L'indépendance belge

1167 0
27 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 27 Oktober. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz0429t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

^Lie »nnée' No 254 L' INDÉPENDANCE IrOYAUME-UM ONE PENN1 BELGE CONTïfMENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) u'S,Sï™ SAMEDI 27 OCTOBRE 1917 * abonnemSts « f 'mSh Sm \ conserva tion par le progrès, 'téléphoné: holboeiï 1773-4 TELEPH.: {et En vente à Londres à 3 h. le vendredi 26 octobre Il AX, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi midi. a victoire française sur l'Aisne" s jet pourrait bien nous réserver * prises fort agréables. ,es troupes du Kronpiinz ont été , battues qu'elles ont été migrais*: J contre-attaquer et le général Ma chargé d'exécuter les plans du ; ilissinie Pétain,est en train de tra TOren déroute la défaite de l'ennei 'elui-ei, sans mémo essayer de mire les positions vitales de Cha ,„et du Fort de Malmaison,a préf* ier prise tout à fait. , îos alliés, avançant sur l'extrê clie du front d'attaque, c'est-à-d «le secteur de Vauxaillon-Monx < jes, occupèrent la Ferme de Iloza\ Di'ircnt 500 prisonniers, après quoi âge et-la Forêt de Pinon, débord bèreilt entre leurs mains. L'avan s ce secteur, a porté nos amis j aux bords du Canal de l'Oise et sue, ce qui signifie un' progrès n< u de trois à quatre kilomètres en p deiuv * sur la droite, dans le secteur de Cl son-Filai-n, les Français occuper* •illage de Pargny-Filain, ainsi cp est de Filain, les Fermes Martin :ite-Berthe, qui flanquaient les p< s allemandes à l'est du Chemin lWi , e dernier succès est des plus imp ;s, car, maîtres de ces deux bastio Français tiennent les positions-* outlecol dont le fameux Chemin des constitue le point culminant. 1 est impossible aux Allemands de ôteinï sMï la riv»occidentale de 1 , et nous sommes, curieux de v ; quelles' conditions va .s'effectuer aite de l'ennemi sur Laon. éjà le nombre des prisonniers fi les Français dépasse 11,000, d< : de 200 officiers, et le total dtes eau .tirés est, selon le dernier commu de Paris, de 120. Quant aux mitr: es et aux mortiers de tranehéés, s'en ont r^flé plusieurs centaii ;t donc, à tous les points de vue, nd succès pour nos alliés, et il n impossible que l'écliec allemand sue marque le commencement de âele de nos enemis. Car cette foi; is ne nous trouvons pas en prése me retraite stratégique, prévue éparêe, comme sur la Somme, n: '«e retraite précipitée, imprévue est capable d'entraîner tout le cen armées allemandes d'Occident, es ordres contradictoires trouvés officiers allemands capturés tén it du désarroi provoqué dans rs de l'ennemi par le coup de fou ;énéral Pétai n, et si nos amis sont ire d'exploiter leur succès, nous s< peut-être à la veille d'événeme ationnels. 2 Chemin des Dames tourné et j nfilade, la vallée dé l'Ailette et c -Vvdon ouvertes à l'artillerie e 'anterie françaises, la Forêt de Sa: arn menacée.d'être tournée, tels.s résultats subsidiaires du "coup stre" de l'Aisne. elui-ei frappe nos ennemis en p] r, au moment même ou le plus ci es forces est absorbé eu Flandre, d aine tentative d'éviter un échec idra les proportions d'une cai >,lie. L'état-major allemand se -cr: île avec l'ë|ûeïgie du désespoir : itions de la Forêt d'Houthulst, coi uellcs les troupes franco-rbritaiiniq Entrent maintenant tous leurs s, mais rien ne peut empêcher de passer. Une bonne partie dt ;t est déjà aux mains de»nos ami? naréclial Ilaig signalait, dans i muniqué d'hier, que la liuitiè h'C-attaque ennemie avait été repo complètement i « « te De ce côté, l'avenir, pour nos adver- j 'é- sairçs, n'est pas brillant, et l'activité ^ les croissante des aviateurs — les Français ^ ont descendu 25 appareils allemands en si un jour et les. Anglais ont bombardé les ^ m- usines de Sarrébruck et de Burbach, de.s ^ is- aérodromes et cantonnements ennemis, j *é- tout en mettant