L'indépendance belge

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s.n. 1917, 08 Juni. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82p3n/
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L'INDÉPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) admtntstttation et redaction: bureau a paris: t/eiur\peni fl ib1iim 1017 ( 3 mois, 9 shillings. 1 , ninpstr highholboen wc1 u' place de la bourse. VENDREDI 8 JUIN 1917. abonnements: s mois, 17 shillings. I CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. DANE_.ST?:'HIG^,_holbokn vv.c.i. (311-5 7 et En vente à Londres à 3 h. le jeudi 7 iuin. 1 i an. sa shillings. LA SITUATION Jeudi, midi. i .es pertes britanniques dues aux sou marins allemands, pour l'a semaine q finissait le 3 juin, n'ont été que de quin navires de plus de 1,600 tonnes et i trois navires de moins de 1,600 tonne ce qui constitue le résultat le moins d favorable depuis février dernier. Bien qu'il soit impossible de jug de l'importance réelle des pertes sur me puisque le tonnage exact coulé ne no est pas révélé, il y a évidemment, da les dernières statistiques, dont nous do no'.ss les détails complémentaires pl loin, des symptômes d'une améliorai sensible de la situation. Le danger cl sous-marins n'est pas écarté, loin de 1 mais il est! permis de dire qu'il est ci conscrit, et c'est là un point importai Un danger qu'on peut mesurer est i danger à iftoitié vaincu. Dans certains milieux allemands, cei opinion semble également commencer prévaloir, et il est assez curieux de vc 1' "Ost-Preussische Zeitung" annonc .que le Chancelier de l'Empire s'occu d'arriver' à un" arrangeront avec Grande-Bretagne et simultanément ai le ; Etats-Unis. Or, pareil arrangent* ne saurait être conclu, le journal reconnaît, qu' "à condition que l'Ai magne se déclarât prête à faire l'hur liante concession que la guerre sous-n rine est contraire aux lois internat nales et que, par conséquent, elle y : nonce." Ce serait, eu somme, une nouvelle traite allemande, et le résultat qu' semble en attendre chez nos ennemis de fournir des bases en vue de négoc tions de paix séparée, dans le but détacher les Etats-Unis et la Gran< Bretagne ! C'est là évidemment une chimère al mande et l'affirmation du journal al mand, qui dit avoir d'excellentes raise de croire que la question (de l'aband de la guerre sous-marine) est prise considération par le gouvernement i périal, demande à être confirmée, fait que la question est soulevée indiq toutefois que nos ennemis s'aperçoiv< que les résultats de la guerre sous-n rine quoiqu'imposants, ne sont pas nature à nous réduire à merci. Quant à espérer détacher la Gram Bretagne et les Etats-Unis, à cette heu par une concession qui n'en serait p une, c'est vraiment se faire d'étran] illusions. Comme l'a dit M. Ribot, cette guei doit finir par une victoire, car toi autre solution n'en serait pas une. L'abstention russe a pu retarc l'échéance, mais elle ne peut l'écart et si nos Alliés d'Occident, revenant une plus saine compréhension de lei devoirs et de leurs intérêts, voulaient mettre de la partie, la guerre prendr rapidement une autre tournure. "La démocratie russe," a dit M. 1 rensky, "se prépare à créer une fo organisée en état de soutenir vigour< sement et effectivement, les revendi tions et les déclarations de la Russie; il est nécessaire que notre armée s prête à se battre à tout moment et qu'< soit à même non seulement de rester i la défensive, mais d'entreprendre i offensive." Malheureusement, ce ne sont là c des paroles, et ce qu'il faudrait en moment, ce sont des actes. La grève de Pétrograd, heureuseme: est évitée, et 1' "incident" de Cronstf est, paraît-il, réglé. Par contre, le hs oommandement dans les armées se r sent du relâchement de la discipline e doit rendre fort difficile la tâche de cer-s- tains chefs. Tous ont voulu, a dit M. ai Kerensky, donner leur démission, mais ze il a prévenu ce geste en