L'indépendance belge

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24 december 1914
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s.n. 1914, 24 December. L'indépendance belge. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wf06/
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85ème année. No. 341. L'INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.c. TELEPHONE: CITY 3960. LONDRES, JEUDI 24 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. LES "INTELLECTUELS" SABREURS... Nous consacrons une partie de notre numéro d'aujourd'hui aux "intellectuels allemands," à leurs déclarations et aux réponses qui leur ont été faites. Nos lecteurs trouveront ces documents plus loin—et pourront en tirer les déductions qù'ils comportent... * • * La guerre actuelle a débuté par un assassinat : celui de Samain, animé de l'esprit français, en Lorraine. Ce crime était symbolique : la tache que ce sang a faite à la culture allemande s'est étendue : de la petite terre d'Alsace, elle a gagné les terres de Belgique, de France, d'Angleterre... Elle est devenue la mer de sang dans laquelle se noie à l'heure actuelle tout ce qui est allemand, tout ce qui touche, de prés ou de loin, à la mentalité prussienne, et c'est dans ce sang-là que périt cet intellectualisme que les savants d'outre-Rhin ont essayé de défendre dans leur Manifeste, et qu'ils ne sont parvenus qu'à montrer plus odieux, car ils ont joint l'hypocrisie à l'incompréhension, l'hypocrisie qui doit être, et qui a toujours été, le défaut principal de ceux qui n'ont pas la conscience nette... Cette hypocrisie, sur laquelle ils ont compté pour les sauver devant le, Monde, ne constitue plus à l'heure actuelle la planche de salut qu'ils espéraient—mais est devenue une faible épave, perdue au milieu du flot de sang, et incapable de leur être utile... Les intellectuels allemands avaient mis leur idéal dans la force brutale — dans cette force qui, chère à Bismarck, est la source de toutes les souffrances humaines. Ces soi-disant intellectuels ont réduit les hautes conceptions morales à la valeur d'une chose purement physique — et comme des sauvages ils ont eu foi dans les seuls principes qui se démontrent par la vue des choses : le plus fort écrasant le plus faible... Leur militarisme est fait du mépris de l'individualisme — car l'individualisme est fait, lui, de grandeur morale et non de puissance physique. La haine de tout ce qui est latin leur vient de là... Semblables aux enfants qui disent: "Je veux qu'on me donne le soleil!" ils ont cru, dans leur incommensurable bêtise germaine, qu'ils pourraient arracher de l'humanité ce qui en fait la beauté: les orgueils et les dignités individuelles! "Tous soldats ■— et respect à la force!" Voilà l'idéal de ces "intellectuels sabreurs"... Eh bien, non ! Ils se sont trompés, malgré les apparences qui peuvent avoir collaboré avec eux — et, malgré les crimes de leur force militariste, celle-ci demeurera vaine : ils resteront asphyxiés dans le sang inutilement répandu... Comment ont-ils pu croire, ces " savants," qu'il fût possible de supprimer, par la puissance des armes, les grandes forces de la nature — comment ont-ils pu croire qu'il fût possible de rayer du monde les aspirations des races opposées à la leur ; comment ont-ils pu croire que parce qu'ils se sont dit : " Je pense comme ceci — et je veux que tout le monde pense comme moi," qu'un tel phénomène puisse se produire? Mais c'est nifer l'existence de la Nature elle-même que de raisonner avec cette naïveté criminelle. Ces " intellectuels " n'ont-ils donc jamais ouvert leur intelligence à l'examen des problèmes moraux complexes qui s'offrent tous les jours aux préoccupations des civilisateurs — et qui, malgré les siècles d'études, sont à peine entrés dans la voie de solutions? Ces " intellectuels " n'ont-ils donc jamais jeté un regard vers le groupe qu'offre la psychologie humaine — et vers les mystères des aspirations des races d'hommes?... Ah ! vraiment ! c'est ne pas faire honneur à la science que de venir dire: " Te vis, donc je suis — et rien de ce qui n'est pas Moi ne doit subsister!" Savants-enfants, ces inte1lectuels se sont imaginés que parce qu'ils avaient de bonnes mécaniques destructrices, ils allaient pouvoir supprimer l'amour de la mentalité française en Lorraine en assassinant Samain—et créer l'amour pour leur mentalité en violant la Belgique —et, aussi, des femmes belges, pour montrer leur force !... Naïfs, qui n'ont pas compris qu'ils créaient la Haine —1 et que celle-ci est plus forte que les plus gros canons, quoique simple sentiment !... " Nous avons attaqué pour nous défendre!" s'excusent-ils hypocritement. Belle excuse, vraiment ! même si elle était sérieuse, et qui tendrait à justifier tous les crimes ! Quand on est loyal, et qu'on est vraiment fort, de la vraie Force, de la force qui respecte les faibles, on n'attaque pas ceux-ci, on n'écrase pas l'oisillon pour atteindre l'oiseau de proie: on se défend, en protégeant ce qui est faible et ce qui est noble !... " Verbiage!" diront ces " intellectuels sabreurs."... Le verbiage de cette ;spèce, ô intellectuels-ignorants, est celui qui a conquis le Monde, sans tirer un :oup de fusil—et malgré les pires tortures! C'èst celui qui a fait que le Christianisme (je parle de la force morale du Christanisme et non des sectes que ce-lui-ci a engendré) est une puissance dans l'Humanité—et ce verbiage-là n'est pas plus à la merci de la lourde artillerie du Kaiser qu'il fut à la merci des mar-tyriseurs de jadis... Ah ! pauvres " intellectuels," qui en sont encore à ignorer que l'amour, pas plus que le respect, ne s impose par la force militariste ! Et vraiment, ces " intellectuels sabreurs" inspireraient la pitié et seraient à olaindre . s'ils n'étaient pas couverts de tant de sang innocent ! ^ CAMILLE ROUSSEL. LES THESES DE M. HENRY CARTON DE WIART. M. Henry Carton de Wiart, ministre de la Justice, de passage a Paris, a fait, ;n présence des ministres français,^ au "ours d'une cérémonie solennelle a 1 hôtel de ville, et au nom du gouvernement oelge, un exposé de ses idées relatives a la situation internationale. Le ministre a proclamé l'utilité des petits Etats dans la Société des Nations. Nous ne possédons pas encore le détail de la thèse développée par l'honorable membre du gouvernement bel^e mais son argument principal est de nature à retenir vivement 1 attention de l'opinion publique. L'utilité des petits Etats dans la Société des Nations constitue un élement îssentiel de la force de l'Humanité contre les entreprises barbares des gouvernements affolés d'ambition et ces petits Etats peuvent, grâce à l'évolution des intérêts des Races, devenir les véritables creusets de la civilisation et du progrès. La Suisse, la Belgique constituent à ce sujet des exemples édifiants. (- est par le jeu naturel des organisations des petits Etats que la démocratie peut arriver à triompher—et à supprimer, à jamais, les horreurs telles que celles auxquelles nous assistons, et qui souillent la Civilisation. Nous reviendrons sur cette question importante lorsque nous serons en possession du détail des idées exprimées par le ministre. M. Carton de Wiart a ensuite montré le devoir, pour les Neutres, d'élever une protestation puissante contre les violations avérées et reconnues des conventions internationales, telle la violation de la neutralité belge. M. Roosevelt, ancien président des Etats-Unis, a également défendu cette idée dans le "New-York Times" — et >'1 préconise l'initiative des Etats-Unis, laquelle provoqua la Conférence de La Haye en 1907... Les thèses défendues