L'indépendance belge

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18 januari 1916
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s.n. 1916, 18 Januari. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26970t89/
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87èiu© aimée* No. 15 L'INDÉPENDANCE ROYAUME'UNF: ONE PENNY npv #117 if JEil^tyAS* CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PABIS: EUDOR HOUSE, ÏUDOR ST.. LONDON, E.C. n- ±LAGi!; , 4 11 57 et TELEPHONE; CITY 3960. TELEPH.: 238-75. LONDRES. MARDI 18 JANVIER 1916. , 3 mois, 9 shillings. ) abonnements: 16 mois. 17 shillings. ~ conservation par le progrès. i l an. 32 shillings. SOMMAIRE. LA SITUATION : Le Monténégro capitulerait. — Reddition sans conditions. — Le général Sarrail a pris le commandement en chef du corps franco^britannique de Salônique. — Les Etats scandinaves et ies respect des lois internationales— Incidents à la Dicte de Prusse et an Reichstag. Du front français et britannique à la Belgique de demain. — Emile Royer. Lettre d'Italie. — Silvio. La lettre patriotique de l'épiscopat belge aux évêques d'Allemagne et d'Autriçhe»Hongroie. En Belgi* que. Echos. Mariage. Nécrologie. Etc. LA SITUATION. mardi, midi. On annonce officiellement, de source ennemie, que le Monténégro aurait entamé des pourparlers avec l'Autriche -Hongrie en vue de conclure la paix. La nouvelle a été portée. lundi, à la connaissance du parlement hongrois par le comte Tis'za, qui a déclaré que le Monténégro a accepté la condition préliminaire posée par l'Autriche-Hongrie, à savoir une capitulation inconditionnelle '. Les négociations de paix commenceraient dès que la capitulation aura été effectuée. Le comte Tisza; a ajoute que, sans exagérer la signification de cet événement, il pensait néanmoins pouvoir le considérer comme important et réjouissant et comme constituant le premier fruit récolté par la monarchie, hongroise et la nation du fait de leur persévérance eu de leur héroïsme ! Nous n'avons reçu jusqu'à présent aucune confirmation de cette information qui, si elle se vérifie, provoquera une pénible impression dans tous les milieux alliés, et sans doute aussi dans les Balkans, où elle ne manquera pas d être sévèrement appréciée. Le seul fait à signaler du front de Salônique est l'accord intervenu entre les Allié en »-«e -«&• i*'iriScati n dit haut commandement du corps expéditionnaire franco-britannique. C'est le général Sarrail, le vainqueur du Kronprinz dans les batailles sur la Meuse et le collaborateur du général Joffre dans la victoire de la Marne, qui assume la direction générale des opérations. C'est une excellente mesure qui aurait dû être prise depuis longtemps, et le retard qu'on a mis à la prendre prouve combien est lente la procédure adoptée par les Alliés en vue de résolutions d'une portée si considérable et d'une nécessité aussi urgente. Le général Sarrail a fait preuve depuis son arrivée à Salônique d'un esprit d'initiative et de décision remarquable, et son offensive hardie dans la direction d'Us-kub ainsi que sa retraite habile sur Je Vardar ont montré aux Germano-Bulgares qu'ils avaient à faire à un adversaire qui ne se laissera ni intimider ni sur-p rendre et dont on ne viendra pas à bo.it sans le maximum d'effort. C'est parce que les états-majors allemand et bulgare ont jugé le généra] Sarrail à. sa juste valeur qu'ils prennent tant de précautions avant de se décider à se mesurer avec lui. Nous sommes convaincu que, sous la direction d'un chef tel que lui, le corps expéditionnaire franco-britannique rétablira rapidement le prestige que les malencontreuses tergiversations politiques et diplomatiques de l'Entente ont compromis dans les Balkans. Le commandant en chef du corps de Salônique a prouvé qu'il sait agir, et on sent que son action en impose à ses "I- adversaires. 