hors de combat neuf ap-lis- pareils allemands — obscurcit de plus en a ni. plus, c'est le cas de le dire, l'horizon de h re- nos ennemis. a vi- Ceux-ci ont cependant la consolation ti •ré d'enregistrer,un .succès, assez sensible, semble-t-il, sur l'Isonzo, où nos amis ita-nie liens ont été obligés de céder du terrain. ire Les forces austro-allemandes sont passées les à l'attaque sur un front de plus de trente ^ où kilomètres, depuis Plezzo, dans l'es- C( . le trême-nord. jusqu'au Mont San Gabriele [j és, (Gorizia), et Berlin signale une double « ce, rupture du front de nos alliés tant dans , us- le bassin de Plezzo qu'à Tolmino. Nos *• de ennemis affirment avoir franchi l'Isonzo >u- au sud de Tolmino, où ils ont tiré parti ro- de la tête de pont qu'ils possédaient à F Sauta Lucia et Santa Maria, et le total ci ia- des prisonniers se chiffre, -selon eux, à « ;nt 10,000. c i'à C'est, incontestablement, un succès ei et pour les Austro-Allemands qui, en dépit. isi- de la neige et de la pluie, ont pris d'as-des saut des positions bien défendues et si- a tuées sur des collines abruptes. or- Le général Cadorna reconnaît que l'en- l' ns, nemi a franchi l'Isonzo et il attribue ^ dés l'échec de ses troupes au brouillard épais des qui rendit inutile le barrage d'artillerie cj italien. p se Le but poursuivi par l'ennemi consiste r; 11 i- apparemment à rentrer le saillant nord- <j oir est des armées' italiennes et à diminuer p la la menace d'une irruption italienne par s le Carso inférieur en Istr-iev cl us, Les Italiens se trouvent en présence jnt'de forces austro-hongroises et alleman-311s des très sérieuses et dont la ooncentra-n.1" tion ^l'était" pas ignorée du général Ca-dorna, pûisqulelles le décidèrent à ne nos pas poursuivre l'offensive du Plateau de Bainsizza. 1111 Plusieurs, divisions autrichiennes ont e^' été retirées du front russe de Galicie et ^ c les Allemands, grâce également à d'im- ■] . portants prélèvements sur le front russe, <. '~C1 ont constitué, s'il faut~en croire le colo- ^ "ee nel Repington, une 1-le armée, en vue c ^ de venir au secours de leurs alliés, ^ 'm incapables de faire face, à, eux seuls, h ci 01 l'adversaire. i, tl'G > • - Bref, l'offensive actuelle serait exécu- f t-ee avec le concours de quelque quinze à y. . vingt divisions fraîches! Dans? ces "fcondi- 1, Ol- . , tions, il faut évidemment s'attendre à les . v 1 une lutte sérieuse, à njoins que la tour- u mire prise par les événements sur l'Aisne q n'oblige nos ennemis à rappeler d'ur- é t gence, du front de l'Isonzo, une partie r de leurs effectifs, ce qui, vu l'ampleur d - s ,. la victoire française, n'est nullement ~ improbable. . c t Les Alliés sont à même d'envoyer en a uj._ Italie.— si besoin était — autant d'hom- c ou| mes et ele canons que le général Cadorna t|e pourrait en demander, sans préjudice des" opérations eu cours ou projetées, tandis ejn que le maréchal Hindenburg ne peut bou-ajr cher un trou qu'en ouvrant un autre, ans La situation politico-militaire en l'us-, ni sie lui permet, il est vrai, de retirer des ° ■às- hommes du front occidental, et il ne ris-im. que pas de voir son mouvement de re- * U1X' traite dans le secteur de Riga (trente kilomètres en deux jours) dégénérer en , UCs] déroute. Mais c'est là une tactique dan-ef. gereuse, car l'impo tance de l'armée s ,i0S russe n'est que provisoire. : la La situation actuelle en Russie est pro- p i et bablement sans précédent dans les an-ion nales' militaires, car alors que îes Aile- |3 me mands se retirent sur la Dvina, les Rus- a us- ses commencent à évacuer Cronstadt, l'avant-port de Pétrogracl I w >ua LES FRONTS RUSSES communiqué russe di£ au £0urs de leur c t retraite les Allemands ont détruit tous t Mystérieuse retraite allemanJe M onï f*il J aas îe district de Riga, entré la — ■ — a te de Pskoff et la Dvina, les lignes OPERATIONS AERIENNES i mandes ont été retirées sur une pro- « eur de 24 kilomètres vers la mer. fiaids britantVÎCJUCS d f pi tains secteurs les troupes russes Les. aviàtèurs britanniques ont jeté s Perdu contact avec l'ennemi. Le plus de cinq tonnes d'çxplosifS dans le 1 )ismage de -Saai'bruck, et notamment ir les usines de Burbach,.