L'indépendance belge

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25 september 1917
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s.n. 1917, 25 September. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1jq7k/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) HO SSSFFSl * MARDI 25 SEPTEMBRE 1917. ABONMTS ( j «g Slco,™ ™ le Progrès. TELEPHONE : HOUBORN 1773-4 TELEPH.: { 238-7 5. E" Weflte à LondreS à 3 h. le lundi 24 Sept. ( t AN. j2 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi midi. Les attaqùes réitérées des Allemands en Flandre ont toutes échouées et on évalué le total des effectifs mis hors de combat à 30,000. Ces pertes, qui comprennent 3,243 prisonniers(doht.80 officiers), sont d'autant plus sensibles pour l'ad-vçrsaire qu'il s'agit, pour la plupart, de troupes de choc éprouvées dont il commence de plus en plus à manquer. L'échec des ripostes ennemies complète le succès de nos alliés, qui, maintenant, ont pu fortifier les positions conquises et les mettre en état contre tout retour offensif ultérieur, Nos alliés sont maîtres, à peu de chose près, de toutes les positions dominantes au nord-est et au sud-çst d'Ypres et les progrès des derniers jours faciliteront l'avance nouvelle qui constituera l'étape prochaine de l'offensive de nos amis. "La situation," dit le correspondant spécial du "Times," "est aussi bonne qu'elle peut l'être, et notre victoire est Complète.". Le moral des troupes britanniques est excellent et les hommes attendent avec impatience le signal d'une nouvelle marche en avant. Les préparatifs pr.ur celle-ci se poursuivent sans arrêt, et cette £ois-ci les navires de la flotte britannique y participent. Un communiqué de l'Amirauté annonce la chose sans fournir des détails complémentaires autres que la constatation de résultats satisfaisants obtenus. Les Allemands, qui savent ce que l'intervention de la flotte signifie, prétendent, dans un but facile à deviner, que les monitors anglais ont bombardé la cathédrale d'Qstende pendant qu'on y célébrait la messe et que sept Belges y ont été tués et vingt-quatre blessés ! Ils sont plus discrets en ce qui concerne les "dégâts militaires" occasionnés par les bombardements aériens qui préséd«r«nt et suivirent l'attaque navale et qui étaient, à ce"qu'affirment nos communiqués à tous, des-plut importants. Des tonnes d'explosifs ont été lancé? sur différents points du littoral et en arrière des lignes ennemies, notamment contre les docks et les Ateliers de la Marine, à Osteride; les aérodromes d'Aërt-rycke (au sud-ouest de Bruges), de Spa-r&ppelhoek et de Thourout, ainsi que les gares de Cortemarck et de Thourout (cette dernière a été brûléè). Au cours de ces raids et des engagements aériens .qui s'ensuivirent, vingt-sept appareils allemands furent mis hors de combat. Pendant le bombardement naval d'Ostende,, trois aéroplanes ennemis qui tentèrent d'entraver le travail (observations) des appareils britanniques, furent abattus. Quant aux sous-marins allemands ils réussirent à torpiller un contre-torpilleur britannique qui évoluait à proximité de la Manche. Les aviateurs français ont bombardé les usines de Hagondange (au nord de Metz) et de Dation (Vosges) ; les gares de Chamblev, de Thionville, de Luxembourg, de Metz, de Woippy et . de Mé-zières (Bassin de Briey), ainsi que celles de Siaden, de Roulers et de Cortemarck. hnfin, les aviatçurs italiens ont bombardé les cantonnements autrichiens dans la Vallée de la Chiapovano, au nord-est de Gorizia, ainsi que la gare et les cantonnements de Grahova et de Proseeco. Les opérations militaires proprement fîtes se sont bornées, sur le front fran-i pis, à des actions locales — les Allemands étant les assaillants — aux Maisons de Champagne, au Mont Haut (massif de Moronvillers) ainsi qu'entre Fav et Regnieville (Wcevre). Entre Maisons de Champagne et la Main de Massiges l'ennemi réussit à pénétrer jusqu'aux lignes de support françaises mais une contre-attaque l'en chassa aussitôt. A part l'esplosion de mines italiennes dans la région de Marrnolada et un duel d'artillerie sur le Plateau de Bainsizîa, il n'y a rien à signaler du -front méridional. Sur le front macédonien, des troupes : françaises, coopérant avec les détache- : ments