par M. Carton de Wiart sont en parfaite concordance avec les sentiments d'humanité qui s'imposent au cœur de tous les hommes conscients — dont la mentalité n'est pas gangrenée par l'intellectualisme allemand dont il est question dans nos colonnes, aujourd'hui... Ces thèses se fortifient encore grâce au fait qu'elles ont été exposées au nom |lu Gouvernement belge. Nous aurons l'occasion d'en reparler. NOTES DU JOUR. La soldatesque allemande a Senlis. Paris, le 18 décembre 1914. Après mille autres, j'ai voulu voir avant qu'elles fussent enlevées ces ruines de: Senlis ; vous en connaissez la terrible description faite cent fois et dont la photographie a popularisé la triste vision. Un quart de la ville est démoli, et les murs noircis, les barreaux de fer tordus attestent l'abominable ruée des Allemands de passage. J'ai retrouvé là de vieux amis ruinés, sans ressources et sans gite. Ils sont demeurés à côté de leur foyer détruit ; ils attendent et quelques-uns ont déjà commencé à se faire un coin dans ces décombres. Les architectes^'y sont opposés ; les murs calcinés ne sont pas solides et il faut tout jeter à terre. En attendant, on s'est serré un peu de tous les côtés, on a recueilli un ménage ici, un autre là, et on s'entr'aide comme on peut. J'ai entendu bien des mots de colère, mais pas une parole de désespérance. Tout en visitant la maison de ce pauvre Simon qui était si bon et si jovial, le marchand de tabac qui a été fusillé en même temps que son beau-père, j'ai pu voir l'arbre auquel on les adossa ; les balles y sont encore. Tout cela est odieux à voir et c'est un pénible pèlerinage. J'ai pu causer avec une brave femme qui avait reçu la visite d'une douzaine de Boches ; ils voulurent boire et manger, et quand ils furent repus, un officier qui parlait très bien le français s'empara du mari et voulut lui lier les mains. — Je me révoltais, me dit-ele, vous pensez bien. Comment, lui dis-je, maintenant que vous avez bien bu et bien mangé vous allez nous maltraiter? — Pas du tout, me dit l'ou'oier, nous ne vous ferons pas de mal, rtiais vos compa-troites vont s'en charger. Le mari et la femme furent empoignés, placés devant les Prussiens, qui les mirent au premier rang, hors de la ville, tandis que les zouaves tiraient. Le mari reçut une balle dans les reins et c'est miracle qu'il "L'In^ependance Belge," se conformant aux traditions établies en Angleterre pour les fetes de la Noël, ne paraîtra pas Vendredi ni Samedi. Mflram»». mwi rwunuivM'.u.m ait pu en réchapper après une opération à Lariboisière. Ce sont là des témoins qui ont vu, qui ont souffert, qui savent ; nous les retrouverons quand il faudra établir la vérité impudemment niée par les Allemands. Le Procureur de la République, qui a bien voulu m'accompagner dans cette triste promenade, me montre les maisons où furent pris une vingtaine d'otages dont on n'a pas encore parlé et qui furent fusillés comme le fut Odent, le maire. " Tout ça c'est passé," me dit le père Mané, un vieil alsacien qui habite Senlis depuis la guerre de 1871 ! il s'agit maintenant de leur faire payer tout le mal qu'ils ont fait. C'est le sentiment général et vous pouvez interroger n'importe quel habitant de n'importe quelle classe de la société, vous recevrez partout la même réponse. Nous croisons une vieille femme en deuil qui se dirige vers la gare accompagnée d'un jeune homme de vingt-cinq ans. C'est le dixième de mes enfants qui s'en va sur le front ; le dixième, vous entendez bien; celui-ci avait été réformé, le dernier conseil de révision l'a repris et il a reçu une feuille de route. Me voilà seule mais il faudra bien que ces bandits me paient toutes mes souffrances et tous mes deuils, car on vengera ceux qui ne reviendront pas, n'est-ce pas, Monsieur? sans cela il n'y aurait ni justice, ni bon Dieu. Et le conscrit n'était pas ému en écoutant sa malheureuse mère qui avait dans la voix un accent déchirant et dans les yeux un regard tragique; i! marchait d'un pas résolu, la physionomie tranquille. — Oui, oui, mère, on leur manger^ le foie, sois sûre. Tous ceux que j'ai rencontrés s'en vont avec la fermeté et la décision des âmes fortes. Ils vont à la victoire, et ils vaincront ou il n'y aurait pas de justice, comme disait la vieille Française. JEAN BERNARD. P.S.