L'indépendance belge

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12 september 1918
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s.n. 1918, 12 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p844q2w/
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CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENIMY LE NUMERO j CONTINENT . . 15 CENTIMES . HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: JEUDI 12 SEPTEMBRE 1918 f3 MOIS. 9 SHILLINGS TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4 11 PLACE DE LA BOURSE , ABONNEMENTS J 6 MOIg 17 âHTLLINQe» TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londre8 à 3 h. le mercredi 11 septembre 11 AN 32 SHILLINCS LA SITUATION Mercredi midi. La guerre • Les Allemands ayant atteint à peu pré-partout leurs positions défensives, nou< allons entrer dans une nouvelle .phase dt la grande bataille qui se prolonge depuis le 16 juillet dernier. Les armées alliées, par leurs succès répétés, ont fortement entamé les réserves ennemies, tant en matériel humain qu'en munitions. Toute-lois, l'Allemagne industrielle, bien que ne disposant plus de toutes les matières premières utiles à la fabrication dt ses engins de guerre, est encore à même de ravitailler ses armées de combat. D'autre part, les jeunes classes actuellement à l'entraînement et les licenciés pro-iisoires qui subissent en ce moment une -évision attentive, ne tarderont pas à venir renforcer les divisions fondues dam les creusets des luttes sanglantes livrées je la Scarpe à l'Argonne. Aussi bien, adversaire, ayant perdu l'espoir de gagner " sa victore, " songe-t-il a ramener la bataille de mouvement à la guerre de position et de tenter ainsi de forcer le? Alliés à accepter une paix par négociation, qui serait encore une victoire pour lui, puisqu'elle ne le punirait pas entière ment de ses crimes et lui permettrait de préparer un nouveau coup, plus formida-ole encore, pour un avenir plùs ou moin' xoche. Les dernières nouvelles du front sont d'ailleurs très satisfaisantes, et bien que 'ennemi ait nettement raffermi sa résis-.ance, les armées alliées ont continué a srogresser en plusieurs endroits. Sur k ront de la Lys, lés troupes du général ! Plumer ont avancé leur ligne au nord et à l'ouest d'Armentières, ainsi qu'an nord-i.it de Ne u Chapelle. Sur le front de bataille principal une pluie torrentielle entrave les opérations depuis trois jours. Néanmoins, les Lri-anniques ont encore repoussé une puis--ante contre-atta,que ennemie sur leurs nouvelles positions à l'ouest de Gouzeau-:ourt, et ont avancé au sud d'Havrin-court.Dans un ordre dujour adressé à ses divisions victorieuses, le maréchal D. Haig rend un hommage mérité à leur bravoure ;t signale qu'en quatre semaines elles onl :apturé 75,000 prisonniers, ainsi que 75C anons. Ces trophées révèlent, l'ampleur de leurs, efforts et l'incontestable importance de leurs résultats. Entre la Somme et l'Oise, les Ire et 3c armées françaises ont étendu leurs succès, malgré l'opposition la plus déterminée de l'adversaire. Nos alliés se son) sensiblement rapprochés d'Essigny-le-' , Grand, où ils ont repoussé un vive attaque allemande débouchant de ce village. Plus au sud ils ont capturé et dépassé Hinacourt et Gibercourt. Il y a eu quel-» ques combats le long de la route de La , Fère à Saint-Quentin, et des bataillons ; de l'armée Humbert ont occupé Travecy, , sur le canal de l'Oise à la Sambre, à 3 , kilomètres au nord de La Fère, débor-. dant cette \ille de ce côté. i Au sud de l'Oise les troupes du géné- ■ ral Mangin ont refoulé plusiebrs contre-i attaques allemandes dans la région de Laffaux et au sud de l'Ailette, les unités franco-américaines ont brisé une vive réaction ennemie dans la région de Nan-theuil-la-Fosse.Sur le reste du front occidental on signale l'échec de deux coups de main ennemis dans les Vosges, ainsi» que des combats d'artillerie assez a iolents dans les secteurs occupés par ies troupes du général Pershing, tant dans lés Vosges qu'en Lorraine. On ne rapporte aucun incident impo.r: tant sur le front