L'indépendance belge

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s.n. 1915, 11 Maart. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vm42r3q86b/
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Ht 17 F ér\ 17 ' ROYAUME-UNI: ONE PENNY- jl fj j| ^ m.'P' jj_| * CONTINENT: 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. ,min0pc irr-iun mapc iqir CKEGistered as a _ TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, JEL 1)1 11 MARS 1915. newspapebj Conservation par le Progrès. SOMMAIRE. LA SITUATION : Succès britannique à Neuve=Chapelle. — Nouvelle offensive allemande sur l'Yser et en Pologne. — Sous=marin allemand coulé. — Progrès dans les Darda» nelles. — Les Allemands décrètent l'instruction obliga= toire en Belgique. Deux préfaces. — Henri Davignon. " Victory as Usual"— Camille Roussel. Billet Parisien. — Jean - Bernard. La justice pendant la guerre.—C. R. Le martyre des Belges. Saint-Patrick. Interview de M. Paul Hymans.—Champal. Belgian Orphan Fund. Napoléon. — Marcel Loumaye. Faits menus, menus propos. — Bob. En Belgique. — D. Lettre de Gand. Echos. Les conférences.—J. J. Un Zeppelin détruit à Tirlemont. Nécrologie. LA SITUATION. Jeudi, midi. < Le dernier bulletin publié à Paris si- i gnale un important succès des troupes ] britanniques dans la région de La Bas- i sée, où elles ont enlevé d'assaut le village de Neuve-Chapelle. Les pertes des : .Allemands ont été très sérieuses et, rien : qu'en prisonniers, un millier des leurs 1 sont tombés entre les mains de nos al- < liés. j Les Allemands s'étaient emparés de 1 Neuve-Chapelle le 26 octobre, et malgré de violentes et nombreuses contre-attaques, au coui;s desquelles les troupes indiennes se distinguèrent particulièrement, avaient pu s'y maintenir depuis. En Champagne et en Argonne, sa lutte, toujours très vive, se dessine dt^ j plus en plus en faveur d&nos amis. -Jl Du côté de Fontaine-Madame les*l Français ont détruit-un blcekhouse et Mva.nçç d'une cinquantaine de mètres, j ■&' • 'V '4p*T-" y4' '!>* v"> VVS:ISa illent d'une grande apretê se poursuit. Les positions y changent de mains plusieurs fois par jour, et on ne sait en- 1 core à l'heure actuelle qui reste maître de la situation. Le bulletin allemand admet que la lutte est sérieuse dans cette région, et que les pertes ont été sévères, celles des Français étant estimées à trois fois celles des Allemands, soit 44,000 hommes. Ce qu'il faut netenir de ce communiqué c'est que les Allemands avouent avoir perdu 15,000 hommes. Quant à la situation en Alsace, on verra, par les dépêches publiées plus loin que les Français, en dépit des con- < ditions climatériques détestables, non 1 seulement y maintiennent leurs positions, • mais progressent constamment, con- 1 trairaient à ce qu'affirment les journaux à la solde de l'Allemagne. 1 Comme le signale le bulletin officiel français, les Allemands bombardent depuis hier Nieuport au moyen de gros obusiers î Ce bombardement serait-il le prélude d'une nouvelle offensive teutonne sur l'Yser? A en croire une information .du " Morning Post," datée d'Amsterdam, on serait tenté de le : s.i3A juRuoiut: spuBiuajiy saj 'ajIOJD nord de la ^Belgique de sérieux renforts, ainsi qu'un important matériel pour la construction de ponts. Mais il < convient de n'accepter qu'avec circon- 1 spection les nouvelles venant de Hollan de. Les Allemands se servant fréquemment des journaux des pays neutres pour répandre les bruits qu'ils ont intérêt à faire accréditer chez les Alliés ! Un nouveau changement se dessine sur le front oriental. Les Allemands rassemblent des forces considérables dans la région Chorzele-Drobin, au nord et au nord-ouest de Varsovie. Les troupes qui participent à ce mouvement proviennent des corps repoussés par les Russes sur le Niémen renforcés par ceux de la région de Grodno et de formations nouvelles venant de l'intérieur de l'Allemagne.C'est toujours