interdisant aux ie officiers de démissionner, s, On annonce cependant ce matin que é- le général Gourko, commandant d'un groupe d'armées sur le front occidental er russe, a demandé à être relevé de son r, commandement. us Malgré la situation embrouillée, Ber-ns lin s'efforce de nous faire croire qu'il n- faut s'attendre à une reprise de l'offen-us sive russe. C'est sans doute pour nous jn endormir pendant que se pçépare le noues veau plan allemand dont la Russie fera, à, on peut en être certain, les frais si les r- négociations, entamées à Stockholm en it. vue d'une paix séparée, n'aboutissent in pas. Les divisions ramenées momentané-;te ment sur notre front, réapparaîtront, à on peut en être certain, sur le front iir russe au moment opportun, lorsque nos er ennemis seront en mesure, sans danger pe pour l<*f ront occidental, de reprendre la l'offensive qui, cette fois-ci, doit, dans •ec leur esprit, leur livrer Pétrograd et nt Odessa. le Pour le quart d'heure, nos adversaires le- ont les mains pleines sur -notre front. ii- Sir D. Haig ne leur laisse pas le temps ia- de respirer et l'avance sur la Scarpe que io- relatent les deux derniers communiqués re- britanniques indique que sur ce front Hindenburg n'aura aucun-repos, re- Nos Alliés, continuant leur offensive, on ont occupé les pentes occidentales de sst "Greenland Hill" sur un front de 1,500 la- mètres, faisant 162 prisonniers, et ont de progressé également à l'ouest de I^ens. le- Le combat d'artillerie, dans ces sec-•teurs, ainsi que du côté d'Ypreset d'Ar-le- mentières, se poursuit également avec le- une grande violence, pendant que les ins aviateurs, un peu partout, abattent 'des on appareils ennemis. en Au nord de l'Aisne, les Allemands m- attaquent encore toujours les positions Le françaises. Tout le long du Chemin des ue Dames, ainsi qu'entre l'Ailette et la :nt route de Laon, la lutte continue, très îa- vive. Du côté d'Hurtebise, deux attaques de ennemies furent repoussées, de même deux autres contre le Bois Mortier, au le- nord de Vauxaillon. re, Par contre, sur le front de Pantliéon-us Ferme La Royère (au nord du Chemin jes des Dames), où les attaques de l'adversaire furent particulièrement violentes, 're il réussit, mais sur un point seulement lté (au nord de Filain) à entamer un peu les positions françaises. Partout ailleurs, 1er ses tentatives restèrent sans résultat". 2r, Dans le secteur de Nieuport égale-à ment le duel d'artillerie se poursuit vio-îrs lemment. se Sur le front italien, les Autrichiens, ait exposés à un bombardement sévère, ont été obligés de ramener leurs détache-^e- ments avancés un peu plus en arrière "ce (secteur de Flondar, au sud de Ja-:u- miano). :a- Vienne parle d'un gros succès dans et cette région, où 6,771 Italiens, dont 271 oit officiers, auraient été faits prisonniers, 41e portant à 22,000 le total des prisonniers iur faits pendant "cette bataille défensive." tne En Amérique, l'inscription nationale a donné les résultats attendus, et mal-ue gré l'active propagande faite par les ce pacifistes et les adversaires du service militaire, le total des inscriptions dé-it, passe dix millions ! idt Ce ne sont pas encore des soldats, ,ut mais il y a là de quoi faire des armées es- -splendides, qui réduiront à néant les lui spéculations de nos ennemis. OPERATIONS NAVALES Les pertes en mer Arrivées et départs des navires mai chauds de toutes nationalités et dépas sant 100 tonnes dans les ports d Royaume-Uni (non compris les bateau de pêche et locaux), pour la semain finissant le 3 Juin 1917, à 3 heures d l'après-midi : Arrivées: 2,693; départs, 2,642, cor tre 2,719 et 2,768 la semaine précf dente. Navires marchands britanniquf joulés par mines ou sous-marins : A dessus de 1,600 tonnes, 15 ; en dessous c 1,600 tonnes, 3, contre 18 et 1 la semaine précédente. Nayires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 17, '- contre 17 la semaine précédente, s- Navires de pêche coulés, 5, contre 2 u la semaine précédente. x La statistique hebdomadaire italienne renseigne 492 entrées et 446 départs. Six bateaux à voiles italiens de moins de 200 tonnes, deux bateaux de pêche, et un ; steamer de moins de 2,300 hommes ont été coulés. j a Le bombardement d'Ostende u Amirauté, mercredi.—Des clichés e photographiques pris au-dessus d'Os tende au cours de reconnaissances aériennes, montrent que le bombardement d'hier a sérieusement endommagé ou totalement détruit la majorité des ateliers dans les chantiers du 'port. L'entrée du bassin, le quai, l'abri sous-marin et un destroyer en réparation ont été sévèrement avariés. *11 paraît également que plusieurs bateaux ont été coulés. La version allemande rn communique officiel de Berlin dit : monitors ennemis ont bomibardé snde dans la matinée du 5 juin, nt et blessant un grand nombre de ls belges et causant quelques dégâts maisons particulières. Des forces s supérieures protégeant les moni-> avancés, ont eu un engagement avec x de nos torpilleurs de garde, dont le S. 20, a été coulé après un vif ibat, tirant jusqu'au dernier nent. Une partie de l'équipage a recueillie par nous. Les forces enne-s qui ont été atteintes plusieurs fois, sont retirées sous le feu de nos bâtes côtières. » * * ie nombre de destroyers allemands ssés était 6. Plusieurs de ces navires ?nt atteints; en plus du "S 20" cou-un autre destroyer fut sérieusement ommagé. Aucun bateau britannique été atteint. Les photographies ob-ues d'Ostende ne montrent aucune ison endommagée en dehors des bâti-îts dans les chantiers. S'il y a eu des ges tués, ainsi qu'il est affirmé par ■Allemands, c'est qu'ils étaient em-yés dans les chantiers'. OPERATIONS AERIENNES Le dernier raid sur la Tamise Amirauté, mercredi. — Hier après-midi, 5 juin, à 5 h. 30, quatre pilotes du Royal Naval Air Service en patrouille au large de Dunkerque, observèrent environ 18 avions ennemis près d'Ostende. Des engagements sans décision eurent lieu et l'ennemi fut poursuivi dans la direction de l'Angleterre. A son retoui l'ennemi fut attaqué par un hydroplane d'une station aérienne de la côte du Kent. Deux aéroplanes ennemis furent tour à tour détruits par ce pilote qui, après son exploit, alla atterrir à Dunkerque. D'autres engagements entre des appareils du Royal Naval Air Service de stations intérieures et l'ennemi ont également eu lieu au-dessus de l'estuaire de la Tamise. Plus tard, dix pilotes de la base navale aérienne de Dunkerque attaquèrent au large d'Ostende 16 avions ennemis, revenant de leur raid sur l'Angleterre, et de nom'breux combats eurent lieu. Deux de ces avions furent c<tmplèternent détruits, et quatre autres furent contraints de descendre désemparés. Deux de ceux-ci sont également considérés comme détruits. Un des aviateurs ennemis capturés est mort hier. * • * Le rapport complet de la police donne le nombre total des victimes du raid sur la Tamise. Il signale 12 tués et 36 blessés. Les dés'âts matériels sont neu importants. Deux raids sur Bruges Amirauté, mercredi.—Dans la nuit du 4 au 5, un- raid de bombardement a été exécuté avec succès sur des bateau:-ennemis dans le port de Bruges. Une grande explosion suivie d'autres, moins violentes, ont été entendues. Un seconcï raid a eu lieu sur le même objectif à ls levée du jour. Plusieurs tonnes de bombes ont été jetées. Un ballon captii a été abattu par un de nos aviateurs. a ete abattu par un de nos aviateurs. Tous nos appareils sont rentrés. L'activité des aviateurs belges Le Havre, mercredi.