méridional. En Albanie des patrouilles ennemies ont été dispersées devant les lignes françaises et en Macédoine il y a eu de très vifs combats d'artillerie sur tout le front, particulièrement sur le Skra di Legen, dans la boucle de la Tcherna et dans la région de Monastir. Une tentative d'attaque ennemie à l'est de Monastir a complètement échoué. > La situation à Moscou empire de jour en jour et la terreur qui sévit dans cette ville dépasse en horreur les périodes les plus sombres et les plus sanglantes de l'époque troublée de la révolution française de 1789. Parmi les nombreuses victimes qui tombent quotidiennement sous les balles des exécuteurs des " hau-èés œuvres " bolshévisles, -se -trouvent des personnages très éminents et les dernières listes des martyrs portent les noms de quatre ministres de l'ancien régime et de nombreux officiers, dont plusieurs étaient des membres nylitants de la " Société pour le salut du pays et de la révolution. " Une déjèche du 4 septembre adressée • au " Times " signale que les forces al-;■ liés sur le front Oussouri, avançaient ra-: pidement sur Khabarovsk à cette date, t et avaient occupé Bikin. Nous avons ap-) pris depuis que Khabarovsk avait été at- - teint par les avant-gardes nipponnes, as- - sistées d'un régiment de cavalerie russo-sibérien de Tomsk, et que les Bolshévis- ? tes et les prisonniers austro-allemands - battaient précipitamment en retraite vers - l'ouest. Les Tchéco-Slovaques ont occupé - Nertchin.sk et Sriertensk, ce qui confirme ■ qu'ils disposent complètement de la ligne . transsibérienne à l'est du lac Baïkal. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE L'attaque belge de dimanche soir De nouveaux renseignements qui nous sont parvenus au sujet de l'attague exécutée par nos vaillantes troupes dans la nuit de dimanche à lundi, dont nous avons parlé dans notre "Situation" | > d'hier, nous permettent de dire que les j , détachements d'assaut comprenaient des grenadiers, des carabiniers, et des li-gnards; l'artillerie avait 'exécuté une courte mais vigoureuse préparation. L'étendue du front d'attaque était de 4,600 mètres et fut poussée sur une profondeur de 500 à 800 mètres. En une heure tous les objectifs furent atteints et .a réaction de l'adversaire resta sans îffet. , Une visite de M. Clemenceau M. Clemenceau a visité samedi dernier le front belge. Il est arrivé à 8 h. 30 du matin à la frontière où il a été reçu officiellement par le Roi Albert. Le président du conseil s'est rendu directement aux positions belges de Ire ligne qu'il a inspectées longuement sous la conduite du Roi. U a ensuite visité les troupes belges dans leurs cantonnements. Le cortège officiel s'est rendu de là à La Panne. M. Clemenceau et le Roi ont passé en revue le détachement d'honneur. Le président du conseil a remis un certain nombre de cioix de la Légion d'Honneur et des médailles militaires françaises aux officiers et- soldats belges qui s'étaient distinguées récemment par leur bravoure. Il fit une ^locution vibrante. M. Clemenceau a déjeuné avec Je Roi et la famille royale puis est reparti à 2 heures du front belge où sa visite avait fait sensation. Les effectifs allemands Dans quantité de régiments le nombre des compagnies par bataillon a été ramené de quatre à trois par la suppression de la dernière compagnie paire de chacun d'eux. Les hommes des unités supprimées ont été versés dans les trois autres. Mais les résultats obtenus grâce à cet expédient sont bien minces. Autre chose aussi est propre à confirmer ce qui a déjà été dit concernant la crise des effectifs. L'ennemi remet incessamment en ligne des unités qui, peu "auparavant, ont été fortement étrillées. Exemple : La 14e division bavaroise, qui avait perdu le 8 août en sus des tués- et blessés, ses trois colonels d'infanterie et 2,475 hommes faits prisonniers, soit le tiers au moins de son effectif en troupes à pied, se retrouvait au feu dès le 28 du même mois. Certaine autre division fait même, dit-o'n, pour la troisième fois, son apparition depuis le 8 août. Si maigres qu'aient pu être les