11 a pris sur ceux-ci un ascendant qui constitue un gage de victoire, et c'est avec la plus entière confiance que nous regardons vers Salônique, d'où nous viendra, pensons-nous, la première bonne nouvelle que -nous réserve la campagne de 1916. i Pendant que les débris de l'armée serbe sont transférés à Corfou, où les français prennent toutes les mesures de précaution et de sauvegarde que commande la situation, et que le roi Pierre suit à iEdipso la cure que son état ren- ; cîait si urgente, les Italiens se préparent à prendre en Albanie la revanche des événements qu'ils n'ont su éviter au Monténégro, et auxquels il n'y avait, malheureusement, aucun remède. L'Albanie, annonce-t-on de Rome, sera défendue par des forces adéquates et ne court aucun danger. Sur les fronts oriental et occidental c'est toujours le calme qui prévaut. A Stockholm l'ouverture du Riksdag a donné lieu à un discours du trône au J cours duquel le Koi a fait allusion aux ' ' effets produits par la guerre sur les na- j tions neutres." Le souverain s'est plaint ? de ce- que les belligérants " négligent de plus en plus les lois internationales édictées en vue de la protection des neutres et èn vue de limiter là violence de " la guerre." '' Plus d'une fois," a-t-il dit, le gouvernement suédois a été obligé d'intervenir contre des tentatives usurpatrices de certaines Puissances à l'égard de la vie commerciale et industrielle de la Suède " et ce sont ces tentative^ qui justifient la nécessité, pour la Suède, de continuer et d'accroître les mesures de défense nationale ! D'après une autre version le roi aurait annoncé que le gouvernement suédois avait fait, d'accord avec les deux autres royaumes scandinaves, des démarches en vue d'assurer le ''maintien et l'application des lois internationales." Signalons à ce propos que le gouvernement suédois aurait retenu, à titre de rejsrésailles pour l'examen, par les Anglais, des paquets postaux américains à destination dé la suède, 42,000 paquets postaux à destination du Royaume-Uni. A l'occasion de la discussion du budget à la Diète de Prusse, le Dr Lieb-knecht.en réponse aux affirmations hypocrites du chef des conservateurs, Dr von . Heydebrand, qui eut l'audace de rejeter sur les Alliés la responsabilité de la guerre, s'est écrié que le sang des victimes de cette guerre rejaillissait "sur ceux qui cèlent la vérité au peuple." Un autre socialiste, le député Hirsch, a réclamé le rétablissement intégral de l'indépendance de la Belgique et des réformes électorales si longtemps promises et toujours remises. Au Reichstag on a trouvé plus simple de museler l'opposition socialiste en refusant à Liebknecht de parler. DU FRONT FRANÇAIS ET BRITANNIQUE A LA BELGIQUE DE DEMAIN. Confiance ! Confiance ! Depuis le commencement de la guerre j M. Georges Clemenceau, s'efforçant d'accomplir un devoir civique, n'a pas épargné ses critiques au gouvernement de la République française. Ses articles de 1' " Homme Enchaîné " ont été fréquemment censurés, au point qu'il n'en resta parfois que le titre et la signature séparés par " un blanc " de deux colonnes à la place du texte échoppé. Il arriva même à plusieurs reprises que son journal fut saisi, aventure à laquelle ■sont exposées, en ce temps de malheur, les gazettes les plus " comme il faut." -M.. Clemenceau préside d'autre part la commission sénatoriale de l'armée. Cet ancien premier ministre, ce grand journaliste, ce parlementaire, vient d'aller passer avec deux, de «es 'col lègues de la dite commission quelques jours sui le front. I! nous apprend dans 1' " Homme Enchaîné " que la lettre ministérielle qui les accréditait, lui et ses deux compagnons, auprès des chefs de l'armée, portait " qu'ils allaient exercer le contrôle de la commission sur le fonctionnement des services au point cle vue de la satisfaction des besoins des troupes," formule des plus larges qui leur donnait le droit de s'ingérer dans toutes les parties des. services militaires, hormis, bien entendu, ce qui concerne le commandement.Le ministre de la guerre de la République française n'a pas songé un seul instant à renvoyer cessénateursdésireux d'aller au front, à l'état-major, qui dépend de lui. Le général Galliéni a une exacte notion du régime parlementaire. M. Clemenceau, qui du reste était allé au front précédemment déjà, nous fait part des impressions qu'il a rapportées cle sa nouvelle visite' aux