cause de leur proximité à la mer, ne peu vent être défendues par nous; ainsi il .occupèrent par force Jes ^Cyclades. E outre, par un blocus très intense, il tâchent de pousser le peuple contre' nou et le convaincre que les maux d'un guerre contre les empires centrau seraient moins durs que l'empire de 1 violence, de la faim, et de la terreur qu , lui imposent les Alliés et les insurgés [ L'issue que tu conseilles serait la seu1 ; possible si Sarrail -attaqué par vou . serait forcé de battre en retrake. auqUe cas son .aile gauche pénétrait approxi mativement vers les contrées de la G"ê. occupées par nous. Pour le présent, 1 > distance séparant cette aile cie nous es ' trop grande, la ligne de nos communion tiolis serait trop exposée et nos movon : en- vivres et en munitions ne sutfir.-nen pa' pour la longue lutte. Dan< ces con ditions une attaque décisive et promut ■ dé Votre part, si elle est possible, protju1 rait pour la Grèce l'occasion d'intei i venir militairement et serait pour n >u la délivrance de l'horrible situacio dans laquelle nous nous trouvons. Mil' salutations. Je t'embrasse. "SOPHIE ' : Le 1er janvier 1917, c'est Tino et Se phie qui implorent le Kaiser: ! "A S. M. l'Empereur Guillaume Nous vous rendons les plus chaleureu souhaits peur la nouvelle année. Qu Dieu donne de nouvelles victoires et 1 paix. La situation est très grave : d , pain n'existe plus que pour 14 jours. L note est impertinente ; on veut nous fait ' crever de faim et par la continuation d blocus imposer leurs exigences. Sans v vres la situation est désespérée. Non vous félicitons pour les magnifiques vii „ toires de Roumanie et embrassons. TINO,' SOPHIE." Et le 6 janvier 1917 la situation •!< s vient grave et Sophie exprime sa rage e e termes peu mesurés : . ' i "Athènes, le ,27 déc./6 janv. 1917 1 "Je te remercie de cœur pour ton't-'L gramme; mais sans vivres suffisants pour la durée d'une pareille entreprise, ainsi c,ue le manque de munitions et beaucoup d'autres choses nous forcent malheureusement à nous abstenir d'une telle actior - offensive. Tu peux t'imaginer mon état. Combien je souffre. Merci de cœur pont tes mots si chers pour la (illisible) d? circonstances abominables. Que hs r -choiii infâmes reçoivent la lr.çon qt, 'ih méritent. Je t'embrasse de cœur. i sœur isolée et peinée qui espère a de.-temps meilleurs. SOPHIE.'' Et dire qu'il a fallu si longtemps pour ouvrir les yeux de la di]3lomat;e alliée et ; pour la faire agir ! UN MESSAGE DE M. LLOYD GEORGE ■ VII bliVl V ♦ Tenez bon ! Voici le texte du message que M. Lrl»yd 1 George a adressé, lp 4 août, au peupi* de l'Empire britannique: ; "Le message que j'adresse au peuplf de i'Empire britannique au quatrième anniversaire ele son entrée dans la guer-rt e^-t : Tenez bon ! "Nous ne sommes pas jdans cette guerre > pour des b^ ts égoïstes. Nous y somme: , pour ren ire la liberté aux nations bruta j lement attaquées et dépouillées et ppui , prouver qu'aucun peuple, quelle que - soit sa puissance, ne peut s'abaudonnei s aux ambitions illégales du niilita'-'-mf • sans encourir un châtiment rapide, rer 5 tain et désastreux de la part de nation: ? libres-du monde. S'arrêter axant la vie i toire pour cette cause serait compromet j tre l'avenir de l'humanité. , "Je dis "Tenez bon," parce que no1 - perspectives de victoire n'ont jamais étt t aus.ii claire* qu'aujourd'hui. 11 y,a sis i moib, les gouvernants allemands ont re î jeté délibérément l'arrangement juste e .,v onuabîe proposé parles A 'liés. J '.,an i I*- -««wjiwt-ite-oBfc pftftÉfPla i<"•«!»i«; ré' î duit la Roumanie à l'esclavage et teuti i de s'emparer du pouvoir suprême ei i écrasant les Alliés sous une attaque flnali s et désespérée. Grâce à la bravoure invin - cible de toutes les armées alliées, il es j évident maintenant que ce rêfre de con 1 quête universelle, pour lequel ils ont pro longé la guerre, ne peut être réalisé. "Mais la bataille n'est pas gagnée. L; " grande autocratie prussienne tentera en core, par la violence ou la ruse, d'évité 3 la défaite et d.e donner ainsi au milita risme un regain de vie. Nous ne pouvon chercher à échapper aux horreurs de 1: ' guerre en les réservant pour nos enfants 1 Ayant entrepris la tâche, nous devons 1: " continuer jusqu'à ce qu'une solutioi s juste et durable puisse être obtenue. I 1 n'y a pas d'autre moyen de débarrasse = le monde de la guerre. Tenez bon !