—Un abonné me fait observer que dans une de mes dernières " Notes du Jour " j'ai commis une erreur. J'ai écri que le Kronprintz de Bavière, le prince Rup precht, était le beau-frère du Roi Albert L'erreur est manifeste. La princesse Elisabeth, la reine actuel!-des Belges, si admirable d'attitude, d< courage et de fermeté, est de la ligne duca'j du comte palatin Jean-Charles et non de 1: maison de Wittelsbach comme je l'avai cru. Le kronprinz Rupprecht, le vandali de Louvain, n'est donc qu'un cousin plu ou moins éloigné. Je m'excuse de cette erreur. J'avai: écrit ma " Note du Jour " à Bordeaux dan le brouhaha du départ, n'ayant pas d< " Gotha " sous la main—erreur d'autan plus regrettable qu'elle rapprochait un< parenté indésirable d'une reine dont on ni saurait trop proclamer les vertus privées les qualités de mère et d'épouse et d'hé roïsme royal digne du monarque qu honore la Belgique. J- B. LA CERTITUDE DUNE BELGIQUE LIBRE. Paris, décembre 1914. Des Allemands qui jouent un rôle dans l'action politique de leur pays et qui passent même pour parler au nom de groupements puissants se plaisent actuellement à remanier la carte de l'Europe. C'est une douce manie dont peuvent se trouver atteints les plus honnêtes gens du monde et il n'est donc pas surprenant que des eprits ayant la hantise du pangermanisme triomphant se livrentacejet avec une confiance qui fait sourire. Evidemment, on ne peut s'attendre a ce que ces porte-paroles du peuple allemand ou du gouvernement de Berlin—l'un vaut l'autre, puisque ce peuple est totalement asservi à la politique militariste du Kaiser —tiennent compte de la situation de fait et adaptent leurs prédictions aux circonstances. Ce serait trop demander, car cela impliquerait la reconnaissance de l'échec brutal du fameux plan de campagne de l'état-major prussien, le plan de campagne qui se résume en deux périodes : la première voyant s'accomplir l'écrasement foudroyant des armées françaises par l'attaque brusquée à travers la Belgique, la seconde complétant l'œuvre par l'écrasement non moins foudroyant des armées russes sous la masse totale des forces impériales. On sait ce qui en est après quatre mois de guerre ; on sait que l'Allemagne, ayant lamentablement échoué dans la première partie, est fort embarrassée pour poursuivre la seconde, et qu'elle se trouve contrainte aujourd'hui de diviser ses armées déjà fortement entamées pour mener la guerre à la fois sur deux fronts. Si les hautes personnalités allemandes qui procèdenl dans le silence du cabinet d'étude ai: partage de l'Europe, les Dernberg, les Ostwald, et quelques autres, tenaient le moins du monde compte de cette situation de fait, ils mettraient évidemmeni leur meilleur espoir et leur suprême illusion à rêver d'un retour à la carte politique qui existait avant la guerre et qu comportait une Allemagne puissante dominant toute l'Europe centrale. Mais non. Ces hommes qu'on a pris longtemps pour des hommes de science et qui ont abdiqué toute dignité intellectuelle pour se prêter au rôle de pourvoyeurs du militarisme prussien, affecteni de croire encore au triomphe final de l'Allemagne et leur façon de construire l'Europe nouvelle implique la prépondérance absolue de l'influence allemande dans le monde. Du moins pourrait-on supposeï que ces prophètes qui ont dû tous recevoir le même mot d'ordre, se