tranchées dans un admirable article intitulé -.Confiance ! confiance i "Ce fut, écrit-il,, une grande joie pour nous d'être partout accueillis comme l'exigeait notre haute mission, et comme nos patriptiqnesintentions le méritaient certainement, par des hommes qui, du liautenbas dé la hiérarchie, sont au plus grand et au plus dur combat pour que la France vive." Et il dépeint ainsi l'armée française et l'action des Alliés : " Tout un peuple en armes, dont l'enthousiasme patriotique et l'ardeur invincible s'expriment simplement en un tranquiiîe_sourire, a\ec une parole de respectueux attachement au chef qui partage les périls de toute heure, ou de fraternel accueil au civil de rencontre, la surprise est assez grande d'une telle nouveauté. Rien dans l'histoire d'aucune guerre, n'avait préparé notre temps au spectacle qui lui est donné : un concert de peuples séculairement opposés, subitement soudée daus l'invincible détermination de faire triompher les plus nobles aspirations de la créature humaine sur tes dernières convulsions d'une barbarie scientifiquement organisée, au coeur même de l'Europe, ponv détruire, eu un jour, ce que tant de générations, au pris, de tant de misères, ax aient si péniblement construit ! d'idéalisme rcaiise." J'ai dit l'affection de notre fantassin pour le ■ chef superbement souillé de noble boue fran-yaise, qu'il sent à ses côtés. Il faut entendre, en ! retour, tous ceux qui le commandent prodiguer, ' sous milles formes, à tout moment, leur inépuisable admiration pour le soldat. D'un point de vue supérieur, il n'y a plus ni commandement, ni obéissance. C'est un concours de cœurs et de volontés spontanément disciplinés en vue d'une réalisation commuue, au delà de ce que, dans leurs plus beaux rêves, Us s'étaient cra le droit d'espérer." M. Clemenceau, aptes avoir noté qu'il aurait à produire des critiques d'ordre administratif devant la seule commission de l'armée, conclut ainsi : " Sos soldats n'ont pas besoin du réconfort de l'arrière. Tout de même, j'imagine qu'ils ne sont pas fâchés qu'un bon témoin leur arrive parfois, du si proche et si lointain foyer. I>'autre part, u me parait bon que, parfois; d'inopinés ut, ç^omenei '.surs re gards sur nos soldats français au combat, non pour la vanité de louauges superflues, mais pour lesuprêmeavantagé de rappeler qu'il n'y a t>ien qu'une âme dans tontes les âmes, qu'une force et qu'une volonté de toute la ïrauce dans là ! force et dans la volonté de chaque Français." Ben Tillett au front. L'Angleterre semble avoir également ; •compris qu'il serait-déplorable et contraire à l'esprit démocratique des nations de l'Europe occidentale, d'éviter aux sol- i • I dais.to.ut autre contact que celui de leurs chefs. Les triomphes que l'on peut remporter en étouffant les bruits du dehors, n'ont qu'un temps, et l'erreur qui se développe à la faveur de l'oppression, finit toujours par se découvrir, mais, trop souvent, hélas ! quand elle se fait connaître à l'extension des ravages qu'elle a causés.Non seulement un grand nombre de parlementaires anglais sont allés rem-| plir au front les mêmes devoirs que M-! Clemenceau et ses amis, mais des propagandistes tels que l'éloquent tribun syndicaliste, Ben Tillett, y ont été également conduits. Ben Tillett, revenu en Angleterre, a repris avec plus de verve et d'enthousiasme que jamais, son effort de plume et de parole afin de faire comprendre à ses camarades ouvriers la signification de la grande guerre, que certains d'entre eux sont encore loin d'apercevoir. L'Angleterre et la France savent qu'au lieu d'être séparés, l'élément civil et l'élément militaire ne doivent faire qu'un, l'armée sachant qu'elle est la nation en armes, tandis que sont mobili-séesj d'autre part, les forces de production et de pensée sans quoi la nation ne peut vivre. Les Belges et le Pacte de Londres. Dans le concert des peuples déterminés à faire triompher le droit, les Belges peuvent considérer fièrement la partie que tient leur pays. Nuls soldats ne furent plus héroïques que les nôtres. Devant Liège, sous Anvers, à l'Yser, ils, se sont battus sans \ouloir mesurer la