-' L'AFFAIRE MALVY t' Cinq ans de bannissement Les accusations portées par M. Léoi 6 Daudet contre M. Malvy en ce qui con s cerne la trahison directe avaient ét ' abandonnées par le ministère .public; 1 " Sénat les a rejetées par 179 voix contre 6 et 3 abstentions; par 178 voix contre 5 a l'inculpation de participation dans le t- mutineries militaires a également ét ' écartée, tandis que par 121 "non" con s tre 36 "oui" et 24' abstentions, la corn » plioité dè trahison était déclarée 1101 " existante. e Dans son réquisitoire, M. Merilloi - avait, d'ailleurs été des plus modérés - Après avoir résumé les faits qui ayaien s amené l'agitation dans le pays et les mu a tineries dans l'armée, M. Mevillon avai e déclaré: "Ces actes constituent l'aide e l'assistance, et 'j'ai le droit de dire qu-le crime existe et qu'il a été facilité pa la -ministre." M. Merillon avait mis ei lumière le fait que la- figure de CaN laux apparaît dans la plupart des acte reprochés à Malvy, et que dans l'affair-6 Lipscher notamment Malvy faillit à soi a devoir pour ne pas nuire à Caillaux. u Après avoir écarté les chefs d'accusa a tion ci-dessus le Sénat^ a^ant préalable p ment décidé qu'il pouvai^s'ériger en Tri u bunal Souverain, a déclaré Malvy cou ^ pable de négligence dans l'exercice de se s fonctions et l'a condamné à-5 années d bannissement. LES EVENEMENTS EN RUSSII n Officiers français arrêtés Un télégramme de Moscou à Berli annonce que dix officiers français ctat ét î- arrêtés à Jaroslav, sous l'accusatio d'avoir contribué à la révolution des socialiste;, de gauene contra Je gouvernement bolshéviste. Des officiers de l'Entente auraient également été arrêtés ï Vologd-a, où les maximalistes auraient découvert un complot anti-bolshcviste. Un ancien ministre assassiné La "Kôlnisciie Zeitung" apprend que l'ancien ministre de l'instruction publique, M. Stesjenko, qui était réputé dan-toute la Russie pour sa science, a éU assassiné par un révolutionnaire ( '!) dan; les ruas de Poltava, où se sont retirés le; Gardes Rouges dans leur retraite sur 1( J Don. Le successeur du générai Eichiiorn Le colonéi'-géuéra! comte KirchbacH ; successeur du géuéral von Eichhorn.'ré • cemment assassiné, est arrivé à Kieff di j manche dernier et a pris immédiatement ] ses fonctions. DERNIERE HEURE Hommage à M. Hoover Le gouvernement belge vient de sou O O ;, ettre à la signature du Roi un arrêta i conférant le titre de citoyen d'honneu e: ami de la nation belge à M. Herber !i''lover, ministre du ravitaillement de L'ats-Unis. fondateur et premier prési dev.t de la Commission for Relief in Bel gium, en considération et en reconnais sance des services inappréciables rendu a 'a population belge par le ravitaille meut américain dès le début de l'occupa tion ennemie. lie rapport au Roi, qui précède 1 ' texte de l'arrêté, et qui est signé pa . tous les membres du gouvernement, rap pelie lès conditions pénibles dans les quelle- la Belgique occupée eut à lutte ! V h (loiîûiiient et rend un liom nag eh rê'Sfeilha-issahcè "à l'fni efvêntian cou stante et ferme des représentants à Bru xelles de l'Espagne, des Etats-Unis e de la Hollande, à. l'activité merveilleu: du Comité national du pays. Il annonc - qu'à l'heure voulue le gouvernement pro • posera de donner aux divers coopérateur de la lutte contre le dépérissement de 1. 1 population belge, un témoignage légitim " et nécessaire de gratitude nationale. Il fait ensuite l'éloge de 1,'assistanc " tutélaire donnée à ,cet énorme effor 3 d'organisation et de soldante, par le 1 Etats-Unis, qui assurèrent le ravitaille • ment beige en allant jusqu'à s'impose 1 de sévères restrictions. U rend un, témoi 1 gnage spécial à ,1a forte personnalité d ^ M. Herbert Hoover, qui se détache e: r tête de la colossale entreprise du ravitail lement. Le gouvernement aurait voul lui décerner le signe symbolique d'admi ration et de reconnaissance dans la form •usuelle de la Belgique, mais il s'en .vol empêché en raison des fonctions gouver nementales de M. Hoover e^ par le res 1 pect des traditions américaines. C'es " pourquoi le gouvernement a proposé a a Roi de lui réserver une place d'honneu 9 dans la famille belge, dont il s'est fai ^ la providence,-et d'affirmer, dans un act ' officiel et public, l'amitié réciproque e s inaltérable dé la Belgique à son insign 3 bienfaiteur. Cette intention sera marquée aux yen: " de tous par le titre de citoyen d'honneu 1 et ami de la Nation belge, qui i^'a en core. été porté par personne d^auis qu 1 la Belgique existe comme Etat. L Le communiqué britannique Mercredi. 10 h.. 13 du matin. De bonne heure ce matin les troupe a anglaises occupant le -ecteur de riotr r front au sud-ouest de Morlancourt (e-î d'Amiens), ont contre-attaqué et repn - toute.-* les parties les plus importantes d 3 terrain qui nous avait été enlevé pa 3 1 ennemi dans son attaque chilien Ton les objectifs de notre contre-attaque or été atteints, et nous avons fait un cei . tain nombre de prisonniers. Comme résultat de nos engagements d . patrouilles hier et au cours de la nuit s nous avons avancé notre ligne sur un 6 courte distance de chaque côté de la i vièrè Clarence (près de Robecq) et caf taré quelques prisonniers et deux, rn - trailleuses. Un détachement de nos troupes a et levé un poste fennemi, la nuit dernièn au nord de Vieux-Berquih. L'artiller: a s est montrée active à l'est de Robecq e é dans les secteurs de Merville et Dicker u busch.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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