mettraienl d'accord pour préconiser la même formule, et il se trouve que les formule' qu'ils avancent sont en totale opposition les unes avec les autres. Les uns veulent constituer les Etats-Unis d'Europe—sous la direction de l'Allemagne— contre l'Angleterre à l'ouest et contre h Russie à l'est; les autres d'esprit poli, tique évidemment plus rudimentaire, annexent tout simplement la Belgique,l'Es! français et la Pologne à l'Allemagne: ils prétendent contraindre la France à faciliter la pénétration économique allemande chez elle, à obliger la Hollande s entrer dans le " Zollverein," et ils vont jusqu'à exiger tranquillement la neutralisation des côtes anglaises ; enfin, une dernière catégorie de prophètes prussiens préconisent l'extension de l'empire alle- t Dispositions pour les Motor-Bïis Noël 1914. Le jour de Noël, les itinéraires s ordinaires de la semaine seront observés, à l'exception des modifi-L cations suivantes, adaptées d'après les itinéraires des dimanches. ROUTES 10, lia, 13, 15, 17, 35, 40a, 47, 55, 142. i Tous les services commenceront à. 9 heures du matin et cesseront à environ 5 heures et demie de l'après-dîner, à l'exception des services ci-dessous qui cesseront à 11 heures et demie du soir environ. ITINERAIRES: 3 (Brixton et Crystal Palace seulement), 8, lis, 16, 19, 25. 33 (Hammersmith et Riehmond seulement).37a, 43a (Hsghgate et Colney Hatch Lane seulement). 49 (Clapham Junc- | tion et Streatham ; Common seulement). 68, 70, 79, 83, 84. 105 (Ealing, Castle Bar Hill et Riehmond seulement), 136. Le lendemain de la Noël tous les services circuleront sur les itinéraires ordinaires de la semaine, commençant à 9 heures du matin environ et se terminant aux heures habituelles. The London General Omnibus Co.,Ltd., Elec.'ric Railway House, 94 Broadway, Westminster, S.W. lTTlinfmïï™UT''"T*~T L'W—rmM mand jusqu'à Boulogne, donc englobant toute la Belgique, le nord et l'est de la France. Il est un seul point sur lequel ces prophètes sont d'accord ; la fin de la Belgique indépendante. Cette fois, ils ne la veulent pas de la même manière, mais tous la veulent. Essayer de démontrer que la Belgique ne mérite pas de vivre libre ; que sa disparition comme Etat est une des conditions essentielles du déve-, loppement de la puissance allemande ; qu'elle appartient géographiquement à l'Allemagne, c'est la seule façon dont ces intellectuels peuvent tenter de justifier la violation de la neutralité de la Belgique. Pour cela, on fausse l'histoire, on fausse les origines, on ment impudemment dans l'exposé des faits qui précédèrent la guerre. Il n'y a à l'invasion et à la dévastation de la Belgique, pas d'autres explications que celles des brutales convoitises allemandes à satisfaire. L'Allemagne veut Anvers pour s'assurer la maîtrise navale dans la Mer du Nord ; elle veut les régions de la Wallonie pour fortifier sa position industrielle et économique. Elle sait bien qu'elle complique par là sa politique intérieure et crée délibérément une nouvelle question d'Alsace-Lorraine, mais cela ne l'effraye pas, elle compte sur les effets de la brutalité prussienne pour la résoudre ensuite. Les plus généreux consentent à admettre que la Belgique pourrait constituer à la rigueur une " terre d'empire " adminis-trativement autonome, mais sans monarchie propre et avec de fortes garnisons allemandes... Nulle part mieux que dans ces audacieux et insolents projets on ne se rend compte que le pangermanisme est une folie, une aberration sans nom,car même si cette guerre ne devait pas se terminer par l'écrasement total—et certqin—de

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Dit item is een uitgave in de reeks L'indépendance belge behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1843 tot 1940.

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