Varsovie qui est visée. J1 ne faut probablement voir dans JihMÉactique qu'une tentative de don-^elque répit aux corps allemands Barrai von Eichhorn dont la retraite pre^itée mettait en danger toute l'aile gauche allemande. C'est dans ce même Iwt <|vii les- Alternauxfs -e"»ltardeut 4ajj>, le siège d'Ossowiec où leurs gros" obusiers ne produisent que de bien médiocres résultats. Les troupes turco-allemandes n'ont pas complètement abandonné l'idée de s'emparer du canal de Suez. Pour réaliser leurs projets chimériques, ils construisent, dit-on, un chemin de fer qui faciliterait beaucoup la tâche du corps expéditionnaire. Les pirates teutons n'ont coulé, hier, aucun navire de commerce. En revanche, un de leurs sous-marins, le " U 12," attaqué par le contre-torpilleur britannique " Ariel," a été envoyé au fond de l'eau avec une partie de son équipage. C'est, depuis le début de la guerre, le huitième sous-marin allemand coulé. Dans les Dardanelles, les opérations contre les forts turcs ont été reprises, hier, et le super-dreadnought " Oueen Elizabeth " se trouve de nouveau dans le détroit. On peut en conclure que toutes les batteries turques sur les deux rives jusqu'à hauteur du goulot sont réduites définitivement au silence. On a lu avec satisfaction l'éloge fait par l'amiral anglais de la belle conduite des navires français " Gaulois " et " Suffren," dont le concours a été justement apprécié. Nous publions plus loin le texte de la déclaration ministérielle du nouveau Cabinet grec par laquelle celui-ci prétend justifier son attitude neutre. DEUX PRÉFACES. " La Belgique, fière et confiante, s'offre au jugement de l'univers " ainsi conclut M. Paul Hymans, le nouvel envoyé du Rc.i des Belges auprès de S.M. bri-tannique, après avoir passe en revue au seuil d'une brochure réunissant les documents politiques et diplomatiques de la guerre, les raisons du bon droit belge. Ht M. Jules Vanden Heuvcl, aujourd'hui ministre du Roi près du Saint-Siège, préfaçant à son tour le recueil des rapports de la Commission d'enquête, termine une étude de discussion juridique par ces mots: "Quand cette longue et terrible guerre aura pris fin, la Belgique pourra fièrement regarder le passé et envisager l'avenir. Elle aura droit à tous les respects. A la couronne de la loyauté méritée par sa noble attitude, à la couronne de l'héroïsme conquise par sa petite armée sous la direction du plus vaillant des rois7 elle aura joint la couronne du malheur, tressée par les souffrances-de ses enfants." Il convenait que deux hautes autorités politiques de notre pays, répondant t-. * l'une et l'autre à l'appel du gouvernement, couvrissent ainsi de leur science, de leur talent et de la vigueur de leur caractère la publication officielle des documents où réside pour tous les esprits impartiaux l'évidence de la loyauté belge et du crime allemand. Précédées de leur sobre et lumineux commentaire, ces deux publications suffisent à servir la propagande belge à travers le monde. Seules la mauvaise foi ou l'indifférence systématiques sont faites pour résister à la lecture de ces deux brochures. On ne peut rien trouver de plus facile et de plus clair à mettre sous les yeùx des gens de bonne volonté. Tout le reste est littérature. Que cette littérature aussi ait son utilité, j'aurais mauvaise grâce à le nier. La documentation ne doit pas -e borner à l'armature de la vérité; chaque pièce a son histoire et son commentaire, et il y a autour d'elle toute une matière d'humanité qui décuple sa valeur et sa force probante. Un traité, une correspondance diplomatique, une publication de textes, la suite même des événements, sont un sujet de dissertation où 'a vie d'un livre comme celui de M. Waxweiler, par exemple, participe à l'activité de la conscience universelle. Et les rapports de la commission d'enquête, réduisant à Ja sobriété de procès-verbaux l'infinie et pathétique immolation de