albanais commandés par Essad Pacha, ont exécuté un raid fructueux ; dans la vallée de la Skumbi, au cours ( duquel 442 Autrichiens furent faits prisonniers. Un détachement de cavalerie britannique a délogé un groupe ennemi , de la région de Kumli et les aviateurs bri- ; tanniques ont exécuté une série de raids contre les positions ennemies au nord-ouest de Dùir&n. Les armées révolutionnaires russes ont dû abandonner, à la suite d'une violente attaque exéçutée par l'armée du général von Schmettow, l'importante tête de pont sur la Dvina: Jacobstadt, ain'si que le secteur adjacent sur un front de quarante kilomètres et une profondeur de près de dix kilomètres. Les Allemands disent avoir capturé au cours de cette avance un millier de prisonniers et cinquante canons. Dans la région de Riga, les Russes ont : légèrement progressé. C'est le généal Dukhonin, chef d'état-major sur le front occidental russe, qui devient chef d'état-major général à la place du général Ale-xeiefi. Ce dernier est placé en disponibilité. Le général Eor-niloft a été transféré de l'hôtel où il était détenu, dans la prison "municipale, l'attitude des hommes préposés à la garde do Tex-générali'ssime ne paraissant pas suffisamment sûre. Tous les officiers dont les sympathies à l'égard delà Révolution ne sont' pas éprouvées, seront remplacés et, dans un appel à l'armée et à la flotte, le gouvernement annonce qu'il congédiera tous les chefs incapables de repousser l'ennemi et de consolider la République ; que les troupes déloyales (partisans de Kcrnilofi) seront remplacées au quartier-général et que les mutins ainsi que les soldats impliqués dans le meurtre de leurs officiers seront poursuivis.-Enfin, le gouvernement invite d'Armée et la Flotte à rentrer dans la vie normale, en laissant à leurs chefs pleine liberté d'action dans toutes les questions relatives aux opérations militaires et à la discipline. La réduction des effectifs de l'armée est motivée, annonce un communiqué officieux, par la pénurie de main-d'œuvre dont le pays souffre au point de vue économique et par le désis de licencier les classes anciennes, les blessés et, d'une façon générale, tous ceux dont la valeur combative est .réduite. L'avenir nous montrera les résultats pratiques auxquels auront abouti ces mesures. En attendant on est enclin à croire dans certains milieux italiens ("Tri-buna") que c'est à la récente tournure prise par les événements en Russie qu'il , faut attribuer la réserve de l'Allemagne . (dans sa réponse à la note papale) en ce qui concerne la Belgique. L'absence de toute allusion à la Belgique, que nos ennemis continuent de ruiner (ils font sauter les usines Cockerill et Ougrée-Mari-haye), a produit une désillusion au Vatican et aussi à Vienne, où on espère, paraît-il, que le Chancelier fera jeudi, au Reichstag, des déclarations plus satisfaisantes à ce sujet. La presse radicale et socialiste en Autriche constate que les réponses des deux gouvernements passent sous silence les questions qui préoccupent le plus l'esprit des masses populaires. < Quant à la presse alliée et neutre, elle insiste, comme nous l'avons fait déjà, sur l'hypocrisie des protestations de paix du Kaiser et reconnaît que la note ne fait pas avancer beaucoup la paix. Nos ennemis, malgré leur situation 1 critique, n'ont pas perdu l'espoir dans une issue favorable, et ils n'abandoiinetat | rien jusqu'ici de leurs prétentions poli-[ lico-territoriales. Dans ces conditions, il j n'y a qu'à continuer la lutte. WEMTKM8 li«WLES Un destroyer britannique coulé n destroyer de la marine britannique a été torpillé par un sous-marin ®U&mand aux approches de la Manche et a coulé. Il y a cinquante survivants. 