—Nos aviateur; ont bombardé les gares de Vyswegen ei de Langemark. Huit avions allemands abattus Les aviateurs français ont abattu sept aéroplanes et un ballon captif allemand' au cours de la journée du 5 juin. Il est confirmé qu'un autre appareil enneimi i été abattu le 4 juin, à l'est de Filain. Champs de blé bulgares incendiés Un communiqué allemand signale qu< des aviateurs britanniques ont jeté de: bombes incendiaires sur des champs de le blés mûrs, sur la rive orientale de la r: Strouma (Bulgarie). d Gaza bombardé Des aviateurs britanniques ont jeté ^ des bombes sur Gaza, Hareira et Beers- V.niÛn RÏ7SS1K q ■—• M. Sazonoff, qui avait été nommé ^ ambassadeur de Russie, dans les der- ^ niers jours de l'ancien régime, a été mis ^ à la retraite. e — Le général Alexeieff aurait été nom- j mé conseiller militaire du gouvernement russe. •— Le général Alexeieff a dit dans une p entrevue avec un membre u congrès des officiers: "J'ai fait tout ce qui était possible pour renforcer l'armée et je v quitte mon poste avec la conviction d'à-voir accompli mon devoir. Je prie Dieu 0 de sauver la Russie. Aussi longtemps que c l'ordre et la discipline régneront dans a l'armée, la Russie continuera à exister. Bientôt, je ne serai peut-être plus qu'un simple citoyen, mais je suivrai vos tra-vaux de réorganisation de l'armée avec ^ le plus grand intérêt." DANS L'INTERNATIONALE • —*— f L attitude des Socialistes e ^ E Pétrograd, 5 juin. — MM. Arthur c Henderson, Albert Thomas, ministre 1 français des munitions, et M. Valider- c velde, le chef socialiste belge (président du Bureau international socialiste), ont envoyé hier la lettre suivante au Conseil r des délégués des ouvriers et soldats : r Nous avons été extrêmement surpris t par l'appel pour une conférence inter- s nationale qui a été publié dimanche J dans 1' "Isviestia," l'organe du Conseil c des délégués des ouvriers et soldats. 1 Pendant le mois dernier, les déléga- r tions britanniques, belges -et françaises 1 ont eu des conversations avec le Conseil s au sujet de la convocation éventuelle d'une conférence de l'Internationale so- « cialiste. Les négociations ainsi commen- 1 cées n'étaient pas terminées. Vous aviez 1 demandé à la délégation belge une note s qui vous a été envoyée et à laquelle vous £ n'avez pas encore répondu. Vous avez € également invité les organisations majo- v ritaire et minoritaire britanniques à venir discuter avec vous les conditions 1 auxquelles la convocation serait faite. s Nous ne pouvions pas nous attendre à ce 1 que vous convoquiez une conférence dans I des conditions que les négociations pré- c cédentes ne nous permettaient pas de ' prévoir. Pendant ces négociations, nous mar- c 1 quâmes notre accord avec vous sur la formule de paix du Conseil des délégués ,j des ouvriers et soldats à la condition expresse que cette formule de paix serait clairement définie et libellée de façon à n'exclure ni la libération de territoires t en accord avec le vœu de leurs habitants, ni la réparation pour les dégâts commis ( aux pays envahis. D'un autre côté, nous j avons formellement déclaré qu'il était impossible pour nous d'appuyer une ( conférence plénière avant d'avoir rédigé j de commun accord une série de condi- ^ tions assez définies pour dissiper tous ^ doutes, pour décourager toutes manœu- j vres diplomatiques par nos ennemis et ] ]Wir répudier les fractions socialistes . qui ne seraient pas disposées à coopérer j à l'œuvre d'anti-impérialisme pour la- \ ' quelle vous convoquez l'Internationale. Nous' sommes plus que jamais convain- 1 eus qu'une réunion plénière à laquelle : seraient admis ceux qui appuient la pré- ; sente politique des socialistes majoritaires dans les empires centraux serait ; nuisible et dangereuse, et laisserait le doute qu'une paix juste et permanente est possible avant que l'impérialisme agressif n'ait été détruit. La lettre ajoute qu'il n'est possible de : penser à une action commune que quand < les socialistes allemands auront publié : une déclaration proclamant une rupture ! avec l'impérialisme agressif et avec le ' Kaiser, et conclut ainsi : "Enfin, nous attirons votre attention - sur le passage de votre déclaration au . sujet de la liquidation politique "avec s gouvernements et les classes inipé-alistes." Nous sommes complètement 'accord avec le conseil en affirmant la écessité d'une rupture entre le socia-sme et les gouvernements de classes dont s buts de guerre sont teintés d'inipé-ialisrn®, mais nous n'avons pas cessé et ous ne cesserons pas de considérer u'une union nationale contre l'impé-ialisme agressif est un devoir obliga-)ire pour toutes les classes et l'un de :ux dont le prolétariat socialiste ne ourrait se désintéresser sans abdiquer ; sans compromettre les intérêts vitaux e la démocratie et du socialisme. Nous serons heureux d'assister à une Million pour nous expliquer plus com- lètement. ' ' —Reuter. * * * Voilà qui dissipe tout malentendu, oilà un langage net, clair, sans réti-înce et qui confirme combien nous avons u raison de défendre M. Vandervelde antre les reproches qui lui étaient dressés sans qu'il pût y répondre. * * * Nos lecteurs trouveront ci-dessous une ittre du citoyen Hubin au directeur de "Humanité" : Paris, le 1er juin 1917. Citoyen Renaudel, Dans votre article du 31 décembre, re-itif à la conférence internationale, vous éclarez que les Belges iront à cette "con-érence, Vandervelde et de Brouckère y tant délégués. Permettez-moi simple-îent, à titre de Belge et de député so-ialiste belge, de faire les plus formelles éserves sur la portée du mandat soi-isant attribué par le Parti ouvrier elge à Vandervelde et à de Brouckère. Je n'insisterai pas sur les conditions ratérielles créées par l'occupation enne-lie et qui, nécessairement, empêchaient oute discussion et toute délibération érieuse. J'ai la certitude morale que amais la classe ouvrière belge, à la-uelle j'appartiens et que je crois con-laître aussi bien que quiconque, ne don-terait mandat à personne de se mettre en elation avec des Allemands, fussent-ils ocialistes, fussent-ils minoritaires. Cette classe ouvrière se souvient, en ffet, que pendant la première année de a guerre pas une voix n'a protesté au leiclistag contre les horreurs et les mas-acres de l'invasion de la Belgique. Elle ,ime la paix, elle veut la paix, mais il st quelque chose eju'elle aime et qu'elle eut par-dessus tout, c'est la justice. Si l'Allemagne pouvait obtenir une iaix à la Scheidemann, et si les partis ocialistes des pays alliés ne se sentaient li le courage ni la ténacité nécessaires >our lui infliger le châtiment de ses rimes, cette proclamation solennelle, >ar la classe ouvrière elle-même, du riomphe de la violence brutale et de la léloyauté sur le bon droit et la justice ;erait la mort de tout idéal chez le leuple. J'ai la conviction qu'il en a rop besoin pour l'abandonner ainsi. ^ J'estime, quant à moi, que l'action les partis ouvriers doit se manifester, ion en palabres internationaux, mais au ein même des pays respectifs, pour les irienter vers des buts de guerre et une ionduite de la guerre qui concilient à a fois les légitimes aspirations natio-îales aveç les nécessités fondamentales le la démocratie. C'est à cette action nterne pendant la guerre que nous jourrons nous reconnaître après la >uerre, pour constituer enfin une véritable Internationale ouvrière. Quand es socialistes allemands et autrichiens luront versé pour la eonquête des libertés les plus élémentaires la dixième partie du sang qu'ils versent maintenant jour le roi de Prusse sur les champs de bataille, peut-être alors, même s'ils l'ont pas réussi, pourrons-nous causer ivec eux. Que la classe ouvrière, dans la lutte ictuelle, ne se laisse pas démoraliser par a dureté des sacrifices qui lui sont de-nandés. Elle a, sans aucun doute, de égitimes et nombreux motifs de plainte. Vlais quand l'avenir et la vie même de ses droits les plus sacrés sont en jeu, juand son idéal le plus nécessaire est nenacé, qu'elle ait toujourfT^présente à .'esprit cette admirable parole du grand taciturne : "Je n'ai pas besoin d'espérer pour entreprendre, ni ele réussir pour oersévérer." GEORGES HUBIN, Député de Huy (Belgique). ! 88ème année. No 134

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