la patrie, invitent eux-mêmes la sensibilité du monde à chercher sous l'ensemble des témoignages répétés, les cris de douleur et.lt> clameurs de haine où se dissimule la passion d'une peuple martyr. Mais il ne faut •■pas admettre tout le monde au périlleux honneur de développer ainsi les doubv richesses de la documentation belge. U n'y a pas lieu de multiplier les h jruments littéraires chargés de disséminer une vérité contenue tout entièi. vns la double synthèse offerte aujourd'hui au public. Rien n'a donné aux neutres le sentiment de l'infériorité morale allemande dans le conflit suscité par l'empire, autant que l'inondation de brochures, de tracts, d'articles et de lettres de tout genre sous laquelle ces pays ont été submergés dès les premiers jours de la guerre. La réponse belge, dédaignant de relever l'absurde et le démesuré, s'attachant scrupuleusement à la vérité tangible, contrôlable et évidente, malgré l'inévitable médiocrité des moyens à sa disposition, suscite chaque jour l'intérêt et l'attention des gens impartiaux par sa dignité, sa réserve et la modération même de ses organes. Aussi le Livre Gris, les discours du Roi et du chef de cabinet, les proclamations au peuple et à l'armée, l'établissement péremptoire des faux introduits ^ par l'Allemagne dans les documents.vo-. UV -v; cHivis eiM-SO • pages, d'une part, les 12 rapports de la ■ commission d'enquête, les extraits essentiels de la lettre pastorale du Cardinal Mercier, d'autre part, voilà qui doit : permettre à tout homme sincère de se ■ faire une opinion sur le cas belge. Les préfaces lui serviront de guide. Une lettre que je reçois de Suède ■ m'assure que les plus sincères tenants, en ce pays où ils diminuent de jour en jour, de la cause allemande se voilent la ' face quand on leur propose la violation ; de la neutralité belge. Et c'est en effet • le crime initial, après lequel les pires : horreurs de l'invasion et de l'occupation allemande dans notre pays, apparaissent comme des manifestations lo- ' giques du principe de la Kultur : la force prime le droit. Ce crime, M. • Paul Hymans en établit l'histoire après en avoir délimité le domaine. 11 n'est pas; inopportun en effet de rappeler à toute occasion le caractère international et conventionnel de la neutralité belge, car elle est un phénomène historique et juridique dont aucun citoyen de pays libre ne peut se sentir affranchi. Elle pèse dans la conscience du monde comme une responsabilité impossible à soulager. Et ceux-là qui s'étonnent que la Belgique ait accepté de mourir pour y demeurer fidèle, ignorent ce qu'elle ; représente dans la conscience de l'hu-1 manité. Le rôle primordial de l'Angleterre dans la sauvegarde du droit belge apparaît dans son intervention heureuse lors d'e la guerre de 1870. L'étfcnge, tortueuse et finalement désastreuse politique de l'empire allemand pour prépa- ■ rer, justifier, et perpétrer l'attentat des 2 et 4 août. Rien ne la fait ap- ■ paraître avec plus de sévérité que 1'énumération des démarches et des i attitudes de ses diplomates, de ses : gouvernants et de ses hommes de guerre; la duplicité, le mensonge, le bavardage, l'aveu, la réticence ; et la contradiction sont égrenés tout ; le long de ce chapelet d'infamies que : balbutie l'incohérence allemande au re-. gard de la simple et scrupuleuse loyauté i des autorités belges. Fidèle à ses traditions de parlcmcn- ■ taire, M. Paul Hymans n'use d'aucune ■ subtilité pour défendre J : droit belge. 