résultats de la mesure, dans quelques divisions les compagnies de pionniers ont été licenciées, et leurs hommes versés dans les bataillons d'infanterie. La garde, la vraie, semble avoir été particulièrement épirouvée.dans les derniers combats qu'elle a livrés: au 2e grenadiers, le 1er bataillon n'a plus que 80 fusils; au 4e, le 1er bataillon a 100 homrftes en tout; le 2e, environ 40 hommes par compagnie; au 478e d'infanterie, le 3e bataillon, réduit à 34 hommes, ne forme plus qu'une compagnie ; le régiment entier n'avait pluè, il y a deux jours, que 190 hommes ; au 161e, le 3e bataillon n'a plus que deux compagnies; au 65e, celles-ci comptent en moyenne 25 hommes chacune.- Ceci explique bien des choses. L'impuissance au milieu de laquelle se débat actuellement l'armée allemande ne laisse pas d'étonner même ceux qui, par profession, doivent suivre de près les événements. Pourtant, si l'on y réfléchit, il apparaît que les pertes subies par eux depuis la fin de mai doivant avoir dépassé les évaluations. Il est permis aussi de se demander si, involontairement, l'on ne s'était pas fait une opinion exagérée de la puissance de leurs réserves.—Le "Temps." Les défenses allemandes Les critique? français s'accordent généralement à croire que les Allemands, réduits à la défensive, vont tenter de s'accrocher à leiu - lignes d'avant l'offensive du printemps et de nous imposer ainsi uue nouvelle guerre de positions. Il est donc intéressant de savoir en quoi consiste ces réseaux de tranchées reliant entre eux des ba-tions solidement bâtis suivant les données les plus modernes de la construction militaire. La ligne d'Hin-. denburg, avec sa tranchée Wotan, qui a> été traversée par les troupes britanniques entre Quéant et Drocourt, n'est en réalité qu'un élément du système défensif ennemi. Derrière la ligne Hindenburg O O existe, en effet, une seconde ligne empruntant. son nom comme bien d'autres à la tétralogie wagnérienne et dénommée ligne de Hunding. Elle s'amo,rce au sud de Lille, passe à l'ouest de Douai, en face de Cambrai, puif- à l'est de Le Catelet jusqu'à Fresnoy, en suivant la rive gauche de l'Oise, la rive gauche de la Serre et, de là, se dirige vers Sisscnne, borde la rive gauche de l'Aisne jusqu'au sud de Vouzier, d'où elle suit .le front actuel à une distance vai iant entre 4 kilomètres et demi et 9 kilomètres. Une. troisième 'gne. .appelée la ligne Lille-Metz, part de la Scarpe, à environ 9 kilomètres à l'est de Douai, d'où elle court jusqu'à Le Càteau, puis passe à l'ouest d'Avesnes et d'Hirsons, couvre Mézières, Charleville et Sedan, puis suit la rive droite de la Meuse, défend Briey, Confians et Jarny, £our rejoindre au delà la ligne Hunding à Pagny-sur-Moselle. U existe encore deux éléments d'une quatrième ligne de retraite de la construction de laquelle le génie boche s'occupe fiévreusement, forçant également des déportés belges et français à y travailler d'arrache-pied. Cette ligne s'étend de V alenciennes à Givet. Ces vastes travaux d'art raccourcissent progressivement le front et peuvent être défendus par des effectifs toujours moins nombreux. Leur mission est de maintenir la défensive en dehors du territoire allemand. Elles sont de nature à apprendre aux impatients que s'ils espèrent voir refouler les Allemands, cette tâche ne sera pas une simple promenade'militàire ! OPERATIONS NAVALES Destroyer britannique coulé L'Amirauté annonce qu'un destroyer britannique a coulé le 8 septembre à la suite d'une collision dans le brouillard. U n'y a pas eu de victimes. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du quartier général : Le 9 septembre.—Nuages bas et pluies torrentielles-; temps absolument défavorable; vols impossibles la riuit. * * * De l'Amirauté : Du 1 au 7.—Opérations entravées par le temps. Les abris à sous-marins et les ateliers à Bruges ont été attaqués par nos aviateurs à quatre reprises et des coups directs ont été observés. Les docks d'Os-tende et le dépôt de bateaux à moteur à Blankenberghe ont été attaqués aussi avec de bons résultats. Les pêche-mines ennemis ont été harcelés à coups de bombes et par nos mitrailleuses. 10 appareils ennemis ont été abattus et 9 désemparés. 4 appareils britanniques sont manquante. En outre nos aviateurs se sont livrés à leurs travaux habituels contre leJ sous-marins et les mines. L'OFFENSIVE DE PAIX Çzernin à l'œuvre Le comte Czernin, ex-ministre des affaires étrangères d'Autriche^ publie dans la "Neue Freie Presse"- un article dans voici un extrait : < "L'Entente s'imagine qu'elle pourra percer et obtenir une décision militaire. Le désappointement viendra, mais il ne faut pas qu'à ce moment là nous nou? détournions d'une paix par négociation. "L'opposition, même en principe, à l'examen de l'idée de désarmement est le plus grand des obstacles qui barrent lé chemin vers la paix. "La brochure du vicomte fïrey sur la Ligue des Nations est digne d'attention. Son idée fondamentale est que la paix est impossible aussi longtemps que l'Allemagne se refuse à rechercher les moyens de cemplacer la force militaire par l'arbitrage."Une petite minorité (?) en Allemagne appelle une paix par négociation une paix de renonciation. ' "Je n'ai jamais entendu une parole plus dépourvue de sens. Renonciation à quoi ? Renonciation à une guerre de revanche ? Renonciation à l'oppression des autres ? . Renonciation à notre développement libre et pacifique? Jamais. "Ces hommes pourtant ne représentent pas l'Allemagne. Tout comme nous, la vraie Allemagne demande une paix honorable, et cette Allemagne la est notre Alliée inséparable pour le mieux et pour le pire. "Je dois admettre que la Ligu" Jes Nations telle que les hommes d'état cie l'Entente l'envisagent a pour -ojet d'assurer la prédominance de l'Entente, et que dans cette forme elle est donc inacceptable pour nous, mais je nie qu'aucune formule ne puisse être trouvée qui imposât des droits et des devoirs égaux à tous les Etats. "L'idée d'un nouvel état de choses dans le monde par l'établissement d'une ligue comprenant toutes les nations, avec arbitrage! et désarmement, mûrit. La -calé question est de savoir si elle ne mûrira pas si lentement que la culture et la civilisation européennes seront ruinées avant qu'elle ne produise ses fruits." M.RQBERTS ET LA GUERRE DE CLASSES -es- M. Roberts, ministre du travail, parlant à Bromley (Kent) lundi soir, a fait remarquer que ceux qui préconisent la paix par négociation semblent en même temps fort désireux de provoquer un conflit intérieur après la guerre. D'au<-cuns paraissent vouloir se débarrasser à tout prix de la guerre pour entamer -la guerre des classes. M. Roberts, qui est lui-même un ancien ouvrier, n'hésité pas à dire que c'est une horrible doctrine. Si la guerre actuelle doit faire place à une guerre des classes, notre reprise industrielle sera non seulement retardée, mais elle pourra être rendue impossible. Il déclare ne pas désirer que personne se figure que nous allons entrer dans un paradis après la guerre, des changements marqués devront se produire dans l'industrie.Au sujet de la démobilisation, M. Roberts déclara qu'il aimerait mieux garder les soldats dans l'armée plus «"longtemps qu'ils ne le croiront eux-mêmes nécessaire, plutôt que de les relâcher au hasard pour aller grossir le nombre des sans-emploi. "U ne faut, a-t-il dit, les relâcher i^ue lorcque nous aurons une assurance raisonnable que l'industrie est capable de les absorber. Les-premiers à démobiliser seront ceux que les patrons ont nromis de reprendre." béralibés à provenir des revenus d^S princes de l'Inde. ETATS-UNIS — Afin de désencombrer les voies de communication et économiser des matières alimentaires, le gouvernement des Etats-Unis a décrété la fermeture de toutes les brasseries à partir du 1er décembre. La perte de revenu que le gouvernement subira de ce chef pendant les 12 mois suivants est évaluée à 700 millions de francs. GRANDE-BRETAGNE — Alors que nos Alliés ont et auront! un besoin urgent de charbon, il est regrettable de constater que l'extraction a diminué pendant les 32 permières semaines de l'année, de 13 et demie millions de tonnes par rapport à la même période de l'année dernière. Nous ne saurions donc assez engager nos lecteurs à pratiquer l'économie la plus stricte dans la consommation de charbon, de gaz, et d'électricité. — A. partir du 8 septembre et jusqu'à nouvel ordre, la venaison, cuite ou non, peut se vendre sans coupons. — A partit; du 22 septembre, le prix de la viande sera augmenté de 2d par livre. U est intéressant de comparer à ce propos l'augmentation des prix de la viande depuis la guerre dans différents pays: 1914. 1918. s. d. s. d. . Autriche-Hongrie 0 9 ... 6 9 Allemagne .. 0 10 3 l^t Norvège 0 8 . . 4 7 Danemarck 0 8 ... 2 0 Suisse 0 8i • 18 France 0 10i ... 2 7 Italie 0 6A ... 2 6 Etats-Unis 10. 14 Grande-Bretagne . 0 8^ .14 Ces prix sont des prix représentatifs, c'est-à-dire, qu'ils ne sont pas tous les prix exacts payés, mais ils sont établis en tenant compte de diverses conditions et donne une moyenne très approximative des prix ayant eu cours dans l'ensemble de chaque pays. Dans chacun des pays il y a des variations locales et il y a eu des prix temporairement anormaux dûs à des conditions spéciales. PAYS-BAS -— Le nouveau ministère hollandais a été constitué comme suit: M. Ruys de Beerenbrouek, premier ministre ei ministre de l'intérieur; Dr van Karne-beek, affaires étrangères: M. de Vries, finances; M. Alting van Geusau, guerre; vice-amiral Naudin ten Cate, marine; M. Koenig, régime des eaux; M. Heems-kerk, justice; M. Idenburg, colonies; M. van Ysselstein, approvisionnements; Dr de Visser, instruction publique. C'est un ministère de droite, leë catho-liques^ romains ayant obtenu la majorité aux dernières élections. Le premier ministre,qui n'a pas encore 45 ans, est député du Limbourg à la seconde chambre depuis environ 14 ans. U a rendu de grands services comme président du Comité des Réfugiés à Maastricht en soulageant la détresse de? Belges qui passèrent la frontière en 1914 pour fuir les atrocités allemandes. U n'a jamais ouvertement pris parti .pour l'un ou l'autre des groupes belligérants. M. van Karnebeek, le nouveau ministre des affaires étrangères, a montré de grandes capacités comme ■ bourgmestre de La Haye. Il continuera probablement la politique de neutralité de son prédécesseur. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE ; —^ La presse allemande est actuelle-; ment muette au sujet du mélange des troupes allemandes et autrichiennes. Toutefois les journaux allemands ont publié l'avis officiel suivant: "A partit du ; 1er septembre, des télégrammes privés peuvent être échangés entre l'Allemagne et l'armée de campagne austro-hongroise ou les troupes allemandes qui sont com-; prises par celle-ci. Des télégrammes privés peuvent aussi être échangés entre l'armée de campagne allemande ou les ' troupes austro-hongroises qui y sont comprises, et l'Autriche-Hongrie." i — D'après un article de 1' "Aftén-posten'' de Christiania, le Kaiser avait promis, en 1914, à Herr Thyssen, le gros industriel allemand, 30,000 acres de terres en Australie en échange de con-• tributions de guerre. D'autres magnats s allemands jivfiiént reçu la promesse de li- DERNIÈRE HEURE Le communiqué britannique Mercredi matin. Hier, nous avons avancé notre ligne' dans la direction d'Attilly et de Ver-mand. Dans la soirée, l'ennemi a de nouveau fortement attaqué nos positions sur la crête à l'est de GouzeàUtourt. Un vif combat s'ensuivit, comme résultat duquel l'attaque fut complètement repoussée, sauf en un point où un de nos postes resta aux mains de l'ennemi. Des combats locaux eurent lieu hier après-midi et hier soir dans le voisinage de Mœu- ( vres et à Ecourt Saint-Quentin. Dans le premier cas une attaque livrée par un puissant détachement ennemi parvint à arriver jusqu'à nos tranchées, mais notre contre-attaque en expulsa les assaillants. A.Ecourt Saint-Quentin également l'ennemi fut repoussé après un vif combat. Nous avons légèrement avancé notre ligne, la nuit dernières à l'ouest d'Er-quighem. 09e année ■ W Ne aïs I

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1918.

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