disproportion de la tâche qui leur était proposée et des moyens dont ils disposaient. Us ont retardé la marche du géant; ils l'ont arrêté avant qu'il n'eût foulé tout notre sol. Et le 4 août 1914 M. de Broqueville traduisait exactement le sentiment de la nation, en affirmant que le peuple belge serait peut-être vaincu, mais qu'il ne se soumettrait jamais. Que signifient alors les doutes émis sur la question de savoir si notre pays adhérera au pacte de Londres dont les signataires se sont engagés à ne pas conclure de paix séparée? L'on a invoqué à ce sujet nos obligations de neutralité. Je dois dire- que je ne comprends pas. Envers qui sommes-nous'encore tenus de rester .neutres? Cinq Puissances avaient garanti notre neutralité. Deux d'entre elles l'ontviolée, en reconnaissant cynique'ment qu'elles contrevenaient au Droit des gens, et que les traités solennellement intervenus entre les nations n'étaient que chiffons de papier. Il est clair que, entre la Prusse. l'Autriche et la Belgique, le traité n'existe plus. Il est déchiré. Et si les autres nations envers lesquelles" nous étions liés, l'Angleterre, la France et la Russie, sont d'accord avec nous, qui serait encore endroit de trouver à redire aux conventions nouvelles que nous formerions ensemble? Notre adhésion au pacLe de Londres est tellement dans la nature des choses, qu'elle semblait en quelque sorte aller de soi et qu'il est étonnant d'apprendre qu'elle fasse question. Il est à remarquer que celle adhésion n'impliquerait nullement l'impossibilité d'une proclamation nouvelle de notre neutralité après -les hostilités. Actuellement, que nous soyons belligérants, ce n'est, hélas ! que trop vrai ! Nous nous défendons et n'avons plus aucune obligation vis-à-vis de nations qui nous ont fait la plus injuste et la plus cruelle des guerres. Mais de ce que notre neutralité ne lut pas respectée, il ne résulte point qu'elle ne puisse être rétablie, de même que la violation d'un traité ne saurait entraîner la renonciation à tout moyen de fixer entre les peuples les conditions d'une entente. Vers l'avenir. Il y aura des traités dans l'avenir, comme il y en eut toujours dans le passé. L'objet du droit des gens est avant tout d'en assurer -le respect, de même qu'au sein des Etats, l'on ne peut concevoir de justice organisée qui n'ait à consacrer la force obligatoire des conventions librement consenties. Si, contre toute vraisemblance, l'Allemagne venait à l'emporter, comme elle a proclamé que la nécessité résultant de son intérêt ne connaît point de lois, comme elle a manifesté son mépris des traités mon seulement en franchissant la frontière belge-, mats en contrevenant constamment aux conventions de Li Haye le recul dé la civilisation serait in-, coirimensurable, et l'on ne voit guère à quoi pourrait s'accrocher encore notre foi en l'organisation de la solidarité universelle pour la production des richesses et leur répartition fraternelle entre les hommes. Mais la logique de l'Histoire, en dehors de toute autre considération, doit-nous donner la certitude du triomphe des Alliés. Toutes les tentatives d'agrandissc-menf des Etats jusqu'à -la monarchie universelle, ont successivement échoué. Charles Quint et Philippe II, Louis XIV, Napoléon, qui en avaient caressé le rêve, ont été finalement battus. Et les traités de Westphaiie, d'Utrecht et de Vienne marquent une évolution régulière de l'Europe vers un équilibre qui, basé d'abord sur les droits des princes, ne peut avoir aujourd'hui d'autre base que les droits des peuples. A Vienne en 1815, bien que la Sainte Alliance des rois fût maîtresse de la France, la force de l'Idée imposa le respect des constitutions, qui furent reconnues comme le fondement du droit public moderne. Le congrès qui syivra la grande guerre marquera une nouvelle étape dans l'histoire du monde. La politique de l'indépendance des nations déterminée par la volonté des peuples y triomphera, et les semailles des congrès de La Haye y lèveront en moissons de justice et de liberté. Pourquoi ne réaliserait-il pas enfin 3'arbitrage international obligatoire. Pourquoi n'établirait-il