-ainsi que sur !S gares et jonctions -de chemins de fer. n train; se rendant 'à ^Saarbruck a été :teint par une grosse 'bombe et a été étruit. * Mercredi 154 bombes ont été jetées ir les logemelits ennemis, 12 lourdes smbes sur un aérodrome près cle Cour-■aï, et 71 sur des troupes allemandes ans les tranchées et à découvert. Cinq appareils allemands ont été battus, et trois autres fat été con-■aints d'atterrir endommagés. Six sroplanes britanniques ne sont pas ren-•és.Nancy bombardé Les aviateurs allemands ont bombardé "ancy. Il n'y a pas» eu dè victimes. Dans la journée de mercredi 25 ap-areils allemands ont été abattus ou mtraints d'atterrir dans leurs propres gnes, par les^pilotes français. ES SOVIETS ET LA BELGIQUE M. Destrée, ministre de Belgique à étrograd, a adressé une lettre au Tmité exécutif des soviets, demandant s projets cle cet organisme en ce qui jncerne la restaurr.tjon de la Belgique ; quelles instructions seront données à i sujet à M. Shobeleff, qui représenta les soviets à la conférence inter-iliée de Paris. Le comité a répondu que sçlon lui, la îstauration de la Belgique impliquait i souveraineté sans entrave efr une in-épendance complète en ce qui con-:rne les affaires étrangères. Au sujet e la réparation pour les dégâts-et les ertes causées par la guerre, le comité a éclavé qu'il dérivait ^ ■ i--' la Belgique édommagée par le fonds international roposé par lui et dont l'établissement ;ràit une des tâches de la conférence e Paris.—Reuter. LA 0JIESTI0H OE L'ALSACE-LORRAINEChez les Radicaux-socialistes français L'assemblée générale du parti radical-oçialiste français s'est ouverte jeudi près-midi, à Paris. M. Bonnet, prési-ent de la fédération de la Seine, a dit : il^otre clévise doit être: combattre, enir et vaincre. L'idée d'une paix pai ompromis serait une^trahison et en-raînerait la i'uine et l'asservissement e la nation. La France fera siennes îs justes demandes de ses Alliés j elle ormulera ses buts particuliers qui'com-rennent le retour de l'Alace-Lorraine à i mère-patrie. L'assemblée a unanimement adopté ne résolution déclarant notamment u'en attendant la conclusion du traité e paix consacrant définitivement la estauration du droit et le retour pur et impie—sans marchandage ni plébiscite -de l'A Isace-Lorraine à la France, le ongrès décide que P Alsace-Lorraine ura lûnq représentants au comité exé-i^if du parti. 1 L'AFFAIRE BQL0 Lenoir, Desouchss et Cie Une autre phase de l'affaire Bolo s'est uverte pa® l'arrestation de MM. Pierre lenoir et ©esouches, anciens co-proprié-lires du "Kjournal." En juillet 1915, M. Letellier, tlésïreuj e vendre sa part d'intérêt dans h Journal," entra en relations avec le pndicat Lenoir, qui prit une participa-ion de 10 millions de francs. En no-embre 1915, une lettre adressée à M, [umbert au 'Mou-mal" par son corres-ondant de Suisse, M. Alouthon, mon-ra sous, un jour au moins singulier les gissements cle Lenoir. M. Mouthor vait été chargé par J|. Humbert. d'esé-titer uii pvogr^iuio co'Sçu précédem-lent par M. Letellier, consistant à pro-sder à une enquête au sujet de la situa-ion dans les pays ennemis, par l'inter-îédiaîre clo Munir Pacha, ancien &m-assa'deur de Turquie à Paris, et qui vait conservé ses sympathies pour h 'rance. L'enquête 'devait porfei' sur les confiions de vie h Berlin, Vienne et Con-tantihople", l'état d'esprit des popu étions, les effets du blocus, etc.. Toui était arrange lorsque ic J-» avui i.n M. Lenoir arriva en Suiss^, déclara M. Jlouthon être en fait k seul propri taire du "Journal" et vouloir arrange directement avec Munir Pacha leg cond tions et détails de l'enquête. M. Moutlic