11 sait que celui-ci n'a besoin d'autre défense que d'être exposé sans phrases, dans sa simplicité ferme et nue. Et il ■ n'est pas de meilleure diplomatie à : l'heure où nous sommes. Et même au milieu des cent conflits d'intérêts ou d'ambition que l'avenir peut éveiller il n'y en aura pas de meilleure pour la Belgique. ■Délégué dè son pays aux conférences » f ■ de La Haye, M. J. Vanden r i Heuvel, ancien ministre de la Justice et i professeur à l'Université de Louvain, 1 1 était qualifié plus que quiconque pour t confronter les prescriptions du Droit des r • Gens avec les faits recueillis par la com- ê ■ mission d'enquête. Les 12 rapports sont s ■ de valeur inégale. Rappelons-nous, r ' comme au début, les rumeurs dénonçant > les atrocités allemandes sur les plateaux j > de Herve et de Louveigné, devant Liège, à ' parurent invraisemblables et quelle ti- e : midité marque les premiers pas dans f l'œuvre de les vérifier et de les étayer f - par des faits. La répétition des horreurs, r • leur extension, leur analogie, la sorte de I • rite satanique suivant lequel elles s'ac- c ' complissent, permet aujourd'hui d'en r > dénoncer le système. Les opposer à la r ■ codification des lois de la guerre par 1 - l'organisme international suscité par r t l'accord des Puissances aujourd'hui bel- t ' ligérantes n'est-ce pas établir la faillite [ î nécessaire d'un droit privé, par destina- g ; tion de sanction et conclure à l'arbi- p . traire à l'artifice d'une notion interna- t ' tionale du droit? . . r M. Van den Heuvel conclut à tout f l'opposé. Il réclame une triple sentence c du tribunal des nations gardiennes de f : l'honneur d'une civilisation hors laquelle c , l'Allemagne s'est mise de propos déli- a - béré : c " Sentence de condamnation contre s : les dirigeants de la guerre qui, au nié- c i pris de tout droit et de toute justice, ont a i violé la neutralité de la Belgique et ont s livré ensuite ce pauvre pays à toutes les t i horreurs d'une sauvagerie sans précé- i dent ! "Sentence de châtiment. Il-ne suffit £ pas de mettre au pilori de l'histoire les auteurs des atrocités qui" ont été perpé- c 4ir faut ost.^tater K-ontradicroîfie- ment leur identité, les traduire devant une justice régulière et leur faire subir la peine que méritent leurs actes. Sentence de réparation. Lorsqu'il s'agira de régler les comptes, la Belgique devra être largement indemnisée. Les Puissances garantes ont inscrit cette indemnité en tête de leurs revendications." Si l'enquête dont nous possédons aujourd'hui l'embryon, devça pour aboutir à cette sentence, être recommencée, élargie et appeler devant elle tout le peuple libéré du joug de silence et d'épouvante qui pèse encore sur lui, l'interrogatoire est déjà prêt. M. Vanden Heuvel prend un à un tous les articles du code de La Haye, éclairé par le commentaire des compétences appelées à le rédiger, et dont quelques-unes furent allemandes. Déjà les éléments de répons» réunis par l'enquête sommaire permettent d'établir qu'il n'est aucune des. prescriptions qui n'ait été violée en Belgique par l'envahisseur. L'auteur 'dé la; préface discute longuement l'excuse an-ticipative que celui-ci a essayé de se ménager en excipant, avant même d'avoir franchi la frontière, de la participation des civils à la guerre. Nulle part l'occupation allemande ne s'étaie sur des faits déterminés ; partout elle se reproduit avec une généralité systématique qui se donne son propre démenti. Les représailles collectives et anonymes, annoncées par les affiches et les proclamations allemandes pour des faits de guerre ne sont justifiables à aucun titre et quand bien même, ce qui n'est pas, des civils isolés auraient tiré. Il y aura lieu de revenir sur cette longue étude de quarante pages. ■La documentation belge a désormais de solides et utikœiâssiss s. r • «MÇRJ DAVmx œ. "VICTORY AS USUAL." *-«»-. Le mot du jour. —- Les moyens anciens. — Comparaisons. — Les "gigantesques silcrifices."—A la Chambre des Communes. Jeudi.