0KIUTI0B8 «E3IEMNES le ftci Albert et les aviateurs allemands Le Roi des Belges, qui, en compagnie du président M. Poincaré et du général Pé.tain, visitait le front de Verdun, passait une revue samedi matin, lorsque, deux aéroplanes allemands parurent au-dessus de la plaine. Ces appareils français attaquèrent immédiatement les in-| trus, qui s'enfuirent à toute vitesse. Un' pilote français abattit un appareil al-1 lemand près du lieu où se passait la ' revue. Les généraux C'astelnau, Fayolle, Guillaumat et un certain nombre d'autres commandants distingués se trouvaient à ce moment avec le roi Alebrt et le président de la République. LA RUINE DïI'ilfflUSTïHÈ BELGE Les vandales détruisent Seraing et Outrée Marifiaye Les "Nouvelles" de Macstricht apprennent de source sûré que les usines Cockerill à Sèraing ont été complètement nîses à sac. Après y avoir enlevé toutes es poutrelles, les Allemands ont fait lauter les bâtiments, y compris les haut-'ourneaux. La même œuvre dévastatrice i été accomplie par les Huns aux hauts-'ourùeaux d'Ougrée Marihaye, près de Liège, et on s'attend à ce qu'elle s'étende i toutes les-usines belges grandes et setités, suivant un plan concerté, ayant Dour but évident de ruiner de fond en ïomble l'industrie belge, dont l'activité jt la fécondité avaient fait de notre pays me des premières nations productrices lu monde .. et un concurrent sérieux de 'Allemagne. Les vandales modernes agissent avec néthode et prévoyance ; ils suppriment Toidemçnt leurs rivaux afin de les empêcher de reprendre sur le znarenS mon-lial, une place qui portait préjudice à 'industrie germanique. Battus sur les :hamps de batailles, ils cherchent à prendre une rsvanche sur le terrain économique. Espérons que cette campagne contre les sources vives des retenus de notre classe ouvrière dessillera es yeux des socialistes qui dans certains Days croient encore à la possibilité d'une mtente avec les sozial-clémoerates au Service du Kaiser, pour arrêter cette guerre "fratricide!" m * Notre confrère de Maastricht apprend ie la même source que M. Gustave Tra-senster, directeur des usines d'Oùgrée-Marihaye — frère de M. Paul Trasens-:er, administrateur délégué des usines Cockerill et directeur du "Journal de Liège" — a éïé déporté en Allemagne pour avoir protesté contre la destruction le ses usines. La ruine financière Dès leur entrée en Belgique, les Allemands avaient décidé de ruiner le pays }ui s'opposait avec une énergie aussi fa-:ouche qu'inattendue pour eux, à l'ac-?ompliS.sement rapide de leur plan de :onquête. Un aperçu des impositions prélevées' par les envahisseurs est pu-Dliée par les "Mùnchner -Neueste Nach-richfen," qui estiment à Fr.2,000 mil-ions le total du matériel roulant et de 'outillage industriel réquisitionné par es Allemands en Belgique depuis le dé-rat des hostilités jusqu'en février 1915 En décembre 1914, dit le journal boche, es Allemands ont frappé un impôt de nierre de Fr. 200,000.000 (en réalité Fr. 280,000,000). Depuis lçrs jusqu'en ibût dernier, la contribution de guerre 'régulière" a produit une somme de Fr. 1,450,000,000. Ce sont là des çhiffrës allemands, qui, faut-il le dire, sont loin le la réalité, encore beaucoup plus écra-îante pour nos ressources financières. Si'l'on devait aligner toutes les con-:ributions, impositions, réquisitions et imendes collectives et particulières dont ios malheureuses populations ont été 'rappées, ce chiffre devrait être au noins quintuplé. Et nous ne tenons pas compte des souffrances morales horribles it des pertes matérielles sans nombre du 'ait de l'occupation. Et les déportations? Elles continuent, elles n'ont jamais :essé depuis de longs mois. A Mons elles sont même en recrudescence et les Allemands y ont commencé l'envoi en esclavage de toute la population mâle de 17 1 45 ans, vraisemblablement «n vue l'une retraite "stratégique ' prochaine. A Ostende 2,500 civils belges ont été évacués et sont arrivés dans le Lim->ourg et dans la partie septentrionale le la province de Liège, où ils sont forés de contribuer aux travaux militaires 1e l'ennemi- Tel est le régime qui vide et ruine :outes nos ressources nationales. Le Kaiser, le Pape et la poignée de socialistes ïgarés qui parlent de paix, pensent-ils jue les Belges qui le subissent avec un idmirable stoïcisme, leur emboîteront e pas. Jamais, jamais, jamais! » LE fESTAIENT DE VON liSSI^O Nous avons parlé déjà du testament le von Bi,ssing et des idées qu'il y exprime au sujet de la Bf^lgique. "Le Matin" de Paris publie à leur sropos ce qui suit: "Un mois après la mort de von Bis-;ing, Un de ses amis, un certain Bac-neister, membre de la Chambre des dératés de Prusse, publiait un mémoire politique et militaire dû à la plume du •irustre bourreau de la Belgique. La renie "Les Cahiers ISelges ' vient d'en lonner une traduction française "in ex-enso."Elle mérite d'être lue et méditée. Le •eprésentant officiel du gouvernement illomand dans la Belgique occupée ne ■ache pas qu'à son avis on no peut donner à la Belgique aucune espèce d'auto nomie. Même les Flamands, dont il pré- i tend que beaucoup sont les amis de l'Allemagne, ne trouvent pas grâce. "Sans doute, écrit-il, il faut protéger les Flamands, mais en aucun cas on ne peut donner les mains à ce qu'ils deviennent tout à fait indépendants." Quant au reste de la Belgique, von Bis.sing déclare hautement qu'il doit ; être annexé à l'Allemagne. Il s'approprie sans restriction la formule que "la ligne Calais-Bâle est la seule frontière qui peut protéger l'Alleînagne contre la France et garantir sa sécurité contre ce peuple turbulent, belliqueux et intelligent." Et il ajoute : "Si nous cédons à l'Angleterre, si nous nous retirons sur la ligne de la Meuse ou si nous concluons, concernant Anvers, un accord quelconque, le monde entier : nous jugera faibles. — Quant à l'idée que nous avons le devoir de maintenir la nation allemande pure de tout élément étranger, et que ce serait affaiblir la forte unité de "t®Allemagne que de lui incorporer tant de mil-lins d'habitants d'un pays différent d'elle par la langue, il n'y a là pour moi que dçs phrases. L'Allemagne n'a rien à craindre. L'Allemagne restera l^Alle-magne, même si nous tirons à nous la Belgique qui, d'ailleurs, est toute peuplée de Germains. Car les Wallons eux-mêmes ne sont devenus Français qu'au cours de3 temps. T1 nous suffira de veiller à ce que l'esprit allemand et la force allemande s'implantent là où, jusqu'ici, des influences françaises poursuivaient une œuvre de francisation... Jamais nous ne retomberons en Belgique dans la politique de faiblesse et de réconciliation qui nous fut si nuisible en Alsace-Lorraine et en Pologne. "Pour empêcher qu'on en arrive en Belgique à une situation analogue ! celle qui s'est créée en Alsace-Lorraine, il faudra de toute nécessité recourir à l'expropriation. Quiconque restera au pavs devra reconnaître l'Allemagne ef après un certain temps ctmfesser le Deutçch-turn."Encore une fois, ce qui dit von Bissing n'est pas l'opinion d'un particulier, mais l'opinion de l'agent même du Kaiser en Belgique. Il n'était pas inutile de^rap-rseler cette conception, certainement d'accord avec celle de Berlin, au moment ~>ù des ministres de l'emoire annoncent qu'une déclaration officielle va être publiée sur l'avenir offert à la Belgique par ses tyrans. L'INOiDENT SERiiBMKMTSH Un ultimatum à l'Allemagne A la suite du vote du Sénat argentin en faveur d'une rupture diplomatique avec l'Allemagne, et sans attendre la confirmation de ce vote par la Chambre des Députés, le gouvernement de Bue-nos-Aires a envoyé un ultimatum à Ber- ■ lin, demandant sous menace de prendre ' les armes le désaveu du comte Luxbur^ et des explications satisfaisantes sur l'affaire des télégrammes envoyés via la Suède. L'AUemagne cède L'arrivée chronologique des dépêches ne nous permet pas' de dire si l'ultima- ' tum que nous annonçons ci-dessous a été-reçu à Berlin avant l'envoi du télégramme qu'on va lire, mais son texte montre à toute évidence que l'Allemagne a cédé devant le mouvement d'opinion ' qui s'est produit en Argentine ces jours derniers. Ci le désaveu du comfe Luxburg : "Le gouvernement impérial regrette profondément ce qui s'est produit et désapprouve absolument les idées exprimées par le comte Luxburg sur la mé- : thode à employer pour la guerre sous- . marine. Ces idées lui sont personnelles. -Elles n'ont pas eu et n'auront, aucune 1 influence sur les dcisions et promesses de l'empire. "(Signé) Kuhlmann." Ce télégramme a été reçu à temps poùr être communiqué à la Chambre ' avant le vote de celle-ci en faveur de la ' rupture. Ce vote a été ajourné. Suivant une dépêche Reuter, la ré-ponse de l'Allemagne donne satisfaction ; au gouvernement argentin. Reste à savoir si elle satisfera aussi entièrement le parlement et l'opinion publique, qui ! ont déjà remis une fois en question cet : incident, dont le gouvernement semble peu disposé à faire un "casus belli," malgré son ultimatum. ° n Le commandant du " Glasgow " chez le Président j Le commandant du navire de guerre britannique "Glasgow,'' ainsi que sir S J Reginald Tower, ministre de Grande-Bretagne à Buenos-Aires, ont fait une , visite à M. Trigoyen, président de la1-Réçublique argentine. 1 Londres pour les Américains No i. _ AUTOUR DE LA TOUR DE LONDRES Près de l'ancienne égliaê de Alliiallow'3 Barking idàns Byward Street, à côté de Ja Tcur), se trouve me plaque, mi3e en 1911 par la Pennsylvanie Society of New-York, à la mémoire de "William Penni, propriétaire fondateur et go-uveomieuir de Pennsylvania. Penn, né au district de Ja liberté le la Tour, fat baptisé dans cette église Je 23 >C'tobre 1644. En 1681 il reçoit par lettres d'Etat des erres d'une étendue de plus de 40,000 milles, à 'ouest de la, Delaware, en reconnaissance d'une lette de £16,000 que la Couronne devait à son père, 'amiral Penn. De là vient le nom de " Pennsyl-rania," donné à ce territoire par Charles IJ. A. Ulhallows, en 1797, John Quincy Adam§, qui devint e sixième Président des Etats-Unis, épousa Lo-uisa fohneon, la fille du consul américain à Londres. i cette époque Àdams était attaché au service de ton père, qui succéda Washington comme Président. [1 était alors ministre à la Cour de Londres. A 'extrémité nord-ouest de la Tour se trouve un ?rand bastion appelé Leg-g-e's Mount. Ver3 les Vîinories, si l'on descend la Church Street, on ar-ivera à l'église déclassée de Koly Trinity. A l'in-;ériçur se trouve un monument dédié à George Leggç, Earl'of Dartm&uth. (maître des ordonnances le Charles II), dont le bastion porte le nom, et sur :e donjon sont gravés les armes—étoiles et lignes -de "Washington. La mèTe de l'Earl Elisabeth îtâit fille de sir William "Washington, of Packing-:on, qui, d'après l'opinion de certaines autorités, ippartenait à une branche de la famille dont 3-eorge Washington lui-même fut le plus:'illustre ^présentant. Il s'y trouve également un monu-nent dédié au père de l'Earl, portant également *$$ armes. L'église AHhallows est ouverte tous et5 joute gratuitëmenf, de 10.30"à 5 h., excepte ;ntre'2 et 3 û Psut obtenir accès dans le temple Efoly Trinity frappez, ou adressez-vous au Sextom >f Saint-Botolph, Aldgate. Vous vous y rendrez par les bus : Nos 7a*, 10, 10a, 10sf, 13*, 17*, 18, 18a* 21, 21 A, 34*, 35f, 35a, 40*, 40a, 47 jusqu'à Monument Station, ensuite à pied le long ie Sastcheap, jusqu'à AHhallows ; ou par es Services 42, 73 jusqu'aux Minpries. tLes dimanches seulement. * *En semaine seulement. The Lcndon General Omnibus Ce., Ltd., Electrfc Railway Honse, Broadway, Westminster, S.W. 1 94- S8lme année. No 223 l'flh ififcÉin il M COMPLOTS ALLÈiMS m nmmm La grande indignation soulevée aux Stat-s-Unis par les intrigues allemandes n Argentine et au Mexique a encore été LUgmentée à la suite de la publication, >ar tous les journaux américains, des ioeumehts que. nous1 avons reproduits sa-nedi d'après le '"Times." Cette indigna-ion a complètement détruit les effets de a campagne pacifiste des pro-Allemands, .stucieusement menée de manière à coïn-ider avec le départ des conscrits pour es cantonnements. Le "World" de New-York publie un écit étonnant de la trahison teutonne ontre l'Italie, alors que ce pays n'avait >as çncore dénoncé le traité de la Triple-kllianee. L'information qui, croit-on, a té fournie au"World" par l'ambassa-leur d'Italie à Washington, montre com-nent l'Allemagne et ' l'Autriche, lorsqu'elles étaient les alliées dè l'Italie, ten-èrent de l'écraser entre les meules des [eux Empires du Centre, et de la forcer , accepter des conditions qui l'auraient nise commercialement, à la merci de eux-ci.' Le refus de l'Allemagne et de 'Autriche de signer le traité commercial [lié l'Italie désirait fut vaincu en 1892 lar le marquis di Rudinî, qui déclara au 'énéral Solms, ambassadeur d'Allemagne . Rome : ''•Excellence, le délai mis à ratifier ces raités commerciaux est une sorte de hantage de la part du gouvernement que ous représentez. J'ai l'honneur de vous nformer que si le traité en suspens n'est ias" signé dans les vingt-quatre heures, e brise la Triple Alliance et j'en fais orinaître au monde les motifs." La saisie de la Bosnie-Herzégovine est gaiement citée comme un accroc flagrant Sraïte à la 4e page.

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