apprit par un coup cW téléphone de Mi ni! Pacha que tout était réglé, mais qi le programme était tout différent deceli dressé par M. Humbert, que M. Leno avait jugé ne pas présenter d'intérêt. Afi cours d'une conversation, M. L noir avait fortement étonné M. Mouthc en lui disant qu'au fond le principàîVi nemi c'était la Grande-Bretagne, qi avait fait de la France sa dupe et qu séule, profitait d'une guerre qu'elle ava depuis longtemps préparé et qui finira par la mainmise d'e la Grandc-Br tagi sur la puissance commerciale, indu trielle et financière de la France : il a j ji tait que"Son opinion était partagée ps des cercles'financiers très influents èt qu •son avis le devoir du "Journal" était c faire connaître cette situation au pa; petit à petit. En communiquant ces détails à 5 Humbert en novembre 1915y M. Moi ithon lui déclarait qu'il ^l'avait pas é-j aussi étonné que lui en lisant les not< ^cle voj-age de Munir Pacha, celles-i n'étant autre chose que la thèse ci-de sus cle M. Lenoir, arrangée cle main é maître. M. Munir Pacha, trop discr* envers M. M ou thon avant son dépar ne lui cacha pas à son retour que se enquête avait été faifo d'un bout l'autre avec la collaboration de Betl mann-Hollweg, Zimmermann, Buriai Forgach et Rappoport, qui tous.l'avaièi reçu comme envoyé spécial du "Jou nal" avec des- attentions Qrdinairemei réservées aux souverains. M. Mun .Pacha revint avec de» pVopesi'*oi semi-officielles de paix à faire connaît] au public français par voie du journ jet qui consistaient à trahir les Alliés jà partager Igs dépouilles, de la Belgiqu Voilà en substance, ce que dit la letti de M. Mouthon à M. Humbert. Munir Pacha en réponse à une lett de M. Humbert lui disant que le "Jou ! nal" pas destiné à enregistrer une ap logie ouverte ou déguisé de l'Allemagn répondit, le 3 décembre 1915, qu'il tva mené une enquête toute différente . celle originairement prévue, c'était s' l'insistance formelle de M. Lenoir. avait même objecté a ce dernier que s sympathies pour là France reiïdaie difficile pour lui l'accomplissement de mission modifiée, mais il s'était ineli (ayant quitté la France depuis un a devant l'assurance que lui avait don: M. Lenoir que son point de vue était f tuellement celui de toute la France i telligente. C'est après avoir eu connaissance ces detix lettres "que M. Humbert. vo.ya qu'il ne pouvait avoir confiance en ' Lenoir. qui ne. voulait d'ailleurs pas 1 révéler l'origine de l'argent qu'il r vt mis dans le "Journal," cherclin d'à très concours et...tomba sur Bolo Pach LA POLITIOIIE DE M« B1RTH0 —4— t Parlant hier de la politique étrange française à la Gliambre des Députés, -Bartliou a rappelé qu'en décembre 19; il avait déclaré qu'il y avait un co traste'étonnant à voir des démocrati qui s'imaginent avoir la libre dispos tion cle leur destinée liées par cl traités, secrets. Pendant ces sept de nières années la France a été liée ains , ''De telles choses ne doivent plus se r , nouveler. La France aujourd'hui a droit -de savoir. J'ai une terrible re ponsa'bilité en ma qualité de minist des affaires étrangères, et je rester fidèle à ma déclaration de 1911." M. Bartliou continua on payant t tribut à toutes les armées alliées. Il 1 fit en particulier un devoir d'affirmer , solidarité de la France avéc un allié q traverse de pénibles et dures épreuve la Russie, et déclara constater avec jo que personne ne parlait d'abandonn celle-ci,—Reuter. A LA CHAMBRE ITALIENNE Discours de M. (Mande et du fearcn Soanino M. Orlando, ministre de l'intérieii ; a- défendu devant la Chambre fia poli que. u une part-, a-t-il ait, il n a toiere aucune tentative de saboter la guerre; • d'autre part, le maintien,île l'ordre ne r doit pas' -ignifier,réaction. La répres-i- sion jks émeutes de Turin prouve sa vo-i lonté sui le premier point, et bien qu'il i- iidniette. iiue çe.s é-ueutes it être attribuées jusqu'à un certain point à sa ii politique de liberté, il maintient qu'une iv"autre politique que la sk-nne aurait amené plus de troubles intérieurs. 