—" Victory as usual " ! C'est I le mot du jour, dû à M. Lloyd George, b qui l'a lancé, hier, à la " House of Com- r nions "... On était un peu fatigué, n'est- q il pas vrai, du " Business as usual " — c et le changement est d'ailleurs d'à propos. F En effet, les dépêches du matin sont, t aujourd'hui encore, favorables aux al- n liés. Sous-marins coulés, nombreux prisonniers allemands. A peine un léger p point noir, là-bas, en Pologne, où les ( Allemands auraient une légère avance, 1 non déterminée à l'heure actuelle. Mais , chaque jour apporte un élément nou- p veau pour alimenter la chronique en ce -qui concerne les procédés de guerre al- c mands : ,— "Vilenies as- usual"! pourrait-on 1 dire à leur sujet, é Aujourd'hui, les Russes se plaignent d'être aspergés de poix brûlante par les p brutes. En France, c'est du pétrole en- c flammé qui est lancé sur les soldats. Les s feux grégeois. Les germains adorent re- t prendre les moyens mis en honneur au t moyen-âge: à quand l'huile bouillante? £ Que l'on compare ces moyens de com- ' bat avec la lente et majestueuse entrée r de la flotte alliée dans le détroit des Dar- j danelles : Ceci rappelle de magnifiques p pagfs d'tystojre — et c'est la bataille c au grand jour. Si la brutalité des gros canons enlève quelque beauté à. cette f force qui tonne, un sentiment rachète a cette brutalité : 1 — U semble, peut-on dire, que c'est t la civilisation qui s'avance, là-bas, vers le Croissant, repoussant les Barbares, t Les i urcs sont, actuellement, admirablement symbolisés par leur emblème religieux: ce croissant ne représente que le quart du soleil! C'est peu: l'a civilisation désire le soleil entier!... Cette plaisanterie, un peu grosse., peut faire penser, néanmoins, que la politique de plusieurs des pays balkaniques ne reçoit guère une très grande lumière Aujourd'hui, les dépêches nous apprennent que le nouveau ministère grec (le ministère du Roi) ne songe qu'à; l'intégrité de son territoire... , La Bulgarie, elle, semble avoir plus peur de ses voisins que des Allemands — et n'a guère une attitude très héroï« que... La Roumanie, elle, semble préparer la guerre et les dépêches annoncent un état de siège prochain... Et les Allemands, pendant ce temps, par la voix du président du Reichstag, déclarent (on le savait un peu) que les sacrifices de l'Allemagne " sont gigantesques "... Ces militaristes sont extraordinaires. Ils parlent, " le cœur lfcJ ger," de ces sacrifices de vies humaines.. Si l'on pouvait connaître la pensée de la majorité du peuple allemand, on serait, je p>ense, bien étonné. Mais, dans ce pavs, la force*primant le droit—c'est le droit, de penser qui est surtout atteint. Ces sacrifices " gigantesques " sont faits surtout parce que, en 1878, le parti aristocratique possédait au Reichstag 162 sièges — tandis c|u'aujourd'hui ils n'en possède que quelque 25.. Voilà la raison des sacrifices gigantesques. CAMILLE ROUSSEL. BILLET PARISIEN. , i Lisez-vous les fai's-divers ? ( Ils présentent parfois de l'intérêt, car < ils échappent à la censure, qui les dé- ; daigne ou .ne les comprend pas. Il y a i quelques jours on annonçait que M. : Malvv, ministre de l'Intérieur, avait re- ; tu d'un inconnu la restitution de douze j couverts d'argent qu'on lui avait volés ; au mois de septembre dernier tandis i qu'il travaillait à Bordeaux à la reprise i des affaires des restaurants à la mode. Son appartement particulier fut, en.ef- ] fet, cambriolé par des malfaiteurs de meurés anonymes. On fouilla surtout les papiers du ministre, on emporta un dossier de basse police, et comme c'était, à n'en pas douter, l'objet principal de cette expédition nocturne on .laissa tout en place. Pourtant, pour que l'on pût accuser les voleurs, on emporta les douze couverts d'argent qu'on vient de rendre la semaine passée. Les particuliers qui s'étaient chargée de cette besogne d'un genre spécial ont même ajouté à la restitution une louche en argent qui n'appartient nullement à M. Malvy et dont celui-ci se déclare fort embarrassé. Pourquoi cette louche d'argent supplémentaire?C'est ce qu'on s'explique difficilement vî®spy F6eme année* (y & " No. 60

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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