pas le tribunal des nations? Pourquoi n'instituerait-il pas,la police internationale chargée d'en faire respecter les décisions? Qui pourrait dire dès maintenant le rôle réservé à la Belgique dans l'ordre nouveau qui va na,ître? Elle a mérité l'estime et la confiance du monde. Sans doute gardera-t-elle le caractère d'Etat intermédiaire que lui avaient imprimé, 11 h inH mi i Htti n i m i m n i n itim i u i n u ty i hi iHIMi 11 '1 Les Architectes Norman et Tudor A peu de distance de Londres se trouvent deux chefs-d'oeuvre d'architectes qui ont contribué aux trésors artistiques de i'Angleterre. U est vrai que Londres même contient beaucoup de spécimens de leurs œuvres, mais' la beauté particulière de St. Albans et de Hampton Court réside dans leur architecture et leur association avec les événements historiques. Même pour ceux qui ne s'intéressent ni à l'architecture ni à l'histoire, il reste les beautés pittoresques de la vieille route des malles-postes de St. Albans; à Hampton Court la rivière, les merveilleux jardins du moyen-âge et les marronniers de Bushy Park donnent à l'entourage une atmosphère de quiétude parfaite. St. Albans et Hampton Court. Pour donner aux habitants de Londres le moyen de mieux connaître ces deux localités, I' UNDERSROUHD a édité deux nouvelles brochures, à ajouter aux séries existantes de Londres. On peut les obtenir gratuitement en s'adressant à ; The Advertising Manager, Electric Railway liouse, Broadway, Westminster, S.W. 94 llllillllllllllllliillltlllilliililtllllllllljllilllllllllllilliil!! non seulement les traités de 1815, 1831 et 1839, mais également toute «on histoire depuis la dissolution de 1 empire de Charlcmagne. Cette situation d'Etat intermédiaire peut-elle aller sans la neutralité sous une forme ou sous une autre? Ce n'est point parce que le Belgique était neutre, qu'elle s'est inquiétée trop tard et trop peu de la défense d . ses frontières. De cette défense, les traités internationaux lui faisaient au contraire un devoir. Ne préjugeons donc rien. Encore qu ■ nous soyons tentés de le faire, ne juron ■-pas que la Belgique ne sera plus jamais neutre. Ne jurons pas qu'elle n'admettrait aucune extension de territoire qui serait consentie par les intéressés'et. qu'une "application du principe fédérât:!" rendrait admissible. Espérons seulement qu'elle? adhérera sans tarder au pacte de. Londres, et qu'elle se fera, au congrès chargé d'établir les conditions de paix, le champion des idées de justice et de liberté. Quelle tende à rétablissement des Etats-Unis d'Europe. Elle le pourra avec autorité, elle qui fut, comme on l'a dit, le Boulevard- du Droit. EMILE ROVER, député de Tourriai-Ath. LETTRE D'ITALIE. ' J (De notre correspondant.) Rome, 8 janvier. L'artillerie renforcée. L'appel sous les armes de plusieurs classes appartenant à l'artillerie est l'indice d'une préparation importante, mais on ne sait absolument rien de l'objet de cette préparation. Mais quel que soit le but de l'action qu'on prépare, on peut y voir une nouvelle preuve que la collaboration militaire de l'Italie à la cause des Alliés devient de plus en plus étroite et que, désormais, la solidarité et la communauté des intérêts et les efforts de la Quadruplice sur le terrain militaire est définitive et parfaite. L'évêque de Xamur, Mgr Louis Hev- w • len, est arrivé hier à Rome.. Il précède de quelques j6urs le cardinal Mercier; do.it il semble que la venue soit définitivement arrangée. On explique de plusieurs ma nières les retards qu'a subis son vovage et même le bruit qui a couru un momeat qu'il était controuvé. Ce qui est certain c'est que le mauvais vouloir des auto '.-tés allemandes et surtout la crainte de ne pas pouvoir rentrer dans son diocèse ont empêché le primat belge de venir à l'époque où on avait, pour la première fois, annoncé son voyage. Même, du côté du Vatican, il a tenu à avoir de^ garanties, car il craignait que, d'accord ou non av. l'Allemagne, le Pape le retînt ici en lui confiant une haute situaticit dans la

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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