11 af-firma sa volonté de:continuer à employer ■u toute Ih vigueur nécessaire pour soutenir i- l'Etat, en mêiiio temps que son intention li de ne pas porter atteinte auy libertés i. çottstitutionnelk-s. Lqdisôoiirs de M. Or-it lando a été bien accueilli. it:> Le lendemain, le baron Sonnino - a le parlé de la politique étrangère, et no-5- tamment de la note du Pape et de la i- Belgique. Au sujet de la première, il clé-ir clara qu'elle manquait de bases pratiques à pour entamer des .négociations. Tout le le monde désire la pair, mais la paix pro-"s posée par le Pape n'amène j.as de solution ; la note papale se contente de dire t. que des questions seront à régler après i- la guerre. Le baron Sonnino déclare que ■Â ce serait une absurdité' d'entrer en né-is gociations avec un ennemi qui refuse de •i faire connaître ses intentions." 3- Quant à la Belgique, c'est une ques-e tion qui ne peut être envisagée comme -t les autres. La Belgique' ne peut pas t, être considérée comme un territoire oc-n cupé par nécessité de guerre, mais com-à me occupé en suite de la plus honteuse i- violation des droits des peuples et des i, traités. L'Entente a comme but géné-ît rai le rétablissement du droit des peuples e- à la vie et la restauration de la justice ; it les pays qui le composent ont leurs buts ir particuliers : pour ia France, la resti-}s tuti -n de ses territoires; pour l'Italie, •e la restitution de ses tei itoires et de ses al droits dans l'Adriatique. Le baron Sonet nino développa ce dernier point, faisant e.^remarquer que l'Italie ne poursïiit pas re I dans l'Adriatique une politique impérialiste, mais cherche à établir l'harmo-re nie entre les intérêts slaves et italiens, r- Il fit appel à la concorde et blâma les«„ o- partisans d'une caix séparée ou d'une e. paix à tout prix. Une toile paix couvri-it rait lé pays de honte et pendrait la vie le impossible même anrés la guerre. Le ir discours du baron Sonnino obtint /uni, H succès complet. i AUTOUR de ïa 6DÈBRE ié —«-p-") BELGIQUE lc — A Es.schen les llemaitds ont enlevés toutes les machines de l'aciérie. Ils ont égaîeemnt pris 3,000 kilos 'de boulons et les appareils d'éclairage au carbure ,v dont l'usine était pourvue. nt „ (îHAKl)l ~Ti ÈîîîT A GNfî xxi — Le gouvernement britannique a ,it été mis hier en minorité à la^Chambre u. des Communes sur un point sans impor-a. tance. Les députés étaient très peu- nombreux. On discutait un projet- de loi sur les recherches" minières et le gouverne-Il ment proposait, au cas où du pétrole serait découvert, de payer une redevance afix propriétaires du sol ; c'est ce qui a j été repoussé par 4'i voix contre 35. L1 RUSSIE u" — Le Con-ii! des délégués ouvriers et gg f soldats de Pétrograd a tenu lundi une -,ç séance meuve :itée, au cours de laquelle r- il a adopté une résolution présentée par ■i. le leader masimaliste Trotzky, déclarant e" que le. salut du pays se trouvait dans la conclusion de la paix la plus rapide pos-siljjjë. La résolution contient aussi cer-aj |aines déclarations accusant il. Kerensky de vouloir livrer Pétrogracl aux mains des m Allemands et de leurs alliés impérialistes r se et de favoriser ouvertement le Kaiser ( !). ' ta La ré.solution, une fois de plus, déni mande que tous les pouvoirs passent aux mains des conseils des délégués et or-ie donne au Comité exécutif de proposer 3F un armistice à toutes les'nations. Cependant, aussi longtemps que la paix ne sera pas conclue, dit la résolution, le Comité doit'défendre Pélrograd et rendre à l'armée sa force combative. Se conformant à la résolution adoptée, lë Conseil des délégués ouvriers et soldats de Pétrogracl a décidé de former r, un état-major général révolutionnaire ;i- pour la défense de Pç-trograd^.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes